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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 12 juillet 2022

L’hospitalisation forcée de patients en psychiatrie contestée en C.-B.

 

Timothé Matte-Bergeron  publié le 11 juillet 2022


CANADA 

Un homme souffre de problèmes de santé mentale.

La Colombie-Britannique permet l'internement contre leur gré de personnes ayant des problèmes graves de santé mentale. Il est ensuite présumé qu'elles consentent automatiquement aux soins qui leur sont donnés.

PHOTO : SHUTTERSTOCK


Un organisme de défense des droits des personnes handicapées peut maintenant contester une loi controversée de la Colombie-Britannique sur l’hospitalisation forcée de personnes atteintes de problèmes de santé mentale graves.

La Cour suprême du Canada a reconnu au Conseil des Canadiens avec déficiences (CCD) le droit, au nom de patients internés contre leur gré, de déposer un recours d'inconstitutionnalité contre la Loi sur la santé mentale (Mental Health Act).

Cette décision met fin à la campagne menée par le gouvernement de la Colombie-Britannique pour que cette affaire ne se retrouve pas devant les tribunaux, affirme Kevin Love, l’un des avocats représentant l’organisme. Cela nous replace exactement où nous avions commencé.

En 2016, le CCD
 et deux personnes ayant reçu des traitements sans y avoir consenti ont entrepris des démarches devant les tribunaux, mais en 2017, les patients se sont désistés pour des raisons personnelles.

L’organisme a ensuite poursuivi seul l’action en justice, ce que remettait en cause la province jusqu’à ce que, le 23 juin, la Cour suprême juge à l’unanimité que le CCD
 a la qualité pour agir dans l’intérêt public.

Selon le CCD
, la Loi sur la santé mentale de la Colombie-Britannique contrevient au droit à l’égalité, consacré à l’article 15 de la Charte canadienne, ainsi qu’à l’article 7, qui garantit le droit à la liberté et à la sécurité de sa personne.

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Témoignages Accès à l’AME : «C’était un cauchemar sans fin»

par Gurvan Kristanadjaja et Anaïs Moran  publié le 11 juillet 2022

Alors qu’ils pouvaient prétendre à l’aide médicale d’Etat, Angéline, Clarisse et Ousmane décrivent à «Libération» la bataille qu’ils ont dû mener pour être pris en charge malgré de lourds problèmes de santé.

Angéline, Clarisse et Ousmane (1) vivent à Paris depuis plusieurs années. Il et elles ne viennent pas du même pays, n’ont pas le même vécu, mais le trio partage l’expérience identique des sans-papiers confrontés à la rupture des droits d’accès à la santé en France. Angéline, Clarisse et Ousmane sont théoriquement bénéficiaires de l’aide médicale d’Etat (AME), dispositif qui prend en charge, dans la limite des tarifs de la sécurité sociale, les frais médicaux des personnes en situation irrégulière sur le sol français. Pourtant, l’obtention de cette AME est loin d’être évidente dans la réalité. Encore moins depuis de récentes mesures gouvernementales qui ont drastiquement complexifié les démarches et les critères pour pouvoir en bénéficier. Dans Libération, ils témoignent tous les trois de leur parcours de soins décousu et racontent les entraves d’un système défaillant et discriminatoire.

Accès aux soins: pour les étrangers, un droit en piteux Etat

par Gurvan Kristanadjaja et Anaïs Moran  

Alors que les réfugiés en provenance d’Ukraine bénéficient d’un accès simplifié en matière de santé, les associations, qui saluent le dispositif, réclament son élargissement aux autres nationalités, confrontées à une errance administrative et des refus de prises en charge.
publié le 12 juillet 2022 à 5h36

