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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 12 avril 2020

Patrice Bourdelais: «La compréhension du vivant conduit à penser que l’éradication des maladies infectieuses est impossible»

Par Simon Blin, Recueilli par — 

Dessin Harry Tennant

Pour l’historien, les découvertes des vaccins et des sérums nous ont laissé penser que les épidémies appartenaient à un passé lointain. Si des politiques de santé publique et de contrôle des populations se dessinent au fil des siècles, de la peste noire au coronavirus, il est, selon lui, illusoire de prétendre faire disparaître les nouvelles pathologies virales.

samedi 11 avril 2020

La présidente de Suicide Écoute : avec le confinement, "certains disent que leurs démons reviennent"

par Louis-Valentin Lopez publié le 
En cette période de crise du coronavirus, l'isolement peut être très dur à vivre pour les personnes qui présentent des risques suicidaires, constate Pascale Dupas, présidente de l'association Suicide Écoute, une ligne téléphonique ouverte 24h/24, où n'importe qui peut confier anonymement son mal-être.
À Suicide-Écoute, une cinquantaine de bénévoles se relaient au bout du fil 24h/24, 7 jours sur 7.
À Suicide-Écoute, une cinquantaine de bénévoles se relaient au bout du fil 24h/24, 7 jours sur 7. © Getty / Stockbyte
Aider à chasser les idées noires en période de confinement. Pascale Dupas préside l’association Suicide Écoute, qui propose une écoute téléphonique anonyme : l'une des lignes conseillées par le ministère de la Santé pour les personnes confrontées à une crise suicidaire. Une cinquantaine de bénévoles se relaient au bout du fil, 24h/24, 7 jours sur 7.

Même s'il y a sans doute un "pourcentage supplémentaire", difficile de déterminer si Suicide Écoute enregistre une forte hausse des appels en ce moment car il n'y a qu'une seule ligne (contrairement à SOS Amitié par exemple, qui bat de tristes records). Mais une chose est sûre, constate Pascale Dupas, aussi bénévole "écoutante" pour l'association : le confinement aggrave la situation de personnes déjà fragiles psychologiquement, qui se reposaient sur des activités du quotidien extérieures pour tenir le coup. 


Positif au Covid-19 donc immunisé contre la maladie ? On vous explique pourquoi ce n'est pas si simple

franceinfo:  Ilan Caro  publié le 

Des tests sérologiques visant à vérifier la présence d'anticorps dans le sang sont en cours de validation. Toutefois, de nombreuses inconnues persistent sur l'immunité effectivement développée par le corps après une infection au Covid-19. Et ces tests, que la planète entière s'arrache, pourront difficilement être pratiqués sur l'ensemble de la population.

Comment le corps se défend-il face à un virus ?


Lorsqu'un virus pénètre un organisme, ce dernier se défend en produisant des anticorps. Le coronavirus responsable de l'épidémie de Covid-19 n'échappe pas à la règle. Il est en outre possible que cette production d'anticorps confère à la personne infectée une immunité, qui lui évite d'être contaminée une deuxième fois. "La plupart des virus à ARN à tropisme respiratoire [comme le Sars-Cov-2] donnent naissance à une réponse immunitaire protectrice. C'est plutôt une bonne nouvelle", souligne le professeur Eric Vivier, du Centre d'immunologie de Marseille-Luminy et membre de l'Académie de médecine.

Grippe espagnole : «La mémoire des épidémies doit être entretenue»

Par L’Opinion  Le 12 avril 2020 

Freddy Vinet, géographe, professeur à l'université Paul-Valéry-Montpellier-III, directeur du master gestion des catastrophes et des risques naturels.
Face aux inconnues de la pandémie actuelle, la tentation est grande de se référer aux épidémies du passé. Longtemps oubliée, la grippe espagnole de 1918-1919 réapparaît comme le parangon épidémique du siècle passé. Face à l'inconnu d'une nouvelle épidémie se fait sentir le besoin de trouver des références dans le passé.

