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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 22 décembre 2014

Défense de nourrir les...S.D.F. !

A Saint Ouen la nouvelle municipalité vient d'instaurer le délit de solidarité pour les locataires des logements sociaux. Opposer les pauvres aux plus pauvres, une stratégie bien à droite !
Des locataires de la résidence Dhalenne, gérée par Saint-Ouen Habitat Public se sont indignés en découvrant, le 15 décembre des notes d'information au caractère pour le moins surprenant qui s'affichent depuis quelques jours dans les halls d’immeuble des logements sociaux de Saint-Ouen.
L'office d'Habitat Public menace tout simplement de sanctions, pouvant aller jusqu'à l’expulsion ses locataires qui viendraient en aide aux sans-abri ayant trouvé refuge dans les halls d’immeubles.

Des termes particulièrement choquants

Sur les affichettes, il est indiqué texto qu'il est interdit aux locataires de "fournir tout élément de logistique ou de nourrir les sans-abris"Une injonction qui dépasse le cadre légal puisque la loi ne prévoit aucune sanction pour avoir offert à manger à quelqu'un.

Quel système pour quelle psychiatrie ?

Jean-Louis Feys

Si les différents modèles rencontrés dans le champ psychiatrique sont fondés sur une épistémologie héritée des systèmes philosophiques, l’épistémologie intuitionniste est celle qui convient à la psychiatrie.

L'ouvrage

La psychiatrie n’est qu’un conglomérat de sciences et de disciplines, un « bric-à-brac » de techniques diagnostiques et de recettes thérapeutiques Il n’existe aucune conceptualisation propre à la psychiatrie étant donné qu’elle emprunte ses concepts à différents systèmes. Elle passe d’un modèle de scientificité à un autre : neurosciences, Evidence Based Psychiatry, cognitivo-comportementalisme, psychanalyse, phénoménologie, ethnopsychiatrie, etc. Le plus souvent, elle se limite à une pratique sans prétention de scientificité, à une technique de soins empruntant, selon les besoins, les outils nécessaires à cette pratique dans tel ou tel système de conceptualisation.

Notre père qui êtes curé

M le magazine du Monde | Par Ondine Debré 19.12.2014
Ils sont les enfants de l'Eglise. Littéralement. Devenus adultes, ces fils et filles de prêtres racontent le poids de la culpabilité qui a miné leur enfance.
Le petit Théophile a 2 mois. Ses parents ont choisi de lui donner ce prénom, qui signifie « aimé de Dieu », et, fin décembre, il sera baptisé dans une petite église des portes de Paris. Théophile est littéralement un fils de l'Eglise. Son père, Paul (1), 33 ans, a été ordonné prêtre dans le sud-ouest de la France en 2010. Sa mère, Madeleine, 30 ans, a dû quitter sa congrégation religieuse lorsqu'elle a su qu'elle était enceinte. Aujourd'hui, les deux jeunes parents et leur fils vivent dans le centre de Paris dans un petit studio de 19 m2 prêté par une paroisse parisienne. Ils ne prononcent pas encore le mot mariage. « Nous devons prendre notre décision en connaissance de cause, pas uniquement à cause du bébé. Un enfant ne suffit pas à créer une famille », disent-ils.

Paul, 33 ans, ancien prêtre et Madeleine, 30 ans, ancienne religieuse, sont les parents d'un petit Théophile, 2 mois.

Paul, 33 ans, ancien prêtre et Madeleine, 30 ans, ancienne religieuse, sont les parents d'un petit Théophile, 2 mois. | Dorothée Smith pour M Le magazine du Monde
Les deux parents se sont rencontrés en août 2013, dans un avion qui les ramenait du Cambodge. Elle ressemble à une poupée au teint lumineux et aux grands yeux noirs. Lui a de faux airs d'adolescent gracile. Il se montre plein de compassion, elle se confie d'autant plus facilement – sa jeunesse sans père, sa prise en charge par les soeurs du village. Et leur amitié se transforme peu à peu en un lien plus intime. Madeleine tombe enceinte. Elle est accueillie dans un foyer de bonnes soeurs aux environs de Paris tandis que Paul part prendre un « temps de réflexion » dans un monastère.

