C’est l’histoire de Léa qui s’apprêtait à commettre un attentat en France, de Hanane qui ne voulait pas se marier à Raqqa. C’est aussi l’histoire d’Inès, qui a tenté trois fois le départ en Syrie, de Brian, d’Ali, d’Aouda et de tant d’autres… Dans "La vie après Daesh", dernier essai de Dounia Bouzar, l’auteure, experte en laïcité et anthropologue du fait religieux, revient sur le dangereux processus d’endoctrinement
de jeunes adultes égarés, fascinés par les discours sophistes des jihadistes et happés par l’organisation de l’État islamique (EI).
Mais tout en racontant la descente aux enfers de ces jeunes embrigadés, cette ancienne éducatrice à la protection judiciaire de la jeunesse dévoile surtout sa stratégie pour tenter de "déradicaliser" ces candidats au
jihad - stoppés à temps ou tout juste revenus de l’enfer syrien.
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