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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 12 juin 2017

La santé mentale aux périphéries de la société palestinienne

CLAIRE BASTIER, CORRESPONDANTE À JÉRUSALEM Publié le 

"Les bouleversements sociaux et politiques, depuis les importants déplacements de population indigène en 1948, et qui se poursuivent aujourd’hui du fait de l’occupation, sont source d’un stress psychosocial durable." Le constat dressé en 2013 par un rapport officiel sur la "santé mentale en Palestine" vaut toujours en 2017.

"Les communautés sont continuellement, indirectement ou directement, exposées à de hauts niveaux de stress aigu et chronique, causés par l’occupation prolongée et la violence politique", décrit Maximilien Zimmermann, psychologue clinicien et coordinateur de santé mentale pour Médecins du monde France (MdM). L’ONG intervient depuis 1996 dans le nord de la Cisjordanie après trois types d’événements critiques : incidents liés aux interventions militaires israéliennes (60 %), attaques de colons (30 %), démolitions de maisons dans la zone C, en l’absence d’octroi de permis de construire par les autorités israéliennes qui contrôlent cette zone (10 %). En 2016, 40 % des personnes visitées par MdM "ont déjà été impliquées dans un événement critique".

En direct du congrès de la FMF à Marseille Généralistes et psychiatres en quête de solutions pour décloisonner la prise en charge


Psychiatres, psychologues, généralistes… le rôle de chaque praticien dans la prise en charge des patients atteints de troubles psychiatriques est souvent difficile à déterminer. Si bien qu'un atelier était consacré à ce sujet lors du congrès de la FMF. Une matinée animée par un psychiatre de Levallois-Peret Joël Bardel, à laquelle de nombreux adhérents confrères psychiatres mais aussi généralistes ont participé. Les échanges, parfois vifs entre les deux corps de médecins ont démontré la nécessité d'améliorer la coordination et la communication entre eux. Notamment à l'évocation des nouvelles expérimentations menées dans huit départements, qui prévoient le remboursement par la CPAM de 12 séances de psychothérapies par an pour les jeunes adultes de 11 à 21 ans. Ces consultations seraient assurées par des psychologues libéraux. Un choix qui interroge les psychiatres de la FMF. "Cela pose plusieurs questions, résume Joël Bardel. Quelles thérapies seront privilégiées par les psychologues et au détriment de quelles autres ? Et qui prescrira ces thérapies ?". Les psychiatres regrettent d'autant plus cette décision que la moitié d'entre eux a actuellement plus de 60 ans et que le pédopsychiatre "est une espèce en voie de disparition", lance un praticien dans l'assemblée.

Le Planning familial lance une appli pour ne plus oublier sa pilule

11.06.2017

Le Planning familial a lancé dernièrement une application mobile baptisée "Pill'Oops" pour "simplifier" la prise de la pilule. Développée et testée par une association départementale du Planning familial, à Rennes, cette application a été généralisée sur tout le territoire début juin et est désormais téléchargeable gratuitement.
Elle permet notamment de programmer un rappel quotidien à l'heure de la prise supposée du comprimé, d'avoir un suivi de son cycle, de se renseigner sur la pilule prescrite et de trouver des conseils en cas d'oubli.
"L'objectif est de renforcer l'autonomie des femmes dans leur sexualité et leur santé sexuelle, et de simplifier ce geste du quotidien effectué par des milliers de femmes", explique l'une des deux présidentes du mouvement, Véronique Séhier. Selon elle, il s'agissait de mettre en place "un outil simple et discret pour toutes les femmes" mais aussi "un système adapté aux plus jeunes".
Utilisée par 41% des Françaises âgées de 15 à 49 ans, la pilule reste la première méthode de contraception. Ce sont les femmes de 20 à 24 ans qui y ont le plus recours, selon les derniers chiffres de l'Institut national d'études démographiques.

Dans le nord de Paris, le chaos pour des centaines de migrants

Porte de la Chapelle, associations et riverains sont débordés par les centaines d’exilés qui campent aux abords du camp humanitaire, où l’Etat ne libère pas assez de places.