La psychiatrie du futur prend forme à Cery

SUISSE  Par Daniel Audétat. 15.12.2014

Le Grand Conseil libère 22 millions pour donner un toit à une équipe du CHUV qui connecte neurosciences et psychiatrie.
Le Centre de neurosciences psychiatriques est installé depuis quatorze ans dans une aile de l’Hôpital de Cery qui va être démolie.
Le Centre de neurosciences psychiatriques est installé depuis quatorze ans dans une aile de l’Hôpital de Cery qui va être démolie.
Image: Florian Cella
Sans sous-estimer leur faculté à saisir les progrès de la science, on peut se demander si les députés du Grand Conseil ont compris toute la portée de l’investissement de 22,5 millions qu’ils ont voté à l’unanimité mardi dernier. Car une mutation essentielle de la psychiatrie se joue avec le projet immobilier que finance ce crédit. Dès 2017, le Centre des neurosciences psychiatriques (CNP) du CHUV pourra ainsi être relogé dans un nouveau bâtiment de trois étages au nord du campus de l’Hôpital psychiatrique de Cery, où il disposera de 2800 m 2 .
Disséminés pour le moment dans des locaux vétustes (sur 700 m2), les laboratoires du CNP se consacrent à déterminer les bases biologiques des maladies psychiatriques. Ils sont organisés en dix unités, vouées entre autres à la schizophrénie, aux troubles addictifs et alimentaires, aux phénomènes d’anxiété, aux troubles de l’humeur, au vieillissement et à la maladie d’Alzheimer ou à celle de Parkinson.

Comment jouissent les femmes

LE MONDE |  | Par 

D’abord, on sourit. En amont de la confidentielle « Journée mondiale de l’orgasme » du 21 décembre – dont le mot d’ordre reste obscur –, l’IFOP publie mercredi 17 décembre une enquête intitulée « Les Françaises et l’orgasme ». Fini de rire dès l’introduction : le sujet est très sérieux. « Les freins et les sources du plaisir féminin sont peu abordés dans les grandes enquêtes sur la sexualité alors même qu’ils constituent une des questions fondamentales de la sexologie contemporaine », explique à juste titre le respectable institut de sondage.

De grandes questions se posent en effet : l’orgasme féminin est-il vaginal ou clitoridien, le point G existe-t-il et, si oui, où ? L’enquête, financée par le site de « webcams gratuites sexe live » CAM4.fr, et réalisée auprès de 1 006 Françaises représentatives de la population féminine de plus de 18 ans par questionnaires auto administrés sur ordinateur du 25 au 27 novembre, fournit un certain nombre de réponses.

La nudité politique des femmes n’est pas érotique

21 décembre 2014 

TRIBUNE
Nous, féministes, dénonçons la condamnation d’Eloïse Bouton, militante féministe reconnue coupable d’«exhibition sexuelle» par le tribunal de grande instance de Paris le 17 décembre. Cette ancienne membre de l’association Femen, qui avait mené une action individuelle à la Madeleine en décembre 2013 pour dénoncer les prises de position de dirigeants catholiques dans les débats sur le droit à l’avortement en Espagne, a été condamnée à un mois de prison avec sursis et à verser à l’Eglise 2 000 euros de dommages et intérêts et 1 500 euros de frais d’avocat.

C’est la première fois depuis quarante-neuf ans qu’une femme est incriminée pour exhibition sexuelle en France. Le dernier cas remonte à décembre 1965 et concerne une jeune fille reconnue coupable d’outrage public à la pudeur pour avoir joué au ping-pong seins nus sur la Croisette à Cannes.

samedi 20 décembre 2014

Proustiennes, proustiens

LE MONDE DES LIVRES |  | Par 


Plusieurs parutions témoignent de l’enthousiasme que continue de susciter la lecture de la « Recherche ».


