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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 19 avril 2021

Affaire Sarah Halimi: Macron veut changer la loi après la décision de la Cour de cassatio

  • Le HuffPost avec AFP

18/04/2021

Emmanuel Macron appelle également à “lancer un grand débat national sur la consommation de drogue”.


FRED VIELCANET VIA GETTY IMAGES
Macron veut changer la loi après la décision de la Cour de cassation dans l'affaire Sarah Halimi (Marche symbolique en hommage à Sarah Halimi assassinée en avril 2017, son meurtrier vient d'être déclaré irresponsable aux moments des faits, le 5 janvier 2019, Paris, France. Photo par Fred VIELCANET/Gamma-Rapho via Getty Images)

JUSTICE - Emmanuel Macron a dit souhaiter ce dimanche 18 avril un changement de la loi pour que la prise de stupéfiants ne supprime pas la responsabilité pénale, après la décision de la Cour de cassation dans le meurtre de Sarah Halimi, sexagénaire juive tuée en 2017 à Paris.

“Décider de prendre des stupéfiants et devenir alors ‘comme fou’ ne devrait pas à mes yeux supprimer votre responsabilité pénale. Sur ce sujet, je souhaite que le garde des Sceaux présente au plus vite un changement de la loi”, a déclaré le chef de l’État au Figaro.

Cette déclaration intervient alors que la Cour de cassation a confirmé mercredi l’irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi, une sexagénaire juive tuée en 2017 à Paris, tout en entérinant le caractère antisémite du crime.

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Carnet de route Quarante années de quartiers populaires dans les pas d’un éducateur spécialisé


 


par Ramsès Kefi et photos Frédéric Stucin.  publié le 18 avril 2021

Educateur spécialisé de formation, Zinn-Din Boukhenaïssi a traversé les époques et les lieux : les faubourgs de Paris dans les années sida, les révoltes urbaines de 2005 et plus tard, les débats identitaires. En trois séquences, il raconte des bribes de vadrouille.

La vingtaine à peine entamée, Zinn-Din Boukhenaïssi part pour Nice. Avec son frère, ils y ouvrent une crêperie, qui ne marchera pas. Au bout de quelques mois, retour au bercail : Paris et sa périphérie, qu’il ne lâchera plus pendant près de quarante ans. Après des petits boulots pour rembourser les emprunts, le bonhomme devient éducateur spécialisé dans les quartiers populaires, dont il est issu – il a grandi à Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine, à dix minutes de la capitale. C’est le début des années 80, quand la drogue dure et le sida viennent tout brouiller et ravager.

« L’année dernière, on nous applaudissait et, là, on nous montre du doigt » : certains soignants hésitent encore à se faire vacciner contre le Covid-19

Par  et   Publié le 19 avril 2021

Plus des deux tiers des professionnels de santé ont désormais reçu une première dose. Mais il reste un noyau de « réfractaires ». En cause, entre autres, l’image négative du vaccin AstraZeneca.

Au centre hospitalier de Poissy (Yvelines), une médecin urgentiste reçoit une dose de vaccin contre le Covid-19, le 18 février.

Elle a beau « être vaccinée de tout ce qui est vaccinable », Sophie (qui n’a pas souhaité indiquer son nom), infirmière en service psychiatrique de 58 ans, hésite. Va-t-elle profiter de son accès prioritaire au vaccin contre le Covid-19 ? « Pour l’instant, je ne peux pas, car j’ai été malade en février, mais je ne sais pas encore ce que je vais faire le mois prochain », explique-t-elle, perdue entre les injonctions contradictoires de la cadre de son service, qui lui avait demandé de venir travailler, même positive au SARS-CoV-2, si elle était asymptomatique, et celles du ministre de la santé, Olivier Véran, qui tançait, en mars, les soignants, les appelant dans une lettre à se vacciner rapidement pour ne pas contaminer leurs patients. « Tout ça est incohérent, confie Sophie. Juste avant, on était des héros, et là on est des méchants qui refusent de se faire vacciner. »

Philip, dernier specimen d'un type de psychologie masculine ?