LE MONDE  | Par 

Des réfugiés à Porte de la Chapelle (Paris), le 9 juin.
Des réfugiés à Porte de la Chapelle (Paris), le 9 juin. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Le message lumineux glisse de « service terminé » à « service non commencé ». Il est 1 h 45 du matin et sous l’abri du tramway, porte de La Chapelle, à Paris, la nuit hésite entre un jeudi qui a du mal à finir et un vendredi pas tout à fait prêt à poindre.

Recroquevillés, les yeux rouges de fatigue, deux gamins attendent. Face à eux, Yann Manzi fait les cent pas. De son téléphone s’échappe la voix d’un policier qui n’a que faire des promesses de la préfecture de police aux ONG. « Non, monsieur, s’entend répondre le vice-président de l’association humanitaire Utopia 56, ne nous amenez pas de mineurs au commissariat. Nous avons consigne de ne plus les prendre. Voyez avec le 115, c’est leur boulot. » Joint dans la foulée, le numéro d’hébergement d’urgence rappelle qu’il n’est « pas habilité à recevoir des non-majeurs ».

La Financière Sun Life lance une thérapie en ligne pour faciliter l'accès aux soins en santé mentale

CANADA 

Une thérapie cognitivo-comportementale virtuelle permet de contourner des contraintes comme l'isolement géographique, le manque de temps et la mobilité réduite

TORONTO, le 5 juin 2017 /CNW/ - La Financière Sun Life lance un projet pilote utilisant une nouvelle approche, qui vise à offrir une meilleure accessibilité aux soins en santé mentale à ses participants grâce au programme de thérapie cognitivo-comportementale virtuelle. Offert en partenariat avec l'Université de Regina, la nouvelle thérapie en ligne permettra un accès plus facile et plus rapide aux thérapies cognitivo-comportementales. Consciente qu'un Canadien sur cinq souffre d'une maladie mentale1, la Financière Sun Life a à cœur de pourvoir ses clients d'un accès novateur et sans tracas à des soins de qualité en santé mentale.

Et si demain, votre montre remplaçait votre psy ?

Accueil

Et si demain, votre montre remplaçait votre psy ?

Les objets connectés proposent déjà des aides efficaces pour les personnes atteintes de troubles psychiques. Ils vont bientôt devenir un complément indispensable de la thérapie.

Les psys ont toujours existé en de nombreuses versions. Empathique ou réservé ; psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute ; en consultation individuelle ou en groupe ; avec ou sans médicaments ; pratiquant une seule méthode ou plusieurs parmi les 400 recensées par l’Inserm.
Comme si la situation n’était pas assez compliquée, il faut désormais ajouter aux psys en chair et en os la possibilité de s’offrir un psy virtuel, tenant tout entier dans une montre. Et là, nouveaux dilemmes : il faut choisir entre bracelets cuir ou métal, boîtier rond ou carré, système d’exploitation Android ou iOS, en local ou sur le Cloud, 32 Go de capacité de stockage ou 64…

UN PSYCHIATRE VIRTUEL POUR DÉTECTER LES TROUBLES MENTAUX ?

Des chercheurs bordelais ont montré que des « humains virtuels » peuvent diagnostiquer certains troubles mentaux, comme la dépression.
Les chercheurs du laboratoire Sanpsy (Sommeil Addiction Neuropsychiatrie) travaillent sur de nouveaux outils numériques basés sur des scénarios médicaux mimant un entretien clinique avec des interactions empathiques. Ils ont ainsi créé le premier agent conversationnel animé ou humain virtuel capable de conduire un entretien interactif intelligent pour diagnostiquer des troubles dépressifs. Cet entretien a été construit à partir d’un référentiel médical validé (DSM-5) enrichi par des tournures de phrases et des interactions gestuelles et faciales renforçant l’engagement du patient dans l’interaction.

Toxoplasme : notre cerveau, sous contrôle d’un parasite ?