Si Proust reste aujour­d’hui l’écrivain qui inspire les lectures les plus subtiles et les plus enthousiasmantes, on le doit au fait que cohabitent tenants d’une contextualisation savante de son œuvre et admirateurs ne reculant devant aucune appropriation. Côté érudition, on se plongera avec bonheur dans l’étude magnifiquement illustrée de Sophie Basch (professeure à la Sorbonne), Rastaquarium, consacrée au Modern Style que Siegfried Bing (juif allemand naturalisé) introduisit en France en installant en 1895, rue de Provence, sa galerie consacrée à l’Art nouveau. Comme toujours chez Proust, les détails livrent l’es­sentiel : les volutes de ces arts décoratifs cachaient, dénoncèrent les antidreyfusistes, l’influence étrangère des juifs et autres « rastaquouères ». A travers cette étonnante polémique, Sophie Basch réinscrit la Recherche dans un vaste courant esthétique où l’expression du goût n’est jamais dissociée de ses enjeux idéologiques.

vendredi 19 décembre 2014

Première visite de la réplique de la grotte Chauvet

Le Monde.fr Par 


Deux évènements se bousculent Mercredi 17 décembre, en Ardèche, le jour du vingtième anniversaire de la découverte de la Caverne du Pont d’Arc, dite « grotte Chauvet ». Alors qu’est présentée la réplique de cette grotte décorée il y a 36 000 à 37 000 ans par l’homme de Cro-Magnon, quatre spéléologues revendiquent à leur tour être, aussi, à l’origine de cette découverte, aux côtés des trois « inventeurs » de la grotte, dont Jean-Marie Chauvet, qui a donné son nom à la caverne.


Détail de la fresque des lions de la Caverne du Pont d'Arc.

Femmes, leur corps à cœur

Le Monde.fr  | Par 

Traversée. Dans deux essais autobiographiques, dont l’un d’Eve Ensler, et un roman, trois auteures racontent leur rapport au corps, à son histoire et ses traumatismes.
Le hasard des parutions littéraires met en exacte résonance les autobiographies jumelles de deux Américaines : mêmes enfances fracassées et profanées par des pères abuseurs et des mères aveugles, mêmes jeunesses et mêmes débuts de vie d’adulte cabossé par les stupéfiants, les relations sexuelles multiples, la défonce où l’on s’oublie par haine de soi. Pour ­finir, une éclatante vitalité se manifeste au fil de Dans le corps du monde, d’Eve ­Ensler, et de La Mécanique des fluides, de Lidia Yuknavitch. Appelons cela la vaillance ou la résilience. Elle traverse aussi Un corps de femme, le premier roman d’Aude Lechrist, l’histoire d’une comédienne épanouie de 30 ans qui, à la suite d’un accident, somatise à l’extrême, séquelle du deuil de sa mère, décédée quinze ans plus tôt, et s’engage dans une psychanalyse. Le corps comme tombeau et lieu de renaissance : telle est le thème commun à ces trois livres.

Pourquoi Terra Nova veut légaliser le cannabis

MICHEL HENRY

C’est au tour de Terra Nova de mettre les pieds dans le pot: sur le cannabis,«la politique de répression est en échec en France», écrit le think tank dans un rapport révélé ce vendredi par Le Monde. Dès son titre, la note qui décrit plusieurs scénarios de légalisation donne l’ambiance: «Cannabis : réguler le marché pour sortir de l’impasse.» Cette impasse dans laquelle le gouvernement s’est fourvoyé depuis 2012, en refusant tout débat sur la question.

Femme travestie en homme et morte il y a 75 ans, Madeleine Pelletier était la première interne en psychiatrie

FÉMINISME - "Un chapeau melon, un costume d'homme et une canne, qui lui donnent un faux air d'Olivier Hardy". Ce n'est pas un homme d'affaires que décrit Hélène Soumet dans son livre Les travesties de l'histoire, mais une femme qui, il y a 75 ans, le 19 décembre 1939*, mourrait dans l'indifférence, internée dans un asile après avoir été accusée de pratiquer des avortements. Cette femme, travestie comme l'indique le titre de ce livre, était pourtant loin d'être méconnue à son époque. Et pour cause, elle était la première femme interne en psychiatrie.
"Si elle n'a pas eu de procès lorsqu'on a découvert qu'elle pratiquait des avortements, c'est parce qu'elle était très connue", explique Hélène Soumet, professeur de philosophie et de culture générale, que Le HuffPost a contacté. A l'époque, celle qu'on appelait les "faiseuses d'ange" étaient en effet guillotinées.
madeleine pelletier
"Je montrerai les miens [seins] dès que les hommes commenceront à s'habiller avec une sorte de pantalon qui montre leur..."