 


LE 19/04/2021

À retrouver dans l'émission

LE TOUR DU MONDE DES IDÉES

par Brice Couturier

Héros de la Seconde Guerre mondiale, le prince Philip, qui vient de disparaître à 99 ans, était le genre d'homme habitué à serrer les dents. Son petit-fils Harry témoigne de traits psychologiques très différents. Peut-on voir en eux des figures masculines typiques de leur génération respective ?

Prince Harry/Prince Philip : deux incarnations très différentes de la figure masculine
Prince Harry/Prince Philip : deux incarnations très différentes de la figure masculine Crédits :  Samir Hussein WireImage / Tim Graham - Getty

Et si en même temps que le duc d’Edimbourg, les Britanniques venaient d'enterrer le dernier représentant de l’Angleterre d’autrefois ? Le type de l'Anglais habitué à prendre sur lui et à serrer les dents ? C'est en tout cas l'hypothèse formulée par le psychiatre Raj Persaud et le psychologue Adrian Burnham, dans un article publié par Projet Syndicate. Pour les deux spécialistes, le prince Philip était en effet "le type du  grand-oncle grognon et excentrique", familier du Royaume-Uni de la grande époque, un personnage apparemment déconnecté du monde moderne. 

Génération lèvres serrées contre flocons de neige

Durant la Seconde Guerre mondiale, le lieutenant Philip Mountbatten avait servi brillamment dans la Navy. D’abord affecté à la protection des convois des forces australiennes vers l’Océan indien, il combattit ensuite dans la flotte de la Méditerranée et participa à la bataille de Crête. Lors du débarquement britannique en Sicile, il est crédité d’avoir sauvé le navire de guerre à bord duquel il servait, le destroyer Wallace, attaqué par des bombardiers allemands.

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« Pourquoi notre cerveau a inventé le bien et le mal », ou la morale de notre histoire

Par   Publiée 21 avril 2021

Selon Stéphane Debove, biologiste et psychologue, la morale est le fruit de notre évolution, un « sens » qui a permis à l’espèce humaine de coopérer et, ainsi, de survivre. Une théorie qu’il manie avec pédagogie et humour dans ce livre.

Le livre. D’où vient la morale ? Comment est-elle entrée dans le cerveau humain ? Avec quelle nécessité ? Ces questions ardues sont au cœur des recherches du biologiste et psychologue Stéphane Debove. Dans son récent opus, en maniant pédagogie et humour, il invite le lecteur à partager son cheminement vers une théorie inspirée de la psychologie évolutionnaire, un courant de la psychologie cognitive. Soulignant l’importance de l’interdisciplinarité, il convoque philosophes, sociologues, anthropologues, biologistes et même économistes pour expliquer « l’origine du contrat que les humains semblent avoir passé entre eux ».

Olanzapine : le signalement est dans un livre adressé demain au ministère de la Santé

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 OLANZAPINE : LE SIGNALEMENT EST DANS UN LIVRE ADRESSÉ DEMAIN AU MINISTÈRE DE LA SANTÉ

Pour comprendre cet article pour celles et ceux qui ne sont pas au courant de cette affaire laquelle remonte à 2004 prière de lire auparavant mon précédent article sur Mediapart en rapport avec ce sujet en cliquant sur le lien suivant : 

Olanzapine : un ex-schizophrène demande le retrait du marché de cet antipsychotique

