Un expert en informatique a détaillé ce mardi 16 mai, devant les assises de la Savoie, le contenu glaçant des recherches sur Internet de Ludivine Chambet, l'aide-soignante accusée de 13 empoisonnements de personnes âgées, dont 10 en sont mortes entre 2012 et 2013.
« 520 à 530 recherches » se rapportent à l'affaire et la plupart ont été réalisées entre mai et octobre 2013, a expliqué Damien Dussart, au 7e jour de procès de la jeune femme de 34 ans.
Il livrait le résultat de l'examen de son ordinateur personnel, dont elle a toujours reconnu être l'unique utilisatrice.
« Comment faire mourir un homme ? », « médicament provoquant un arrêt cardiaque », « comment provoquer une perte de connaissance ? », « comment provoquer un coma ? » : l'expert égrène les recherches, tout comme celles, nombreuses, sur les médicaments psychotropes que l'accusée administrait en cocktails à ses victimes.
L'accusée, questionnée depuis une semaine sur ses motivations, s'est décrite divisée entre « la gentille Ludivine » qui voulait « apaiser » ses victimes et « la méchante Ludivine » qui faisait ces recherches internet et administrait les mélanges toxiques.
Les experts psychiatres ont formellement écarté en début de procès toute maladie mentale ou dédoublement de la personnalité, parlant plutôt de « personnalité clivée ».
Avec AFP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire