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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 4 avril 2023

«Aide active à mourir» Fin de vie : la convention citoyenne se prononce en faveur de l’euthanasie ou du suicide assisté

par LIBERATION et AFP   publié le 2 avril 2023

Les 184 Français qui planchaient depuis plusieurs mois sur le sujet ont voté dimanche 2 avril pour ouvrir «l’aide active à mourir». L’incertitude porte désormais sur la position du président Emmanuel Macron.

L’euthanasie doit être autorisée en France. La convention citoyenne sur la fin de vie a conclu dimanche 2 avril ses débats en confirmant sa position majoritaire pour légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté. Depuis trois mois, 184 Français se réunissaient régulièrement pour répondre à une question : «Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ?»

«Pour une majorité de citoyennes et citoyens de la Convention, l’accès à l’aide active à mourir doit être ouvert», conclut le rapport voté ce dimanche, tout en faisant état d’importantes nuances.

Pas de réclamation d’«aide active à mourir»

La Convention n’exprime ainsi pas de position majoritaire sur le cas des mineurs ou celui des personnes incapables d’exprimer leur volonté. Le rapport détaille par ailleurs précisément diverses positions, dont celle minoritaire contre une légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté.

Le but est d’orienter l’action du gouvernement, qui a demandé à l’automne la tenue de cette convention dans un contexte de reprise des débats sur la fin de vie, à l’initiative notamment du président Emmanuel Macron.

«Les gens ont travaillé jusque très tard dans la nuit, mais tout est bon : on devrait être en capacité d’avoir un beau [rapport] à remettre au président de la République demain [lundi]», s’est félicitée dimanche 2 avril au matin sur France Info, Claire Thoury, qui a piloté l’organisation de cette convention au sein du Conseil économique, social et environnemental (Cese).

Le chef de l’Etat envisage de longue date de modifier la législation actuelle, fixée par la loi Claeys-Léonetti de 2016. Celle-ci permet aux soignants de mettre sous sédation irréversible des patients proches de la mort, dont le cas est désespéré et les souffrances intolérables. Mais elle ne va pas jusqu’à autoriser une «aide active à mourir», c’est-à-dire une assistance au suicide ou un acte d’euthanasie.

Réception par Macron lundi

Les interrogations se portent désormais sur le sort de ces travaux. Qu’en fera l’exécutif qui, après s’être vu reprocher d’avoir largement négligé les conclusions d’une précédente convention sur le climat, a plusieurs fois prévenu qu’il ne reprendrait pas telles quelles celles sur la fin de vie ?

Au final, c’est Emmanuel Macron qui décidera. Et sa position est une grande inconnue : le Président, qui a reçu à dîner début mars plusieurs personnalités – religieux, médecins, intellectuels – pour évoquer le sujet, évite depuis des mois de s’avancer publiquement. Ni le chef de l’Etat, ni sa Première ministre Elisabeth Borne ne seront présents dimanche. Mais Emmanuel Macron recevra les membres de la convention citoyenne lundi et «leur dira quelle suite il entend réserver à leurs travaux majeurs», a précisé l’Élysée, tout en rappelant que cela s’inscrivait «dans un cadre de consultations plus larges».



Fin de vie : la convention citoyenne juge "nécessaire" d'autoriser le suicide assisté et l'euthanasie et appelle à "des changements profonds"

Yann Thompson   Publié 

Dans leur rapport final, les 184 citoyens interpellent d'une seule voix le gouvernement sur une "inégalité d'accès" aux soins palliatifs en France. Ils se prononcent plus prudemment en faveur d'une aide active à mourir, sous conditions.

Ils sont venus à bout de "leur" marathon de Paris. Au terme de 27 journées de réunions et de quatre mois de réflexion, 184 citoyens tirés au sort et venus de tous horizons ont achevé, dimanche 2 avril, dans la capitale, les travaux de la convention citoyenne sur la fin de vie. Dans un rapport aussi riche que nuancé, adopté à la quasi-unanimité (92% pour, 3% contre et 5% abstention), ces "conventionnels" appellent le gouvernement à "des changements profonds" pour permettre un meilleur accompagnement des patients en fin de vie. Ils ouvrent aussi la porte à une forme d'aide active à mourir (AAM) en France, sans masquer leurs divisions sur ce sujet sensible.

