par Olivier Lamm publié le 25 novembre 2022
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
lundi 28 novembre 2022
Interview Adam Curtis : «Nous vivons dans un monde où il manque l’histoire de ce qui nous est arrivé»
Analyse Covid-19 : les patients en soins critiques repassent la barre du millier sur fond de crise hospitalière
par Olivier Monod publié le 27 novembre 2022
Plus de 1 000. Le nombre de patients en soins critiques positifs au Covid-19 a de nouveau franchi la barre symbolique du millier le 25 novembre. Dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire du 24 novembre, Santé publique France a confirmé ce que l’on écrivait déjà le 18 novembre : la neuvième vague est là, dans l’indifférence générale. Le taux d’incidence s’établit à 327 cas pour 100 000 habitants sur sept jours, mais on rappelle que le nombre de tests ayant largement diminué (moins de 200 000 par jour contre des pics à plus de 2 millions en janvier 2022), cet indicateur n’est plus vraiment pertinent pour mesurer le niveau de circulation du virus.
Est-ce possible de détecter une dépression à distance ?
Par En partenariat avec Destination Santé le 27 novembre 2022
Vladimir Poutine, Emmanuel Macron, Donald Trump, Joe Biden et bien d’autres personnalités publiques font l’objet d’analyses permanentes. Sont-ils en bonne santé ? Présentent-elles un trouble de la personnalité ? Dernièrement, c’est la santé mentale du président français qui a fait l’objet de l’intérêt de plusieurs médias. Souffrirait-il d’une dépression ? En réalité, c’est impossible à savoir.
Un psychologue ou un psychiatre, même expérimenté, est-il capable de poser un diagnostic de dépression sur un patient sans le voir en consultation et lui parler en direct ?
Bien que certains s’y aventurent, la réponse est « non », explique Vincent Joly, psychologue à Paris. Mais pourquoi donc ? Quatre raisons se superposent quand il s’agit de personnalités publiques.
dimanche 27 novembre 2022
Les Ami.e.s de La Chesnaie
Chèr.e.s sociétaires et sympathisant.e.s, |
Voici quelques nouvelles qui ne sont pas des plus réjouissantes… C’est sûrement pour cela que nous avons mis du temps à vous en donner et nous nous en excusons vivement. |
Le manque de considération du vendeur et de l’acheteur choisi vis-à-vis de notre projet construit en seulement sept mois, nous a tous quelque peu assommés et désolés.
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samedi 26 novembre 2022
À la recherche de la jeunesse perdue
Disponible :
Du 19/11/2022 au 24/01/2023
Existe-t-il une recette pour vivre plus longtemps ? Dans une enquête fouillée, des chercheurs décryptent les mécanismes du vieillissement et explorent de nouvelles stratégies pour le freiner voire l’inverser.
Aujourd’hui, le vieillissement n'est plus considéré par les chercheurs comme un phénomène irréversible mais comme une maladie que l’on pourrait soigner. Pour y parvenir, les scientifiques explorent différentes pistes dans le but de réduire l’âge biologique qui, contrairement à l’âge chronologique, reflète l’état physiologique ou fonctionnel de l’individu. Administration d'un populaire médicament antidiabétique pour prévenir les pathologies liées à l'âge, destruction des cellules vieillissantes en les ciblant par un traitement pharmacologique, transfusion de sang d’un individu jeune sur un plus âgé, thérapie génique grâce à une reprogrammation rajeunissant les cellules… Autant d’innovations qui séduisent un nombre croissant de milliardaires de la Silicon Valley, toujours à l'affût d'investissements prometteurs. Mais, si ces techniques ne sont pas encore développées à grande échelle, l’activité physique et la pratique du jeûne, deux anti-âge parmi les plus efficaces selon les études, peuvent se pratiquer régulièrement et à moindre coût.
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Comment être parent aujourd’hui ? La psychanalyste Claude Halmos répond
Publié le
Claude Halmos Psychanalyste
« Le divan du monde ». Dans cette chronique, la psychanalyste s’appuie sur vos témoignages et questionnements pour décrypter comment l’état du monde percute nos vies intimes.
Il fut un temps où être parent suscitait sans doute moins d’inquiétudes : celui où l’enfant était encore considéré comme un petit être « pas fini », dont on pensait le corps insensible à la douleur, et le psychisme, comme les chagrins, aussi réduits que sa taille.
On pouvait alors, sûr de son bon droit, lui inculquer les bons principes par tous les moyens, y compris les plus violents : c’était « pour son bien » ; et se contenter de répondre à ses « pourquoi ? » angoissés, par des « parce que ! » excédés. Et même lui intimer le silence : il parlerait quand il serait grand.
Et puis, tout a changé : on a découvert la complexité du psychisme de l’enfant et la façon dont il conditionne ce que sera sa vie adulte ; et ouvert de ce fait une nouvelle ère. Celle d’un enfant, personne à part entière, qui pense, ressent et souffre ; et, pour ses parents, celle d’une responsabilité qui accroît encore la difficulté de leur tâche.
« Le systémicien est un véritable clinicien de la relation. Il réduit la complexité des situations sans la dénaturer »
Publié le 26 novembre 2022
TRIBUNE
Collectif
Une cinquantaine de députés et d’experts, parmi lesquels le neurologue Boris Cyrulnik, le psychiatre Robert Neuburger, la psychologue systémicienne, Claude de Scorraille, et le thérapeute systémicien Grégoire Vitry, président et directeur général de LACT invitent les pouvoirs publics, dans une tribune au « Monde » à mettre « la relation » au cœur de la santé mentale et de la société.
A l’heure où l’homme n’a jamais autant communiqué, il n’a jamais autant souffert d’isolement social. Avec des outils de communication de plus en plus puissants, l’homme est devenu un technicien habile, rapide, expert et performant qui focalise son attention sur la croissance de ses outils et néglige son contexte relationnel et ses besoins humains fondamentaux.
Pour se libérer des addictions, l’essor des groupes de parole anonymes
Par Zineb Dryef Publié le 26 jovelbre 2022
Piégés par leur dépendance, ils trouvent, à travers des réunions entre pairs, la force de se lancer sur la voie de la guérison. Une libération en douze étapes, semée d’embûches et d’entraide.
Il y a huit ans, Alice, 37 ans, a reçu un long e-mail d’excuses d’un ex-amoureux canadien. Il se disait navré de la tournure qu’avait prise leur relation, de ses SMS, trop nombreux, envoyés après leur rupture, de sa façon folle d’être possessif et intrusif. Il finissait son message en expliquant qu’il accomplissait là sa « neuvième étape », celle des « amendes honorables ». Depuis plus d’un an, Nathan se rendait aux DASA – dépendants affectifs et sexuels anonymes – pour lutter contre son addiction à l’amour et au sexe. Comme tous les programmes estampillés « anonymes », il participait à un groupe de parole sur le sujet et travaillait ses « douze étapes ».
A l’époque, Alice n’a pas tout compris, mais elle a trouvé ça sympathique et folklorique. « Les Américains font des trucs comme ça. C’était bienveillant, ça m’allait. » Elle n’y a plus pensé jusqu’en 2020. Au lendemain du premier confinement, sa meilleure amie, Myriam, 38 ans, a arrêté de boire subitement.
Derrière les féminicides, une longue indulgence pour le droit de battre sa femme
Par Chloé Leprince Publié le
Dans la loi, puis la coutume, les maris ont longtemps eu un droit de correction sur leur épouse. Tolérée au nom du "pater familias", cette vieille pratique a durablement forgé l'imaginaire, et retardé l'encadrement des violences conjugales par la loi.
Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon ou d’un ex. Toujours sidérant, ce chiffre s’affiche désormais dans les médias, sur les murs des villes, fixés à la colère par des collectifs militants, et parfois jusque sur les rayons des bibliothèques municipales, à l'entrée du coin Jeunesse - “Ca veut dire quoi, maman ?”Alors que la journée contre les violences faites aux femmes, ce 25 novembre 2022, en est à sa vingt-troisième édition depuis que les Nations unies ont choisi ce jour-là pour sensibiliser à grande échelle, on peut mesurer le chemin parcouru. Sur la page officielle du portail officiel de l'administration, Service public, on peut lire cette statistique : “Le nombre de féminicides a augmenté de 20 % en France en 2021 par rapport à l'année précédente, avec 122 femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, contre 102 en 2020, selon un bilan publié par le ministère de l'Intérieur”.
Aïcha : "Ce jour-là, j’ai pris mon fils, un biberon, deux couches et je me suis enfuie"
Vendredi 25 novembre 2022
Provenant du podcast
À l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes proclamée par l’ONU chaque 25 novembre, nous donnons la parole à Aïcha, encore victime récemment de la violence de son ex-conjoint et de sa belle-famille.
Depuis 1999, le 25 novembre est la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Il s’agit de commémorer la mémoire de trois femmes originaires de la République dominicaine : les sœurs Mirabal, dites les "mariposas" pour les "papillons". Avocates engagées contre la dictature de Rafael Trujillo, elles furent assassinées par le régime le 25 novembre 1960. Cet événement annuel initié par l'ONU permet chaque année de sensibiliser les citoyens du monde entier aux violences faites aux femmes et aux filles, l’une des violations des droits de l’Homme les plus répandues dans le monde. En France par exemple, selon le ministère de l’Intérieur, en 2021, 122 femmes ont perdu la vie sous les coups de leurs compagnons et environ 94 000 femmes sont victimes de viol ou de tentatives de viol chaque année. Nous avons donné la parole à une femme qui depuis 2018 travaille à retrouver sa dignité et une vie saine après avoir été séquestrée et maltraitée pendant deux ans par son ex-mari. Nous l’avons appelé "Aïcha" pour des raisons de sécurité, son identité ne peut être rendue publique.
Cerveau : mais où est donc la conscience ?
Mercredi, 23/11/2022
Avant d’aborder tout sujet sur la conscience, il faut commencer par la définir, même si la tâche n’est pas si évidente. Il s’agirait de notre expérience personnelle de la perception, de la pensée, de l'émotion et de l'action d’après le philosophe William James. Dès lors, plusieurs questions peuvent émerger de cette définition : À quoi sert la conscience ? Pourquoi est-elle si difficile à contrôler ? Si nos actions sont sous notre contrôle conscient, pourquoi est-il si difficile pour la plupart d'entre nous de suivre un régime (et de résister à d'autres envies) ?
Des chercheurs de l’Université de Boston ont tenté de répondre à ces questions en élaborant une nouvelle théorie de la conscience. « En bref, notre théorie est que la conscience s'est développée comme un système de mémoire utilisé par notre cerveau inconscient pour nous aider à imaginer l'avenir de manière flexible et créative, et à planifier en conséquence », explique l'auteur Andrew Budson, professeur de neurologie.
Edito : Le repositionnement généralisé des anciens médicaments offre un immense potentiel
Vendredi, 25/11/2022
Le repositionnement généralisé des anciens médicaments offre un immense potentiel
Depuis quelques années, les extraordinaires progrès en matière de bioinformatique et d’IA (Intelligence Artificielle) ont fait du repositionnement des médicaments existants une nouvelle stratégie sans cesse plus efficace pour proposer plus rapidement, et à un coût moindre, de nouvelles solutions thérapeutiques à de nombreuses et graves maladies. Il faut rappeler que le coût de développement moyen d’un nouveau médicament est d’environ trois milliards d’euros et que, sur 10 000 molécules criblées, seules une dizaine feront l’objet d’un dépôt de brevet et une seule parviendra à surmonter les nombreuses étapes de tests et d’essais cliniques pour devenir un médicament autorisé à être commercialisé…
De la même manière que l’électronique a, depuis 1965, sa loi de Moore, qui prévoit que le nombre de transistors intégrés sur une puce double tous les deux ans, la recherche pharmaceutique a sa loi « EROOM », mais qui va hélas en sens inverse, et prédit que le nombre de nouveaux médicaments approuvés par milliard de dollars dépensé en R&D a été réduit de moitié tous les 9 ans depuis 1950. Cette diminution tendancielle de la productivité de la recherche a deux conséquences majeures : d’une part une augmentation des prix des médicaments lorsqu’ils arrivent sur le marché, comme on le voit par exemple pour certains traitements de pointe contre le cancer et, d’autre part, une difficulté d’accès croissante pour les patients aux nouveaux médicaments innovants dont ils ont pourtant grand besoin.
Prévention Violences sexistes et sexuelles : le gouvernement guide des employeurs publics à la traîne
par LIBERATION et AFP publié le 25 novembre 2022
par LIBERATION et AFP
Toujours en retard, mais au moins, ils l’admettent. Le ministère de la Fonction publique entend provoquer un «changement de culture»en publiant ce vendredi un guide qui à sensibiliser les employeurs publics aux violences sexistes et sexuelles et à mieux recueillir les signalements des victimes. La marge de progression est tout juste croyable : depuis 2018, à peine une centaine de sanctions (du simple avertissement à la révocation) sont prononcées chaque année à l’encontre des agents de la fonction publique d’Etat pour des violences sexistes et sexuelles.
“Chercher l’or du temps : surréalisme, art naturel, art brut, art magique”
Sophie Cachon Publié le 24/11/22
Convergences, divergences... Une exposition confronte les visions artistiques d’André Breton et Jean Dubuffet.
Penser l’architecture en psychiatrie
Publié le
Le Groupe d’appui et de conseil en architecture psychiatrique (Gacap) veut améliorer les conditions d’accueil mais aussi de travail.
A l’occasion des Journées de l’architecture en santé, qui se sont tenues en octobre à Menton (Alpes-Maritimes), Christophe Schmitt, président de la Conférence des présidents de commission médicale d’établissement des centres hospitaliers spécialisés (CME-CHS) et Jérôme Terlaud, architecte, ont communiqué sur les travaux du Groupe d’appui et de conseil en architecture psychiatrique (Gacap). Créé en 2020 à l’initiative de l’Union des architectes francophones en santé (UAFS) et de la conférence des présidents de CME-CHS (1), ses objectifs sont de sensibiliser les acteurs de la psychiatrie à l’intérêt d’une architecture adaptée pour améliorer l’accueil, les prises en charge des patients et les conditions de travail.
