blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 24 août 2020

La vie sur Zoom et autres histoires confinées

À retrouver dans l'émission
LES PIEDS SUR TERRE
par Sonia Kronlund

Lui habite en Israël et communique avec la France et l’Europe, il n’avait jamais été victime d’une cyberattaque jusqu’à ce soir d’avril confiné. Elle a trois enfants et travaille dans une multinationale, pendant le confinement elle a expérimenté l’école à la maison tout en télé-travaillant.
Urgence sanitaire, comment le coronavirus a changé la façon d'éduquer ses enfants pour une mère; entre les cours vidéo, les plateformes en ligne et la vie quotidienne.
Urgence sanitaire, comment le coronavirus a changé la façon d'éduquer ses enfants pour une mère; entre les cours vidéo, les plateformes en ligne et la vie quotidienne.  Crédits : Francesco Algeri /IPA Agency/Maxppp - Maxppp
Le confinement a changé nos rapports à la machine, que ce soit au sein de la vie privée, du travail ou des études, la visioconférence est devenue la norme. 
Nathan habite en Israël depuis six ans, il est père de deux enfants et a monté son entreprise. Etant donné qu’il travaille avec la France et l’Europe il est habitué aux visioconférences. Pendant le confinement, il utilise le logiciel Zoom pour communiquer avec ses proches, ce qui lui permet d’assister à tous types d'événements familiaux. Pour le jour de la Shoah, aussi appelée Yom Hashoah, Nathan, sa femme et une quarantaine de personnes sont en visioconférence avec Myriam Gross, survivante de la Shoah. Aucun participant ne s’attendait à une cyberattaque et c’est alors que des images d’horreur ont envahi leurs écrans… 
On a beaucoup utilisé Zoom en cette période de confinement, pour toutes sortes d’événements : des circoncisions, une Bar Mitzvah et même pour l’enterrement de mon grand-oncle qui se passait en France. 
Lire la suite ... 

Pour la rentrée des classes, cette école a rendu la distance sociale ludique

huffpost-logo - Le Cercle des économistes
Par Manon Heckmann

À DeLand, en Floride, deux institutrices ont transformé les pupitres de leurs élèves en Jeep pour rendre la distanciation sociale amusante.


CORONAVIRUS - “Selon nous, ça allait trop bouleverser les petits” ont déclaré Patricia Dovi et Kim Martin, deux institutrices d’une école en Floride aux États-Unis, lorsqu’on leur a demandé d’installer du plexiglas autour des bancs de leurs élèves.
Aussi, pour rendre la distanciation sociale imposée par le coronavirus moins perturbante, elles ont eu la brillante idée de transformer les pupitres en petites Jeep. 

La psychiatrie doit retrouver le sens de la relation

Non fiction : « La Commune contée par Meyssan avec un souffle ...
  • Date de publication • 24 mars 2033
Au-delà de la crise budgétaire que traverse la psychiatrie hospitalière, Emmanuel Venet invite la discipline à renoncer aux excès de sciences et à renouer avec l’art de la relation thérapeutique.

Emmanuel Venet, dont on avait déjà aimé les poèmes, est aussi psychiatre à l’hôpital du Vinatier   . Un psychiatre inquiet du devenir du service public de soin des esprits en souffrance : dans son Manifeste pour une psychiatrie artisanale (Verdier, 2020), il pointe l’abandon dans lequel s’enfonce une psychiatrie hospitalière confrontée à la fois aux coupes budgétaires et à une crise interne des savoirs et des traitements.

Dans cet entretien, il revient sur les ressorts de cette crise structurelle, dans laquelle les effets délétères de la marginalisation institutionnelle sont redoublés par les prétentions des sciences du cerveau et la prolifération des médicaments du mal-être. À travers ces mises en garde, c’est une conception du soin complexe et profondément humaine, collective et assumant ses incertitudes, qu’il s’agit de défendre. Au-delà de cette actualité, puisque la vie psychique des personnes et son traitement est aussi un miroir du temps présent, cet entretien est également l’occasion de regarder l’époque à travers différents aspects de la pratique psychiatrique : des traumatismes des migrants aux nouvelles missions d’ordre public de la fonction hospitalière, en passant par les maladies de la nouvelle pauvreté.

Votre Manifeste interpelle la société et les pouvoirs publics sur l’impasse dans laquelle se trouve la psychiatrie hospitalière aujourd’hui. Quels sont les principaux aspects de cette situation de crise structurelle ?

