Une femme réconforte une enfant, le 15 novembre 2015 devant le restaurant "Casa Nostra" à Paris,
deux jours après les attaques meurtrières de Paris. Olivier Laban-Mattei / Myop pour Le Monde
Ce lundi, la minute de silence de midi n’a pas été troublée comme a pu l’être parfois celle d’après les attentats de janvier. Huit professeurs de collège et de lycée racontent leur retour très particulier en classe lundi matin et leurs échanges avec leurs élèves.
Bruno Modica, professeur d’histoire-géographie dans un lycée à Béziers (Hérault), président de l’association Les Clionautes
La minute de silence, nous l’avons faite juste avant midi. Dans les classes, pas dans la cour – j’aurais peut-être préféré que ce temps de recueillement soit organisé de manière plus solennelle. Mais il y avait le « précédent Charlie Hebdo », et on a craint des sorties intempestives d’élèves, des réactions hostiles pendant la minute de silence, ce qu’on avait pu vivre en janvier. Cette fois-ci, rien de tel : tout s’est très bien passé. On en avait parlé ce matin en salle des professeurs, et tous les enseignants y étaient favorables. En dépit de notre propre émotion à gérer.
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