Reconnu par la Commission nationale de la psychiatrie, et inscrit dans le groupe « Innovation hospitalière et architecture », le Gacap a ainsi pour projets de produire différentes ressources : un guide est en préparation pour aider les professionnels de santé à l’élaboration de programme immobilier en psychiatrie. Le groupe souhaite aussi constituer un état des lieux des établissements innovants en la matière afin de les valoriser et de s’appuyer sur leurs expériences. Il envisage également d’organiser une journée dédiée « à la qualité de l’architecture en psychiatrie ».
L’activité physique des parents améliore la santé des enfants
Mardi, 22/11/2022
Une étude réalisée par l’Université d’Etat de l’Ohio a montré que si la mère et le père pratiquent régulièrement une activité physique, leur enfant aura une meilleure santé métabolique. Pour rappel, le métabolisme est l'ensemble des réactions qui permettent de maintenir l'organisme en vie. Il joue un rôle dans plusieurs fonctions (respiration, battements du cœur, température corporelle, digestion…) et impacte aussi l’humeur, le vieillissement et la prise de poids. Chacun a son propre métabolisme, qui dépend de différents facteurs comme le poids, la taille, le sexe ou encore l’âge. Pour fonctionner correctement, le métabolisme a donc besoin d’un apport calorique journalier dont la quantité dépend de chacun.
Santé environnementale : les praticiens doivent être aidés pour intégrer cette dimension dans leur pratique quotidienne
Publié le 21/11/2022
vendredi 25 novembre 2022
Une salariée d’un Ehpad : "Les familles ne savent pas ce qui se passe. On le cache, parce qu’on a honte"
Jeudi 24 novembre 2022
Provenant du podcast
Le Reportage de la Rédaction
Des salariés de l'Ehpad public de Bellevaux, à Besançon, racontent comment le manque de personnel et le défaut de formation de certains salariés entraînent de graves dysfonctionnements pour les soignants comme pour les résidents. Ils ont accepté de témoigner anonymement.
Des protections moins chères qui obligent à réveiller le patient plusieurs fois dans la nuit, un résident ramassé "comme un sac à patate", pas de douche pour une vieille dame pendant trois semaines. Nathalie a de plus en plus de mal à faire avec ces dysfonctionnements. Cette infirmière expérimentée pointe le manque de personnel et surtout d'aides-soignants. Faute de trouver des candidats diplômés, la direction embaucherait du personnel pas suffisamment formé : "Des personnes qui avant travaillaient dans la restauration ou dans le prêt-à-porter peuvent se retrouver à administrer des traitements préparés par l'infirmière aux résidents. Légalement, ce n'est pas autorisé !"
Un cycle infernal pour ces salariés à qui on suggérerait officieusement de faire des économies sur les protections ou sur des sachets de compléments pour les patients dénutris. Parfois, les salariés se sentent maltraitant pas par choix mais parce que le manque de temps les contraint à le faire. Nathalie en fait régulièrement et douloureusement l'expérience
Après la défaite de Jair Bolsonaro au Brésil, les étranges protestations de ses partisans les plus radicaux
Par Bruno Meyerfeld(Rio de Janeiro, correspondant) Publié le 25 novembre 2022
Prières mystiques, hymne national devant un pneu… La défaite du président d’extrême droite face à Lula est venue attester de l’état psychologique, jugé préoccupant par certains, de celles et ceux qui n’ont toujours pas quitté la rue depuis près d’un mois.
LETTRE DE RIO DE JANEIRO
La scène date du 20 novembre. La nuit est tombée à Porto Alegre, capitale de l’Etat brésilien du Rio Grande do Sul. Dans le centre historique, à proximité du commandement militaire régional, une poignée de manifestants d’extrême droite, vêtus de maillots de la Seleçao (l’équipe nationale de football), continuent de protester contre le résultat de l’élection présidentielle du 30 octobre, qui a vu Jair Bolsonaro défait dans les urnes par Luiz Inacio Lula da Silva. Tous exigent à grands cris une « intervention fédérale ». Comprendre : un putsch de l’armée.
Quand, soudain, les voilà qui adoptent un comportement intrigant. Les bolsonaristes placent leur portable sur leur crâne, lampe torche allumée et pointée vers le ciel. Chacun passe sa main devant le jet de lumière, comme pour envoyer un S.O.S. vers les étoiles et leurs habitants lointains. « Les gars, (…) ces putschistes sont en train de demander l’aide des extraterrestres », commente, effaré, le photographe Marcelo Nunes, qui poste sur son profil Facebook une vidéo des protestataires.