Se mettre dans la peau d'un noir aide à lutter contre les préjugés

AMEL CHETTOUF

L’empathie représente certainement la meilleure solution au racisme. C’est ce que confirme une expérience de réalité virtuelle menée par des scientifiques britanniques et espagnols.
A travers des exercices de simulation informatique immersive, ces professeurs de la University College of London et de la University of Barcelona ont donné la possibilité à des personnes blanches de se percevoir dans des corps noirs, explique le Business Insider. L’étude, publiée lundi dans le Journal Trends of Cognitive Sciences, se base sur trois expériences menées sur une soixantaine de femmes. Pourquoi seulement des femmes ? Tout simplement parce que les avatars informatiques créés pour l’expérience sont tous féminins.
La première consiste à placer un écran entre la main de la participante et une main en caoutchouc de couleur plus foncée de manière à ce que la femme ne puisse voir que la main qui ne lui appartient pas. Les deux sont ensuite caressées simultanément ce qui donne l’impression à la cobaye que la main noire fait partie de son corps.
Ces trois expériences de réalité virtuelle ont été menées sur des sujets blancs afin qu'ils se perçoivent comme des gens de couleur noire.

La mortalité baisse partout dans le monde, mais avec de fortes disparités entre les régions

 18/12/2014

Au cours des vingt dernières années, l’espérance de vie dans le monde a augmenté de plus de 6 ans avec la baisse de la mortalité cardiovasculaire et par maladies infectieuses, selon une étude publiée dans le « Lancet » réalisée à partir de la Global Burden of Disease Study 2013 (GBD 2013). Des mouvements de fond sont en marche, même si le trio de tête des pathologies les plus meurtrières (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, affections pulmonaires obstructives) reste le même avec 32% des décès.
Les causes de mortalité varient grandement par pays, mais au niveau mondial, certaines causes ont percé depuis 1990, comme le cancer hépatique lié au VHC (› 125%), le flutter et la fibrillation auriculaire (› 100%), les troubles liés à la consommation de drogues (› 63%), les maladies rénales chroniques (› 37%), la drépanocytose (› 29%), le diabète (› 9%) et le cancer pancréatique (› 7%). Dans le même temps, des chutes spectaculaires ont été constatées pour la mortalité par rougeole et par diarrhée, respectivement de 83% et 51%.

Il était une fois l’hôpital psychiatrique

18/12/2014


Connu des deux côtés de l’Atlantique (notamment pour son livre à succès L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau), le neurologue Oliver Sacks [1] a suscité une controverse sur la priorité qu’il donnerait à l’écriture, relativement à la médecine : jalousant sans doute sa célébrité, un commentateur l’a surnommé ainsi « l’homme qui prenait ses patients pour une carrière littéraire. »
Le magazine Books permet de se forger sa propre idée sur les talents (littéraire et psychiatrique) d’Oliver Sacks, avec la version française de son article (paru à l’origine dans le New York Review of Books, en septembre 2009) sur l’ère de gloire des hôpitaux psychiatriques, à la fin du XIXème et au début du XXème siècle. Cet article est d’ailleurs accompagné de clichés saisissants (tirés de l’ouvrage Asylum de Christopher Payne)[2] montrant ces lieux de vie asilaires, aujourd’hui à l’abandon, semblables à des châteaux où la Belle-au-Bois Dormant ne se réveillera plus, car son « Prince a fait un détour ou bien s’est perdu » (comme le chantait Pascal Bacoux dans Les légendes)[3].

Sages-femmes, orthophonistes, infirmiers-anesthésistes: les diplômes revalorisés au grade de master

18 Décembre 2014


Les formations des sages-femmes, infirmiers-anesthésistes et orthophonistes pourront désormais bénéficier du grade de master. Cette première victoire s'accompagnera d'une revalorisation de leur salaire au printemps.
La formation des sages-femmes est revalorisée au grade de Master. ©Augier Pierre/Sipa
Après des années de revendications et plusieurs mois de grève, les sages-femmes ont remporté leur première victoire. Leur formation pourra désormais bénéficier du grade de master (correspondant à cinq années d'études, NDLR). Si ces dernières ont déjà obtenu ce statut en 2013, il devient effectif seulement maintenant, le décret étant paru au Journal Officiel (JO) du mercredi 17 décembre. Il prévoit également la même réforme pour la formation des infirmiers-anesthésistes et des orthophonistes.