La crise est d’abord budgétaire. La ministre de la santé Agnès Buzyn a elle-même admis que la psychiatrie publique hospitalière avait un taux d’évolution budgétaire inférieur aux autres secteurs de l’hospitalisation publique   . Il semblerait qu’aujourd’hui, l’écart entre le domaine psychiatrique et les domaines de médecine, chirurgie et obstétrique soit de 5% : ça ne paraît pas énorme, mais compte tenu des frais incompressibles de tout établissement psychiatrique, à commencer par la masse salariale qui représente 83% des budgets, une perte de 5% de revenus signifie des bâtiments qui se délabrent et des conditions d’accueil qui deviennent à bien des endroits indignes.

Ensuite, je constate une désaffection des médecins face à la psychiatrie publique – si ce n’est face à la psychiatrie en général – dont la conséquence est qu’on aurait aujourd’hui 1 000 postes vacants sur l’ensemble du territoire national. La spécialité n’est pas assez attractive, peut-être pour des raisons de rémunération, mais surtout, à mon sens, en raison des conditions de travail et de l’intérêt intellectuel du métier, qui se dégradent en même temps que les conditions matérielles. L’importance des vacances de postes aggrave la situation, puisqu’elle a pour conséquence l’alourdissement de la charge pour les personnels en place ; ce qui entraîne de la fatigue, de l’usure, des burn out, etc.






Former les barbiers pour détecter les problèmes de santé mentale

Renouvellement des licences de Radio-Canada - la FCFA met des ...
Hélène Mercier Publié le 21 août 2020

Poteau de barbier
Poteau de barbier

PHOTO : RADIO-CANADA / RADIO-CANADA/DANIEL HERRERA CASTILLO

Dans plusieurs États américains, les ressources en santé mentale se font rares. Pour offrir un soutien de première ligne aux hommes qui en auraient besoin, un organisme à but non lucratif a décidé de lancer The Confess Project, un projet à l'aide duquel il a formé une centaine de barbiers, depuis deux ans, pour qu'ils puissent intervenir auprès de clients qui auraient des problèmes de santé mentale. La journaliste Hélène Mercier s'est intéressée à l'initiative et s'est demandé si cette dernière pouvait être reprise à Montréal.

[Les instigateurs du projet] sont partis du constat que les hommes ne vont pas toujours chercher l’aide dont ils ont besoin, alors ils ont décidé d’amener cette aide à eux, là où ils se sentent bien, dans un endroit où l'on se confie : les salons de barbier, explique Hélène Mercier. Aux États-Unis, le projet cible les communautés afro-américaines, qui, pour toutes sortes de raisons – structurelles et culturelles –, ont moins accès, dans certains États, à des professionnels de la santé mentale.

Eva Illouz, une sociologue contre la tyrannie des émotions

cnrs-le-journal-logo - La Fondation Droit Animal, Ethique et Sciences
Philippe Nessmann  24.08.2020 

Depuis trente ans, Eva Illouz analyse nos émotions avec les outils de la sociologie, et non avec ceux, plus classiques, de la psychologie. Le regard original qu’elle pose sur notre société est reconnu comme l’un des plus novateurs de la pensée critique actuelle.
Cet article a été publié dans le n° 8 de la revue Carnets de science en vente en librairies. 
L’originalité d’une œuvre réside, selon le dictionnaire, dans sa nouveauté, son caractère unique : elle porte l’empreinte de la personnalité de son auteur. Depuis trente ans, l’œuvre d’Eva Illouz est absolument originale. « Elle a contribué au renouveau de la pensée critique, explique le sociologue Luc Boltanski. L’un de ses apports a été de faire converger les recherches de deux champs disciplinaires jusque-là opposés : celui de l’économie et celui des émotions. » La pensée de la sociologue franco-israélienne, chercheuse au Centre européen de sociologie et de science politique1, est aujourd’hui reconnue par ses pairs, par les médias et par le grand public. Lauréate en 2018 en Israël du prestigieux prix Emet, elle est fréquemment citée par les journaux (Die Zeit en 2009, Le Point en 2013 ou encore L’Obs en 2020) parmi les intellectuels qui comptent. Et ses ouvrages sont à l’image de ceux de Roland Barthes, qu’elle admire : écrits dans une langue simple mais précise, ils offrent à un large public un éclairage inspirant sur notre société. Pour comprendre comment naît une œuvre originale, le mieux est de le demander à son autrice.

