Manger sous le coup de l’émotion augmente le risque d’être en surpoids
De nouveaux résultats de l’étude NutriNet publiés dans l’« American Journal of Clinical Nutrition » apportent des informations nouvelles sur l’association entre les facteurs psychologiques et le surpoids. Ils montrent notamment que ceux qui mangent sous le coup de l’émotion ont un risque 2 fois plus important d’être en surpoids. Chez les femmes qui n’ont jamais fait de régime, le risque multiplié par 5.
L’étude NutriNet-Santé lancée en 2009 et coordonnée par l’Unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle (UREN, U557 INSERM/INRA/CNAM/Université Paris 13) cherche notamment à identifier les facteurs de risque ou de protection des maladies chroniques liées à la nutrition. Pour ce volet de l’étude, Sandrine Péneau et coll. ont étudié l’influence des facteurs psychologiques sur le surpoids et l’obésité. Si le lien est aujourd’hui reconnu, peu de données sont disponibles sur l’émotionalité alimentaire (le fait de manger sous le coup d’une émotion négative : se sentir seul, nerveux, déprimé) et son association avec le surpoids.