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Le Planning familial lance son tchat en ligne contre la désinformation sur l'IVG

Publié le 

Parce qu'il existe de nombreux sites de désinformation dans le but d'empêcher l'accès à l'IVG, le Planning familial lance un nouvel outil. Ce tchat en ligne, déjà disponible et accessible du lundi au samedi, permettra aux internautes d'avoir des réponses claires à leurs questions sur la sexualité, la contraception et l'IVG.

Depuis le jeudi 30 mars 2023, les personnes en quête de renseignements sur la sexualité, la contraception ou les interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont accès à un nouvel outil de qualité. Le Planning familial a mis en place un tchat gratuit, sécurisé et confidentiel, qui vient compléter son numéro vert national (0 800 08 11 11), lancé en 2015.

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Epuisement, précarité, maltraitance… Les futures sages-femmes n’en peuvent déjà plus

par Apolline Le Romanser   publié le 3 avril 2023 

En cinq ans, le mal-être des étudiantes et étudiants en maïeutique ne s’est pas amélioré, s’alarme leur association dans une enquête dévoilée par «Libération» ce lundi. La profession manque cruellement de praticiens, mettant en danger patientes et nouveau-nés.

Une sage-femme en formation sur cinq pense à arrêter ; près d’une sur trois l’a déjà envisagé. La raison principale : elles ne supportent plus leurs études. Le constat «alarmant» est dressé par l’Association nationale des étudiants et étudiantes sages-femmes (Anesf) dans une enquête révélée par Libération ce lundi. 2 241 d’entre eux, soit un peu plus de la moitié de leur effectif, ont répondu à un questionnaire partagé du 23 janvier au 20 février 2023.

lundi 3 avril 2023

Violences gynécologiques : le Comité d’éthique défend un « consentement revisité »

Par  et   Publié le 29 mars 2023

Saisi par la première ministre, Elisabeth Borne, à la suite de dépôts de plaintes pour viol, le Comité consultatif national d’éthique a rendu un avis, mercredi 29 mars, sur la notion de consentement lors des examens gynécologiques. Il y appelle à rebâtir la relation de confiance entre patientes et médecins.

« Apaiser, rapprocher, réconcilier » : les trois mots résument, pour le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), le chemin à prendre pour rebâtir une relation de confiance entre patientes et médecins gynécologues-obstétriciens. C’est en tout cas le message que le CCNE entend porter en rendant public, mercredi 29 mars, son avis 142 sur la notion de consentement lors des examens gynécologiques, sujet sensible sur lequel l’a saisi, en juillet 2022, la première ministre, Elisabeth Borne. A l’époque, des plaintes pour viol – et plus seulement pour violences sexuelles – visant des praticiens de renom avaient déplacé le débat du plan sociétal au plan juridique.

« Si le monde a une chance de rester vivable à la fin de ce siècle, ce sera grâce aux femmes »

Publié le 2 avril 2023

CHRONIQUE

Philippe Bernard

Editorialiste au « Monde »

Si l’autonomisation des femmes est déterminante pour une meilleure maîtrise démographique, elle l’est aussi pour la réduction de l’impact écologique, et donc pour la survie de la planète, analyse Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

L’avenir de l’humanité dépend de sa moitié féminine. Louis Aragon et Jean Ferrat l’ont proclamé et chanté. Les démographes, leurs calculettes et leurs scénarios le confirment à leur manière, moins poétique : si le monde a une chance de rester vivable à la fin de ce siècle, ce sera grâce aux femmes. Une étude, publiée lundi 27 mars par le groupe de chercheurs Earth4All, lié au Club de Rome, apporte de nouveaux arguments convaincants pour ériger l’autonomisation des femmes (« women empowerment ») en facteur déterminant non seulement d’une croissance démographique soutenable, mais aussi de la réduction de l’impact écologique, et donc de la survie de la planète. L’idée n’est évidemment pas nouvelle. Dans les pays déshérités, on sait depuis longtemps que l’éducation des filles est un levier majeur du développement : plus la scolarité se prolonge, plus tardives sont les maternités et larges les possibilités d’une vie autonome. Dans le monde développé aussi, l’égalité hommes-femmes favorise le progrès social.

