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Le Parlement a approuvé ce 13 octobre, la nomination de Dominique Simonnot, journaliste du « Canard enchaîné », spécialiste des affaires judiciaires, au poste de Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL). Proposée par Emmanuel Macron, sur les conseils d'Éric Dupond-Moretti (selon un article du « Monde »), sa candidature à ce mandat de six ans a été validée d'une courte majorité : sur 43 votants, 40 députés et sénateurs se sont exprimés, 22 pour sa nomination et 18 contre, selon une source parlementaire.
Elle succède à la magistrate Adeline Hazan qui a terminé son mandat mi-juillet, après une vacance de trois mois qui n'a pas laissé le monde de la psychiatrie indifférent.
Pour des recommandations plus contraignantes
Lors de son audition devant les parlementaires, Dominique Simonnot, 68 ans, a expliqué qu'elle « n'avait pas l'intention de diriger une institution qui servirait d'alibi ». « C'est un énorme problème » que les recommandations du Contrôleur général ne soient pas contraignantes, a estimé la chroniqueuse judiciaire, qui a également écrit pour « Libération », après avoir travaillé au sein de l'administration pénitentiaire comme éducatrice. « Je ferai tout ce que je peux pour que ces recommandations soient appliquées avec la plus grande fermeté », a-t-elle déclaré.