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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 24 janvier 2020

VERS UNE COORDINATION NATIONALE DES COMMUNAUTÉS PSYCHIATRIQUES DE TERRITOIRE

Publié le 23 Janvier 2020

Réunis à l'hôpital Sainte-Anne le 22 janvier, des psychiatres et directeurs d'établissements publics de santé mentale (EPSM), représentant plusieurs Communautés psychiatriques de territoire (CPT), ont posé les bases d'une instance de coordination nationale. Il s'agit de promouvoir la création de nouvelles CPT, de développer leurs missions et valoriser leur rôle auprès des acteurs de santé mentale et des tutelles.

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ANGOULÊME: [VIDEO] À L’HÔPITAL CAMILLE-CLAUDEL, « LES OUBLIÉS DE BUZYN » RÉALISENT UN CLIP

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jeudi 23 janvier 2020

Suicide d'une adolescente de 12 ans en Dordogne : une cellule d'aide psychologique mise en place au collège

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Vendredi 24 janvier 2020

Suite au suicide d'une adolescente de 12 ans, mercredi, une cellule d'aide psychologique est mise en place au collège de Neuvic. L'ARS propose également des numéros d'appels spécifiques pour soutenir les jeunes et leurs familles.

 
Neuvic, France

Plusieurs mesures ont été prises ce vendredi suite au suicide d'une adolescente de 12 ans mercredi dernier. La collégienne s'est pendue à son domicile. Le parquet de Périgueux confirme ce vendredi qu'une enquête est ouverte "pour recherche des causes de la mort". Toujours selon le parquet, aucun élément ne permet pour l'instant de faire un lien avec des faits de harcèlement.

Vu de l’intérieur sur la stomathérapie : l’intégralité de notre série en trois épisodes

21.01.20

Vous les avez découverts au fil de ces quatre dernières semaines et nous avions même créé un teaser pour vous l'annoncer. Nous vous proposons à présent de revoir l’intégralité des épisodes de notre série "Vu de l’intérieur", tournée à l’hôpital Tenon à Paris (AP-HP), où nous avons suivi Danièle Chaumier, infirmière stomathérapeute.

Vu de l'intérieur E01 : dans les pas d'une infirmière stomathérapeute

Danièle Chaumier prend en charge les patients stomisés, avant et après les opérations chirurgicales qu'ils ont subies. Durant deux jours, nous l'avons suivie dans les couloirs de l'hôpital Tenon, lors de ses visites aux patients hospitalisés, mais aussi pendant les consultations qu'elle donne sur place. Certains de ses patients ont accepté de répondre à nos questions. Ils nous ont dit l'importance du rôle de cette infirmière, qui leur apprend à devenir autonomes. Voici le premier épisode de notre série en trois volets consacrée au métier d'infirmière stomathérapeute. 


Homéopathie : les ventes de Boiron en France ont diminué de 12,6 % en 2019

Stéphane Lancelot
| 24.01.2020


Comme il s'y attendait, le groupe Boiron, spécialiste des médicaments homéopathiques, a enregistré en 2019 une nette baisse de ses ventes (-7,8 %). Un résultat notamment dû au recul des ventes en France « dans un contexte de fort dénigrement de l'homéopathie », selon le groupe.
Au total, Boiron publie un chiffre d'affaires de 557 millions d'euros. Les ventes en France, qui pèsent près de 60 % du CA du laboratoire, ont diminué de 12,6 % l'an dernier. Et ce dans un contexte « d'annonce par le gouvernement de son déremboursement progressif », ne manque pas de souligner Boiron.

Les chiens guides d’aveugle sont-ils des exploités comme les autres ?






Paris, le samedi 25 janvier 2019 – De nombreux commentaires s’intéressent actuellement à une certaine forme de « radicalisation » qui se manifesterait dans l’expression de différentes idées. De nombreuses sphères seraient concernées et le sentiment d’agir pour une « cause juste » pourrait favoriser les passages à l’acte, les censures et les prises de parole, pourtant considérés dans d’autres circonstances comme dangereuses et en tout cas dépassant le cadre légitime de la contestation et de la défense de son point de vue. Les actions de certains groupes de défense des animaux, dirigés notamment contre des boucheries, ont ainsi suscité une forte désapprobation, même chez ceux qui sont très sensibles à la souffrance animale. La violence et la stigmatisation d’une catégorie de personnes ont été effet jugées comme parfaitement inappropriées et nullement légitimées par l’urgence du sujet.

