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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 22 avril 2016

••• "Ne pas être la variable d'ajustement"

L'Union nationale des amis et familles de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) appuie la décision du centre hospitalier Henri-Laborit. Dans une lettre adressée au directeur général de l'Agence régionale de santé, en décembre, Jean Renaud, délégué régional pour le Poitou-Charentes de l'Unafam, exprime les raisons pour lesquelles l'association est opposée à l'intégration du centre Henri-Laborit au groupement hospitalier de territoire (GHT). « Sans vouloir déprécier la qualité des soins des services psychiatriques au sein des hôpitaux généraux, force est de constater que les hôpitaux spécialisés (c'est le cas du centre Laborit, NDLR) sont souvent force de proposition et d'innovation », écrit-il. 


Hôpital psychiatrique : ces anciens patients qui soignent les malades


Publié le 20 avril 2016
Hôpital psychiatrique : ces anciens patients qui soignent les malades
Valérie exerce le métier de pair-aidant à l'hôpital psychiatrique de Tourcoing. (Aliénor Carrière)

Hospitalisée il y a dix ans à Tourcoing, Valérie Vermeersch accompagne aujourd'hui des personnes souffrant de pathologies mentales. Un nouveau métier, les "pair-aidants", qui suscite de fortes réticences dans le milieu médical.

Lorsque Valérie est arrivée dans l'équipe, les réactions ont fusé. "J'ai entendu des infirmières dire : 'Si maintenant les patients deviennent soignants, c'est vraiment qu'on n’en a plus rien à foutre de nous !'" témoigne Sylviane Duborper, cadre de santé à l'hôpital de jour de Tourcoing, dans le Nord.  En embauchant Valérie, les unités psychiatriques ont accepté de tester un nouveau métier en phase d’expérimentation : celui de pair-aidant. 


La FHF en appelle à nouveau au jour de carence pour lutter contre l'absentéism

Pour la FHF, l'article publié ce 20 avril dans Le Figaro sur l'absentéisme dans les hôpitaux à partir des données Hospi Diag conforte son souhait de voir réintroduit le jour de carence dans la fonction publique. Sa suppression, effective depuis le 1er janvier 2014, n'était pas appropriée, argumente la fédération, pointant "un effet défavorable" sur l'absentéisme et un impact en rythme annuel de 90 millions d'euros sur les finances hospitalières, confie àHospimedia son délégué général, David Gruson. Nul doute, à l'entendre, que cet appel à réintroduire a minima un jour de carence fera partie intégrante de la future plateforme politique que soumettra début 2017 la FHF aux candidats à l'élection présidentielle. Jusqu'à réclamer un alignement sur le privé avec trois jours de carence et non un seul ? Là-dessus, David Gruson ne s'avance pas.

jeudi 21 avril 2016

Le retour des fouilles à nu dans les prisons

LE MONDE  | Par Jean-Baptiste Jacquin
Dans la prison de Fleury-Merogis, en mai 2014.
Dans la prison de Fleury-Merogis, en mai 2014. CHARLES PLATIAU / REUTERS
Sept ans après la loi interdisant le recours aux fouilles à nu décidées de façon aléatoire et généralisées dans les prisons, la France s’apprête à revenir en arrière au nom de la sécurité en détention. Le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, a fait voter au Sénat, le 5 avril dans le projet de loi fourre-tout de lutte contre le terrorisme et d’amélioration de la procédure pénale, un amendement en ce sens. Le projet de loi reste soumis au crible de la commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs, prévue début mai.
La France avait été condamnée à plusieurs reprises par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qui a jugé ces fouilles intégrales, lorsqu’elles ne sont pas justifiées à l’encontre d’un détenu mais pratiquées de façon répétitive et aléatoire, contraires à l’article 3 de la Convention européenne, selon lequel nul ne peut être soumis à « des traitements inhumains ou dégradants ». Même après le vote de la loi pénitentiaire de 2009 bannissant cette pratique, alors que Michèle Alliot-Marie était garde des sceaux, d’autres condamnations sont tombées du Conseil d’Etat. Jusqu’à une circulaire ministérielle de 2013 demandant aux services pénitentiaires… de respecter la loi.
Le sujet a resurgi à l’automne 2015, lors du mouvement de protestation des personnels pénitentiaires. Outre les revendications salariales, ils dénonçaient les problèmes de sécurité en prison. L’article 57 de la loi de 2009 a cristallisé la colère des syndicats. La statistique nationale sur les objets entrés illicitement en détention n’existe que depuis 2014.