Le toxoplasme pourrait bien expliquer certaines pathologies cérébrales comme la schizophrénie ou l’épilepsie.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

LE LIVRE. Si vous êtes du genre à somatiser en ­lisant des articles médicaux, ce livre risque de ne pas vous laisser indifférent. A côté, un film comme Alien ferait presque sourire. Car le méchant en question est sur Terre, invisible, omniprésent et adore manipuler le cerveau de ses victimes. Son nom, Toxoplasma gondii, fait référence au gondi, petit rongeur d’Afrique du Nord, dans lequel il a été découvert au début du XXe siècle. Il est connu aussi pour avoir de graves effets sur les ­embryons des futures mères infectées. C’est à peu près tout ce que le grand public en sait. Or, 50 % des Françaisle portent,avec 200 000 à 300 000 nouvelles infections chaque année.

samedi 10 juin 2017

Les propositions de cinq experts pour que la santé fasse plus de place aux patients

10.06.2017


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SPL/PHANIE
Le premier, Christian Hervé, est professeur d'Ethique médicale, le second, Jean-Luc Plavis, est engagé au sein de l'association François Aupetit sur la maladie de Crohn, le troisième, Pascal Pujol, est oncologue et président de la Société française de médecine prédictive. Ce petit groupe, auquel le laboratoire Pfizer a donné carte blanche depuis septembre, comprenait aussi Me Caroline Zorn, une avocate, spécialisée dans la santé et Laurence Carton, Secrétaire générale de l'AFLAR. Après six mois de réflexion et la consultation en ligne de quelque 350 personnes, acteurs de santé et de la société civile, ce "club des cinq" a fait cette semaine des propositions plutôt décoiffantes pour accroitre le rôle des patients.
À commencer par un renforcement important de la place du patient dans le système de soins : "les professionnels de santé doivent indéniablement adapter leurs pratiques en privilégiant un comportement et des outils à même de susciter un partage de responsabilité et à encourager le dialogue avec leur patientèle", martèlent ces experts. Cette recommandation débouche sur une préconisation phare, déjà réalité à l'étranger : créer une fonction de "Référent patient", chargé d'abord d'accompagner et de conseiller les malades dans le parcours de soins. Mais pas seulement, puisque ces patients médiateurs auraient aussi pour rôle de faciliter la coordination entre soignants.

« La charge mentale, c’est moi ! »

Témoignage. Cette Parisienne, avocate, a un mari et quatre enfants âgés de 5 à 15 ans. Quand elle a découvert « Fallait demander », la BD en ligne sur ce thème, elle s’est sentie comprise, d’un coup.

M le magazine du Monde  | Par 

JOCHEN GERNER


J’ai eu un fou rire récemment avec une copine. Son mari lui avait demandé si elle n’avait pas parfois des envies d’escapade sexuelle torride avec lui au milieu de la journée. Mais en pleine journée, nous, on pense aux Kellog’s qui manquent ou au cadeau de Victoria qu’il faut acheter, certainement pas à la bagatelle !

Comment pourrait-on avoir la disponibilité de fantasmer, avec tout ce qu’on a en tête ? Moi, quand j’ai une minute dans la journée, j’imprime des fiches sur le Roi-Soleil entre deux dossiers de plaidoirie !

La charge mentale ! Tu es au boulot et tu penses à un milliard de trucs de la maison. En plein milieu d’un dossier, tu t’interromps pour appeler la baby-sitter et lui rappeler que l’horaire du cours de danse a changé. Ou bien pour télécharger des exercices de trigonométrie pour ta fille qui est nulle en maths. Ou encore pour aller acheter les cadeaux d’anniversaire des copains qui ont invité l’un ou l’autre de tes gosses ce week-end… Et puis, il faut aller chez l’orthodontiste qui ne reçoit pas le mercredi, assister au spectacle de danse à 4 heures de l’après-midi !… Mon mari, lui, il n’a pas le quotidien des enfants qui ­entre dans sa sphère de boulot.

Les pédopsychiatres interpellent la ministre de la Santé sur la situation « alarmante » de leur discipline

Coline Garré
| 08.06.2017

Les pédopsychiatres de la Fédération française de psychiatrie (FFP-CNPP), du Collège national des Universitaires de psychiatrie (CNUP), de la Société de l'Information psychiatrique (SIP) et du Syndicat des hôpitaux (SPH) alertent la Pr Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, sur la situation « alarmante » de la pédopsychiatrie et son risque réel de disparition.