Comment osez-vous ?

Cependant, la dénonciation de cette radicalisation, nécessairement inquiétante, car méconnaissant les principes essentiels d’un débat raisonné, peut parfois conduire à quelques déformations. Ainsi, certains médias français se sont récemment émus d’une anecdote rapportée par le Daily Mail. Ce dernier a dressé le portrait de Jonathan Attenborough, âgé de 30 ans, aveugle depuis cinq ans, et assisté quotidiennement par Sam, un chien guide d’aveugle. Le jeune homme a rapporté comment à deux reprises ces dernières semaines il avait été publiquement critiqué pour l’utilisation d’un animal ; une première fois en termes courtois, une seconde fois de manière plus virulente. Cependant aucune violence physique n’a été perpétrée et il n’a jamais été menacé de perdre son chien, contrairement à ce que laissaient supposer certaines présentations de cette histoire dans la presse française.

Au-delà des raccourcis et des interpellations stériles

Les raccourcis que l’on a pu lire confirment comment la radicalisation de certains discours interdit l’écoute. Face à l’outrance de certaines méthodes, il est impossible d’entendre le message transmis et d’apprécier la qualité des arguments. Pourtant, la question du recours à des animaux pour soutenir les personnes handicapées est l’objet d’une réflexion plus approfondie par certains défenseurs de la cause animale, qui vont bien au-delà de la prise à parti humiliante et facilement déstabilisante d’une personne souffrant de handicap (méthode pour le moins lâche et stérile).

L'épreuve de la jalousie, entre Bible et psychanalyse

RCF, La Joie se partage
MARDI 21 JANVIER À 13H30
DURÉE ÉMISSION : 25 MIN
L'épreuve de la jalousie, entre Bible et psychanalyse
© Wikimédia Commons - Ésaü (à droite) vend son droit d'aînesse à Jacob pour un plat de lentilles, de Matthias Stom (XVIIe siècle)
On connaît tous la morsure de la jalousie. Dans la Bible, le récit de Jacob et Esaü invite à reconnaître son pouvoir destructeur. Colette Combe en fait une interprétation psychanalytique.

mercredi 22 janvier 2020

Santé : la consommation de psychotropes, d'alcool et de cannabis est alarmant chez les étudiants en médecine

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Par Ludovic Moreau  Publié le 21/01/2020

 9 % des étudiants en première année de médecine consomment des anxiolytiques ou des antidépresseurs / © Jean-Luc Flémal
9 % des étudiants en première année de médecine consomment des anxiolytiques ou des antidépresseurs / © Jean-Luc Flémal

Une étude scientifique portant sur les étudiants en première et deuxième année de médecine révèle une consommation anormale d'anxiolytique et d'antidepresseur chez les étudiants en première année. L'excès d'alcool et de cannabis est un fléau chez les deuxième année.


À la veille de l'ouverture de Parcoursup pour la rentrée 2020, cette étude, publiée dans le "journal of affective disorders" et portant sur les étudiants en première et deuxième année de médecine (carabins), risque de "faire froid dans le dos" aux futurs bacheliers... Et à leurs parents.

Personne n'ignore que les études de médecine sont parmi les plus difficiles, notamment la PACES (Première année commune des études de santé), où moins de 12 % des étudiants (5 % de primants) arrivent à franchir la barrière du concours.

Même si la PACES disparaît la rentrée prochaine au profit de la PASS (Parcours spécifique "accès santé") et de la L.AS (Licence avec option "accès santé"), les études ne seront pas forcément plus facile...

Des scientifiques ont réalisé une étude très sérieuse auprès de 4.345 étudiants en PACES et en deuxième année, c'est-à-dire, ayant réussis le concours.

Un usage anormal de médicaments psychotropes


Les résultats de cette étude rapportent que 6 % des étudiants en première année consomment des anxiolytiques et 3 % d'entre-eux, des antidepresseurs.

"On ne s'attendait pas à des chiffres aussi important", indique le docteur Guillaume Fond, psychiatre à l'AP-HM, à l'origine de cette étude.