Fait d’hiver, à propos d'un patient mort sous les balles de la police à l'hôpital psychiatrique

Publié le 1/04/2023

BELGIQUE

Carte blanche - 

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Un patient est décédé des suites d’une intervention policière armée il y a une dizaine de jours dans l’enceinte de la clinique bruxelloise Fond’Roy. Ce drame doit déclencher une réflexion profonde sur la place des personnes aliénées dans la société et leur prise en charge dans des instituts de soins adaptés.

Mardi 21 mars 2023, un patient est tué par arme à feu par la police dans l’enceinte d’un hôpital psychiatrique bruxellois où il est hospitalisé pour des soins contraints.

Nos pensées et notre solidarité vont à sa famille et à ses proches, ainsi qu’aux patient·es hospitalisé·es et aux soignant·es présent·es.

Nous sommes affecté·es et choqué·es par les conditions dans lesquelles ce patient est mort et par la banalisation de cette mort. Les médias ont relayé le récit d’un acte de légitime défense, soutenu par les propos du porte-parole du parquet, sans plus de questionnement. Cette tribune souhaite apporter un contrepoint à l’évidence d’une mort normalisée.

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TRIBUNE Les partisans de l’éducation positive et ceux du «time out» s’opposent-ils vraiment ?





par Pablo Votadoro, psychiatre au département de psychiatrie de l'adolescent et du jeune adulte de l'Institut mutualiste Montsouris

publié le 1er avril 2023

Pour le pédopsychiatre Pablo Votadoro, les deux discours reflètent les incertitudes sur ce qui fonde l’autorité, tout en étant traversé d’une même préoccupation commune : l’enfance et la maltraitance.

Rare sont les débats sur l’éducation. Pourtant, la société se transforme et avec elle les idées sur la meilleure façon d’élever un enfant. Passion française assurément, aujourd’hui elle oppose deux camps par voie de presse : «l’éducation positive» de Catherine Gueguen et le «Time out» de Caroline Goldman. Toutefois, il n’est pas certain qu’ils s’opposent vraiment, tant ils ne parlent pas de la même chose. Pourtant ces deux discours reflètent les incertitudes sur ce qui fonde l’autorité, tout en étant traversé d’une même préoccupation commune : l’enfance et la maltraitance.

samedi 1 avril 2023

Le Cerisier de Marcel Sassolas


 


Nicolas JANAUD







Marcel Sassolas, psychiatre fondateur de Santé Mentale et Communauté, nous transmet ici l'expérience de la création du foyer du Cerisier à Villeurbanne en 1971, première expérimentation de structure intermédiaire de l'association.

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Peut-on vivre sans addiction ?

Jeudi 30 mars 2023

Provenant du podcast

Sans oser le demander

Peut-on vivre sans addiction ? ©Getty - CSA Images

Alcool, cigarettes, la question de la dépendance est toujours d’actualité. Mais comment la définir ? À quel moment devient-elle une dépendance ? Comment la traiter ? Parce que la répression ne marche pas, comment réduire les risques et arrêter avec l’approche moralisatrice des politiques publiques ?

Avec


Toxicomanies : un monde accro

© Getty

Provenant de l'émission

Cultures Monde

Les enjeux contemporains selon les pays et les régions du monde.

À propos de la série

Alors que les saisies de drogue atteignent des niveaux record et qu’aucune politique ne semble venir à bout des puissants réseaux du narcotrafic, une série qui propose d’aborder la drogue du point de vue des destinataires de ce marché mondialisé : les consommateurs.

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Opioïdes : le cauchemar américain

Lundi 27 mars 2023

Quand elles ne tuent pas, les overdoses laissent d’importantes séquelles sur les milliers de victimes de la crise des opioïdes, à Hagerstown, le 21/06/22 ©AFP - Spencer Platt

Démarrée dans les années 1990, la crise des opioïdes atteint des proportions inédites aux États-Unis avec plus de 100 000 décès par overdose en 2021. En cause notamment, le Fentanyl, devenu la première cause de mortalité chez les 18-49 ans.