Rappelons ce que fut la pandémie de grippe espagnole pour les contemporains. Elle parcourt le monde en trois vagues entre mars 1918 et l'été 1919, laissant sur son passage 50 à 100 millions de morts, bien plus que le premier conflit mondial. Son origine incertaine (NDLR : Etats-Unis, Chine ?) n'est en tout cas pas espagnole. Lors du pic de la pandémie, entre septembre et novembre 1918, les écoles ferment faute de professeurs, les usines et les transports tournent au ralenti, les récoltes restent parfois sur pied faute de bras. Malgré ce bilan, la grande grippe est longtemps restée oubliée. D'ailleurs, le fait qu'elle conserve pour la postérité ce qualificatif usurpé d'« espagnole » en dit long sur le souvenir qu'on souhaitait lui attacher. La grippe est restée dans l'ombre de la Première Guerre mondiale. Dans les années 1920, la construction de la mémoire nationale (NDLR : surtout en France) est captée par la guerre et ses héros : le poilu, Pétain, Clemenceau… Mais, pour comprendre cette occultation mémorielle de la grippe espagnole, il faut apprécier sa place dans l'histoire épidémiologique. Avec les règles d'hygiène, l'asepsie et la vaccination, on pense avoir jugulé les grandes épidémies. Or les autorités médicales et politiques se retrouvent démunies face à une maladie a priori bénigne. Elles ne souhaitaient donc pas entretenir la mémoire d'un événement dont la gestion fut un échec complet. La grippe espagnole a suscité une telle immunité collective et un tel « effet moisson » qu'elle a inhibé l'apparition d'une pandémie grippale pendant quarante ans. Les pandémies de 1957-1958 (grippe « asiatique » et de 1968-1970 (grippe de Hongkong) qui avaient fait plusieurs dizaines de milliers de morts en France sont passées relativement inaperçues.

Covid-19 : que disent les nouveaux chiffres de décès de l'Insee ?

Par Aude Massiot — 
Des employés d'une entreprise funéraire ferment le cercueil d'une victime du Covid-19, à l'hôpital de Mulhouse le 5 avril.
Des employés d'une entreprise funéraire ferment le cercueil 
d'une victime du Covid-19, à l'hôpital de Mulhouse le 5 avril. 
Photo Sebastien Bozon. AFP

Les nouvelles données publiées, vendredi, par l'Insee confirment une forte hausse de la mortalité dans plusieurs départements, en mars, comme le Haut-Rhin, Paris, les Vosges, la Seine-Saint-Denis et les Hauts-de-Seine.

Meurt-on tellement plus que d’habitude en France, à cause de l’épidémie de Covid-19 ? Au niveau national, sur le mois de mars, la réponse est oui par rapport à une année comme 2019 (52 011 décès) sans forte grippe saisonnière à cette époque.
Et non, par rapport à 2018, où le virus de la grippe était encore à son apogée. D’après les dernières données publiées vendredi par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), entre le 1er et le 30 mars 2020, 57 441 personnes sont décédées en France (et ont été enregistrées par les mairies avant le 10 avril), toutes causes confondues. En 2018, sur la même période, ce nombre était de 58 641.
Une hausse se fait sentir, par contre, fortement dans certains départements. Le Haut-Rhin a vu un bond de 128% de la mortalité entre le 1er et le 30 mars 2020 par rapport à la même période en 2019. D’autres sont fortement touchés, comme la Seine-Saint-Denis (+62%), les Hauts-de-Seine (+56%) et les Vosges (+55%).
Plus significatif, Libération a calculé le nombre de décès supplémentaires pour 100 000 habitants, entre mars 2020 et mars 2018, soit 82 dans le Haut-Rhin, 20 en Seine-Saint-Denis, 18 à Paris, 17 dans les Hauts-de-Seine et 12 dans les Vosges.

#REVOLUTIONSENIOR : comment demander à tous les salariés de ce secteur d'être bientraitants, s'ils sont eux-même maltraités ?





 
#REVOLUTIONSENIOR : comment demander à tous les salariés de ce secteur d'être bientraitants, s'ils sont eux-même maltraités ?
#REVOLUTIONSENIOR : 7 thèmes sur lesquels nous devons réfléchir pour mieux s’occuper des vieux dans notre société
#3 : comment demander à tous les salariés de ce secteur d’être bientraitants, s’ils sont eux-même maltraités ?
Les salariés qui interviennent soit au domicile de personnes âgées, soit dans une institution d’accueil (EHPAD, résidence...) sont pour la plupart dans une situation de souffrance au travail et subissent une absence de reconnaissance sociale.

États-Unis.“Rangez vos armes s’il vous plaît, nous avons besoin de lits”

THE NEW YORK TIMES - NEW YORK  Publié le 
Elinore Kaufman


Le New York Times publie le vibrant plaidoyer d’une médecin urgentiste de Philadelphie pour que cesse la violence par arme à feu pendant la pandémie de Covid-19 afin de pas engorger davantage les services d’urgence.

Mon bipper sonne à nouveau : la police est en route. Ils vont déposer une victime par balle aux urgences.
Je reçois ce genre de messages pratiquement tous les soirs dans mon service d’urgences. J’enfile rapidement ma combinaison pour me protéger des projections de sang et autres fluides corporels. Mais, pour la première fois, j’économise les masques propres pour les réutiliser.
À cause du coronavirus, les proches de mes patients ont besoin d’être escortés par la sécurité parce que les visiteurs ne sont plus autorisés à entrer dans la salle d’attente. Je ne peux plus amener une famille au chevet d’une victime par balle dans l’unité de réanimation. Je ne peux plus dire à une mère éplorée qu’elle peut rester aussi longtemps qu’elle le souhaite.

Coronavirus COVID 19 : vers une crise sanitaire psychiatrique ?

France 3 auvergne rhône alpes - Break Poverty Foundation
Par Maxime Van Oudendycke   Publié le 09/04/2020
Le confinement peut mener à des troubles d'anxiété et de dépression parfois durables. / © MVO
Le confinement lié au coronavirus bouleverse le quotidien de millions de personnes. Un chamboulement qui peut provoquer des troubles d’anxiété ou de dépression. Les psychiatres s’inquiètent des conséquences d’une situation qui dure et pourrait causer une nouvelle crise sanitaire.
« L’épidémie de Covid-19 a causé de sérieuses menaces sur la vie et la santé des gens.  Elle a aussi déclenché de nombreux problèmes psychologiques comme des troubles paniques, de l’anxiété et des dépressions ». Les résultats d’une étude menée sur la population confinée en Chine en début d’année sont inquiétants pour notre santé mentale. Sur 52 730 participants, plus d’un tiers ont été victimes de détresse psychologique. Avec près de la moitié de la planète placée en quarantaine, les psychiatres redoutent des conséquences imprévisibles.
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Coronavirus : la réorganisation des hôpitaux psychiatriques pour faire face à l'épidémie

France Télévisions : un point c'est tout ! - Graphéine
publié le 

« Avant, on arrivait à tenir parce qu’on ne restait pas beaucoup à l’intérieur » : les mal-logés à l’épreuve du confinement

