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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 27 septembre 2021

Atteint de schizophrénie, il gère la maladie grâce à sa pratique artistique

De notre correspondant Christophe MARTIN - 25 sept. 2021

Vincent Clerc a appris à gérer sa maladie, la schizophrénie, dont il dit lui-même qu’elle ne guérira jamais. À travers l’art, il essaie également d’encourager d’autres patients à trouver des ressources en eux-mêmes.

Dolois d’origine, Vincent Clerc a 46 ans. Depuis de longues années, il souffre de schizophrénie et réside au centre hospitalier spécialisé de Saint-Ylie.

« Je suis quand même fort d’avoir pu produire tout ça »

« Moi, je me bats, souligne-t-il. Ça fait un peu plus d’un mois que la schizophrénie est à peu près stabilisée. Ça veut dire que je n’ai plus beaucoup d’hallucinations. Les hallucinations, c’est terrible parce que vous pouvez entendre des voix, être persécuté sous différentes formes. En fait, votre cortex auditif produit des sons, des phrases avec des voix bien particulières, mais c’est lui qui vous joue des tours. »

Vincent Clerc a aménagé la chambre 12 de l’unité des Brunelles, à sa manière, avec 250 feuillets pendus aux murs. « C’est à la fois mon miroir, commente-t-il, quand je les regarde ou quand je les relie, quand je les ai ainsi en surface, ça me rappelle que je suis quand même fort d’avoir pu produire tout ça. Et puis, il y a une deuxième chose. C’est l’effet protection : c’est comme s’il y avait sur les murs une nouvelle peau ; une écorce nouvelle qui est en train de naître et qui me protège. »

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Metz : un défilé pour déstigmatiser la maladie mentale

Par Photos Gilles WIRTZ   le 26 septembre 2021

Un défilé de mode pour ne plus voir les différences entre les personnes. Ce dimanche Aux Frigos, à Metz, patients et soignants de structures spécialisées dans la maladie mentale ont défilé sur un podium improvisé sous d'immenses marronniers.

Ce défilé qui s'est déroulé ce dimanche aux Frigos était prêt depuis un an, juste avant le premier confinement. Photo RL/Gilles WIRTZ


Des traces de pas humains datant de 13.000 ans découvertes en Amérique du Nord

franceinfo Culture (avec AFP)  Publié 

Des traces de pas d'humains mises au jour sur une île le long de la côte de la Colombie-Britannique, dans l'Ouest canadien, dateraient d'environ 13.000 ans, ce qui en feraient les plus vieilles découvertes en Amérique du Nord, selon une étude publiée mercredi.

Découverte de traces d'humains en Amérique du Nord
 (2018 McLaren et al / Hakai Institute)

Sous une dune normande, des traces de pas vieilles de 80 000 ans

Par  Publié le 26 septembre 2021

La plage du Rozel, dans la Manche, livre lors de chaque fouille archéologique estivale de nouvelles empreintes de pieds, témoins du passage de probables jeunes Néandertaliens.

Les découvertes archéologiques sont souvent le fruit du hasard. C’est le cas du site du Rozel, une dune au lieu-dit Le Pou, dans l’ouest du Cotentin. On y a mis au jour quantité de silex taillés et d’os d’animaux ainsi que des foyers. Mais ce qui distingue ce gisement et lui donne un intérêt exceptionnel, c’est la découverte depuis 2012 de 2 200 empreintes de pieds d’hommes préhistoriques et de 35 autres de mains, conservées dans le sable durci.

Avant cette découverte, on n’avait recensé pour tout le paléolithique moyen (de − 300 000 à − 40 000) que neuf empreintes de pieds réparties sur trois sites : Vartop (Roumanie), Theopetra (Grèce) et Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais). Depuis, on en aurait découvert une centaine à Matalascanas, dans le sud de l’Espagne, dont l’étude est en cours.

De son côté, Le Rozel livre constamment de nouvelles traces. Cette année, en juin et juillet, les équipes d’archéologues qui se sont succédé sur le site, sous la direction de Dominique Cliquet, spécialiste du paléolithique ancien et moyen, conservateur du service régional d’archéologie de Caen, coordinateur du projet, en ont relevé 200, soit autant que lors de la campagne 2020, du 1er juillet au 31 août. C’est dire l’importance de ce site comparable, dans son domaine, aux grottes de Lascaux ou de Cosquer.