Photo ci-dessus : moi-même tel que je me revois autrefois pris par des crises de narcolepsie véritable et non pas par une simple somnolence sévère ou grave telle que l'indique aussi bien le laboratoire Lilly sur sa notice dans la boîte de son médicament (olanzapine 10 mg) que le dictionnaire Vidal dans sa description des effets indésirables de celui-ci. L'olanzapine ne tue pas comme le Mediator. Je suis le seul schizophrène sans doute à m'être plaint des crises de narcolepsie véritable que celle-ci provoquait sur moi autrefois. Quand après la prise de ce genre de médicament on est alors transformé aussi bien en patate abrutie qu’en patate suicidaire toute la journée il ne vient certainement pas alors l’idée de se plaindre de cela. Et pourtant j'étais bien alors comme sur la photo ci-dessus et même très souvent. En 2005 j'ai été obligé de quitter ma psychiatre psychanalyste (75011 Paris) pour consulter beaucoup plus de près de chez moi alors une autre psy (75009 PARIS). Il fallait pour que je consulte à 75011 PARIS que je passe alors 45 minutes dans le métro (avec plusieurs changements de lignes) et pour retourner à mon domicile (… PÄRIS) il fallait à nouveau que je passe aussi 45 minutes dans le métro. Et quand la crise comme sur la photo ci-dessus me prenait il me fallait aussitôt une place assise alors dans celui-ci. Ma psychiatre psychanalyste n'a jamais voulu accepter que cet antipsychotique pouvait justement me provoquer de telles crises de narcolepsie véritable. Elle me disait : "C'est une erreur ! ce n'est pas possible !" Je lui répondais : "Les tracés d'un EEG sont incontestables comme sont incontestables les tracés d'un ECC !" Celle-ci n'a jamais en réalité eu les tracés des cinq EEG de 20 minutes que j'avais passés dans le service du Pr Damien Leger à l’Hôtel Dieu de Paris en 2004. J'ajoute et c'est important : l'assistante du Pr Damien Leger ne m'a signalé aucune autre maladie neurologique ni non plus aucun autre médicament pour expliquer selon lui ces crises de narcolepsie véritable. Je demande bien sûr au ministère de la Santé qu'il réclame voire qu'il saisisse s'il y a lieu par décision de justice mon dossier médical au service du Pr Damien Leger auquel j'ai eu affaire de nombreuses fois en 2004.

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Nouvel appareil pour la dépression à l’hôpital de Chicoutimi: une lueur d’espoir


 



MYRIAM GAUTHIER 17 avril 2021

QUEBEC

Les personnes souffrant de dépression majeure et qui ne répondent pas aux traitements traditionnels pourront avoir une lueur d’espoir grâce à un nouvel appareil que compte acheter l’hôpital de Chicoutimi.


Cet appareil, un stimulateur magnétique transcrânien, est au cœur de la nouvelle campagne de financement de la Fondation de ma vie lancée dans les dernières semaines pour l’hôpital de Chicoutimi. Il s’agira du premier appareil de ce genre au Saguenay-Lac-Saint-Jean, alors que cet équipement est plutôt présent dans les grands centres hospitaliers universitaires de la province.

La campagne de financement de la Fondation de ma vie vise cette année l’achat d’un stimulateur magnétique transcrânien pour l’hôpital de Chicoutimi, un appareil qui permettra d’offrir des traitements sans douleur et non invasifs aux personnes souffrant d’une dépression majeure et qui ne répondent pas aux traitements habituels.

Des traitements de quelques minutes par jour, qui sont sans douleur et non invasifs, sont efficaces, selon les études pour traiter les patients souffrant d’une dépression majeure réfractaire, soit qui ne répondent pas aux traitements d’antidépresseurs, explique le psychiatre Laurent Coulloudon.

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L. Laufer, Murmures de l'art à la psychanalyse. Impressions analytiques

couverture

« Les poètes et les romanciers sont de précieux alliés et leur témoignage doit être estimé très haut, car ils connaissent, entre terre et ciel, bien des choses que notre sagesse scolaire ne saurait encore rêver », écrivait Freud.

Les impressions analytiques que propose ici Laurie Laufer, à partir de différentes œuvres, parlent des épreuves de la vie  : le deuil, la mélancolie, la mort. Ces œuvres ouvrent des traversées dans notre rapport à l’image et au corps. Elles peuvent nous soulever, nous offrir des formes d’émancipation. Si la cure analytique déplace le sujet, défait les certitudes, déconstruit les identités et les identifications, lire Mallarmé, Gary, Perec, Van Gogh, Chloé Delaume et Simone de Beauvoir permet aussi d’emprunter des chemins de traverse.