Pour les familles enfermées dans des habitations exiguës et insalubres, le confinement s’apparente à une double peine. Témoignages.
Par  Publié le 10 avril 2020
LAURENT CORVAISIER
La chorégraphie du quotidien, déjà méthodique, est désormais millimétrée. Aux aurores, Lakhdar (tous les prénoms ont été modifiés) et sa femme replient la couche sur laquelle ils dorment avec leur dernier-né. La table basse, renversée contre un mur la veille, reprend sa place, au milieu de la pièce. Sur la banquette d’angle, deux autres enfants, de 7 et 9 ans, se réveillent doucement. Dans le studio de 15 m² où le couple s’est installé en 2013, c’est l’heure du petit déjeuner. Depuis le début du confinement, le 17 mars, la course à l’habillage a été remplacée par un nouveau rituel : l’écoute attentive des leçons de mathématiques diffusées sur France 4. Les 3 m² moyens dévolus à chacun permettent peu de fantaisies.
Selon la dernière enquête Logement menée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en 2013, 934 000 personnes vivent dans une situation de « surpeuplement accentué » : il manque deux pièces ou plus à leur logement.
En Ile-de-France, où résident quatre familles jointes par Le Monde, la situation est particulièrement alarmante : 20,2 % des foyers modestes occupent un logis surpeuplé. Faute d’obtenir un logement HLM (habitation à loyer modéré), malgré le fait d’avoir été reconnues prioritaires au titre du droit au logement opposable (DALO) il y a plusieurs années, elles traversent le confinement comme des centaines de milliers d’autres mal-logés, dans un espace exigu, souvent insalubre, qu’elles ne peuvent désormais plus quitter à leur guise.

Le Covid-19 va-t-il (aussi) avoir la peau des religions ?

Mis en ligne le 10/04/2020



Église vide © Andrei Vasilyev/TASS/Sipa
À Moscou, le 30 mars 2020, un prêtre catholique donne une messe dans une église vide. © Andrei Vasilyev/TASS/Sipa

La pandémie de Covid-19 s’est notamment propagée lors de grands rassemblements religieux et a affecté nombre de fidèles. Alors que Pâques, Pessa’h et le ramadan ont lieu en ce mois d’avril, quels sont les risques pour les monothéismes de voir leurs fondements bouleversés ? Quatre philosophes de confessions différentes nous éclairent.


En fin de confinement, le risque d’overdoses à la chaîne est redouté

Par Valentin BIRET  le 10 avril 2020

Pour les consommateurs de drogues dures, le confinement est une période dangereuse. Cette population fragile et dépendante se reporte sur des produits de substitution mal maîtrisés. Avec un risque majeur d’overdoses à la sortie, redouté par les addictologues. Mais pour l’instant, les associations font face.


Le triage médical et ses fantômes : a-t-on décidé de sacrifier les vieux ?

Par Chloé Leprince  10/04/2020 

Les soignants font-ils le tri parmi les patients à sauver du Covid-19 comme on criait "Les femmes et les enfants d'abord!" en plein naufrage ? Comme pour les canots de sauvetage, l'histoire du triage des malades est d'abord celle d'une réponse organisée à la pénurie.
Le triage s'est banalisé et généralisé avec la double émergence des services de réanimation et d'une politique de gestion hospitalière
Le triage s'est banalisé et généralisé avec la double émergence des services de réanimation et d'une politique de gestion hospitalière Crédits : Brighton Lim / EyeEm - Getty
Le Conseil d’Etat examine ce vendredi 10 avril la requête d’une association, Coronavictimes, qui réclame des critères plus transparents pour l’hospitalisation des malades du Covid-19 et craint une inégalité d’accès aux soins hospitaliers. La démarche (techniquement, un référé qui implique une décision en urgence), vise plus précisément les résidents des Ehpad et, au-delà, les malades les plus âgés, dont on a découvert depuis le début de l’épidémie que, faute de lits, ils étaient bien souvent maintenus à domicile, ou dans leur structure, plutôt que d’être hospitalisés. C’est-à-dire, privés de soin.
La question d’une sélection parmi ceux qui pourront survivre à l’épidémie et ceux dont on sait qu’ils ne s’en sortiront pas faute d’accès aux soins est lancinante depuis le début de la pandémie de Covid. Elle a quelque de chose de sidérant, et aussi de spectaculaire. Créée récemment pour faire cette démarche auprès du Conseil d’Etat et, au fond, contraindre les pouvoirs publics à édicter des critères explicites et transparents de prise en charge, cette association est née de plusieurs membres qui militaient jusque-là dans le champ de la sécurité sanitaire, et se mobilisaient notamment sur l’amiante. En réalité, le tri des malades en fonction de leur espérance de vie et de leur chance de survie est une histoire ancienne, qui a peu à voir avec le coronavirus et beaucoup plus à voir avec l’histoire de la santé. 

