Auteurs Stéphanie Vernhes
Psychologue clinicienne, Docteur en Psychopathologie Clinique et Psychanalyse, Equipe de Recherches Cliniques - Laboratoire de Clinique Pathologique et Interculturelle – Université Toulouse 2 le Mirail.Laurence Suau
Professeur des écoles, PsychanalysteUniversité Toulouse II-Le Mirail
5, allées Antonio Machado
RÉSUMÉ
L’utilisation du signifiant « Dyslexie » croît de plus en plus afin de qualifier les enfants en grandes difficultés d’apprentissage de la lecture. La neurologie, la psychologie cognitive et les sciences de l’éducation tentent d’en déceler l’étiologie sans s’étonner pour autant de l’ambivalence des résultats. Nous montrons à travers notre thèse les effets de l’utilisation du concept de dyslexie sur le symptôme de l’enfant, mais aussi sur l’entourage. La psychanalyse vient mettre en évidence la difficulté de l’enfant à être considéré en tant que sujet avec un tel signifiant. Ceci évite de l’interroger, lui et l’Autre, en tant que sujet responsable de ce qui lui arrive.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire