Comme en France, la loi 21 est en vigueur depuis 2012 au Québec, donnant la possibilité aux praticiens sans véritable titre en psychothérapie de faire une démarche pour obtenir un permis de pratiquer.
De ce fait, plusieurs intervenants, dont des psychoéducateurs et des travailleurs sociaux, pensent que le nombre de poursuites pour pratique illégale de la psychothérapie va fortement augmenter.
200 signataires affirment dans une lettre adressée à l’Ordre des psychologues du Québec que « la nouvelle loi [...] crée plus de problèmes qu’elle n’en résout » et qu’il est « urgent de revoir la situation ».
Selon le professeur Normand Brodeur de l’École de service social de l’Université Laval, « le résultat risque d’être un manque de services à la population ».
Comme dans plusieurs pays, l’activité de la psychothérapie au Québec n’était pas réglementée. « Tout le monde pouvait faire tout », résume la présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, Rose-Marie Charest.
Seuls les psychologues et les médecins qui en ont les compétences peuvent pratiquer la psychothérapie, c’est ce que prévoit cette loi 21 adoptée en 2009.
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