Egly, ce mercredi. Le Centre médico-psychologique avait brûlé en 2013. Il a été réhabilité et agrandi. LP/Marie-Charlotte DutheilDédiée aux soins psychiatriques ambulatoires, la structure accueille environ 1 700 patients par an. Pour des consultations généralistes aussi bien que spécialisées.
Des banderoles revendicatives ont été posées sur les murs de la maison de l'établissement. / Photo DDM
Des banderoles revendicatives ont été posées sur les murs de la maison de l'établissement. / Photo DDM
La CGT refuse la suppression du poste d'infirmier de nuit à l'Ehpad du Bariol. Le syndicat a donc lancé une grève illimitée. Pour l'instant, la direction refuse de céder.
Depuis jeudi, une partie du personnel de l'Ehpad du Bariol est en grève. Pas de panique néanmoins, comme dans les hôpitaux, les personnes des Ehpad sont réquisitionnées pour faire fonctionner le service.
Cette grève illimitée, lancée par la CGT, entend contester la décision de supprimer le poste d‘infirmière de nuit sur l'établissement. Les familles des résidents et un collectif d'infirmier protestent également contre cette décision.
Le poste de l'Ehpad de Belissen, le second géré par le Chiva, a déjà été supprimé. Rappelons que la loi n'oblige pas à avoir un poste d'infirmière la nuit. Cette exception ariégeoise était due à l'absence de lit de longue durée sur le département. Absence qui a été depuis comblée (voir encadré).
Rencontre avec Roland Chemama et Christian Hoffmann autour du livre :
"Trauma dans la civilisation" (éditions Eres)
Mercredi 23 mai 2018 à 20h30
Discutants : Yorgos Dimitriadis et Angela Jesuino
Librairie Tschann
(125 boulevard du Montparnasse, 75006 Paris)
Les auteurs dédicaceront le livre dès 20h.
Ce livre aborde, en relation avec le terrorisme et à partir de la psychanalyse, la psychologie collective et individuelle contemporaine, telle qu’elle se révèle notamment dans les cures.
La pétition en faveur du maintien de l’admission de psychiatrie à Laragne atteint à ce jour 2 720 signataires.
Tout est parti de l’annonce, par l’Agence régionale de santé, à la conférence de territoire du 18 avril dernier à Embrun, du transfert de 25 lits d’admission de psychiatrie du pavillon Provence vers le Chicas de Gap.
À la suite de la visite de Claude d’Harcourt, directeur général de l’Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur, les conseillers municipaux ont voté une motion d’opposition à ce projet de délocalisation, motion reprise par les 62 communes de l’intercommunalité du Sisteronais-Buëch et son président Daniel Spagnou qui, lui, est en bataille pour conserver son service de cardiologie à Sisteron, menacé de fermeture.
BDDécouvrez les premières planches de la bande dessinée qui raconte l'immersion d'Aurélien Ducoudray et Jeff Pourquié au sein d'une structure d'accueil pour « personnes atteintes de troubles psychiques »…
Le scénariste et le dessinateur sont allés animer un atelier BD « thérapeutique » dans un établissement psychiatrique atypique.
Le duo d’auteurs raconte la difficulté des premiers contacts avec les résidents et le personnel.
Présentée sous forme de BD reportage, La troisième population est plutôt une « BD témoignage ».
« Dingos », « tarés », « fadas du village »… A travers les sobriquets réservés aux malades mentaux transparaît le trouble qu’inconsciemment ils inspirent. Trouble dont le scénariste Aurélien Ducoudray et le dessinateur Jeff Pourquié n’étaient pas affranchis lorsqu’ils sont allés animer un atelier BD « thérapeutique » dans un établissement psychiatrique atypique.
« Quelle scientificité pour la psychanalyse ? » Samedi 16 juin 2018 de 10h à 18h
au 1er étage des « Grandes marches » 6 place de la Bastille 75012 Paris
Depuis plus de vingt ans, d’importantes campagnes de presse ont contesté la scientificité de la psychanalyse, en lui laissant le rôle d’une religion datée, encore pratiquée par des sectes. La Haute Autorité de Santé a exclu de toutes ses recommandations les travaux des psychanalystes (en leur laissant quelques strapontins). Et cela sous le prétexte que les psychanalystes ne se conformeraient pas à des méthodes de vérifications et de preuves peut-être valables pour les maladies organiques, ou pour étudier en double aveugle des cohortes de souris.
