19.11.2021
Comment reconnaître les nuages qui pourraient être à l’origine d’orages violents ou d’inondations ?
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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
19.11.2021
Comment reconnaître les nuages qui pourraient être à l’origine d’orages violents ou d’inondations ?
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C’est le bout de carton le plus emblématique de Paris : le ticket de métro nous accompagne depuis plus d’un siècle. Mais ses jours sont comptés. Parigo vous explique tout.
Fini les carnets de 10, place désormais au Navigo Easy. La révolution de la billettique est en marche en Île-de-France… enfin surtout à Paris. Car pour le RER ou Transilien, la dématérialisation du titre de transport n’est pas attendue avant 2024. Entretien avec Arnaud Bertrand, président de Plus de trains.
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Propos recueillis par Anne Chemin Publié le 12 octobre 2021
Avec « La Conversation des sexes. Philosophie du consentement », la philosophe montre, dans un entretien au « Monde », comment le patriarcat et les rapports de pouvoir qu’il installe dans la sphère privée amènent la femme à accepter des relations sexuelles, sources « de souffrances ou d’injustices ».
Qu’est-ce, au fond, que le consentement ? Comment définir cette notion qui est au cœur des discours contemporains sur les violences sexuelles ? C’est la question que pose la philosophe Manon Garcia dans La Conversation des sexes (Flammarion, « Climats », 308 pages,). Professeure à l’université Yale (Etats-Unis), l’autrice d’On ne naît pas soumise, on le devient (Flammarion, 2018, réédition Champs, 2021) explore, dans cet ouvrage, les multiples facettes du consentement − et insiste sur les ambiguïtés de ce concept.
Publié le 14 novembre 2021
Maïa Mazaurette
Notre activité sexuelle est essentiellement nocturne. Et pourtant, faire l’amour le soir relève de l’auto-sabotage, estime Maïa Mazaurette, chroniqueuse de « La Matinale », qui pointe les facteurs biologiques et culturels à l’œuvre.
Existe-t-il une horloge du sexe ? La réponse tombe sous le sens : de même qu’on n’a pas toujours le même niveau d’énergie ou de concentration, de même qu’on mange ou dort à certaines heures, notre activité sexuelle dépend du moment de la journée, du jour de la semaine, de variations saisonnières et bien sûr, de l’âge du capitaine.
S’il existe une chrononutrition, faudrait-il inventer un chronoérotisme ? Ce serait une piste, à condition de ne pas confondre ce projet avec la chronosexualité (sont chronosexuelles les personnes dont les attirances changent selon l’heure ou la situation) ou avec la chronophilie (sont chronophiles les personnes attirées par une tranche d’âge spécifique).
Publié le 13 novembre 2021
QUEBEC
KARINE GAUTHIERPSYCHOLOGUE ET PRÉSIDENTE DE LA COALITION DES PSYCHOLOGUES DU RÉSEAU PUBLIC QUÉBÉCOIS, ET SEPT AUTRES SIGNATAIRES*
Vous vous demandez comment vont nos jeunes ? Certains vont bien. Mais entre 2019 et 2021, il y a eu une augmentation de 27 % de nouvelles ordonnances pour des antidépresseurs chez les jeunes de moins de 18 ans, selon la Régis de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Vous avez bien lu : 27 % !
Une dépression, c’est un peu comme de la fièvre qui dure plus de deux semaines : c’est un signe que quelque chose ne va pas. Cela mérite une investigation pour identifier les causes et les traiter. Est-ce qu’on recommanderait seulement des Tylenols à un jeune qui fait de la fièvre depuis plus de deux semaines ?
Les causes d’une dépression peuvent être quasi infinies et sont souvent multifactorielles : avoir l’impression de ne pas valoir grand-chose à cause de relations conflictuelles dans sa famille ou dans sa vie amoureuse, avoir vécu un évènement difficile comme une inondation qui augmente l’impuissance déjà ressentie, être envahi par la honte alors qu’on n’a rien fait de mal ou qu’on a fait une erreur qu’on voit comme impardonnable, etc.