VIDÉO. Confinement. Une ligne de soutien psychologique proposée aux Rennais

Samuel NOHRA  Publié le 
Mise en place par la ville de Rennes, cette ligne téléphonique propose un soutien psychologique aux Rennaises et Rennais durant cette période de confinement. À l’autre bout du fil, des professionnels de santé. C’est gratuit et anonyme.

VIDÉO. Confinement. Une ligne de soutien psychologique proposée ...

Cette ligne téléphonique a été mise en place et est à la disposition de la population pour répondre aux inquiétudes et au stress que ressentent les gens dans la situation de confinement et d’épidémie poursuit le Dr Travers. Si certains vivent plus ou moins bien ce confinement, il peut être beaucoup plus difficile pour des personnes plus fragiles, seules ou souffrant déjà de mal-être ou de problèmes psychologiques.
Mais qui décroche lorsque vous appelez ? Ça peut être un psychiatre, un psychologue ou un infirmier qui travaille en psychiatrie. Des personnes qui se sont portées volontaires pour assurer cette permanence. Ils vont d’abord écouter ce que vous avez à dire et, avec l’habileté qu’il a à gérer de manière générale les situations de stress, essayer de vous rassurer. Ou vous réorienter vers d’autres aides s’il le juge utile. Des discussions qui restent totalement confidentielles et qui peuvent rester anonyme si vous le souhaitez.

Jalil Bennani : «Les peurs viennent de l’inconnu, de l’inédit, de l’incertitude»

L'Opinion

le Jeudi 9 Avril 2020

MAROC

Psychiatre et psychanalyste, Jalil Bennani, observateur averti de la société marocaine, est l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Le corps suspect », « Un psy dans la cité » et « Psychanalyse en terre d’Islam » qui vient de paraître en traduction arabe.



Covid-19 : L’Institut Marocain de Psychothérapie Relationnelle à votre écoute

10 avril 2020

MAROC

En cette période difficile voire anxiogène causée par la propagation du Coronavirus (Covid-19), l’Institut Marocain de Psychothérapie Relationnelle se mobilise et propose une oreille attentive.

Lire la suite ...

vendredi 10 avril 2020

Le Covid-19 expliqué aux enfants et aux adolescents

RTC  10 avril 2020 

BELGIQUE

En cette période inédite, les enfants et les adolescents se posent évidemment beaucoup de questions. Dès le début de la crise, le service de Psychiatrie infanto-juvénile du CHU a lancé un call-center destiné aux enfants du personnel soignant. Avec un constat rassurant, les appels ont finalement été très peu nombreux.
En parallèle, les 11 hôpitaux de la province de Liège, ont participé à lédition de deux plaquettes, l’une destinée aux enfants, l’autre aux adolescents, rédigées par Dominique Costermans, spécialiste en vulgarisation et illustrées par la graphiste du CHU, Béatrice Duculot. 
Selon le Professeur Alain Malchair, Chef du service de psychiatrie infanto-juvénile du CHU Liège, c’est la question de l’école qui revient le plus souvent. Les enfants s’inquiètent de savoir s’ils devront passer leurs examens, s’ils pourront obtenir leur certificat d’étude pour ceux qui sont en dernière année.

Ce 10 avril c’est encore l’incertitude quant à une éventuelle reprise des cours. Mais, pour le pédo-psychiatre, le message à faire passer est qu’il faut continuer à travailler, à suivre les cours et activités proposés en ligne par les enseignants.