Pour dénoncer les restrictions budgétaires et les conditions de travail à l’hôpital, des personnels hospitaliers ont bloqué les Champs-Élysées mardi. Une infirmière en psychiatrie a témoigné.
Des conditions de travail qui "se dégradent"
Des membre du personnel hospitalier qui manifestaient pour pointer le manque de moyens et les conditions de travail à l’hôpital, ont bloqué la circulation sur les Champs-Élysées mardi.
"On a honte quand on accueille quelqu’un de 80 ans sur un lit de camp, dans une chambre triple (…) c’est la honte !", a lancé une l'infirmière en psychiatrie. "Au fur et à mesure des années, on a vu nos conditions de travail se dégrader, l’accueil des patients se dégrader…", a-t-elle poursuivi.
En effet, cette infirmière en psychiatrie déplore le manque de temps à consacrer aux patients. "On ne peut plus prendre le temps avec les patients comme avant", a-t-elle pointé. "En psychiatrie, on a besoin de sortir avec eux, d’aller se balader, de se poser et ça on ne peut plus", a ajouté la soignante.
Une personne détenue sur quatre souffrirait de troubles psychotiques. C’est huit fois plus qu’à l’extérieur. Face à cela, les gouvernements successifs ont fait le choix de faire entrer le soin en prison plutôt que de faire sortir les malades. Faisant fi de ce qui tient autant du principe que du constat : la prison n’est pas, et ne peut pas être, un lieu de soin.
Le livre.Les quarante dernières années ont vu l’émergence de la maladie d’Alzheimer comme problème de santé publique dont tout un chacun ou presque a entendu parler. Olivier Saint-Jean, chef du service de gériatrie de l’hôpital européen Georges-Pompidou, et Eric Favereau, grand reporter santé à Libération, se livrent à une démolition. Leur thèse : la maladie d’Alzheimer est une construction sociale imposant une vision de la vieillesse comme une maladie. Le refus d’accepter le déclin cognitif comme partie intégrante de notre normalité empêche de répondre au vieillissement par l’accompagnement adéquat.
Dans une lettre à Agnès Buzyn, la présidente de l'Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques déplore le report de l'inscription de la psychiatrie parmi les domaines retenus pour les pratiques infirmières avancées. Elle demande aussi une reconnaissance de la schizophrénie comme pathologie chronique.
Bien avant l’IRM, des savants ont voulu légitimer les inégalités de genre par le cerveau. Les neurosciences prolongent cette tradition. Mais les scientifiques féministes s’organisent.
Dans une tribune au « Monde », Vincent Brès, le président de l’association Procréation médicalement anonyme, demande à ce que la France permette aux enfants nés de don puissent avoir accès à leurs origines.
LE MONDE| | Par Vincent Brès (Président de l’association Procréation médicalement anonyme)
Tribune.Les choses bougent, enfin, dans le monde un peu fermé de l’assistance médicale à la reproduction. Basé sur un système vieux de plus de quarante ans, le don de gamètes s’apprête à évoluer, répondant au mouvement de fond des évolutions de la société française.
Pour une raison très simple : les premiers à en être nés sont devenus des adultes responsables, souvent parents eux-mêmes, et prennent maintenant la parole. Ils dénoncent l’injustice d’un système qui confisque, sans jamais les avoir consultés, des informations sur leur hérédité.
Bien que la grossesse constitue un processus physiologique, des complications peuvent survenir, pour la mère ou/et le bébé, dans près de 20 % des cas. La finalité de la surveillance médicale d’une grossesse est justement de réduire ce risque de troubles gravidiques ou prénatals, pour minimiser la morbidité et la mortalité de la femme enceinte comme celles de l’enfant. Or l’existence d’une pathologie psychiatrique chez la future mère peut compromettre le bon suivi de la grossesse et altérer ainsi le contexte sanitaire de la dyade mère/enfant, voire susciter un risque vital.
L’usage prolongé des benzodiazépines est un sujet préoccupant. Les recommandations limitent les durées de prescriptions à quelques semaines et préconisent un sevrage accompagné. En dépit de cela, les prescriptions sur de longues durées ne sont pas rares. Le manque de temps des praticiens, la forte demande de la part des patients, la facilité du renouvellement contribuent à une consommation prolongée. Cet usage à long terme est associé à la survenue de dépendance, de tolérance et d’effets indésirables comme des troubles cognitifs, la démence, les chutes et les fractures.