Où la lecture mène au vocabulaire

Publié le 16/01/2020



Il est recommandé de faire la lecture à voix haute aux enfants dès la naissance. Pour les petits d’âge préscolaire, cette pratique améliore le niveau de langue et de lecture et active les aires cérébrales consacrées à la compréhension. Cependant, le bénéfice à distance est relativement modeste. Nombre d’études ont documenté l’existence d’allèles de sensibilité dans les neurotransmetteurs dopaminergiques et sérotoninergiques. Certaines variations génétiques confèrent un risque de résultats moindres en environnement défavorable mais les sujets qui en sont porteurs peuvent avoir, en cas de stimulation positive, une évolution meilleure même en comparaison des sujets non porteurs de la variante génétique.

Des chercheurs de plusieurs universités américaines ont évalué l’importance des associations entre la lecture aux enfants à l’âge d’un an, le niveau de vocabulaire à 3 ans et la présence d’allèles de sensibilité dans les neurotransmetteurs. Les enfants étudiés ont été recrutés parmi des sujets nés en 1998-2000, venant d’une population de 77 agglomérations importantes. L’analyse a été menée dans des milieux défavorisés, les données étant tirées de l’étude : « Fragile Families and Child Welbeing Study ».

Les cours de récré, microcosmes du futur






(MISE À JOUR : )
Nous y sommes tous passés. Nous en avons tous fait l’expérience. Pour le meilleur et le pire. Les cours de récré deviennent des lieux où s’inventent la société de demain.
Aujourd’hui, on parle d’elles dans les sciences lorsqu’on publie les échelles du bruit : quand les cris déchirent l’air, on dépasse les 105 décibels, l’équivalent d’un avion à réaction à 150 mètres d’altitude (1). Hélène Frouard, journaliste à Sciences humaines, publie une passionnante ethnologie de la cour de récré (2) se risque à en faire la géographie au détour des pratiques enfantines.
Ce seraient les lieux de nos apprentissages sociaux : la force, la séduction (amoureuse), la domination, la violence, la peur, la solitude, l’excitation collective, les «pulsions du désir», etc., tout s’expérimente dans ces prés carrés aujourd’hui normés, en France, par un arrêté de novembre 2015 (jusqu’à trente minutes deux fois par jour à l’école maternelle). Au moment même où un sinistre «jeu du foulard» avec des simulations de strangulation ayant conduit à des dizaines d’alerte, prises en charge et, finalement, six décès…
A Soleymieux (Loire), les enfant découvrent d’autres pratiques de l’espace.
Depuis ma fenêtre, j’ai une cour de récréation, banale zone bitumée (et arborée sur les marges) devenir une épreuve de signes, de lignes, de carrés et autres marelles dictant toutes sortes de comportements et d’usages de l’espace : «Lorsque les enfants jouent à papa et maman ou à la maîtresse, ils se dirigent vers le toboggan ou le kiosque». Et selon les âges, les garçons au centre (jouant au foot), les filles à la périphérie.
Insupportable ségrégation que la Ville de Trappes a tenté de remédier par une cour «non genrée» dans une maternelle : terrain de sport déplacé, codes couleurs, toboggan… incitant à une plus grande mixité filles garçons dans les jeux, et faisant découvrir d’autres rapports sociaux que la violence vécue par certains dans les familles.

mardi 21 janvier 2020

Catherine Dolto : « Le “parler vrai” de Françoise Dolto dérangeait »

La médecin psychothérapeute dénonce, dans une tribune au « Monde », la récupération des déclarations faites, il y a quarante ans, par sa mère dans « Choisir la cause des femmes ». Des propos dont la psychanalyste elle-même avait écrit qu’ils « trahissaient sa pensée ».

Présidente de l’association Archives et Documentation Françoise Dolto Publié le 16 janvier 2020

