MONTRÉAL, le 6 mai 2013 /CNW Telbec/ -
Aujourd'hui, alors que débute la Semaine nationale de la santé mentale, le Comité Pare-Chocs a interpellé le ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Réjean Hébert, sur la question des électrochocs.
Bien qu'une première demande de rencontre soit restée sans réponse, le comité a bon espoir d'obtenir une rencontre avec le Ministre.
Selon Ghislain Goulet, porte-parole du comité, « Pendant qu'il était dans l'opposition, le parti québécois a accueilli favorablement nos principales demandes. À plusieurs reprises, des députés ont questionné l'inaction des ministres Couillard et Bolduc et ont insisté pour qu'on fasse la lumière dans ce dossier.»
Quoique controversé, l'électrochoc ne fait l'objet d'aucune surveillance au Québec et ce même s'il est utilisé sur des personnes vulnérables.
En 2003, dans la conclusion de son rapport sur les électrochocs, l'Agence d'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé (AETMIS) affirmait que « Les incertitudes quant à l'efficacité et aux risques de l'ECT demeurent importantes. Il est donc nécessaire de recueillir plus de données à cet égard. » L'AETMIS y formulait aussi sept recommandations pour encadrer cette pratique psychiatrique.
En 2013, soit dix ans plus tard, aucune de ces recommandations n'a été mise en application.
En clôture de la semaine nationale de la santé mentale, le Comité Pare-Chocs tiendra son 7ième rassemblement annuel d'opposition aux électrochocs samedi le 11 mai à la Place Émilie Gamelin, à compter de 11 heures.
SOURCE Action Autonomie
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