D'ici 2050, le nombre de personnes âgées de 85 ans et plus va être multiplié par plus de trois pour atteindre 5 millions, et près de la moitié d'entre elles seront en situation de dépendance. Aujourd'hui, près d'un quart des 85 ans et plus vivent dans un Ehpad car leur perte d'autonomie ne leur permet plus de rester vivre seules à leur domicile. Une situation amenée donc à l'avenir à se développer en raison du vieillissement de la population. L'Ehpad, cet établissement médicalisé spécialisé dans l'accueil de personnes âgées dépendantes de plus de 60 ans qui nécessitent des soins et de l'aide au quotidien, est souvent la solution choisie (ou subie) par ces seniors. Environ 700 000 y résident aujourd'hui. D'autres possibilités sont pourtant à la disposition des ainés. 6 alternatives à l'Ehpad pour les personnes âgées.
«Sadtok», c’est la face obscure de TikTok. Des propositions de contenu générées au fil de ses consultations : on scrolle, on scrolle, on s’attarde sur une vidéo et les suivantes lui ressemblent. C’est le principe de la section «Pour toi» sur la plateforme : elle collecte les données de l’utilisateur pour adapter son contenu. On parle de bulle filtre, la même qui peut vous faire croire que le monde entier est de gauche si l’on s’attarde uniquement sur son fil Twitter. Questionnable, cette personnalisation devient carrément dangereuse quand le contenu en question se rapporte à la santé mentale, à la solitude, la dépression et la fétichisation des comportements à risque. Dans un rapport d’une centaine de pages publié début novembre et intitulé «Poussé·e·s vers les ténèbres», Amnesty International s’est penché sur la manière dont le réseau social prisé par les jeunes pouvait alimenter la détresse d’utilisateurs atteints de dépression ou d’anxiété. Lisa Dittmer, chercheuse spécialisée dans le droit des jeunes en ligne et au cœur de l’étude, en explique les raisons et les conclusions à Libération.