On le constate avec plus d’acuité depuis plusieurs mois : à leur arrivée en France, les exilés ne sont pas tous traités de manière égale. Quand la guerre a éclaté en Ukraine, de nombreux ressortissants se sont réfugiés dans l’Hexagone. Bénéficiant d’une protection temporaire inédite sur le territoire, selon l’expression formulée dans la note d’information interministérielle datant du 25 mars, les personnes en provenance d’Ukraine peuvent se présenter en préfecture ou auprès de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) pour obtenir un titre de séjour. Cette décision a provoqué, chez les associations, un sentiment contrasté. «Nous nous réjouissons que ce régime exceptionnel [accordé aux ressortissants ukrainiens et individus reconnus comme réfugiés en Ukraine, ndlr] soit en adéquation avec les recommandations formulées depuis plusieurs années. Mais ces conditions de premier accueil doivent être garanties à toutes les personnes en besoin de protection», clarifiaient, le 29 mars, les associations d’aide aux réfugiés dans un communiqué commun. C’est vrai par exemple pour les Afghans, qui eux aussi ont fui la guerre, mais doivent se soumettre à de longues démarches administratives pour obtenir l’asile.

Les cantons peinent à trancher sur le remboursement des psychothérapies

Modifié le 11 juillet 2022

SUISSE







Les cantons n'ont toujours pas tranché sur l'application ou non d'une convention tarifaire nationale pour les psychologues, contestée par certaines caisses maladie. Les gouvernements d'une majorité de cantons romands sont partis en vacances sans prendre de décision.

Auparavant, il fallait passer par un psychiatre pour suivre une psychothérapie chez un psychologue. Depuis le 1er juillet, le modèle de prise en charge a changé et une ordonnance rédigée par un médecin de famille est dorénavant suffisante.

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Ce qui peut expliquer l'apathie des enfants

Marina Alves São Paulo, BBC News Brésil  11 juillet 2022

Un enfant désintéressé à l'école

CRÉDIT PHOTO, 

GETTY IMAGES

Légende image, 

L'apathie peut se caractériser par un manque de motivation, un désintérêt social, l'isolement et l'indifférence.

L'apathie n'est pas une maladie, mais plutôt un ensemble de signes comportementaux qui trouvent leur origine dans une condition spécifique, comme un traumatisme psychologique ou une maladie physique.

En général, l'apathie peut être caractérisée par un manque de motivation, un désintérêt social, l'isolement, l'indifférence.

"Tout le monde peut avoir un moment d'apathie, cela peut donc être normal, comme l'anxiété ou la tristesse", explique Luiza Bisol, psychiatre à la clinique externe de santé mentale du complexe hospitalier de l'Université fédérale du Ceará (UFC) et maître de conférences dans la même université, qui est liée au réseau Ebserh.

Elle peut apparaître à tout âge, mais nous ferons ici une incise chez les enfants, dont les symptômes peuvent apparaître dans les premiers mois de la vie ou tout au long de l'enfance.

Dans le cas des jeunes enfants - jusqu'à l'âge de cinq ans - les symptômes peuvent aller de l'irritation aux pleurs sans raison apparente, en passant par la tristesse, la difficulté à montrer de l'affection et les émotions.

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Big Bang Le télescope James Webb dévoile sa première image de l’univers profond

par Camille Gévaudan   publié le 12 juillet 2022 

La première image du télescope James Webb a été dévoilée lundi, un somptueux cliché montrant des galaxies formées peu après le Big Bang, il y a plus de 13 milliards d’années. L’événement a eu lieu à la Maison Blanche, le président américain Joe Biden salue un jour « historique ».

Après six mois de préparatifs et de calibrations depuis son lancement en décembre 2021, le télescope James Webb est enfin prêt à observer l’univers… et il le prouve : la Nasa a dévoilé ce lundi soir la toute première vraie photo scientifique de son histoire, d’une précision ébouriffante et inédite. Pour mieux apprécier les performances du nouveau télescope spatial, son équipe a choisi de cibler une région du ciel déjà immortalisée en 1995 par le prédécesseur de James Webb, le télescope Hubble. Il s’agit de son emblématique «champ profond». Un microfragment du ciel qui nous entoure - le cadre de la photo est grand comme un grain de sable qu’on tiendrait à bout de bras en regardant le ciel, compare la Nasa.

"Ils se mettent une pression dingue" : comment expliquer ce sentiment de mal-être de plus en plus répandu chez les étudiants

Noémie Bonnin  Publié 

Santé mentale inquiétante, signes dépressifs, voire pensées suicidaires, une enquête que dévoile franceinfo, lundi, dresse un tableau sombre de la santé psychique des jeunes.

Des étuidants suivent un cours dans une université. Photo d'illustration. (DAMIEN MEYER / AFP)

Un mal-être généralisé chez les étudiants. Ils sont 70% à déclarer des symptômes dépressifs et un tiers ont même des idées suicidaires, selon le résultat d'une enquête menée par l'institut CSA, pour la mutuelle étudiante LMDE à laquelle franceinfo a eu accès lundi 11 juillet. 

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La population de la Terre va dépasser les 8 milliards d’habitants avant la fin de l’année

Par   Publié le 11 juillet 2022

Selon le nouveau rapport de l’ONU sur la population mondiale, à plus long terme le nombre d’humains devrait cesser de croître, pour se stabiliser autour de 10,4 milliards à la fin du siècle. Le Covid-19 a provoqué une surmortalité de 14,9 millions d’individus en 2020 et en 2021.

À Pékin, le 22 août 2021. La Chine autorise désormais les couples à avoir légalement un troisième enfant, alors qu’elle cherche à repousser une crise démographique qui pourrait menacer ses espoirs de prospérité accrue et d’influence mondiale.

La Terre s’apprête à franchir une étape importante de sa longue existence. D’après les dernières données démographiques de l’Organisation des Nations unies (ONU), publiées lundi 11 juillet, à l’occasion de la Journée mondiale de la population, la planète sera occupée par huit milliards d’humains à compter du 15 novembre. Les humains n’ont jamais été aussi nombreux. C’est un milliard de plus qu’en 2010. Deux milliards de plus qu’en 1998. Et cinq milliards et demi de plus qu’en 1950.

Grande cause Charlotte Caubel, secrétaire d’Etat : «On a un angle mort, c’est l’enfance maltraitée»

Crèches : une pénurie de personnel et un manque de places partout en France

Par   Publié le 11 juillet 2022

Une étude par questionnaire de la Caisse nationale des allocations familiales montre que près de la moitié des établissements manquent de personnel. L’Ile-de-France est la région la plus touchée.

C’est une photographie inédite des carences du secteur de la petite enfance que livre la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF), lundi 11 juillet, avec l’enquête nationale sur la pénurie de professionnels en établissements d’accueil du jeune enfant.

L’étude a été effectuée à la demande du comité de filière petite enfance, mis sur pied en novembre 2021 par l’ancien secrétaire d’Etat à l’enfance Adrien Taquet, pour faire des préconisations afin de renforcer l’attractivité des métiers de la petite enfance, aux prises avec de nombreuses difficultés.

Bulletin de la SIHPP

10 juillet 2022

Chers amis

Nous avons appris la mort de Chantal Talagrand-Major, survenue à Venise.  Le conseil d’administration s’associe à l’immense douleur de René Major qui a été président de la SIHPP de 1987 à 2007.

A toi René, notre amitié de toujours, passée et à  venir. 

Elisabeth Roudinesco, présidente de la SIHPP


Bulletin de la SIHPP

11 juillet 2022

Une dépêche de l’AFP (cf. ci-dessous) annonçant la publication fin octobre de la correspondance Freud-Marie Bonaparte (événement important) est truffée d’erreurs. Cela arrive rarement. 

Vous en trouverez la liste ci-dessous avant la dépêche elle-même.

Il y aura, à la même date,  la remise en vente de la biographie de Célia Bertin, Marie Bonaparte, (1982), réédition, Perrin, 1999, préface de Élisabeth Roudinesco. 