Fouille du sable dunaire sur le site du Rozel (Manche), le 30 juillet 2021.

dimanche 26 septembre 2021

Amandine Gay : « Si vous avez peur des noirs, n’adoptez pas un enfant noir»

par Erwan Cario   publié le 25 septembre 2021

Adoptée à la naissance par un couple blanc, la cinéaste et sociologue interroge dans son nouvel essai autobiographique, «Une poupée en chocolat», les enjeux des adoptions transraciales, entre non-dits et violences sociales. 

On ressort essoré de la lecture d’Une poupée en chocolat (la Découverte). L’essai de la cinéaste, sociologue et militante afroféministe Amandine Gay, consacré aux enjeux de l’adoption, est bien plus qu’un simple compte rendu de recherche historique et sociologique. Sur le fond, d’une part, elle pose, de façon précise et méthodique, tous les tenants et aboutissants de cette démarche qui n’est jamais réellement questionnée pour mettre en lumière les rouages politiques et les systèmes de domination qui sont à l’œuvre, comme elle l’a déjà fait dans son film documentaire Une histoire à soi, sorti en salles début juillet. Sur la forme, d’autre part, car Une poupée en chocolat peut aussi se lire comme une autobiographie qui captive de la première ligne jusqu’aux bouleversantes dernières pages. Son histoire est celle d’une fille noire adoptée après sa naissance sous X en 1984 par un couple blanc. Malgré tout l’amour de ses parents et leur conscience, plutôt aiguisée pour l’époque, des enjeux d’une adoption transraciale, ça ne l’a pas empêché d’en subir les conséquences systémiques.

samedi 25 septembre 2021

Commémoration du 80e anniversaire de la mort de Freud : vivre c’est organiser sa mort !

C

ette année 2019, nous commémorons le 80e anniversaire de la mort de Sigmund Freud qui écrivait à son épouse Martha le 16 août 1882 : « Aucune idée ne me semble plus déprimante que celle d’avoir un jour ma tombe au Centralfriedhoff ». Son biographe Ernest Jones commente : « Et en fait, ses restes ne se trouvent pas dans cet épouvantable cimetière viennois, mais dans sa chère Angleterre. » (La vie et l’œuvre de Freud, 1, p. 197).

Dans le texte Considérations actuelles sur la guerre et la mort (1915), Freud concluait : « Si tu veux supporter la vie, organise-toi pour la mort ». Cette réflexion fait écho à la maxime du philosophe Montaigne pour qui « philosopher c’est apprendre à mourir ». Cette vision de la vie comprise à travers le miroir réfléchissant de la mort est partagée par de nombreuses traditions religieuses, puisqu’il s’agit de vivre en vue du salut prochain, à l’origine des croyances dans le paradis, et pour les bouddhistes l’espoir de sortir du cycle des renaissances (samsara). Notons en passant le point commun qui existe entre la « résurrection » du Christ qui se fait en chair et en os et l’idée de réincarnation bouddhique ! En Chine, pour les taoïstes, « mourir » c’est rentrer chez soi, tandis que la naissance est vécue déjà en soi comme une petite mort. Pour le confucianisme, la mort est l’accomplissement final d’une vie-rituelle.

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La psychiatrie refoulée des Assises de la santé mentale

Dans les prochains jours se tiendront les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie. Or, la psychiatrie est la grande absente de ces Assises. Refoulée à l’arrière-plan, ses problématiques seront reléguées dans l’opacité des cabinets ministériels. Il est de notre devoir de citoyen de remettre au centre de la psychiatrie l’accueil de la personne souffrante, sa famille, ses rêves, ses petites et ses grandes histoires.

Dans les prochains jours se tiendront les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie. Si cette dernière est reléguée au deuxième plan de l’intitulé, cela correspond à vingt ans d’un travail acharné pour aller« de la psychiatrie vers la santé mentale »i et faire « de la santé mentale l’affaire de tous »ii.

Santé mentale qui n’a désormais que peu à voir avec les souffrances et les soins car elle se concentre désormais sur « le bien-être » et « la qualité de la vie ».

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Tribune. Le silence des assises de la santé mentale et de la psychiatrie


 


Vendredi 24 Septembre 2021


Un appel collectif lancé par 300 signataires, dont 120 psychiatres.