Les élèves manquent de temps pour apprendre à lire

LE MONDE |  | Par 



Des écoliers effectuent un exercice de lecture dans une école à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), le 27 août 2012.


Et si les 15 % de jeunes qui ânonnent encore en fin d’école primaire avaient tout simplement manqué de temps pour apprendre à lire ? C’est la thèse que défend Bruno Suchaut, directeur de l’Unité de recherche pour le pilotage des systèmes pédagogiques (URSP) suisse et professeur à l’université de Lausanne. Son article, qui sera publié prochainement dans une revue scientifique, pourrait offrir une aide précieuse à la « priorité au primaire » promise par les ministres successifs de l’éducation – et le chef de l’Etat, François Hollande – mais jamais concrétisée.

jeudi 18 décembre 2014

3ème journée du CIDE Les états-limites : l'a-structure paradigmatique de notre société, limite de l'analysable







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Un patient diagnostiqué Alzheimer par erreur pendant 10 ans

AFP


Un quinquagénaire croyait être atteint de la maladie d’Alzheimer et suivait des traitements en conséquence depuis un diagnostic médical de 2004 au CHU de Nancy, mais celui-ci était en réalité erroné.
«Ce qui est dramatique c’est qu’un homme a été soigné pendant dix ans pour Alzheimer, avec toutes les conséquences socio-professionnelles que cela implique (...). Il a perdu dix ans de sa vie, dix ans d’angoisse», a expliqué son avocat Me Jean-Christophe Duchet, interrogé par l’AFP.

Double meurtre du CHP de Pau : dix ans après, le centre hospitalier opère sa mue

18 décembre 2014 

Il y a dix ans, Pau faisait face à l'horreur : le double meurtre sauvage d'une aide-soignante et d'une infirmière au Centre hospitalier des Pyrénées par un individu pénalement irresponsable. Dix ans plus tard, les leçons du drame ont été tirées.

Philippe Douste-Blazy, alors ministre de la Santé, au Centre hospitalier des Pyrénées.  © Maxppp

"Le CHP de Pau doit être un exemple du plan de santé mentale, il faut faire du CHP la vitrine de la psychiatrie", déclarait le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy, en février 2005. Dix ans plus tard, cet hôpital a énormément changé, tant dans son fonctionnement au quotidien, que dans son architecture.
Pas étonnant, quand on sait que ce drame a été un véritable séisme dans le monde de la psychiatrie. Il a soulevé beaucoup de questions, notamment concernant la sécurité des employés des hôpitaux psychiatriques.

Des améliorations sur la sécurité

Romain Dupuy n'était plus patient du CHP au moment des faits. Il y avait fait des séjours pour traiter sa schizophrénie paranoïde. Le 17 décembre 2007, il se lance à la recherche des agresseurs qui, trois jours plus tôt, l'ont roué de coup, alors qu'il cherchait du cannabis. Lors de son interrogatoire, il déclare que d'instinct, il s'est dirigé vers l'hôpital psychiatrique de Pau, qu'il pense livré aux "nazis et aux extraterrestres", selon ses dires. Il s'introduit très facilement dans un des pavillons, et tue avec brutalité une aide-soignante, Lucie Gariod, et une infirmière, Chantal Klimaszewski.
Étant données ces circonstances, une question s'est immédiatement posée : comment Romain Dupuy a pu entrer dans cet hôpital et s'attaquer à deux personnes sans que personnes ne le remarque ? Dès ce drame, la direction et le ministère de la Santé ont donc pris des mesures, pour sécuriser le CHP de Pau, mais aussi l'ensemble des établissements psychiatriques français.