Trois jours de grève à l’hôpital Georges-Daumezon

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21/11/2016


  • FLEURY-LES-AUBRAIS
  • Trois jours de grève à l’hôpital Georges-Daumezon
  • À l’appel des deux syndicats représentés dans 
  • l’établissement, le personnel revendique 
  • régulièrement de meilleures conditions de travail.?
  •  © Photo d’archives Christelle Besseyre

La maltraitance de plusieurs cadres à l’encontre des personnels est dénoncée par les syndicats CGT et Sud Solidaires.
Accéder à l'hôpital Georges-Daumezon sera compliqué aujourd'hui, mais aussi demain et encore mercredi. La CGT et Sud Solidaires, les deux seuls syndicats du centre départemental, ont en effet appelé à une grève de trois jours. Un blocage filtrant devait être mis en place à l'entrée de l'établissement dès 6 h 30, ce matin.


vendredi 9 juin 2017

Charles-Henry Chemaly : un prêtre consacré à la psychothérapie

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SUISSE  06.06.2017 par Grégory Roth

Charles-Henry Chemaly, prêtre et psychologue, entame une formation de deux ans en psychothérapie (Photo: Grégory Roth)
Charles-Henry Chemaly, prêtre et psychologue, entame 
une formation de deux ans en psychothérapie (
Photo: Grégory Roth)

Un prêtre déchargé de ses fonctions pastorales, afin de terminer une formation de deux ans en psychothérapie: c’est une situation assez rare. Rencontre avec l’abbé Charles-Henry Chemaly, pour qui la foi ne suffit pas à résoudre certaines difficultés psychiques.

Charles-Henry Chemaly est psychologue. Une formation professionnelle qu’il débute en 2008, alors qu’il officiait depuis une année comme prêtre auxiliaire à la paroisse du Sacré-Cœur, à Lausanne. “A côté de mon ministère, je suivais les cours du soir et passais mes examens pendant les vacances”, raconte le cinquantenaire français.

Les infirmiers n’en démordent pas : Après un débrayage de trois jours, ils en promettent d’autres

Libération Hassan Bentaleb   9 Juin 2017

Les 72 heures de la grève observée par les infirmiers ont pris fin mercredi, mais d’autres débrayages pourraient avoir lieu. En effet, les membres du Conseil national du Mouvement des infirmières et infirmiers pour l’équivalence comptent continuer leur lutte. 

« Il va y avoir une réunion nationale pour décider des prochaines mesures à prendre. On compte hausser le ton, d’autant plus que le dernier débrayage a été une véritable réussite qui a dépassé toutes les estimations. Nous avons réussi à paralyser les services de presque tous les hôpitaux  et CHU du Royaume», nous a indiqué Abdelmalek Ould-Cheikh, membre dudit mouvement. Et de poursuivre : 

« Notre combat ne prendra fin que si nous recevons une réponse favorable à nos demandes, à savoir la reconnaissance académique de nos diplômes délivrés par l’Etat dans le domaine de l’infirmerie à travers un décret ministériel publié au Bulletin officiel». 


La première synapse synthétique

RTFLASH   08/06/2017 

La première synapse synthétique


Malgré l’évolution des intelligences artificielles ces dernières années, la question de leur consommation massive d’énergie est restée un vrai barrage à leur développement. Mais une équipe de l’Université de Stanford aidée du Sandia National Laboratories a trouvé un moyen de résoudre ce problème.


ASCO 2017 : Faire reculer la peur de la récidive

Le 05.06.2017

De notre envoyée spéciale au congrès sur le cancer, à Chicago. Trois études présentées vont toutes dans le même sens : l'accompagnement psychologique du patient cancéreux n’est pas un luxe mais une nécessité.

PSYCHOTHÉRAPIE. Le message est fort. Premier thème abordé mis à l'honneur dès l'ouverture du 53e congrès de l'ASCO : la psychologie. Souvent absente des communications ciblées sur les traitements, elle est pourtant essentielle. Trois études, australienne, canadienne et suisse, le confirment.

