Photo Emmanuel Pierrot
Gerhard Ebelt, de l’Institut Pasteur, prend les bactéries avec des pincettes et défend une hygiène raisonnée.
Le livre d’Axe sous le bras, on a couru à l’Institut Pasteur, pour se faire analyser et commenter le contenu. Bilan amusé, mais pas négatif du tout, de Gerhard Ebelt, directeur du département d’immunologie et de l’unité de recherche micro-environnement et immunité.
Que pensez-vous de l’approche de Josh Axe ?
Il a à la fois raison et tort. Raison, parce que les microbes sont vecteurs de bonnes choses, mais pas toujours, il y a un risque. En gros, on peut dire qu’il y a une balance. D’un côté c’est bien de se laver pour se protéger des maladies infectieuses. De l’autre, si on se lave trop, on perd contact avec les bons microbes. Alors rouler le bébé dans le métro, bof, il y a peut-être des microbes mauvais comme celui de la rougeole ou la grippe.