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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 12 octobre 2023

L’heure du cannabis thérapeutique en France est venue

par Un collectif de représentants politiques et Nicolas Authier, médecin   publié le 10 octobre 2023 

L’inclusion du cannabis médical dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2024, qui doit être voté prochainement, est une nécessité éthique et clinique, plaide un collectif d’élus de tous horizons.
publié le 10 octobre 2023 à 6h00
(mis à jour le 10 octobre 2023 à 8h28)

Alors que l’expérimentation du cannabis médical en France est entrée dans sa troisième année, nous nous trouvons à un tournant décisif. Plus que jamais, nous avons l’occasion d’améliorer la vie de plusieurs milliers de patients en situation d’impasse thérapeutique, par ailleurs souvent en fin de vie, et souffrant de maladies chroniques ou sévères, comme l’épilepsie réfractaire ou la sclérose en plaques. La clé réside dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) de 2024 qui doit être voté très prochainement.

Sion: le Centre de compétences en psychiatrie et psychothérapie s’installe dans de nouveaux locaux

10 oct. 2023

SUISSE

Le Centre de compétences en psychiatrie et psychothérapie (CCPP) de Sion a déménagé à l’avenue de Tourbillon 13. Cette localisation plus centrale offre davantage de commodité aux patients.


Le Centre de compétences en psychiatrie et psychothérapie de Sion a déménagé à l'avenue de Tourbillon 13.

Le Centre de compétences en psychiatrie et psychothérapie de Sion a déménagé à l'avenue de Tourbillon 13.
LDD

Anciennement installé à la rue de Lausanne, le CCPP a pris ses quartiers dans le bâtiment Les Ateliers à l’avenue de Tourbillon 13 dans le même bâtiment que plusieurs partenaires, comme Pro Senectute, l’Association valaisanne des EMS (AVALEMS), le Groupement valaisan des centres médico-sociaux, l’association Proches aidants Valais, l’association Bénévoles Valais-Wallis ou le SECOSS, le Service cantonal gratuit de coordination socio-sanitaire.



Nos politiques ont-ils été mal aimés par leurs parents ?

Darons daronnes


Un soir de la semaine, à la maison, mon compagnon et moi discutions de Jacques Delors – avouez que notre vie fait rêver. Nous parlions de ce jour de 1994 où, face à Anne Sinclair, devant tout le peuple de gauche qui l’attendait comme le messie, l’ancien président de la Commission européenne avait annoncé qu’il ne serait pas candidat à la présidence de la République. Le père de Martine Aubry ne se sentait pas de destin présidentiel. Peut-être n’était-il pas assez narcissique ?, s’est interrogé mon compagnon.

C’est à ce moment-là que j’ai repensé à un passage du livre récemment paru de Laelia Benoit, Infantisme (Seuil, 72 pages). Dans cet essai consacré à la relation adultes-enfants, la pédopsychiatre et chercheuse à l’université de Yale (Connecticut) avance l’hypothèse que ceux qui nous dirigent sont de grands carencés affectifs. « Avoir manqué d’amour dans son enfance est un moteur puissant pour tenter non seulement d’oublier l’enfant que l’on a été, mais aussi d’obtenir des positions de pouvoir à l’âge adulte », écrit-elle. En lisant cela, je me suis dit que c’était un peu facile d’envoyer en quelques phrases tous nos gouvernants sur le divan. Alors, je l’ai appelée. Elle m’a dit que dresser des profils psychologiques de professions spécifiques n’avait rien de rare, même si, bien entendu, on ne peut pas généraliser. Des études ont été menées sur le narcissisme des gens de pouvoir. Des présidents ont fait l’objet de livres de psychiatres (Trump on the Couch, de Justin A. Franck, Avery, 2018, non traduit).

