Adnan Oktar, dont la secte créationniste se distinguait dans le monde entier par son militantisme, a été condamné en Turquie à 8 658 années de prison, entre autres pour sévices sexuels.
Depuis le début de ce siècle, il était impossible, au visiteur du monde musulman, de flâner dans une librairie ou de consulter un étal de livres en pleine rue sans tomber sur au moins une des publications bon marché du prolifique Harun Yahia. Sous ce pseudonyme se cachait Adnan Oktar, né en 1956 à Ankara et devenu le gourou d’une secte créationniste, dont les disciples avaient pour façade légale deux « fondations », l’une pour la « recherche scientifique », l’autre pour la « défense des valeurs nationales ».