Nous comprenons tout à fait la situation dans laquelle se retrouvent les médecins devant la souffrance des jeunes et nous ne critiquons aucunement le fait que certains prescrivent des antidépresseurs. Le problème n’est pas là !
Nous savons qu’une quantité phénoménale de jeunes souffrent de dépression et qu’il s’agit d’une maladie qui peut être mortelle. Le suicide est la deuxième cause de décès chez les adolescents au Québec et surpasse le cancer. Pourquoi les jeunes qui souffrent de dépression ne reçoivent-ils pas la même attention ? Pourquoi ne peuvent-ils que très rarement avoir accès aux spécialistes pouvant traiter la dépression ?
Par Pascale Krémer et Amaury da Cunha (Photos) Publié le 20 octobre 2021
Le Monde
le 25.5.85
"Bouleversant jeune homme que présente Michel Etter... Martial n'est pas le héros fictif d'un conte moral, mais un être réel dont on partage l'imaginaire parce qu'il le vit, le concrétise chaque jour, en un étrange rituel... Histoire d'une folie calquant la réalité, qui évite le piège du voyeurisme, et renvoie à l'image de notre propre société."
Anita Rind
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SWISS FILMS
S2, 5 ECTS
Pour le séminaire de l’année 2022, je ferai un état des lieux des approches cliniques des maladies de l’âme (psychanalyse, psychothérapies, psychiatrie, psychologie) dans un monde en pleine mutation. J’étudierai cette question du point de vue historique, social et historiographique.
LE 10/11/2021
À retrouver dans l'émission
LA GRANDE TABLE IDÉES
par Olivia Gesbert
Il a confronté les principes philosophiques à la réalité du terrain médical. Guillaume Durand, maître de conférence en philosophie à Nantes, spécialiste en éthique médicale et bioéthique et auteur de "Un philosophe à l'hôpital" (Flammarion, 2021), est notre invité.
La menace d'une nouvelle vague pandémique nous rappelle que la crise de l’hôpital se poursuit en France : démissions des soignants, fermetures de lits, épidémie de bronchiolite et obligation de trier les enfants à soigner, qui n'est pas sans rappeler le tri des patients face au Covid-19... Les conditions d’exercice poussent ainsi le personnel à faire des choix éthiques. Un philosophe n’est pas de trop pour les aider à réfléchir à ces questions.
Ma motivation première a été plutôt de redonner de la place à la voix des patients. (Guillaume Durand)
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Par Philippe Petit Publié le
par Juliette Deborde publié le 8 novembre 2021
Leur rôle est d’assurer la transmission d’une «culture de l’égalité» entre les filles et les garçons à l’école, et d’éduquer dès le plus jeune âge. Pourtant, les «référents égalité» manquent à l’appel dans les établissements scolaires. Seule une minorité de lycées en sont dotés, selon une étude dévoilée ce lundi par le collectif féministe #NousToutes. La nomination de ces référents est pourtant obligatoire depuis 2018 : un comité interministériel du 8 mars 2018 prévoyait leur généralisation à tous les établissements scolaires du second degré.
par Johanna Luyssen publié le 4 novembre 2021
Des meurtres en série chamboulent Tel-Aviv. Dans des mises en scène sanglantes, qui ont tout du crime rituel, des femmes, trentenaires émancipées, childfree et fières de l’être, sont «saignées». Dina, par exemple : on a retrouvé cette flamboyante bibliste ligotée à une chaise dans son appartement, le mot «maman» inscrit sur le front, une poupée entre les mains. Même traitement pour la non moins flamboyante Ronit, retrouvée trois jours après sa mort dans son salon immaculé, ligotée, nue sur son fauteuil Ikea imbibé de sang, un poupon entre les mains. Et toujours ce «maman» au rouge à lèvres carmin inscrit sur le front. Mises en scène grotesques et épouvantables, ces crimes suintent la vengeance et la justice archaïque – comme lorsqu’on noyait les sorcières lors d’ordalies afin de déterminer leur culpabilité.
par Marlène Thomas et AFP publié le 3 novembre 2021
4 ÉPISODES (NON DISPONIBLES POUR LE MOMENT)
Lors du confinement, le jour où ma fille me confie sa peur de me voir parfois “abuser” à l’apéro, je décide d’interroger ma relation à l’alcool. Je m’inscris à Dry january, je consigne des notes quotidiennes et j’imagine une série documentaire pour réfléchir et déconstruire ce tabou de l’alcool au féminin, ses représentations collectives et sa singularité. Je m’entoure de femmes puissantes qui ont toutes en commun, d’avoir vécu une relation intense à l’alcool.