Douglas Kennedy : « Le masque en dit long sur notre relation avec nos concitoyens »

Le romancier Douglas Kennedy, réfugié à Paris pour fuir un New York fantomatique en pleine pandémie et une Amérique trumpienne qui voit, dans le masque, « un truc de mauviette », réfléchit à ce qu’il révèle de notre rapport aux autres, au risque et au monde.
Publié le 24 août 2020
L’écrivain Douglas Kennedy, à Paris, le 2 november 2017.
Tribune. Dans la période hallucinante que nous traversons, un passeport américain est sans doute un sésame moins efficace qu’un passeport iranien. Grâce à l’incompétence de notre gouvernement fédéral dans cette crise due au Covid-19, nous avons désormais dépassé les quatre millions de cas, ce qui fait de nous une sorte de version moderne de « Mary Typhoïde », cuisinière qui contamina des dizaines de personnes au début du XXsiècle en niant obstinément qu’elle était malade. Ainsi les citoyens américains ont-ils interdiction d’entrer dans un grand nombre de pays.
Heureusement, j’ai acquis la nationalité irlandaise en 1983, si bien que mon passeport européen m’a permis, il y a quelques semaines, de fuir le pays de Trump pour me réfugier à Paris. J’ai passé les sept heures de vol masqué, sauf pendant les quinze minutes du repas. Après l’atmosphère fantomatique de New York – où tous les lieux culturels sont toujours fermés, où les restaurants et les bars ne peuvent servir qu’en terrasse et où, à la nuit tombée, plane une ambiance dystopique digne d’un roman de Philip K. Dick –, la vie à Paris semblait avoir repris son cours à peu près normalement… quoique avec l’omniprésence du masque.

Les liens profs-élèves au temps du virtuel

« La vraie question que pose le télétravail, c’est celle de l’utilité du travail »

Le retour du télétravail doit être l’occasion de repenser globalement l’organisation du travail, estime Isabelle Barth, professeure en sciences du management, qui s’inquiète de la tentation de réduire les temps jugés « improductifs ».
Publié le 24 aout 2020
Un employée échange avec ses collègues depuis son appartement de Nice (Alpes-Maritimes), le 15 mai.
Tribune. La rentrée s’annonce comme une « télé-rentrée ». Le télétravail imposé brutalement par le confinement s’installe comme un mouvement de fond dans les entreprises. Avec trois bonnes raisons : lutter contre une reprise de la pandémie, répondre à l’attente de nombreux travailleurs, et gagner en efficacité. Si les deux premiers mobiles sont facilement audibles, le troisième est la zone de tous les dangers. Car derrière la recherche d’efficacité, se profile la question de l’utilité, utilité des heures travaillées, utilité de certaines fonctions, utilité de certaines tâches.
C’est la question que j’ai entendue au cours d’une réunion (distancielle) avec des chargés de communication en ressources humaines : « Mais si tout cela c’était du vent ? » Tout cela ? Tout simplement les missions, qu’ils assumaient depuis des années dans leur entreprise, des tâches occupant leurs semaines de travail et assurant leur salaire de fin de mois.

Des suicides par arme à feu extrêmement troublants



Revolver Lefaucheux. © Wikipedia
Un homme de 78 ans est retrouvé mort à son domicile de la banlieue ouest de Paris par les services de secours. Son corps est suspendu au bout d’une corde fixée à un arbre du jardin. Le septuagénaire a laissé une lettre indiquant son passage à l’acte. On le soupçonne d’avoir tué sa femme dont le corps a été retrouvé le même jour. Les policiers, lors de leurs investigations, retrouvent sur une branche de l’arbre un revolver militaire Lefaucheux porteur de nombreuses traces de rouille. Lors de l’autopsie, les médecins légistes observent, comme cela est classique en cas de pendaison, un sillon typique ascendant sur le cou. Celui-ci est associé à une fracture du larynx et à des signes d’asphyxie : cyanose (rougeur de la face), hémorragies du blanc de l’œil (pétéchies conjonctivales).
Ce cas est rapporté par l’équipe du Pr Geoffroy Lorin de la Grandmaison (hôpital Raymond Poincaré, Garches, Hauts-de-Seine) dans le numéro daté de juin 2020 de The American Journal of Forensic Medicine and Pathology. Les médecins légistes notent chez ce pendu un élément troublant : l’existence, au niveau de la tempe droite, d’un orifice d’entrée qui contient une balle. Un dépôt de suie, circulaire, de 1 centimètre de diamètre, est présent autour de la plaie d’entrée. Il n’y a pas de fracture du crâne ou de perte de fragment osseux. L’autopsie montre une contusion cérébrale modérée.
Après extraction du projectile de la plaie, il s’avère que son extrémité est aplatie et que son diamètre est de 7 millimètres. Sa longueur est de 1,4 centimètre et son poids de 6 grammes. Les constatations montrent que la distance du tir a été faible. Par ailleurs, l’autopsie de la femme indique qu’elle est morte victime des coups à la tête assénés par son conjoint.
Pour en revenir au mari, le coup de feu n’a pas immédiatement entraîné une incapacité immédiate. Celle-ci a pu se produire alors que l’homme, décidé à se pendre, avait déjà la corde autour du cou. Le geste suicidaire a ainsi associé blessure par arme à feu suivie de pendaison, laquelle a été la cause principale du décès.