#MedicalizeArt, quand les médecins s’amusent à diagnostiquer les œuvres d’art





MedicalizeArt

La Joconde serait-elle le premier cas répertorié d’hypercholestérolémie familiale ? C’est ce que s’amuse à penser un médecin américain dans un tweet accompagné du célèbre tableau de Leonard de Vinci. Mais il n’est pas le seul. Depuis la fin du mois de mai, des professionnels de santé et des étudiants en médecine facétieux s’appliquent avec humour à diagnostiquer les maladies des personnages figurant sur des œuvres d’art mondialement connues. En quelques jours, des dizaines de tweets ont ainsi été publiés avec le hashtag #MedicalizeArt.
L’autoportrait à l’oreille bandée de van Gogh ? Otite externe persistante ! Le penseur, de Rodin ? Constipation idiopathique chronique ! La vierge de Crevole ? Microcéphalie, alopécie androgénétique prématurée et torticolis !
Le monde médical pastiché
L’initiative n’est pas sans rappeler les travaux très sérieux de médecins visant à revisiter sous l’angle médical des œuvres pour deviner les maladies dont souffraient les personnages peints ou sculptés. Au XIXe siècle, un anatomiste écossais voyait dans le sourire pincé de La Joconde une forme de paralysie périphérique. D’autres ont repéré un xanthélasma ainsi qu’un lipome sur le portrait de Mona Lisa.
#MedicalizeArt a également inspiré les médecins Français présents sur Twitter. Ils ont largement repris à leur compte le phénomène pour moquer avec humour le monde médical. Travers de patients, mégalomanie de certains spécialistes, difficulté de décrocher un RDV d’IRM, visiteurs médicaux, grands patrons, fréquentation des urgences (un jour de soldes)... Tout y passe. Petit florilège.


Chef de réa déclare avoir un lit de dispo à des urgentistes.

Reconnaissance des visages : le code cérébral déchiffré

Chez le macaque, 205 neurones suffisent pour identifier fidèlement un visage humain. Certains analysent la distance entre les deux yeux, d’autres la texture des cheveux…

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 


Cette image montre huit visages présentées à des macaques. L’image de droite est celle reconstituée à partir de l’analyse des signaux électriques de neurones enregistrés alors que les singes observaient ces visages.
Cette image montre huit visages présentées à des macaques. L’image de droite est celle reconstituée à partir de l’analyse des signaux électriques de neurones enregistrés alors que les singes observaient ces visages. Doris Tsao


NEUROSCIENCES. Des chercheurs américains viennent de « cracker » le code de la reconnaissance des visages. Comment ? En s’introduisant dans les réseaux de neurones du cerveau de macaques, tels des pirates informatiques. Premier constat : non, il n’existe pas de « cellules du visage de la grand-mère ». Autrement dit, aucun neurone n’est dévolu à la ­reconnaissance d’une personne donnée – votre grand-mère, par exemple.

A vrai dire, beaucoup jugeaient l’hypothèse peu crédible. « Vous pouvez reconnaître potentiellement 7,5 milliards de visages ; or il n’existe pas 7,5 milliards de neurones dans les régions du cerveau identifiant les visages ! », relève la professeure Doris Tsao, biologiste à Caltech (California Institute of Technology).

L'autisme : une différence plus qu'une maladie ?

École normale supérieure   Conférences
06.06.2017

L’état de la recherche scientifique sur l’autisme, en partant des symptômes comportementaux et en remontant l’enchaînement des facteurs causaux aux niveaux cognitif, cérébral, génétique, ainsi que dans l’environnement de la personne.



Quel bénéfice de l’exercice physique sur la cognition dans la dépression ?

26/05/2017


S’appuyant sur des recherches dans des bases de données médicales (y compris certaines bases moins exploitées en Europe occidentale, comme Russian Science Citation Index et Korean Journal Database), une équipe italienne examine l’impact éventuel de l’exercice physique sur les troubles cognitifs chez des adultes avec une symptomatologie dépressive (au sens du DSM-III, du DSM-IV, de la CIM-9 ou de la CIM-10), en phase aiguë ou en phase de rémission. Les paramètres évalués concernent les fonctions cognitives globales et, plus spécifiquement, la vitesse de traitement des informations, l’attention, la vigilance, la mémoire de travail, la mémoire verbale, la mémoire visuelle, le raisonnement.

On fait des économies avec la psycho-dermatologie!

29/05/2017






Les administrations hospitalières peuvent être réticentes à l’idée d’engager des psychologues ou des psychiatres pour travailler dans les services de dermatologie. Pourtant, pour de nombreux patients consultant en dermatologie, que d’explorations et de traitements coûteux et inutiles pourraient être évités grâce à une évaluation correcte de la dimension psychiatrique !