mercredi 20 avril 2016

Neuilly-sur-Marne : l’hôpital psy veut sauver sa peau

Sebastien Thomas


Neuilly-sur-Marne, vendredi. Le personnel de l’hôpital psychiatrique de Ville Evrard craint de voir ses budgets fondre en cas de fusion avec trois autres hôpitaux du département
Neuilly-sur-Marne, vendredi. Le personnel de l’hôpital psychiatrique de Ville Evrard craint de voir ses budgets fondre en cas de fusion avec trois autres hôpitaux du département (LP/S.T.)

« Non à la disparition de Ville Evrard ! » Si le slogan est volontairement provocateur, il n’en traduit pas moins une vraie inquiétude du personnel de l’hôpital psychiatrique de Neuilly-sur-Marne, qui s’est réuni jeudi en assemblée générale, suite au projet de groupement hospitalier de territoire (GHT) porté par l’Agence régionale de santé (ARS).



Cette réforme propose de fusionner les budgets des établissements afin de réaliser des économies. L’ARS affirme que « les GHT ne modifient aucunement le périmètre des dotations annuelles de financement » et que « les moyens donnés à un établissement pour son fonctionnement restent identiques ». Pourtant les employés ne sont pas convaincus et pointent de nombreux problèmes.
Une perte d’autonomie financière. Jusqu’à présent, le plus grand établissement psychiatrique de France (2 500 salariés) gérait seul son budget. Mais le projet de GHT risque de dissoudre ce budget dans ceux des hôpitaux de Montfermeil, Aulnay et Montreuil. « C’est vicieux car lorsqu’il y aura des mesures d’économie, elles seront tellement diluées qu’on ne les verra pas ou trop tard », assène Rémi Roblain, délégué Sud, premier syndicat à Ville Evrard.

Comité National Autisme - RAAHP Rassemblement Pour une Approche des Autismes Humaniste et Plurielle



Une association baptisée "Commission des citoyens pour les droits de l’homme" (CCDH) tente d'alerter l'opinion sur les abus en psychiatrie. Derrière ce noble combat se cache une émanation de l'Eglise de scientologie, considérée comme une secte en France.

LA 5 

Une association baptisée "Commission des citoyens pour les droits de l’homme" (CCDH) tente d'alerter l'opinion sur les abus en psychiatrie. Derrière ce noble combat se cache une émanation de l'Eglise de scientologie, considérée comme une secte en France.

Résultat de recherche d'images pour "Quand la scientologie essaie d'infiltrer la psychiatrie"

Un nom qui inspire confiance : Commission des citoyens pour les droits de l'homme (CCDH). Un logo qui arbore la balance de la justice. Une noble cause : lutter contre les abus en psychiatrie… Mais la CCDH n'a rien d'une association de défense des patients. Il s'agit d'un appendice de l'Eglise de scientologie.


LES RÊVES : QUELLE HISTOIRE !

20 AVRIL 2016

Tout le monde rêve, même celui qui ne s’en souvient pas ! Pourquoi rêve-t-on ? Comment le cerveau endormi construit des récits détaillés et complexes ? Peut-on diriger ses rêves, maîtriser ses cauchemars ? Quel rôle jouent nos rêves sur notre mémoire et nos émotions ? Nos nuits n’ont pas livré tous leurs mystères…

CC Jean-Pierre Dalbéra / Flickr

Les rêves deviennent au 19e siècle des objets d'investigation: des savants notent leurs visions nocturnes. La psychanalyse germe sur ce terreau.

Jacqueline Carroy, historienne des sciences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales.