TEXTE COLLECTIF

Les assises de la santé mentale et de la psychiatrie doivent se tenir, les 27 et 28 septembre 2021, sous l’égide de la présidence d’Emmanuel Macron.

Si cette initiative peut être saluée pour mettre au cœur des débats un des parents pauvres de la santé, elle risque d’être une frustration de plus pour un secteur sinistré par des années d’appauvrissement et de pénurie.

Alors que ces assises ont pour ambition d’être « historiques » et de réunir l’ensemble des acteurs de ce champ, il est étonnant de constater le nombre de problématiques invisibilisées alors même que des textes législatifs sont actuellement en cours d’élaboration. En tant qu’acteurs et observateurs de la psychiatrie de proximité, nous attirons l’attention sur des omissions surprenantes.

Les assises de la santé mentale et de la psychiatrie sous les feux de l'actualité ce lundi




Publié 

Maintes et maintes fois différées, les assises de la santé mentale et de la psychiatrie se dérouleront et seront surement sous les feux des projecteurs ces lundi 27 et mardi 28 septembre. Alors que le ministre de la Santé Olivier Véran, assure que le gouvernement veut " à tout prix éviter une troisième vague, qui serait celle de la santé mentale ".

Assises évoquées déjà depuis janvier dernier par le Président Macron. Afin disait-il " de dresser les orientations de la psychiatrie pour les années à venir. Mais aussi pour répondre à la crise et aux manques de moyens et des lits.

De plus, la crise du Covid ayant imposé une distanciation sociale inédite et elle a agi comme le miroir des situations de souffrance et de mal être, des conditions de travail particulièrement tendues, avaient de nouveau été mises en lumière. D’où l’urgence d’agir vite et bien.

Un contexte terrible dans toute la France, des postes de psychiatres sont vacants, un manque de lits criants, un manque évident en personnel, financement étranglé, des plans d’investissements qui se font attendre, une offre de soins pas à la hauteur des besoins, encore plus à la Réunion, qui reste encore sous-dotée par rapport à la Métropole.

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Né sous X, en quête d'identité

LE 23/09/2021

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Dans son dernier essai autobiographique, "Une poupée en chocolat" (La Découverte, 2021), Amandine Gay revient, à l'aide de son expérience personnelle, sur le sujet de l'adoption internationale pour en creuser les enjeux et l'historique. 

Une famille interraciale: Lydia et William Long avec leur fille adoptive Kim, Olyffe Avenur, Welling, Kent, Juillet 1960.
Une famille interraciale: Lydia et William Long avec leur fille adoptive Kim, Olyffe Avenur, Welling, Kent, Juillet 1960. Crédits :  Frank Martin/BIPS/Hulton Archive - Getty

Je me donne naissance à moi-même par le biais de la création. (Amandine Gay)

En partant d'un témoignage intime concernant sa naissance sous X et son adoption, Amandine Gay tire le fil d'un phénomène large, historique et aux enjeux multiples: l'adoption transnationale et transraciale. Dans Une poupée en chocolat (La Découverte, 2021), un essai traversé par les théories afroféministes et décoloniales, elle aborde non seulement le contexte historique de l'adoption internationale mais aussi son contexte politique. 

C'est plus facile de rentrer dans des sujets politiques parfois très controversés en allant d'abord dans l'expérience vécue. (Amandine Gay)

On ne peut considérer que l'adoption est un sujet circonstancié dans le temps. (Amandine Gay)

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Guillaume Durand : une consultation philosophique à l’hôpital


 


Frédéric Manzini publié le  

C’est l’histoire d’un philosophe qui avait décidé d’aller sur le terrain pour mettre ses connaissances – et donc se mettre lui-même aussi – à l’épreuve. Le philosophe Guillaume Durand, maître de conférences à l’université de Nantes, dirige aussi la consultation d’éthique clinique au Centre hospitalier de Saint-Nazaire après une dizaine d’années à exercer dans ce domaine. Il raconte quelques situations tirées de son expérience dans son nouveau livre Un philosophe à l’hôpital (Flammarion). 

Crack : les salles de consommation à moindre risque prolongées de trois ans et renommées

par Charles Delouche-Bertolasi  publié le 23 septembre 2021

Le ministre Olivier Véran a annoncé ce jeudi le maintien jusqu’en 2025 de ces structures expérimentales, qui vont devenir des «haltes soin addiction» afin d’en finir avec les caricatures sur les «salles de shoot».