Tribune. Il y a vingt ans, on attaquait Françoise Dolto en prétendant qu’elle avait soutenu des pédophiles condamnés. Il est prouvé que c’était faux. Plus tard, on lui a reproché d’avoir promu l’enfant roi tout-puissant. Elisabeth Brami et Patrick Delaroche, dans Dolto, l’art d’être parents (Albin Michel, 2014), ont démontré que c’était encore faux.
Maintenant, Le Canard enchaîné du 8 janvier 2020 accuse Françoise Dolto d’être pro-pédophile et publie sur une demi-page une interview donnée, voilà quarante ans, à un journal féministe dirigé par Gisèle Halimi, Choisir la cause de femmes n° 44. Aucune réaction à l’époque. A la mort de Françoise Dolto, cette revue n’était pas dans ses archives. Mais on y a trouvé le commentaire publié à la suite de l’interview par son auteure, Béatrice Jade, qui résume, en s’en indignant, les propos qu’elle a retranscrits. A son tour, Françoise Dolto s’indigne à sa lecture, tout comme ceux qui découvrent aujourd’hui les extraits de l’entretien reproduits par Le Canard enchaîné. Elle l’a annoté en rouge de sa main : « Je n’ai jamais vu cet article fait après interview sans nuances qui trahit ma pensée.

Claude Halmos : « Les propos tenus par Françoise Dolto témoignent d’une difficulté à concevoir la perversion »

La psychanalyste, qui a travaillé avec Françoise Dolto, juge « choquantes » les paroles de celle-ci sur l’inceste datant de en 1979. Elle rappelle à quel point faire entendre la réalité et la gravité des abus sexuels sur un enfant relevait, à l’époque, du « parcours du combattant ».
Propos recueillis par   Publié le 16 janvier 2020

Pour Claude Halmos, psychanalyste, spécialiste des enfants et de la maltraitance, les propos tenus par Françoise Dolto en 1979, et rapportés par Le Canard enchaîné dans son édition du 8 janvier, s’appuient sur une argumentation aberrante. Ils révèlent la difficulté pour les « psys », qui subsiste encore aujourd’hui chez nombre d’entre eux, d’entendre la réalité des abus sexuels subis par un enfant.

Que pensez-vous des propos tenus par Françoise Dolto en 1979, dans la revue « Choisir la cause des femmes », publiés par « Le Canard enchaîné » dans son édition du 8 janvier ?

Les propos rapportés dans cet article sont particulièrement choquants. Parce qu’ils nient aussi bien la souffrance des femmes et des enfants violentés que la gravité – toujours extrême – des conséquences qu’ont sur eux les tortures subies. Et parce qu’ils s’appuient, pour le faire, sur une argumentation aberrante.
Aucune femme ne mérite les coups qu’elle reçoit. Aucun enfant martyrisé ne l’est parce qu’il l’a voulu. Aucune fille n’est violée par son père parce qu’elle y consent. La maltraitance est un crime. Même si elle ne tue pas l’enfant, elle tue toujours son enfance et une partie de son devenir. Les femmes et les enfants violentés ne sont pas des coupables, mais des victimes.

Comment, alors, expliquer de tels propos ?

On peut évidemment, même si cela relève de la malhonnêteté intellectuelle, prétendre une nouvelle fois, pour déconsidérer encore un peu plus la psychanalyse, révéler par ce texte une face cachée (et bien sûr monstrueuse) de Françoise Dolto : on l’a déjà dite « collabo », pourquoi pas également pro-pédophile ? Mais on peut aussi, si l’on se veut plus sérieux, se demander comment cette femme, qui a fait entendre à toute une société la complexité du psychisme de l’enfant et l’intensité de ses souffrances, peut sembler, dans cet entretien, totalement sourde à cette souffrance-là.
La première raison tient, je crois, à son rapport à la communication. Françoise Dolto raisonnait à partir de son expérience clinique, toujours en mouvement. Et elle en parlait sans avoir toujours préalablement élaboré sa pensée, en estimant manifestement ses interlocuteurs « sur la même longueur d’onde » qu’elle. D’où des malentendus, inévitables.

Euthanasie de Tine Nys : «L’autisme pose un défi à notre société»

Le Soir Plus

 PAR JANIS SCHAERLAEKEN, MÉDECIN AVEC EXPÉRIENCE EN MILIEU PSYCHIATRIQUE ET FEMME DIAGNOSTIQUÉE AUTISTE  MIS EN LIGNE LE 22/01/2020

Euthanasie de Tine Nys: «L’autisme pose un défi à notre société»
Photonews.
    T
    ine Nys n’aspirait qu’à la sérénité. Malheureusement, elle n’a pas eu le temps de la trouver. Je n’ai jamais connu Tine personnellement. Mais je peux m’identifier à son histoire et à sa souffrance. Comme beaucoup de femmes autour de la quarantaine, j’appartiens, avec Tine, à la « génération perdue « de femmes autistes, celle qui n’a pas été diagnostiquée dans l’enfance. Les cliniciens et les scientifiques se sont pleinement rendu compte, au cours des dix dernières années, que les filles – et non uniquement les garçons – peuvent être autistes. Ces femmes, dont le diagnostic n’a pas été posé à temps, n’ont pas reçu un accompagnement approprié.

