Alors que les infirmiers réclament l'instauration de ratios nombre de soignants/nombre de lits (ou de patients) dans les secteurs où ceux-ci n'ont pas été fixés, pour éviter les sous-effectifs, les verrous existants pourraient bientôt sauter.
Ce texte est issu des travaux du groupe de travail mis en place au ministère des Affaires sociales, de la Santé et du Droit des femmes dans le cadre de la simplification des normes, que ce soit en MCO et en psychiatrie.
Certaines décisions devraient l'objet d'un décret, d'autres pourraient intégrer la future loi de santé.En effet, un texte, actuellement soumis à concertation, a pour objet d'actualiser et de simplifier les conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé privés. Un allègement réclamé depuis longtemps par les cliniques.
En février dernier, le mouvement de fronde de la Fédération de l'Hospitalisation Privée et le boycott des stages infirmiers, ne s'était pas spécialement terminé à l'avantage du secteur privé qui avait cependant obtenu une ouverture de négociations avec le ministère sur un allègement des normes.
La FHP n'avait en revanche obtenu aucune concession sur les crédits d'impôts qui bénéficient aux entreprises et dont le secteur des cliniques avait été exclu.
"Nous laisser prendre nos responsabilités"
Parmi les principaux points évoqués, l'annulation de référence à des effectifs minimum de soignants, notamment en psychiatrie et en dialyse. "Il faut laisser les établissements responsables sans fixer de normes rigides qui souvent sont en obsolètes comme en psychiatrie où elles datent de 1956", estime Lamine Gharbi, président de la FHP.
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