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vendredi 19 mai 2017

La santé financière des hôpitaux français s'améliore

18.05.2017

C'est la première bonne nouvelle pour la toute récente ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Le déficit global cumulé des hôpitaux s'est réduit en 2016, selon des chiffres provisoires annoncés mercredi par la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) du ministère de la Santé. En 2016, le déficit des hôpitaux atteint 295 millions d'euros, en amélioration de 110 millions par rapport à 2015 où il atteignait 406 millions. "On se rapproche d'une situation de quasi-équilibre", se félicite-t-on au ministère de la Santé, où l'on rappelle que la dernière fois que l'équilibre a été atteint date de 2012. Le compte de résultat principal (qui correspond aux activités de soins, soit l'essentiel des budgets) "suit la même tendance" et accuse un déficit de 529 millions d'euros, contre 606 millions en 2015, a-t-elle ajouté.

En 2016, 54 % des hôpitaux affichaient un résultat excédentaire tandis que 14 % soit 119 établissements publics de santé concentraient 80 % du déficit cumulé. Les CHU qui représentent 38 % au total des produits hospitaliers, ont diminué de plus de moitié leur déficit global pour s'établir à 95 millions d'euros. Une embellie déjà annoncée en avril dernier par la Conférence des Directeurs de CHU.
La DGOS salue les efforts de productivité "très importants" de la part des hôpitaux. Leur volume d'activité a augmenté +3,9 % de séjours en 2016, dans un contexte où l'Ondam était lui de 1,75 %. Cela s'est traduit par une "maîtrise de la croissance de la masse salariale" de 1,43 % (contre 1,76 % en 2015). "Pour la première fois les recettes de l'Assurance maladie ont progressé plus vite que les dépenses de personnel", souligne la DGOS, qui relève aussi des efforts tous azimuts avec "une évolution des organisations, le développement de la prise en charge de l'ambulatoire et des économies dans les achats hospitaliers". La prise en charge en chirurgie ambulatoire est ainsi passée de 54 % à 72 % entre 2014 et 2016. Les établissements de soins avec une durée de séjour en chirurgie inférieure à cinq nuits passant de 14 % en 2014 et désormais 21 %. Et parallèlement, il se confirme que la dette se stabilise.

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