Publié le 14 novembre 2021
CHRONIQUE
Notre activité sexuelle est essentiellement nocturne. Et pourtant, faire l’amour le soir relève de l’auto-sabotage, estime Maïa Mazaurette, chroniqueuse de « La Matinale », qui pointe les facteurs biologiques et culturels à l’œuvre.
Existe-t-il une horloge du sexe ? La réponse tombe sous le sens : de même qu’on n’a pas toujours le même niveau d’énergie ou de concentration, de même qu’on mange ou dort à certaines heures, notre activité sexuelle dépend du moment de la journée, du jour de la semaine, de variations saisonnières et bien sûr, de l’âge du capitaine.
S’il existe une chrononutrition, faudrait-il inventer un chronoérotisme ? Ce serait une piste, à condition de ne pas confondre ce projet avec la chronosexualité (sont chronosexuelles les personnes dont les attirances changent selon l’heure ou la situation) ou avec la chronophilie (sont chronophiles les personnes attirées par une tranche d’âge spécifique).