Pédophilie : les témoignages se multiplient sur Internet

LE MONDE  | Par Emeline Cazi
YASMINE GATEAU
Trois mots dans le titre et une simple phrase suffiront, a estimé « Mathilde » en rédigeant son appel à témoignages. « Parole anonyme », une autre victime sous pseudo,a préféré, au contraire, raconter précisément ce jour où, en colonie de vacances, la main du prêtre infirmier s’est attardée sur le sexe de la fillette de 8 ans qu’elle était. C’était au « chalet des forêts », à Boëge, en Haute-Savoie. Qui sait si un détail ne réveillera pas des souvenirs ? Depuis la révélation des actes de pédophilie commis par un prêtre lyonnais dans les années 1970 et 1980, des personnes qui se disent victimes de faits similaires sortent de leur silence. Depuis peu, La Parole libérée, qui a contribué à briser des années d’omerta, accueille même des avis de recherche.
Il y a des hommes et des femmes derrière ces écrits livrés souvent avec appréhension sur la Toile. Ils ont 40, 50, voire 60 ans. Jean-Pierre Martin-Vallas en a même 70 et s’appelle ainsi dans la vraie vie ; quand « Lalie » est le nom qu’a choisi cette habitante des Hautes-Pyrénées pour tout balancer : c’était à Lourdes, dans les années 1970. Elle avait 5 ou 6 ans, la première fois. L’homme était prêtre, mais aussi le frère de sa grand-mère.

Comment fonctionne le compromis à l’helvétique – localement

Par Isobel Leybold-Johnson


La clinique centralisée pour les soins psychiatriques aux enfants et aux jeunes de Bâle aurait dû ressembler à ceci. Suite aux oppositions et au lancement d'une initiative, une solution de compromis a été trouvée. (www.upkbs.ch)
La clinique centralisée pour les soins psychiatriques aux enfants et aux jeunes de Bâle aurait dû ressembler à ceci. Suite aux oppositions et au lancement d'une initiative, une solution de compromis a été trouvée.
(www.upkbs.ch)

En Suisse, le compromis fait partie intégrante du processus démocratique. Dans le canton de Bâle-Ville, il a permis aux thérapeutes et à l’hôpital psychiatrique d’éviter un vote populaire lourd et coûteux sur l’emplacement des services de santé mentale pour les enfants et les jeunes.

En 2012, les Cliniques psychiatriques universitaires de Bâle ont annoncé leur volonté de centraliser les services pour l’enfance et la jeunesse - répartis sur sept sites dans la ville – à un nouvel emplacement, à côté des services pour adultes.


Une proposition de loi pour abolir la violence faites aux enfants

LE MONDE  | Par Gaëlle Dupont
Ils espèrent « faire bouger les lignes » sur un sujet qui est encore loin de faire consensus. Les députés Edith Gueugneau (divers gauche, Saône-et-Loire) et François-Michel Lambert (écologiste, Bouches-du-Rhône) présentent mercredi 20 avril une proposition de loi « visant à abolir la violence faite aux enfants ». Les élus proposent de compléter la notion d’autorité parentale définie dans le code civil. Elle doit être exercée selon eux en excluant « tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux punitions corporelles ». Ils veulent également bannir tout « droit de correction » des parents envers leurs enfants.

La zizanie politico-syndicale à la tête des Bluets remet dans la tourmente la maternité parisienne

 

LE FAIT

Emblématique de l'Est-Parisien, la maternité des Bluets renoue avec un climat social tempétueux. Après des soubresauts financiers il y a quelques années, c'est désormais à la direction que cela s'agite. L'association gestionnaire, aux mains de la CGT, a mis à l'écart le directeur. Ce dernier est soutenu par son personnel par des grève et pétition.