Avec

  • Élisa Chelle Professeure de science politique à l’université Paris-Nanterre
  • Bertrand Lebovici Médecin addictologue
  • Jean-Sébastien Fallu Professeur agrégé à l'École de psychoéducation de l'Université de Montréal

500 000 Américains morts depuis les années 90, dont plus de 100 000 pour la seule année 2021 : les chiffres égrenés par le Centre de prévention et de lutte contre les maladies attestent de l'ampleur de l'hécatombe provoquée par les opioïdes aux États-Unis. Une crise qui s'aggrave d'année en année, bien aidée par la pandémie de Covid-19 génératrice d'isolement social et de problèmes de santé mentale comme la dépression, terreau propice à la consommation de drogue. Cette réalité, elle semble avoir été prise en compte par Joe Biden qui souhaitait mettre l’accent sur la prévention, plutôt que la répression. Il a annoncé à l’automne 2022 un grand plan d’investissement de 1,5 milliard de dollars pour tenter d’endiguer cette épidémie mortelle. Une politique à l'opposé de celle de Donald Trump, qui avait misé sur la répression contre les cartels mexicains, principale source des substances qui inondent le marché américain. En cause ces dernières années : l’apparition du Fentanyl, un opioïde au taux de létalité 50 fois plus élevé que l’héroïne et désormais première cause de mortalité des 18-49 ans. En 2022, 379 millions de doses ont été saisies. Un record pour ce produit bon marché considéré comme un remède par des jeunes en proie à l’anxiété et à la dépression

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Partager la face cachée du soin...

Année de publication :  2023

Auteur(s) : DI ROCCO Vincent, 

En psychiatrie, la confrontation aux souffrances extrêmes de la psychose engage le registre émotionne des soignants. L’auteur, psychologue, revient sur un groupe d’analyse de la pratique, qui s’est tenu au sein d’une institution psychiatrique durant 8 ans, et réunissant des professionnels de plusieurs unités.


TRIBUNE Psychiatrie : la contention des patients, un traitement inhumain et dégradant

publié le 31 mars 2023 

par Kim Reuflet, Présidente du Syndicat de la magistrature et Mathieu Bellahsen, Psychiatre, lanceur d’alerte et auteur   

Alors que le Conseil constitutionnel doit statuer ce 31 mars autour des mesures d’isolement et de contention psychiatriques, la France renforce son système coercitif, à l’encontre des traités internationaux dénonçant ces privations de liberté, dénoncent Kim Reuflet, la présidente du Syndicat de la magistrature, et le psychiatre Mathieu Bellahsen.

Tout le monde le sait, la justice et la santé œuvrent dans la misère. Et en leur sein, la psychiatrie et la justice civile – celle qui traite en particulier des soins psychiatriques sous contrainte – trinquent particulièrement et, par là, maltraitent les patients, les justiciables et leur entourage.

Contention en psychiatrie : retour dans le débat public

 

Samedi 1 avril 2023

. ©AFP - Loic VENANCE

Cette technique d’immobilisation prolongée sur un lit par des sangles, suscite des oppositions fortes. Le sujet s'est invité ce 31 mars au Conseil constitutionnel. La contention : mal nécessaire ou pratique d'un autre âge, punition ou acte de soin ? 


Avec

  • Mathieu Bellahssen psychiatre, auteur d’un livre à paraître en août prochain aux éditions Libertalia : “Abolir la contention et le système contentionnaire”


Le jour où je suis devenue une vieille schnock


Ce week-end, lassée d’être coincée dans une alternative unique quant à notre bande-son familiale (Les parents : « On écoute Orelsan ? » /Les enfants : « Non, Envole-moi ! »), j’ai mis un vieil album de Blur. Modern Life Is Rubbish, 1993, un chef-d’œuvre. A ce stade, il peut être utile de vous faire savoir que mon objectivité est compromise, étant donné que j’ai nourri une passion durable pour le groupe de britpop mené par Damon Albarn, au point d’en faire le sujet de mon mémoire de maîtrise, il y a bien longtemps.

Mais that’s not the point, comme dirait Damon. Tandis que je fredonnais avec un bonheur infini le refrain de For Tomorrow, j’ai repensé à mes 16 ans. Et là, j’ai vraiment eu une pensée de vieille schnock : je me suis dit que c’était mieux avant.

J’ai soudain eu la conviction que mon adolescence était plus légère que celle des jeunes gens que je vois autour de moi. J’ai eu peur que mes enfants, encore petits (8, 5 et 3 ans), ne connaissent jamais cette sensation d’être plus grands que le monde, ces rêves de conquête. Bien sûr, je ne suis pas complètement aveuglée par la nostalgie : rien n’était simple à 16 ans, j’étais mal dans ma peau et torturée et, par ailleurs, j’étais suffisamment privilégiée pour ne pas être lestée d’inquiétudes matérielles.