    Les difficultés d’un diagnostic

    Je suis médecin et j’ai travaillé en milieu psychiatrique pendant plusieurs années. Avec le recul, je réalise que j’ai moi-même souvent omis de poser un diagnostic d’autisme chez des patientes, alors qu’elles répondaient aux critères. Ces femmes erraient depuis des années dans les établissements psychiatriques et généralement un trouble de la personnalité limite (ou trouble « borderline ») leur avait été attribué à tort, avec toutes les conséquences que cela implique, car le traitement basé sur ce diagnostic est généralement très préjudiciable pour une femme autiste.
    Le procès pour homicide contre les trois médecins qui ont pratiqué l’euthanasie sur Tine Nys m’inquiète. Comment l’autisme sera-t-il mis en lien avec la capacité de consentement et de discernement ? Des femmes adultes autistes seront-elles autorisées à témoigner de leur prétendue « affection grave et incurable » ? Que nous diront-elles des voies alternatives à la psychiatrie qu’elles ont défrichées, d’où pourraient transparaître que vivre avec l’autisme n’est pas nécessairement une existence sans perspectives ni joie ?

    Les médicaments, à tout prix

    Par Eric Favereau — 
    Un sac fait de pilules. Photo d'illustration.
    Un sac fait de pilules. Photo d'illustration. Matthew Sperzel.Getty Images



    Trois histoires de médicaments qui illustrent l'aberration autour du prix des traitements.

    C’est le leitmotiv des pouvoirs publics en ces temps de crise dans le monde de la santé : dépenser moins, dépenser mieux. Voici trois exemples qui illustrent parfaitement la question du prix des médicaments et prouvent que bien des choses pourraient être améliorées.

    L’insuline, quelle aubaine financière !

    Prenons l’insuline. Voilà un beau magot. Un peu trop beau même. Au point que le 8 janvier dernier, devant le siège du laboratoire français Sanofi, une vingtaine d’activistes de l’association «Diabète et méchant» ont manifesté, avec des slogans explicites : «L’insuline trop chère tue», ou «l’insuline n’est pas du parfum», et surtout «insuline pour tous».
    Ces militants n’ont pas tort. L’insuline est le traitement de base pour les diabétiques. Or les prix sont, aujourd’hui, sans rapport avec le coût de production. Aux Etats-Unis, le prix a été multiplié par trois ces dix dernières années, sans raison objective, passant de 230 dollars en 2010 à 730 dollars par mois. Faut-il rappeler que l’insuline a été découverte il y a cent ans et que son brevet a été vendu pour un dollar symbolique, afin de permettre une diffusion massive et une liberté d’accès ?

    À Auxerre, les murs d'enceinte de l'hôpital psychiatrique en travaux jusqu'en avril

    L'Yonne Republicaine

    Publié le 21/01/2020


    Les murs d’enceinte du Centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de l'Yonne font depuis cet automne l’objet de travaux de restauration. Le chantier ne s’achèvera pas avant le mois d’avril.
    Près de mille mètres : c’est la longueur des murs d’enceinte du Centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de l’Yonne (CHSPY) en cours de restauration. Engagé en septembre dernier, le chantier, confié au cabinet d’architectes Branchu, maître d’œuvre, et à l’entreprise Fauconnet, a repris en ce début d’année. Il doit s’achever "en avril ou début mai", indique l’architecte auxerrois Germain Branchu.
    Après être intervenus rue Girard-de-Cailleux (en partie, l’autre fait l’objet d’une tranche optionnelle) et avenue Pierre-Scherrer (où se trouve l’entrée principale du CHSPY), les ouvriers en terminent avec l’avenue Haussmann. Et s’attaquent désormais – entre la chapelle Notre-Dame de Lorette et le rond-point de Paris – aux murs cernant le vignoble du Clos de la Chaînette, propriété du CHSPY. Aux murs et aux grilles.