Bien à vous.

H.R.

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 Cette dépêche de l’AFP contient cinq erreurs et il faut les corriger. 

1 – Marie Bonaparte n’a pas épousé un « prince grec » mais le Prince Georges 1er de Grèce et de Danemark (1869-1957), roi des Hellènes. 

2. – M.B. n’est pas allée en analyse chez Freud à plusieurs reprises mais pendant des années : de 1925 à 1938.

3 – Elle n’est pas la première traductrice de Freud. Avant elle, il y a eu notamment Emile Meyerson et Samuel Jankélévitch.

4 – Ce n’est pas elle seule qui a permis à Freud de quitter Vienne c’est également William Bullitt et plusieurs autres.  Même si elle a joué un rôle majeur.

5 – Elle n’a pas payé la « fortune réclamée par les nazis » mais une somme énorme demandée à tous les Juifs. Freud a quitté Vienne avec une partie de sa famille : 15 personnes avec chacune un visa. Les tractations ont été très longues et sont connues.  

Élisabeth Roudinesco

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Dépêche de l’AFP 8 juillet 2022

Une correspondance inédite de Freud et Marie Bonaparte publiée en octobre chez Flammarion

Une correspondance inédite de Sigmund Freud, avec plus d'un millier de lettres échangées avec Marie Bonaparte, va être publiée en octobre, a annoncé l'éditeur français Flammarion.

Arrière-petite-fille du frère de Napoléon, Marie Bonaparte (1882-1962), épouse d'un prince grec, se passionna pour la psychanalyse dans les années 1920.

Elle contacte le Dr Freud en 1925, qui acceptera de la prendre comme patiente à Vienne. Il la recevra à son cabinet à de nombreuses reprises, et ils s'écriront plus de mille lettres jusqu'à la mort de Freud en 1939.

"Inédite à ce jour, conservée à la bibliothèque du Congrès de Washington, cette correspondance, vivante et foisonnante, apporte des informations cruciales sur l'introduction de la psychanalyse en France, initiée par Marie Bonaparte, ainsi que sur les rapports qu'entretient Freud avec son analysée", ont expliqué les éditions Flammarion dans leur présentation de l'ouvrage.

"Très vite, leur relation évolue, et l'élève devient confidente, le maître un ami. Au-delà de son rôle essentiel dans l'histoire de la psychanalyse, cette correspondance offre un regard inédit sur la vie de Freud dans son époque", ont-elles ajouté.

Le traducteur français de cette correspondance en langue allemande est Olivier Mannoni, familier de l'œuvre de Freud. 

Cet ouvrage de 1200 pages, avec appareil critique de l'historien de la psychologie Rémy Amouroux, doit paraître le 19 octobre.

Marie Bonaparte, première traductrice française de Freud, défendit sans relâche l'inventeur de la psychanalyse. Elle fut aussi celle qui grâce à ses relations dans les milieux diplomatiques lui permit de quitter Vienne en 1938, et paya la fortune réclamée par le régime nazi pour lui établir un visa.


« L'économie libérale et libidinale hors de ses gonds »

 L'économie libérale et libidinale hors de ses gonds / 06 - Troisième débat  - YouTube

16 oct. 2015

Un débat confrontant la pensée économique et psychanalytique sur la grande crise financière actuelle.

Avec René MAJOR et Pierre-Noël GIRAUD
Un débat animé par Philippe PETIT
Avec la participation de Daniel MESGUICH

Une confrontation inattendue entre un économiste et un psychanalyste échangeant leurs points de vue sur l'économie financière et l'économie psychique. Posant un diagnostic imparable et cruel, les deux auteurs se demandent : pourquoi ne fait-on pas ce que l’on sait qu’il faut faire et pourquoi accepte-t-on que l’on ne le fasse pas ?


