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Réputé être le plus ancien et le plus grand, le centre psychiatrique universitaire Ibn Rochd de Casablanca (CPU) connaît des carences matérielles et humaines importantes, ce qui l'empêche de répondre à la demande des centaines de patients qui viennent consulter chaque jour. |
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| «Nous recevons, pendant les jours ouvrables, entre 100 et 120 malades par jour. Il s'agit de patients venant essentiellement de Casablanca, mais également d'autres villes du Maroc. Il nous arrive même de recevoir, parfois, des patients venant de l'étranger. Que ce soit pour des consultations «à tout-venant» ou des consultations d'urgence, afin de décider de l'hospitalisation ou non du malade», indique Driss Moussaoui, directeur du CPU Ibn Rochd.
Selon le professeur Moussaoui, l'essentiel du travail du CPU se fait à travers les consultations, plus que l'hospitalisation. Le manque important de lits au centre en est sans doute l'une des causes. «Nous avons actuellement 104 lits, dont une vingtaine non fonctionnels, à cause du manque de personnel paramédical», affirme Moussaoui. Un nombre absolument insuffisant selon le professeur qui estime avoir besoin de beaucoup plus pour répondre aux besoins du centre. «Il nous faudrait, au minimum entre 600 et 1.000 lits pour pouvoir répondre à la demande. Par contre, j'ai entendu dire que le ministère de la Santé, avec la wilaya et la ville de Casablanca, allaient signer bientôt une convention pour doubler le nombre de lits au CPU de Casablanca», souligne-t-il.
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