« Chez beaucoup de dirigeants – je parle aussi bien des politiques que des chefs d’entreprise –, on retrouve une même combinaison dans leur enfance, dit Laelia Benoit. Beaucoup de biens matériels, une grande ambition de réussite de la part des parents, et une absence d’amour inconditionnel. » L’amour inconditionnel, c’est-à-dire : « Je t’aime juste parce que tu existes, tu n’as rien de spécial à faire. Tu n’as pas à répondre à mes besoins ni à me satisfaire. »

[...] Et là, j’ai repensé à autre chose. Il y a quelques années, j’ai lu le livre de la journaliste Emilie Lanez Même les politiques ont un père (Stock, 2015). Elle avait interviewé des responsables politiques et leurs pères sur la relation qu’ils entretenaient. C’est proprement incroyable. Je ne pensais pas pouvoir trouver un tel condensé de dysfonctionnements familiaux en un seul ouvrage. Dans son introduction, elle dit la même chose que Laelia Benoit. « Ces hommes et ces femmes ayant souffert d’une carence affective » sont « exceptionnellement nombreux dans la carrière », selon elle. 

La réponse est vite trouvée avec le premier de ses récits, et le plus terrible : Nicolas Sarkozy, enfant mal aimé de son père, Pal Sarkozy, qui ne parle de lui qu’avec une cruauté à peine croyable, dont il se délecte. A propos de son accession au pouvoir, le comparant à ses autres enfants : « “Guillaume a des milliers d’employés, François dirige une énorme entreprise, Olivier est le roi de Wall Street, Caroline est architecte et voyage dans le monde entier.” Et Nicolas ? “Président des Etats-Unis, ça, c’est admirable, mais la France…” » A propos de la réussite de son fils : « Guillaume, 1,90 mètre et des centaines de milliers d’euros par an. François, 1,87 mètre et des centaines de milliers d’euros. Olivier, 1,89 mètre et des millions d’euros. Caroline, elle est très grande, elle aussi… » Et Nicolas, encore une fois ? « Il est tout petit, il tient de Dadue [sa mère]. Pour faire de la politique, il faut avoir des complexes, Nicolas en a beaucoup. » A ce torrent de haine, que répondre ? Nicolas Sarkozy a une phrase : « A part d’un père, je n’ai manqué de rien. »


L'usage des réseaux sociaux baisse chez les 11-12 ans


 



Mercredi 11 octobre 2023

Provenant du podcast

Un monde connecté

Une étude révèle un recul de l’usage des réseaux sociaux par les 11-12 ans. ©Getty - Peter Cade

Une étude révèle un recul de l’usage des réseaux sociaux par les 11-12 ans. Sondage qui ne devrait même pas exister, puisque les réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans.

Les réseaux sociaux sont, en principe, interdits pour les moins de 13 ans. Dans la pratique, les plus jeunes, avec bien souvent la complicité des parents, disposent d’un compte sur les plateformes pour vivre leurs aventures numériques, devenues quasiment indissociables, aujourd’hui, de l’expérience de l’adolescence.

Une tendance en recul selon une étude menée conjointement par l’agence digitale "Heaven" et l’association "Génération numérique". Pour la première fois, ce baromètre enregistre une chute de l’usage des réseaux sociaux. L’an passé, ils étaient 86 % à déclarer en utiliser régulièrement au moins un, cette année, ils ne sont que 71 %, soit une régression de 15 points.

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Contre qui ou quoi se bat-on dans le sport ?

Mercredi 11 octobre 2023

Provenant du podcast

Avec philosophie

Se dépasser, est-ce se battre contre soi-même ? ©Getty - Ryan McVay

Dans une compétition sportive, l’objectif principal semble être de battre l'adversaire, d'être meilleur que lui. Or, le sportif, qui doit se dépasser pour devenir champion, n’entre-t-il pas également en compétition avec lui-même ?


Avec

  • Guillaume Martin Cycliste professionnel, 12ème du Tour de France 2019

  • Stéphane Floccari Professeur agrégé de philosophie au lycée Marcelin Berthelot, à Saint-Maur-des Fossés, et à l’INSEP


Solenne Piret, championne du monde de para escalade : "Je me suis mise à cette discipline après une psychotérapie"



Le 10/10/23 

Une ascension à toute vitesse. À 31 ans, Solenne Piret cumule quatre titres de championne du monde de para escalade. Mais cette grimpeuse française, née avec une agénésie de l'avant-bras droit, a pourtant connu une longue pause dans sa pratique. Pour revenir encore plus forte. Interview.

 © Solenne Piret aux championnats du monde à Innsbruck le 14 septembre 2018/Sipa

Devenue championne du monde de para escalade après ses études d'architecte, Solenne Piret est l'un-e des spécialistes de la discipline en France. Rencontre avec l'athlète, qui, avec le soutien d'Arkose, le leader de l'escalade tricolore, a pu faire transformer sa passion en profession.

