Nils Tavernier, l’esprit de famille
Fils de Bertrand, Nils, cinéaste lui-même, en bon Tavernier qu’il est, passe du documentaire, qui est son terrain privilégié, à la fiction avec De toutes nos forces.
Avec De toutes nos forces , un film qui voit une famille se retrouver autour d’un défi commun : courir l’Ironman, une des épreuves sportives les plus exigeantes qui soient, surtout lorsqu’elle concerne, comme ici, un père pas spécialement préparé et un fils handicapé dans son fauteuil roulant, Nils Taverneir nous dévoile un scénario plein de vitalité et d’envie de vivre. pour un sujet délicat au ton juste. Et qui donne le moral…
Qu’est-ce qui vous a poussé, vous qui avez essentiellement tourné des documentaires, à choisir ici la voie de la fiction ?
« Franchement, je ne sais pas. Mais ça a été pour moi comme une évidence : cette histoire, je voulais la raconter sous cette forme-là, et pas une autre. »
Qu’est-ce qui vous a donné précisément l’idée, et l’envie, de raconter cette histoire ?
« Je sortais d’un documentaire de deux ans en neurologie à Necker, en pédiatrie. J’étais tombé sur des familles ayant à vivre cette situation d’un enfant handicapé. Leurs histoires me touchaient beaucoup, que la famille ait éclaté ou, qu’au contraire, elle ait trouvé la force pour rebondir. Cela a croisé l’histoire que j’avais lue d’un gamin handicapé, aux États-Unis, qui avait réussi à faire un Ironman. J’ai donc croisé mon envie et cette histoire, et construis une famille telle que je la voulais, avec l’idée qu’elle soit comme repropulsée par l’enfant et par son énergie. »
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