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Lydia Flem : « une rue, dix maisons, cent romans » (Paris Fantasme)

 DIACRITIK

Christine Marcandier  

Lydia Flem : « une rue, dix maisons, cent romans » (Paris Fantasme)

Man Ray, Les Larmes, 1932, couverture de Paris Fantasme

Paris Fantasme est plus qu’un roman : cartographie intime de la rue Férou, tentative d’épuisement d’une rue parisienne, « autobiographie au pluriel », archives et déploiement d’un imaginaire des lieux et des êtres, le nouveau livre de Lydia Flem échappe à ce genre comme aux autres. À son origine, une question : comment « habiter tout à la fois son corps, sa maison et le monde ? », quel lieu à soi trouver quand on est hantée par le sentiment d’un exil ? Cet espèce d’espaces sera ce livre, qui tient de Balzac, de Woolf comme de Perec, tout en demeurant profondément singulier.

Paris est « la ville aux cent mille romans », écrivait Balzac dans Ferragus et sa Comédie humaine déploie en effet un nombre impressionnant de scènes parisiennes ou de trajectoires de personnages aimantés par la « tête du monde » ; pas un quartier qu’il n’ait mis en récit. Chez Perec, l’échelle est tout autre : un immeuble pour dire la vie moderne, une place pour épuiser un lieu. Son regard n’est plus celui du démiurge et Prométhée, créant une société fictive à l’image de l’existante, mais celui d’un « usager de l’espace », l’espace même de « notre vie » qui n’est donc « ni continu, ni infini, ni homogène, ni isotrope. Mais sait-on précisément où il se brise, où il se courbe, où il se déconnecte et où il se rassemble ? ». Pour Woolf enfin, citée en épigraphe de Paris Fantasme, c’est dans une rue que tout se rassemble, une rue qui nous hante parce qu’il est « là » possible d’« habiter » le corps et les pensées d’autres personnes ». Ce « là », note de musique comme topographie, sera la rue Férou pour Lydia Flem, une rue à la fois familière et étrange, un espace avec lequel « faire corps » pour qu’enfin s’apaise, sinon cesse, ce sentiment d’« exils et errances à travers l’Europe » et que soit trouvé « un lieu libre et solide, un port franc ».

Rue Férou © Christine Marcandier

« Le destin final de l’Univers dépend de l’énergie sombre »

Propos recueillis par   Publié le 12 avril 2021

Le cosmos disparaîtra un jour. Mais quand ? Et comment ? L’astrophysicien Jean-Pierre Luminet décrit les différents scénarios possibles.

Jean-Pierre Luminet, en 2009.

Directeur de recherche du CNRS au Laboratoire d’astrophysique de Marseille, Jean-Pierre Luminet a rédigé plusieurs ouvrages sur la cosmologie, comme Le Destin de l’Univers (Fayard, 2006) ou, plus récemment, L’Ecume de l’espace-temps (Odile Jacob, 2020).

A l’échelle des temps cosmologiques, la disparition de la vie sur Terre dans quelques centaines de millions d’années est une prédiction à très court terme et la mort du Soleil dans environ 5 milliards d’années, un scénario à brève échéance. A long terme, c’est l’Univers lui-même qui va « mourir ». Quelles hypothèses les théoriciens ont-ils élaborées à ce sujet ?

Avant toute chose, je tiens à signaler un fait intéressant : à peu près à la même époque où le Soleil se transformera en géante rouge, la Voie lactée et la galaxie d’Andromède, qui sont actuellement en phase de rapprochement, devraient fusionner. Or les collisions entre galaxies produisent des flambées de nouvelles étoiles. Au moment où le Soleil mourra, ailleurs, dans les zones de contact entre la Voie lactée et la galaxie d’Andromède, naîtront donc de nombreuses étoiles…

Pour en revenir aux scénarios d’évolution de l’Univers, il y en a trois. Le premier, c’est celui de l’« Univers fermé », le deuxième, celui de l’« Univers ouvert décéléré » et le troisième, celui de l’« Univers ouvert accéléré ». Chaque scénario dépend des paramètres fondamentaux de l’Univers, à savoir, essentiellement, la répartition de la matière et de l’énergie.

Paris cède aux câlins des « Nounours des Gobelins »

Par    Publié le 21 avril 2021

Paris, le 19 avril 2021. Philippe

RÉCIT

Entre performance et art naïf, la création de Philippe Labourel a dépassé les frontières du 13e arrondissement. Avec le confinement, ses peluches ont remplacé les humains aux terrasses des bistrots de la capitale.