Il s’agit donc d’un suicide, plus précisément d’un homicide-suicide dans la mesure où l’homme s’est donné la mort après avoir tué sa femme. Il est excessivement rare que des cas de « suicides complexes », définis par l’utilisation d’au moins deux méthodes afin de parvenir au décès, de façon concomitante ou non, soient rapportés dans la littérature médicale.

Le docteur qui croyait révolutionner le monde grâce aux orgasmes et à l’énergie cosmique

 Newsletter VICE France - VICE
Par Mélodie Nelson   26 août 2020


IMAGES VIA WIKICOMMONS SAUF INDICATION CONTRAIRE.


La révolution sexuelle impliquerait des orgasmes simultanés entre hétérosexuels qui ne se parlent pas, voire qui s’enferment seuls dans une garde-robe.

Wilhelm Reich, le plus jeune collaborateur de Freud, est né en 1897. Il a lié sexologie, thérapie psychanalytique et théories marxistes, inspiré par son éducation à la ferme, où les accouplements de taureaux et de vaches ont joué le rôle de divertissement enfantin. Croyant que la chasteté est mauvaise pour la santé, ses idées perdurent, mais le psychanalyste semble plus reconnu aujourd'hui comme un être controversé, marquant mais dérangeant, que comme un pionnier de la sexualité.

Freud avait développé l'idée-clé de la libido, en 1915, dix ans après la publication de ses Trois essais sur la théorie sexuelle. Il la définissait comme une énergie spécifiquement sexuelle, non quantifiable lorsqu'il en envisage d'abord le concept. Reich reprend le concept de Freud et tente d'y lier une science expérimentale qui serait capable de la quantifier, de faire en sorte de mesurer ce que le jeune psychanalyste et docteur appelle la puissance orgastique. Pour Reich, l'orgasme a un pouvoir insoupçonné de guérison et de révolution. L'orgasme constituerait la source vitale des individus et des sociétés, qui sont malheureusement contaminées par les angoisses et tout ce qui bloque la libération de leur puissance transformatrice couleur foutre.

« Reich veut déjouer tout refoulement et amener les sujets à s'ouvrir et à jouir sainement, garantissant ainsi leur santé physique et psychologique dans un monde à l'équilibre précaire »

Comment gérer ses émotions ?

Publié le : 
Colère, tristesse, timidité : les émotions font partie de notre quotidien, mais lorsqu’elles sont envahissantes ou incontrôlables, elles peuvent considérablement altérer les relations avec l’entourage et la réalisation de certains projets.


Extrait de séance – le psy est en colère




 


SUISSE

Extrait de séance
J’ai eu l’impression que ma mère avait à la fois besoin de mon aide et la refusait, ce qui m’a fait vivre un mélange de volonté d’aider, d’impuissance et de colère. C’est plusieurs années plus tard que je m’en suis vraiment rendu compte et que j’ai pu transformer ce vécu en quelque chose de constructif, en partie grâce à Nathalie.
Du fait que Nathalie était une de mes premières clientes, je me mettais de la pression pour être un « bon » thérapeute. Je ne savais pas ce que ça voulait dire bien sûr, mais j’avais au moins l’intention du sauveur en herbe. Et Nathalie me semblait y être imperméable[1].

Moi :
Est-ce que vous avez pu mettre en pratique les pistes explorées lors de notre dernière séance ?
Nathalie (sourit comme une enfant qui se fait attraper en train de faire une bêtise) :
Non… (fait des yeux faussement étonnés, attend ma réaction en ayant un léger sourire)

Je sens mon agacement. Elle a fait l’effort de venir me voir pour évoluer dans sa problématique de déprime, de procrastination et d’addiction, elle dit être heureuse de notre travail, mais n’en fait rien. Rien de rien. Elle enchaîne demandes et refus, en boucle. Je suis fâché mais rien ne transparait. A l’époque je crois ne pas en avoir été complètement conscient, ou d’avoir été dans le déni car la colère me posait un questionnement moral qui pourrait se résumer au dilemme de devoir choisir entre l’empathie et la congruence[2]. Comme la plupart des psys humanistes au début de leur carrière, j’ai choisi l’empathie. Sauf que compter sur la naïveté de ma cliente ou pire que les choses puissent s’arranger avec le temps était une malheureuse manière de gérer mon dilemme ainsi que ma peur du conflit qui aurait pu découler d’une confrontation : celle de dire à ma cliente que j’étais fâché ! Le plus important pour moi aujourd’hui est de faire la distinction entre ce qui me concerne, ce qui concerne la relation et ce qui concerne la personne en face de moi. Dans cette situation, ma colère ne concerne pas ma cliente, dont l’attitude est le déclencheur et non la cause de ma colère (la cause étant le souvenir de l’émotion que l’attitude de ma maman provoquait en moi – l’attitude de Nathalie réactivant ce souvenir).