Oubliez les «salles de consommation à moindre risque» et dites bonjour aux «haltes soin addiction», ou «HAS». La nouvelle, annoncée ce jeudi via la lecture d’un courrier d’Olivier Véran lors de l’ouverture du congrès annuel de la Fédération Addiction, a suscité de vifs applaudissements de la part des professionnels du monde de l’addiction réunis au palais des congrès de Metz.

vendredi 24 septembre 2021

À la vie


 




Chantal Birman, sage-femme libérale et féministe, a consacré sa vie à défendre le droit des femmes. À presque 70 ans, elle continue de se rendre auprès de celles qui viennent d’accoucher pour leur prodiguer soins et conseils.









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jeudi 23 septembre 2021

Violences en prison : détenus malades et surveillants dépassés

Le Quotidien de La Réunion

Le secrétaire général de FO Pénitentiaire dénonce un mal-être au sein des prisons réunionnaises qui affecte aussi bien le personnel que les détenus. Selon les syndicalistes, une “vraie” prise en charge psychiatrique des détenus est la première solution.

La vie carcérale ne fait pas rêver. C’est connu et même attendu. Les détenus y purgent des peines pour délits et crimes, après tout. Mais les prisons à La Réunion sont devenues des lieux de violences, troubles psychiatriques graves et les surveillants sont découragés, selon le secrétaire régional de FO Pénitentiaire, Vincent Pardoux.

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L’anxiété gériatrique, ou quand l’angoisse n’a pas d’âge

Flavie Boivin-Côté   25 septembre 2021

Chez les personnes plus âgées, les déclencheurs de l’anxiété sont parfois moins concrets et plus profonds. On peut notamment penser à la peur de l’abandon ou à la peur de l’isolement.

Steven HWG / Unsplash Chez les personnes plus âgées, les déclencheurs de l’anxiété sont parfois moins concrets et plus profonds. On peut notamment penser à la peur de l’abandon ou à la peur de l’isolement.

Si nous sommes nombreux à connaître des personnes âgées anxieuses, peu d’entre nous prennent le temps d’y voir de possibles troubles anxieux pouvant parfois perturber de manière significative le quotidien de nos aînés. Sébastien Grenier, psychologue et fondateur du programme de recherche sur l’anxiété gériatrique de l’Université de Montréal, s’intéresse à ce problème de plus en plus courant.

Alors que l’anxiété chez les jeunes fait couler beaucoup d’encre depuis quelques années, l’anxiété gériatrique, elle, demeure inconnue du public. Pourtant, les symptômes sont bel et bien les mêmes : pensées anxiogènes constantes, incapacité à fonctionner en raison d’un trop grand stress, maux physiques, phobies ciblées, entre autres. Si l’anxiété est le mal du siècle, elle n’épargne certainement pas les membres de l’âge d’or.

Un mal bien caché ?

« Il faut d’abord définir ce qu’est une personne âgée », explique Sébastien Grenier. Car si pour une majorité de Québécois, les personnes de 65 ans et plus sont des personnes âgées, il existe des différences non négligeables entre les tranches d’âge lorsqu’il s’agit d’anxiété. « Nos études visent effectivement les gens de 65 ans et plus, mais pour avoir fait beaucoup de consultations en clinique privée avec des gens âgés de 80 à 85 ans, je peux vous assurer qu’on parle d’une anxiété très différente selon la période de la vie », précise le spécialiste.

En effet, s’il y a un élément qui change du tout au tout en fonction de l’âge des personnes souffrant de troubles anxieux, c’est le déclencheur de l’anxiété. L’anxiété d’une jeune de 20 ans sera par exemple liée à ses résultats universitaires, à ses finances ou à son logement. Pour une personne anxieuse entrant dans la soixantaine, le déclencheur sera par exemple le départ à la retraite et l’adaptation à une nouvelle vie. Chez les personnes plus âgées, les déclencheurs seront parfois moins concrets et plus profonds. On peut penser à la peur de l’abandon ou à la peur de l’isolement. Pour d’autres, ce sera la peur d’un mal physique qui prendra le dessus, par exemple la peur de tomber ou encore la peur d’être atteint d’une maladie incurable.