Psychiatrie sociale : la structure La Gommette a été inaugurée

18/12/2014 

La Santé près de chez vous - Agen (47) - La Candélie


Les locaux vacants du CMP ont été rénovés par les équipes de la Candélie. La nouvelle structure a été inaugurée hier soir. Chef du pôle, le D r Cécile Domergue a coupé le ruban./ Photo Jean-Michel Mazet
Les locaux vacants du CMP ont été rénovés par les équipes de la Candélie. La nouvelle structure a été inaugurée hier soir. Chef du pôle, le D r Cécile Domergue a coupé le ruban./ Photo Jean-Michel Mazet
Inauguration hier en présence des instances de la Candélie et de l'ARS, de «La Gommette», une structure qui regroupe trois services du pôle psychiatrie sociale et vieillissement.
L e centre hospitalier départemental de la Candélie poursuit ses chantiers de réhabilitation et de restructuration. Une nouvelle structure baptisée «La Gommette» a été inaugurée hier soir au 20, rue Roland-Goumy à Agen, regroupant trois services «éclatés» en ville et à la Candélie jusqu'ici : L'équipe spécialisée hébergement, orientation et préparation (ESHOP), l'équipe ambulatoire de réadaptation sociale (EARS) et l'équipe mobile de psychiatrie et de précarité (EMPP). «Depuis très longtemps, le centre hospitalier départemental a construit un projet autour de la resocialisation et la réinsertion psychosociale de patients. L'ESHOP est une unité d'hospitalisation à plein-temps de 7 lits. Elle abrite une unité de resocialisation active qui prépare les patients à une plus grande autonomie de vie en milieu ouvert. Elle est complétée par une équipe dédiée à l'accompagnement des patients fraîchement réinsérés, ou en cours d'acclimatation. Le projet d'établissement 2010-2014 prévoyait le renforcement et l'optimisation de l'entité ESHOP-EARS en vue de suivis et d'accompagnements externes spécialisés en resocialisation et réadaptation. «Il était tout naturel de développer une plus grande complémentarité entre ces équipes, en les rassemblant dans un lieu unique», a rappelé le directeur de la Candélie qui a parlé de cohérence dans la prise en charge des patients.

La résistance antibiotique, première cause de mortalité dans le monde en 2050

LE 15/12/14

Selon le rapport d’un groupe d’experts internationaux, la résistance aux antibiotiques devrait causer « 10 millions de morts par an » en 2050, soit plus que le cancer.



Une commission d’experts réunie par le gouvernement britannique s’inquiète du risque de voir la résistance aux antibiotiques causer « 10 millions de morts par an » dans le monde en 2050, provoquant une érosion du PIB mondial de 2% à 3,5%.

Médicaments : la qualité en question

Le Monde.fr |  | Par 



Un laboratoire de l’indien Ranbaxy, à Gurgaon, en Inde.


Il s’agit de médicaments courants : antalgiques, antidépresseurs, antihistaminiques, antihypertenseurs ou encore anti-inflammatoires. Au total, 25 génériques de marques aussi connues que Doliprane, Aerius, Seroplex ou Vastarel ont perdu, jeudi 18 décembre, leur autorisation de mise sur le marché (AMM) en France.

Psychiatrie publique en Saintonge : des élus interpellent Marisol Touraine

17/12/2014

Une quarantaine d'élus de Saintonge et de tous bords ont adressé une lettre à la ministre de la Santé. Ils réclament plus de moyens pour la psychiatrie publique

Psychiatrie publique en Saintonge : des élus interpellent Marisol Touraine
Une quarantaine d'élus ont adressé un courrier à la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Marisol Touraine
© PHOTO 
AFP

Une quarantaine d'élus de la troisième circonscription de laCharente-Maritime vient d'adresser un courrier à la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Marisol Touraine. Conseillers régionaux et généraux, maires et député, ils souhaitent "appeler [son] attention sur la dégradation programmée et dangereuse de l'offre de soins psychiatriques en Saintonge".
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"La Psychiatrie publique en Saintonge est victime depuis trop longtemps de dotations inéquitables et de contraintes budgétaires injustes", écrivent ces élus. Selon eux, le coût par habitant pour la psychiatrie reviendrait à 95 euros en Saintonge, contre 135 euros au niveau national. Ils insistent également sur la baisse des dotations dans ce secteur.
"Avant que cette approche, strictement comptable, n'aboutisse à un drame, nous vous demandons de mettre fin à l'injuste répartition des moyens alloués à la Psychiatrie Publique sur notre territoire", réclament-ils.