Les autres épisodes de la série sont à voir ici ...


lundi 11 juillet 2022

Entre croyances et tabous, une psychiatrie au chevet des patients « venus d’ailleurs »


 

« À neuf ans, j’ai failli crever à Robert-Debré. D’après l’médecin, mon corps était torturé. D’après la mif’ [la famille – ndlr], c’est rien, juste un sort du bled. » La prose du rappeur Dinos en dit long sur le rapport qu’entretiennent certain·es habitant·es des quartiers populaires, issu·es de l’immigration, avec la médecine occidentale, notamment la psychiatrie.

Une schizophrénie vue comme une possession satanique, une dépression comme la conséquence du mauvais œil : les troubles psychiques peuvent être sujets à de nombreuses interprétations suivant la culture ou l’histoire de la personne qui en souffre. « J’entendais des voix, pensais que mon mari était du FBI et m’espionnait, je me pensais prophétesse… », confie Nabila, 42 ans, diagnostiquée bipolaire et schizophrène il y a deux ans. L’architecte, native d’Alger, a vécu quelques années en France avant de suivre son compagnon aux États-Unis.

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Le nombre d'infirmières en activité fortement surestimé, selon le ministère de la Santé

franceinfo avec AFP

Publié 

Au lieu des 764 000 infirmières annoncées début 2021, la Drees a révisé leur nombre à 637 000, soit 17% de moins.

Une infirmière vérifie les résultats d'un test antigénique, le 6 juillet 2022, à Paris.  (ALAIN JOCARD / AFP)

La France compte 127 000 infirmières de moins qu'annoncé début 2021. Il s'agit d'une "forte révision" due à une mauvaise prise en compte des départs en retraite jusqu'à cette date, annonce le ministère de la Santé. Les listes n'étaient pas à jour. Pire, leur "qualité s'est nettement dégradée au cours des dix dernières années", entrainant "une surestimation des effectifs en activité", relève la direction des statistiques (Drees) dans un communiqué.

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La chirurgie esthétique, du cabinet médical au phénomène de société

Par  Publié le 11 juillet 2022

ENQUÊTE « L’odyssée de la chirurgie esthétique » (1/5). Décrite dès 600 avant J.-C., développée après la première guerre mondiale, la chirurgie esthétique s’est largement perfectionnée et connaît un boom depuis des années, accéléré par la pandémie.

Quand elle rouvre son cabinet sur Park Avenue à la sortie du confinement, en juin 2020, la chirurgienne esthétique Haideh Hirmand s’attend à retrouver sa salle d’attente plus ou moins vide. La première vague de Covid-19 vient de faire près de 25 000 morts à New York. La métropole américaine est sous le choc. « On connaissait tous quelqu’un qui avait été en soins intensifs ou même pire, se souvient-elle. On n’avait pas encore de vaccin. On pouvait imaginer que les gens mettraient leur santé, leur vie, au-dessus de leur apparence. »Au contraire : comme l’ensemble de la profession, la docteure Hirmand voit la demande rebondir dès la levée des restrictions.

Très vite, elle remarque que ses nouveaux patients se plaignent non pas de leur reflet dans le miroir, mais de leur image à l’écran. « Quand on se regarde dans la glace, on ne bouge pas, explique la chirurgienne. Avec le recours massif au télétravail, pour la première fois, les gens voyaient leur propre visage en mouvement. A en juger par ma clientèle, les hommes en ont particulièrement souffert, sans doute parce qu’ils sont moins habitués à se regarder. Hommes ou femmes, nous avons tous vu à l’écran des choses qu’on n’avait jamais remarquées. »

La presse américaine a baptisé « Zoom boom » – du nom de l’une des principales plates-formes de visioconférence – l’appétit de chirurgie esthétique qui a saisi les Etats-Unis dès le début de la pandémie. Une analyse des tendances Google publiée en septembre 2021 dans la revue Aesthetic Surgery Journal suggère que les recherches concernant les interventions sur le visage ont augmenté plus fortement après février 2020 que celles portant sur les autres parties du corps.