Il a le cheveu gras en bataille et les poils de barbe qui dressent des lignes de fatigue sur son visage. Une centaine de kilos, 1,94 m. Les lunettes aux verres maculés posées sur le crâne, un jean qui bâille légèrement et un tee-shirt qui rebique. Il s’en moque.

D’un seul coup, parce qu’on lui a posé une question sur les « Nounours des Gobelins », sa création – marque déposée , le voilà qui nous entraîne dans l’arrière-boutique de son magasin de journaux-librairie, entre les invendus et les cartons de bouquins, et là, volubile, clair et joyeux, Philippe Labourel commence à raconter la grande invasion des ours en peluche géants.

Généalogies d'un crime

110 min







Disponible du 02/04/2021 au 31/08/2021

Le jeune René est accusé du meurtre de sa tante, Jeanne. Convaincue que son neveu était un meurtrier en puissance, cette psychanalyste a étudié pendant dix ans les penchants criminels du jeune homme… qui pour finir l’a assassinée ! Solange, son avocate, essaie de démonter les mécanismes de ce jeu pervers. Mais, peu à peu, René commence à voir dans Solange la réincarnation de sa tante morte. Et l’avocate voit dans le jeune homme son propre fils, mort dans un accident…

Réalisation :

Raoul Ruiz

Scénario :

Pascal Bonitzer

Avec :

Catherine Deneuve

Michel Piccoli

Melvil Poupaud

Andrzej Seweryn

Bernadette Lafont

Monique Mélinand

Mathieu Amalric

Camila Mora

Auteur :

Raoul Ruiz

Pays :

France

Année :

1996

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Bonjour,
 
L'outil Vite ma Dose de Vaccin a été mis en ligne début avril pour faciliter la recherche de rendez-vous de vaccination contre la Covid-19. Vous êtes plusieurs millions à avoir découvert cet outil. Un grand merci pour vos nombreux retours et messages que nous recevons ! Cela nous touche que Vite ma Dose soit utile à tant de personnes.
 
Sur le front de l'épidémie, sur les 7 derniers jours, il y a eu 33 826 cas positifs quotidiens. Le nombre de lits d'hôpitaux occupés s'élève à 30 789, en augmentation de 0,4%. Il y a 5 893 personnes en réanimation, soit une hausse de 0,9% sur 7 jours.
 
Bonne lecture et bonne semaine !
 
A-t-on atteint le pic de cette troisième vague ?
 
Cette semaine a été marquée par la fin de l'influence des 5 et 6 avril 2021 permettant une lecture plus aisée des données épidémiques. Celles-ci semblent indiquer que le pic de la 3ème vague serait derrière nous.
 
L'ensemble des indicateurs montrent des signes d'infléchissement au niveau national : baisse du nombre de cas quotidiens, baisse du nombre d'admissions en hospitalisation ou en réanimation depuis plusieurs jours. Les jours à venir permettront de confirmer ou non que le pic de la 3ème vague est bien derrière nous.


Villa Village, l'entraide à tous les étages

par Philippe Bardonnaud ,  Vanessa Descouraux ,  Géraldine Hallot  18 avril 2021

Le mal-logement est un problème endémique en France et les politiques publiques -sans doute sous financées-, n'arrivent pas à y remédier. D'après la Fondation Abbé Pierre, 4 millions de personnes sont mal logées, dont un million privées de logement personnel.

La résidence Villa Village à Lille
La résidence Villa Village à Lille © Radio France / Cécile Bidault

Aujourd'hui, nous allons vous parler d'une initiative privée, généreuse et désintéressée, le rêve devenu réalité d'une femme richissime.  
Anne De la Baume, c'est son nom, a racheté un hôtel particulier dans le centre de Lille.
Elle l'a entièrement rénové et transformé en résidence intergénérationnelle.
Des étudiants, des jeunes actifs, des anciens sans-abris, des personnes âgées, des étrangers, tout le monde trouve sa place dans les 11 logements entièrement équipés et aux loyers très très modérés.
Villa Village, pas besoin de garant pour signer le bail. Pas de chèque de caution. Et on ne vous demande pas un mois de loyer en avance. 