Mais voilà, par-delà les circonstances individuelles, j’ai eu l’impression que quelque chose avait changé. La joie légère et mélancolique de cet album, la badinerie de ces musiciens qui avaient entrepris de raconter une Angleterre éternelle, comme si rien d’autre sur terre n’avait d’importance, tout cela m’a semblé appartenir à un monde dont nous aurions définitivement verrouillé la porte. Un monde d’avant le Brexit, le Covid-19, la menace climatique, la guerre en Ukraine, la crise politique permanente. Un monde où je pouvais être adolescente et ne penser qu’à moi, à mon nombril, mon arcade percée et au prochain concert de Blur – et parfois, manifester contre Jean-Marie Le Pen avec la certitude que la jeunesse triompherait.

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Montauban. Hôpital : le service de psychiatrie amputé de 30 lits

Publié le 

Le premier étage de ce bâtiment récent de 20 lits va être déserté faute de personnel. DDM E.T.

Le premier étage de ce bâtiment récent de 20 lits va être déserté faute de personnel. DDM E.T.

Après avoir déploré la fermeture annoncée de 30 lits de psychiatrie à l’hôpital à partir du 1er avril, au risque de mettre quelques patients potentiellement dangereux dans la nature, trois soignants ont été blessés au couteau par un déséquilibré (lire en page 18). L’actualité est malheureusement venue illustrer l’inquiétude du personnel.

A compter du 1er avril et jusqu’à fin septembre, 30 lits de psychiatrie doivent être supprimés au centre hospitalier, avant une réévaluation en octobre qui ne devrait qu’entériner la déliquescence du service. Aujourd’hui même, à la demande des personnels soignants ballottés au gré de quelques informations livrées en pâture, les syndicats CGT et Force Ouvrière ont prévu de mettre un coup de pression avant la réunion du conseil de surveillance, même si dans l’ordre du jour, il n’est nullement question de l’avenir de la psychiatrie.


Un appel à la grève en psychiatrie au Cesame près d’Angers

 

Publié le 

​La CGT et Force ouvrière (FO) appellent les agents du Centre de santé mentale à Sainte-Gemmes-sur-Loire, près d’Angers (Maine-et-Loire) à débrayer ce vendredi 31 mars. Ils exigent « des médecins en nombre et le maintien de l’offre de soins » dans leur établissement.


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Troubles psychiatriques : ouverture d'une unité de crise pour mineurs à Dieppe

Par Fabien Massin  Publié le 

La nouvelle unité d’hospitalisation de crise pour mineurs faisait défaut sur le territoire dieppois. Elle vient d’ouvrir ses portes à l'hôpital de Dieppe (Seine-Maritime).

La nouvelle unité d’hospitalisation de crise pour mineurs faisait défaut sur le territoire dieppois. Elle vient d’ouvrir ses portes à l’hôpital de Dieppe (Seine-Maritime). (©F.M. / Les Informations dieppoises)

Une nouvelle unité a été inaugurée à l’hôpital de Dieppe (Seine-Maritime) : une unité d’hospitalisation de crise pour mineurs, au sein du pôle psychiatrie.

Elle manquait et était attendue depuis de nombreuses années : l’unité « Suzanne Lacore »*, unité d’hospitalisation de crise pour mineurs, vient d’ouvrir ses portes à l’hôpital de Dieppe (Seine-Maritime). Elle a été inaugurée vendredi 24 mars 2023.

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Autisme : un médicament contre l'épilepsie pourrait réduire les symptômes

Mercredi, 29/03/2023 

Les troubles du spectre autistique (TSA) touchent en France 700 000 personnes. Les TSA se manifestent par des troubles lors de l'interaction sociale, de la communication, des comportements stéréotypés et des centres d'intérêt monothématiques. Ils peuvent être accompagnés d'anomalies plus importantes comme de l'épilepsie ou de l'hyperactivité.

A l'origine de ces troubles, de multiples facteurs génétiques sont suspectés, parmi lesquels le gène qui code pour la protéine MYT1L. Des chercheurs d’un institut allemand de recherches sur le cerveau ont plus particulièrement travaillé sur ce gène. Des mutations de ce gène ont été retrouvées dans plusieurs maladies neurologiques, telles que la schizophrénie, l'épilepsie ou des malformations cérébrales.

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