Par Nicolas Santolaria Publié le 13 novembre 2021
Grand impensé de nos sociétés aux réflexes patriarcaux tenaces, la contraception masculine a pourtant été à l’ordre du jour dans les années 1980. Elle revient sur le devant de la scène, entre opération, slip chauffant et méthode hormonale.
J’ai dans ma famille un oncle qui, il y a plusieurs décennies de cela, après avoir fait deux beaux enfants avec sa femme, a décidé de subir une vasectomie. Cette opération de stérilisation masculine, que 7,4 % des hommes finissent par regretter (étude Hum Reprod, 2018), consiste à couper et obturer les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes depuis les testicules. Un peu comme un pipeline dont on tarirait l’approvisionnement.
par Christian Lehmann publié le 11 novembre 2021
Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique régulière d’une société suspendue à l’évolution du coronavirus. Selon lui, les annonces d’Emmanuel Macron sur les rappels pour les plus de 65 ans illustrent l’absence de stratégie vaccinale de la France.
Maïmouna FAYE FALL Publication 11/11/2021
SENEGAL
Le colloque international francophone, qui a réuni pendant trois jours à Dakar des spécialistes de l’enfant venus d’horizons divers, a consacré un panel à l’intégration des enfants en difficultés à l’école classique. Ce, dans le but de leur faciliter l’accès au monde du travail. Pour la réussite d’un tel projet, neurologues, pédiatres, psychiatres... demandent à l’Etat de former d’abord les enseignants. Et aux parents, d’emmener ces enfants en consultation pour un diagnostic avant de les inclure à l’école classique pour éviter la stigmatisation.
Quelles stratégies et quel type de projet à mettre en place pour la prise en charge des enfants en situation de handicap notamment leur accueil à l’école classique? Quelles pourraient être les stratégies de collaboration entre les ministères de la Santé et de l’Education pour un meilleur accompagnement de ces enfants différents de leurs autres camarades ? Telles sont, entre autres, les questions sur lesquelles des spécialistes nationaux et internationaux ont discuté en plénière lors du colloque international francophone de psychiatrie infanto-juvénile tenu à Dakar pour la mise en place d’une plateforme d’avenir à proposer aux autorités étatiques dans le but d’harmoniser des actions autour de ces enfants certes différents, mais avec des potentialités, des ressources, des spécificités et des besoins qui leur sont propres.
Pour y arriver, psychiatres, neurologues, neuro-pédiatres ... ont réfléchi sur le sujet et échangé sur les obstacles. Des réflexions et échanges à l’issue desquels ils ont surtout donné des propositions qui pourraient aider à réussir un tel projet d’inclusion de l’enfant différent dans les écoles classiques. La position du pédopsychiatre à l’hôpital des enfants de Diamniadio et chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital de psychiatrie de Thiaroye est radicale.
Pour Dr Ndèye Awa Dièye, avant d’inclure ces types d’enfants à l’école, il faut d’abord savoir de quoi ils souffrent. C’est pourquoi, elle encourage les parents et les écoles à envoyer ou emmener les enfants se faire consulter. Car, dit-elle, «il arrive qu’un enfant vive avec un handicap pendant 10 ans alors qu’il pourrait pourtant être pris en charge à l’hôpital pour une amélioration de sa situation de handicap». Encore que le diagnostic doive se faire en fonction de sa pathologie avant d’élaborer un projet autour de lui parce que, indique encore Dr Dièye, les handicaps sont différents, tout comme leur prise en charge. «Le handicap visuel étant donc différent du handicap mental, Dr Dièye considère que si on met un handicapé visuel, un sourd muet et un autiste dans une même classe en pensant qu’on fait de l’inclusion, «on ne fait pas de l’inclusion, en réalité, mais de la stigmatisation» par rapport à ces enfants.