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Fertilité : le mythe de la «date de péremption» à 35 ans

par Léa Fournier publié le 17 avril 2021

Pour une grande majorité de femmes, cet âge est vu comme une bascule, après laquelle il est très difficile de concevoir. Pourtant, ce chiffre est tiré d’une étude vieille de trois cents ans.

«Il serait temps de penser à faire un bébé ! L’horloge biologique tourne.» Les femmes cisgenres qui n’ont pas eu d’enfant à l’aube de leurs 35 ans sont nombreuses à avoir entendu cette phrase. Pourtant, une étude, publiée début avril dans le Journal of the American Medical Association, relayée par le Guardian, établit que les années de fertilité des femmes ont augmenté, passant de 35 à 37,1 ans. Les femmes seraient donc en mesure d’avoir des enfants pendant deux ans de plus qu’auparavant.

dimanche 18 avril 2021

Le hoquet est-il utile ?

 SCIENCE&VIE

 17 AVR 2021

Le hoquet est-il utile ?

© GETTY IMAGES

Les scientifiques peinent à lui trouver un quelconque intérêt, en tout cas chez les adultes.

En revanche, chez les tout-petits, ce réflexe pourrait présenter un avantage ! Il s'avère très fréquent chez les fœtus, les nouveau-nés, et tout particulièrement les prématurés, qui passeraient 15 minutes par jour, soit 1 % de leur temps, à hoqueter. En enregistrant l'activité électrique du cerveau de 13 nouveau-nés (à terme et prématurés) en plein hoquet, des chercheurs de l'University College de Londres ont détecté trois types d'ondes cérébrales correspondant à "trois évènements liés à l'intégration par le cerveau des informations auditives et somatosensorielles générées par le hoquet.

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« Le Rire des femmes », de Sabine Melchior-Bonnet : la chronique « histoire » de Roger-Pol Droit

Publié le 16 avril 2021


CHRONIQUE

L’enquête passionnante de l’historienne éclaire la profondeur et l’évolution des multiples fantasmes, interdits et prescriptions qui entourent l’hilarité féminine.

Bronze de Simon Miedema (1860-1934).

« Le Rire des femmes. Une histoire de pouvoir », de Sabine Melchior-Bonnet, PUF, 416 p.

ATTENTION, DANGER, FEMMES QUI RIENT !

Rabelais n’a pas de sœur en littérature. Pas plus que Shakespeare, Swift, ou même Labiche. Longtemps, rire et faire rire semblaient avant tout l’affaire des hommes. Assez assurés de leur empire pour s’en moquer par intermittence. Suffisamment imbus de leurs prérogatives pour imposer la discrimination entre un « bon » rire masculin, supposé décent, et un « mauvais » rire, inconvenant, déplacé – celui des femmes. Considéré comme dangereux, indice d’effronterie, ce rire pourrait se transformer en vecteur de folie, d’hystérie, de subversion. Aux femmes était prescrit uniquement le sourire, signe de joie maternelle, de réserve bienveillante et de saine pudeur.

samedi 17 avril 2021

A l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard, les violeurs en thérapie


Pour l’atteindre, il faut d’abord longer les pavillons clairsemés et décrépis si emblématiques de ces asiles du siècle précédent, ces mêmes murs entre lesquels la sculptrice Camille Claudel ou l’écrivain Antonin Artaud ont été internés. A Ville-Evrard, l’un des plus grands hôpitaux psychiatriques de France, qui s’étend en lisière de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), elle se découvre au détour d’une travée : la chapelle de l’établissement, devenue le bâtiment de l’unité de psychiatrie et de psychologie légales, qui accueille une grosse centaine d’auteurs de violences de la région condamnés à des soins.

Depuis 2016, cette ancienne église de pierres grises est le terminus de la chaîne pénale du traitement de la violence intime. Après le jugement au tribunal et, dans un cas sur deux, une peine de prison, l’obligation de soins thérapeutiques est la dernière étape pour ces personnes reconnues coupables de viols, d’agressions sexuelles ou de violences conjugales.