Casablanca: ouverture d’une clinique pour la prise en charge des maladies mentales (Vidéo)

LesEco.ma

MAROC

26 août 2020

Après l’ouverture en février 2011 de la Clinique Villa des Lilas-Oasis, 1ère Clinique spécialisée dans le soin des troubles mentaux et des addictions au Maroc et en Afrique, répondant aux normes internationales les plus exigeantes, le prestigieux quartier du Complexe aéroportuaire Casa-Anfa accueille la 2ème Clinique Villa des Lilas à Casablanca, La clinique Villa des Lilas-Anfa.

COVID-19: la hausse des états dépressifs met la psychiatrie en alerte

Medscape Logo

Vincent Richeux  26 août 2020

Washington, Etats-Unis -- En juin 2020, 40% des adultes américains ont déclaré un trouble de santé mentale ou une consommation de substances psychoactives en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, selon les résultats d’un rapport du Centers for Disease Control and Prevention (CDC) [1], qui dresse un état des lieux alarmant de l’état psychiatrique de la population. Les plus jeunes et les minorités ethniques sont les plus affectés. 

En comparaison avec des données récoltées lors du deuxième trimestre de l’année 2019, la prévalence des troubles de l’anxiété ou de la dépression apparait trois fois plus importante dans cette nouvelle étude, soulignent les auteurs de l’enquête, qui révèle également une fréquence particulièrement élevée des pensées suicidaires chez les jeunes adultes.

« Alors que la pandémie continue de progresser, il reste urgent de lutter contre les disparités en termes de santé mentale et d’adapter les moyens d’apporter un soutien, afin de limiter les conséquences psychologiques » de cette crise sanitaire, estiment les chercheurs. Selon eux, des actions sont surtout à mener auprès des populations les plus fragiles, tels que les travailleurs précaires ou les minorités ethniques, plus vulnérables face au virus.

Covid-19 : «peut-être un vaccin au premier trimestre 2021»

Par Olivier Monod — 
Un bénévole se fait vacciner contre le Covid-19 lors d’un test à Tubingue (Allemagne), le 22 juin.
Un bénévole se fait vacciner contre le Covid-19 lors d’un test à Tubingue (Allemagne), le 22 juin. Photo K. Pfaffenbach. Reuters


Même si elle reste prudente, Marie-Paule Kieny, la présidente du nouveau Comité vaccin, trouve les premiers résultats des essais «encourageants».

Le gouvernement français s’est doté d’un Comité vaccin, pour le conseiller sur les projets en cours. Entre mutations et enjeux politiques, sa présidente, Marie-Paule Kieny, directrice de recherche à l’Inserm, fait le point pour Libération sur les recherches d’un vaccin contre le Covid-19.
Pensez-vous, comme l’a dit cette semaine Emmanuel Macron, que «nous avons des perspectives […] raisonnables d’avoir un vaccin dans les prochains mois» ?
Nous pouvons être raisonnablement optimistes, mais il faut se garder d’être trop enthousiastes. Les entreprises les plus avancées semblent tenir leur calendrier. Leurs données chez l’animal et leurs premiers résultats chez l’homme sont encourageants. Si tout continue à bien se dérouler, nous pourrons voir arriver un vaccin au premier trimestre 2021. Les capacités de production devraient être suffisantes pour fournir les quantités nécessaires au deuxième trimestre 2021. Je me place ici dans un scénario idéal où l’un des vaccins les plus avancés fonctionne effectivement.

Coronavirus : une mutation et beaucoup d’interrogations

Par Camille Gévaudan — 

Le nouveau coronavirus n’arrêtant pas de muter, les variantes du Sars-CoV-2 sont désormais innombrables.
Le nouveau coronavirus n’arrêtant pas de muter, les variantes du Sars-CoV-2 sont désormais innombrables. Photo Niaid

Si une nouvelle forme du virus a été identifiée dans plusieurs pays, d’autres facteurs peuvent expliquer la moindre mortalité constatée actuellement.