Journal des Femmes : Comment avez-vous commencé l'escalade ?
Solenne Piret : Mes parents sont grimpeurs. Tous les dimanches, iels nous embarquaient avec mes frères et sœurs à Fontainebleau. C'était la sortie du week-end, on allait en forêt et on prenait l'air.  Mais à l'adolescence, j'ai décidé d'arrêter. Je suis partie à Strasbourg suivre mes études d'architecte.

Vous vous êtes remis à ce sport en 2017. Quel a été le déclic ?
J'ai fait une psychothérapie qui m'a ouvert les yeux sur les limites que je me mettais. L'escalade est peu à peu revenue dans un coin de ma tête. J'avais des ami-e-s qui pratiquaient en salle, je les ai accompagné-e-s avec l'envie de me reconnecter avec ce sport d'enfance. Et je suis retombée amoureuse de la discipline.

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Ce que les bébés nous disent quand ils pleurent

Mercredi 11 octobre 2023

Provenant du podcast

Avec sciences

Dans cette étude, plus de 40 000 pleurs de bébés ont été enresgitrés. ©Getty - Thanasis Zovoilis

Qui n'a jamais rêvé de connaître précisément le besoin d'un bébé en pleurs ? Une nouvelle étude révèle que le cri de la faim n'existe pas, pas plus que celui de la solitude ou du sommeil. En revanche, les cris des nourrissons ont une signature acoustique propre à chacun.

C’est une des grandes questions qui se posent les jeunes ou moins jeunes parents — qu'a-t-il ? qu'a-t-elle ? Des entreprises tentent même de vous vendre des décodeurs de pleurs de bébés. Faisons un exercice : parviendrez-vous à discerner ce pleur ?

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L'inventeur de la lobotomie a remporté un prix Nobel



 Repéré sur The Washington Post

Abandonnée dans les années 1980 et aujourd'hui considérée comme barbare, la pratique a été largement plébiscitée dans les années 1940.
 «On prescrivait la lobotomie à outrance pour les femmes, les personnes de couleur, celles considérées comme enfreignant les normes sociales, les homosexuels: la psychiatrie a fait preuve d'un mépris absolu pour les droits des patients.» | David Matos via Unsplash
«On prescrivait la lobotomie à outrance pour les femmes, les personnes de couleur, celles considérées comme enfreignant les normes sociales, les homosexuels: la psychiatrie a fait preuve d'un mépris absolu pour les droits des patients.» | David Matos via Unsplash

Dans les années 1930, le neurologue portugais António Egas Moniz met au point une méthode d'ablation du tissu cérébral pour traiter les troubles psychiatriques: la leucotomie, plus communément appelée «lobotomie». Aux yeux du monde, c'est une découverte majeure dans le traitement des maladies mentales, jusqu'alors largement négligé par le milieu médical. Elle lui vaut de recevoir le prix Nobel de médecine en 1949.


Santé mentale : des besoins grandissants face à une offre insuffisante

9 octobre 2023

À l’occasion de la « Journée mondiale de la santé mentale » du 10 octobre 2023 et des semaines d’informations sur la santé mentale, du 9 au 22 octobre, l’Uniopss, qui réunit un réseau d’unions régionales et une centaine de fédérations et d’associations nationales dont la Fédération Addiction, rappelle l’urgence d’adapter les moyens en santé mentale, notamment en ce qui concerne la maladie et le handicap psychiques (moyens financiers, humains, organisationnels…) aux besoins de l’ensemble des publics.

Nos constats 

Les impacts négatifs de la crise de Covid-19 sur la santé mentale

Nombreuses ont été les alertes sur les impacts de la crise sanitaire et des confinements sur la santé mentale des populations : un rapport de l’Organisation mondiale de la Santésignale une augmentation de plus de 25 % des troubles anxieux et dépressifs depuis le début de la pandémie de Covid-19 à l’échelle mondiale.

Ces conséquences, cependant, touchent inégalement les individus selon leur situation personnelle, déterminée par des facteurs biologiques, psychologiques, socio-économiques et environnementaux.

Le secteur de la psychiatrie et de la pédopsychiatrie en crise

Pourtant, l’offre en santé mentale demeure aujourd’hui insuffisante, notamment en psychiatrie : 30 % des postes de psychiatres à l’hôpital public sont vacants, tandis que le temps d’attente pour un rendez-vous en centre médico-psychologique (CMP) est en moyenne de 18 mois. De 1976 à 2016, ce sont 60 % des lits en psychiatrie qui ont été fermés.

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Annonce d'une grande enquête sur les enjeux de la formation au métier d'infirmier

PUBLIÉ LE 12/10/2023

Une consultation autour des enjeux de la formation au métier d'infirmier se prépare, a fait savoir la ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé Agnès Firmin-Le Bodo.

La ministre en a fait l'annonce lors de son audition devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2024, ce 10 octobre. 


La Maison des adolescents et Douar-Nevez ont tenu un stand de prévention et d’orientation, à Vannes

Le 12 octobre 2023

La Maison des adolescents et l’association Douar-Nevez ont tenu un stand d’information, mercredi, sur le port, pour informer sur les troubles des comportements chez les adolescents.

Karine, infirmière en addictologie et Viviane, éducatrice spécialisée pour Douar-Nevez ; Lucie Juliot, psychologue, et Simon Brient, infirmier-coordinateur à la Maison des adolescents.

Karine, infirmière en addictologie et Viviane, éducatrice spécialisée pour Douar-Nevez ; Lucie Juliot, psychologue, et Simon Brient, infirmier-coordinateur à la Maison des adolescents.

Présentes sur le port de Vannes, le 11 octobre, la Maison des adolescents et l’association Douar-Nevez ont conseillé et orienté un public, surtout composé de grands-parents et de professionnels en établissement scolaire, désireux d’échanger sur les troubles du comportement chez les jeunes.


mercredi 11 octobre 2023

Evolution de l'offre de soins hospitaliers en psychiatrie


 



Jean Meyronneinc   09 / 10 / 2023 

La situation  des services de santé en milieu hospitalier n'a cessé ces derniers mois de nourri les débats...La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES)  vient de publier, pour la première fois, un dossier détaillé sur l’évolution de l’offre de soins hospitaliers en psychiatrie.


Nul doute que dans le contexte actuel, les observations qui portent sur une large période  (2008 à 2019) et  met également en avant les  disparités territoriales, apporteront un éclairage utile, d'autant qu'elles apportent  également  des indications importantes sur  les  disparités territoriales.


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Avant la journée mondiale de la santé mentale, les propositions des députés du PS pour la psychiatrie


 


Par Jade Toussay  09/10/2023

Les députés socialistes présentent ce lundi 9 octobre, à la veille de la veille de la journée mondiale de la santé mentale, un plan de dix mesures pour « transformer radicalement la philosophie de notre système ». Le HuffPost vous en dévoile certaines en exclusivité.

Photo d’illustration prise à Paris le 10 juin 2021, lors d’un mouvement de protestation des psychiatres et psychologues pour une meilleure reconnaissance de leurs professions.

ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY VIA GETTY IMAGES
Photo d’illustration prise à Paris le 10 juin 2021, lors d’un mouvement de protestation des psychiatres et psychologues pour une meilleure reconnaissance de leurs professions.

 « Il est possible d’éviter l’isolement et la contention des patients pris en charge pour des troubles de santé mentale, mais cela nécessite d’agir en amont », insiste Joël Aviragnet. Le député socialiste de Haute-Garonne est le coauteur, avec sa collègue de l’Orne Chantal Jourdan, d’un plan de dix mesures sur la santé mentale présenté ce lundi 9 octobre et que Le HuffPost dévoile en exclusivité.

La santé mentale constitue le premier poste de dépenses de l’assurance maladie, avec un coût annuel de 23,4 milliards d’euros. En 2018, une étude chiffrait à 163 milliards d’euros le coût total des troubles pour la société, une somme à revoir à la hausse à la lumière de l’épidémie de coronavirus qui a profondément ébranlé le moral des Français.

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A bout de souffle, les professionnels de la psychiatrie, réunis au sein de l'Uniopss, rappellent "l'urgence d'adapter les moyens en santé mentale", à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre 2023.