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Essais cliniques : des contrôles aux bons soins des labos pharmaceutiques

par Bessma Sikouk  publié le 23 septembre 2021

Mises en lumière par la pandémie, les études thérapeutiques souffrent d’une différence de moyens entre les puissantes firmes pharmaceutiques et les instances chargées d’en assurer la surveillance mais placées dans une situation de dépendance. Les conflits d’intérêts ne sont jamais loin.

La pandémie de Covid-19 a mis en lumière la bataille planétaire des laboratoires pharmaceutiques pour les vaccins : une vingtaine sont en vente, une centaine dans les tuyaux. Et a levé un peu le voile sur un préalable indispensable à la recherche médicale : les essais cliniques. Au 22 septembre, on en compte 390 275 déclarés sur le portail Clinicaltrials.gov, dont 6 224 en cours de recrutement en France. Ils sont réalisés sur l’homme au cours de trois phases, dont la dernière étape, la plus importante, doit être menée sur un grand nombre de patients. Avant la commercialisation d’un traitement, le laboratoire doit remplir un dossier dont une partie est dédiée au développement clinique. Dedans, doivent être répertoriés tous les essais menés sur la molécule. Condition sine qua non à l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché (AMM). «C’est seulement à l’aune de ces données qu’on peut évaluer le rapport bénéfices-risques d’un médicament et permettre de déterminer s’il est éligible ou non à une AMM», rappelle l’avocate spécialisée en droit des produits de santé, Diane Bandon-Tourret.

Hôpitaux et cliniques : les chiffres clés de l'année 2019

Publié le 22 septembre 2021

Capacités d'accueil en soins critiques, parcours des patients, personnels, équipements... La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publie son édition 2021 sur les établissements de santé en 2019. Cette édition sur la situation en 2019 souligne en particulier une baisse du nombre d'hôpitaux.

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comprend 32 fiches thématiques, des tableaux, cartes et graphiques, une bibliographie et des définitions sur les données de l'année 2019 concernant en particulier les hôpitaux publics et les cliniques privées.

Ces documents présentent certaines activités spécifiques : chirurgie et obstétrique, psychiatrie, hospitalisation à domicile... Ils proposent aussi des indicateurs de qualité et de sécurité des soins, ainsi que des éléments de cadrage économique et financier. Deux nouvelles fiches cette année : les effectifs hospitaliers et les capacités d’accueil en soins critiques(réanimation, soins intensifs et surveillance continue).

Moins d'hôpitaux et plus d'hospitalisation partielle

En 2019, le nombre d'établissements hospitaliers a baissé : 3 008 structures, contre 3 125 fin 2013 (-3,7%). Cette évolution touche surtout les hôpitaux publics, qui sont passés de 1 420 en 2013 à 1 354 fin 2019 (-4,6%).

En 2019, 123,9 millions de journées d'hospitalisation ont été enregistrées. Une hausse due au vieillissement de la population et au développement de l'hospitalisation partielle (court et moyen séjour).


mercredi 22 septembre 2021

«Moi les hommes, je les chasse»


 


Mardi Noir — 

Quand j'ai dit ça à ma psychanalyste, elle a arrêté la séance. Il était temps d'écouter cette vérité pour ne plus subir le joug du déterminisme et de faire de celui-ci un choix.

Durant des années, j'ai analysé mon célibat comme la conséquence de mes mauvais choix. | Vladislav Babienko via Unsplash
Durant des années, j'ai analysé mon célibat comme la conséquence de mes mauvais choix. | Vladislav Babienko via Unsplash

Dans Ça tourne pas rond, Mardi Noir, psychologue et psychanalyste, revient chaque semaine sur une question ou problématique psychologique.

J'ai versé des litres de larmes à m'apitoyer sur mon triste sort. À hurler à la lune, à minuit, entre les draps, entre la morve et le désespoir, les yeux dans le vide, la joue mouillée contre le mur froid de ma chambre, désarticulée, hoquetant ma question: pourquoi suis-je encore et toujours célibataire? Pourquoi ne fais-je pas partie de cette catégorie privilégiée de femmes hétérosexuelles en couple, posées, qui ont des projets d'enfants, de vacances, de mariage, en ligne droite vers le bonheur? Au bas mot, j'ai passé cinq mois par an pendant vingt ans à pleurer ce constat. Aujourd'hui j'en ris.

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