Un rapport recommande la prise à moindre risque de drogues en centres spécialisés en addictologie

À la suite de l'audition* publique organisée début avril par la Fédération française d’addictologie (FFA), la commission d’audition "de composition large et diversifiée, indépendante de toute pression, de tout lien d’intérêt et présidée par le Pr Didier Sicard" a produit un rapport d'orientation qui comporte quinze recommandations, informe la fédération dans un communiqué le 18 avril. Elle compte désormais "interpeller les autorités publiques, les partis et responsables politiques pour qu’ils prennent en compte les enjeux et l’importance du consensus qui existe dans la société française [...] afin de sortir des affrontements stériles, des impasses ou des immobilismes actuels".

mardi 19 avril 2016

«Champignons magiques» en soutien d'une psychothérapie

Recherche universitaire Des chercheurs de l'Uni de Zurich ont établi que la psilocybine a un effet bénéfique sur les personnes atteintes dans leur psychisme.
La substance psychoactive de ces champignons, la psilocybine, peut avoir des effets positifs sur des personnes souffrant de dépression, d’anxiété ou encore de troubles obsessionnels compulsifs.
La substance psychoactive de ces champignons, la psilocybine, peut avoir des effets positifs sur des personnes souffrant de dépression, d’anxiété ou encore de troubles obsessionnels compulsifs. Image: Wikimedia - R. Heim
La psilocybine, une substance gagnée à partir de «champignons magiques» mexicains, modifie la perception des contacts sociaux dans le cerveau. Cet effet réduit la souffrance psychique due au rejet social, ont découvert des chercheurs de l'Université de Zurich.
Les personnes atteintes dans leur psychisme sont souvent exclues socialement. Dans leur situation, c'est d'autant plus néfaste qu'ils réagissent souvent de manière plus vive aux rejets que les autres. La souffrance psychique qui en découle n'est guère soignable par des médicaments courants et elle complique la thérapie.

Naissance d'un petit polonais, dont la mère était en état de mort cérébrale depuis deux mois

19.04.2016
Une femme en état de mort cérébrale a été maintenue en vie artificiellement pendant 55 jours pour accoucher d'un enfant prématuré dont l'état de santé "ne présente pas de complications" majeuresa révélé mardi l'hôpital universitaire de Wroclaw en Pologne. "Le garçon est né au début de l'année, dans la 26e semaine de grossesse. Il pesait 1.000 grammes", a déclaré Barbara Krolak-Olejnik, chef du département de néonatologie.

Terrorisme : le gouvernement restructure le dispositif de prise en charge des victimes

Coline Garré 19.04.2016

Une circulaire datée du 13 avril 2016 et mise en ligne ce 15 avril redessine les contours de la prise en charge des victimes d'actes de terrorisme, en tirant les leçons du retour d'expérience réalisé à la suite des attentats du 13 novembre. Cette instruction interministérielle remplace celle du 12 novembre 2015, qui elle-même actualisait celle du 6 octobre 2008.
La prise en charge des victimes est orchestrée par la cellule interministérielle d'aide aux victimes (CIAV), activée sur décision du Premier ministre, hébergée par le centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère des Affaires étrangères, et en lien avec la cellule interministérielle de crise (CIC). La CIAV est composée d'équipes pluridisciplinaires (dont celles du ministère de la Santé), des associations d'aide aux victimes (INAVEM, FENVAC) et du fonds de garantie (FGTI), ainsi que du représentant national des cellules d'urgence médico-psychologiques (CUMP). Des réservistes de l'EPRUS sont aussi mobilisés pour aider au traitement des dossiers.

Fondation Bon Sauveur d'Albi : nouvelle filière psychiatrique

19/04/2016 


La nouvelle équipe mobile au grand complet./Photo DDM
La nouvelle équipe mobile au grand complet./Photo DDM
Après six mois de travail nécessaires à la mise en place du nouveau projet de soins, les trois unités du centre de psychogériatrie Germain-Cassan de la Fondation Bon-Sauveur d'Alby ont été transformées en deux unités : une unité de gérontopsychiatrie (psychiatrie du sujet âgé) et une unité de psychogériatrie (maladies neurodégénératives) pour les patients atteints en particulier de démences type Alzheimer. Grande nouveauté, cette filière de soin rénovée comprend l'intervention d'une équipe mobile principalement au domicile et dans les EHPAD en amont ou en post-hospitalisation. En parallèle, l'hôpital de jour et la télémédecine sont développés.

« Finkielkraut, en spécialiste de la provocation et de l’invective, a voulu faire un coup »

LE MONDE  | Par Caroline de Haas (Militante féministe, à l’initiative de la pétition « Loi travail, non merci »)
"Peut-être qu’au final, cette histoire arrange beaucoup de monde. En tout cas, toutes celles et ceux qui, depuis trois semaines, regardent d’un œil inquiet les rassemblements Nuit debout et n’attendaient que ça" (Photo: Nuit debout, place de la République, à Paris, le 18 avril). PHILIPPE LOPEZ / AFP
Par Caroline De Haas, militante féministe, à l’initiative de la pétition « Loi travail, non merci »
Alain Finkielkraut a assisté ce week-end à une assemblée générale de Nuit debout et s’est éloigné du rassemblement après un temps assez long. Il a alors été pris à partie et insulté par des individus. Breaking news. Sortons le bandeau spécial sur BFM-TV, le direct, le duplex et tout le tralala.
Alain Finkielkraut se fait enguirlander lorsqu’il marche dans la rue. Ça, c’est une info. Une vraie. Qui mérite, c’est clair, la réaction de non pas un mais de plusieurs membres du gouvernement. Cela mérite au moins un édito de type « Je suis choqué » dans Libération. Et les commentaires, tweets et autres petites phrases d’une foule d’éditorialistes, intellectuels et commentateurs qui choisissent des mots tout à fait adaptés pour décrire la situation : fascisme, pogroms, totalitarisme. Le point Godwin atteint en moins de 45 secondes. Un record.
Quatre ou cinq personnes ont donc insulté Alain Finkielkraut en marge d’une assemblée générale de Nuit debout. Est-ce bien d’insulter des gens ? Certainement pas. L’insulte est l’arme des faibles à court d’arguments. On pourrait d’ailleurs le rappeler au principal intéressé de cette aventure, qui se répand sur les plateaux télé pour déverser sa haine des autres, d’une France diverse et dans laquelle nous essayons, sans forcément y arriver d’ailleurs, de faire avancer l’égalité. Au passage, on notera que lorsqu’Alain Finkielkraut nous insulte dans les médias, il n’y a pas grand monde pour lui faire remarquer que cela ne se fait pas.

Addictions : un service dédié à Gireugne

21/04/2016


Cécile Lougarre, psychologue, accueille les nouveaux arrivants, tous les mercredis matin.
Saint-Maur. Le pavillon D du pôle de psychiatrie prend en charge des patients nécessitant des soins résidentiels complexes pour toutes les addictions.
Alcool, cannabis, héroïne, quand ce ne sont pas les trois à la fois, ou les médicaments… Depuis 2009, des personnes dépendantes de ces drogues et de tant d'autres viennent de tout le département pour se faire soigner dans le pavillon D du pôle de psychiatrie, niché au cœur de la forêt de Gireugne. Comment arrivent-ils là ? « La plupart viennent de leur propre initiative, en hospitalisation libre, orientés par des médecins libéraux, les urgences, l'équipe de liaison et de soins en addictologie de l'hôpital du Blanc ou encore le Centre de soin, d'accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa), explique le Dr Frédéric Lemaire, psychiatre addictologue. Mais une comorbidité psychiatrique (1) ou une complication de l'addiction peuvent nécessiter une hospitalisation en urgence, sous contrainte. »

lundi 18 avril 2016

Vers un remboursement des soins psychologiques ?

LE VIF 14/04/16 

Le centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) publie jeudi une étude sur un éventuel remboursement des soins psychologiques. Avec les résultats, le centre propose une prise en charge à "deux étages". Le premier niveau serait généraliste et largement accessible tandis que le second interviendrait pour les soins spécialisés.
Vers un remboursement des soins psychologiques?
Les Psy, de Bédu et Cauvin © Dupuis
Le premier niveau, inspiré des projets pilotes de "psychologues de première ligne" menés en Flandre, serait ouvert à tous. Aucune prescription médicale ou critère ni de diagnostic, ni de gravité ne seraient requis. Le patient aura droit à un maximum de cinq séances avec des "psychologues spécifiquement formés à l'accueil et à la première prise en charge des problèmes psychiques les plus courants". Le but serait d'évaluer le problème et donner un "petit coup de pouce professionnel qui pourrait sans doute suffire à retrouver plus d'énergie et de ressort".