Par 9 octobre 2023

60 %. C'est le nombre de lits en psychiatrie fermés entre 1976 et 2016. Ce n'est guère mieux du côté des postes en santé mentale : 30 % sont aujourd'hui vacants. A l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre 2023, et de la Semaine d'informations dédiée, du 9 au 22 octobre, l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (Uniopss) lance un ultime SOS face à la situation critique de la psychiatrie. Malgré les nombreux appels à l'aide des professionnels du secteur, « en sous-effectif et sous-financé depuis de nombreuses années », le message ne semble pas avoir été reçu par les pouvoirs publics. Alors que la vague du Covid s'est retirée, laissant apparaître une santé mentale générale fragilisée, les besoins sont « grandissants », alerte l'Uniopss.

manifestation de médecins en grève

Prendre des mesures « de toute urgence »

D'après son rapport mondial sur la santé mentale publié en 2021, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) relève une augmentation de plus de 25 % des troubles anxieux et dépressifs, depuis le début de la pandémie de Covid-19, à l'échelle mondiale. La situation est « particulièrement inquiétante chez les enfants et les adolescents », affirme l'Uniopss. Elle réclame aux autorités de prendre des « mesures importantes, et cela de toute urgence, pour permettre l'accès à ces soins à toute personne qui en a besoin et éviter l'épuisement professionnel ».


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AU CH DE SAINT-DENIS, UNE NOUVELLE UNITÉ PSYCHIATRIQUE DE L'EPS VILLE-EVRARD POUR DÉSENGORGER LES URGENCES GÉNÉRALES

(Par Julie RICHARD, au CH de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis)

 9 octobre 2023 (APMnews)

Le centre renforcé d'urgences psychiatriques (Crup) de l'établissement public de santé (EPS) Ville-Evrard officiellement inauguré lundi, a ouvert ses portes "le 4 septembre" et doit permettre d'éviter une "stagnation des patients" au sein des services d'urgences générales, ont expliqué les équipes à APMnews, lors d'une visite au sein de l'unité fin août.

Adossée au service des urgences générales de l'hôpital Delafontaine (centre hospitalier de Saint-Denis), cette unité de 765 m² dépend de l'établissement de santé publique de Ville-Evrard, qui a investi 2,3 millions d'euros entre 2021 et 2023 pour sa création.

Entrée du nouveau centre renforcé d'urgences psychiatriques de l'EPS Ville-Evrard, situé au CH Delafontaine.Crédit: EPS Ville-Evrard

Entrée du nouveau centre renforcé d'urgences psychiatriques de l'EPS Ville-Evrard, situé au CH Delafontaine.Crédit: EPS Ville-Evrard

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Chronique «Aux petits soins» «Pardon de te déranger, mais…» : dans un système de santé au bord de la rupture, un recours croissant aux passe-droits ?

par Eric Favereau  publié le 10 octobre 2023

Alors qu’il est toujours plus difficile de trouver un rendez-vous médical, utiliser ses réseaux semble être de plus en plus courant. De la simple recommandation de praticien au déblocage de dossier en passant par de véritables passe-droits, ces pratiques creusent les inégalités sociales.

par Eric Favereau

publié aujourd'hui à 7h00

C’est une habitude peut-être aussi vieille que la médecine : pour se faire soigner, on se sert aussi de ses réseaux, de ses proches, d’amis dans le milieu afin de savoir où aller, quel est le meilleur chirurgien ou quel est celui qu’il faut éviter. Et cela a fonctionné, hier comme aujourd’hui. Les exemples, on les connaît tous : «Dis moi, j’ai un oncle, il doit être opéré d’un cancer ORL, tu sais où il faut qu’il aille ? Chez qui ?» demande l’un. Un autre : «Ma mère a 90 ans, elle n’en peut plus, elle ne parle plus, ne mange plus, elle est presque toujours endormie. Tu ne connaîtrais pas un service de soins palliatifs qui pourrait l’accueillir ? Seul, je n’y arrive pas.»

mardi 10 octobre 2023

Pourquoi les punaises de lit nous font-elles si peur ?

Aurélie Haroche   Paris, le vendredi 6 octobre 2023 

Comme nous l’évoquions cette semaine dans nos colonnes (car le JIM ne pouvait échapper à la folie collective du moment), les punaises de lit ont soudain envahi tout l’espace, reléguant au second plan l’inflation, le drame des migrants ou la guerre en Ukraine.

« Sentiment » de punaises de lit

Bien sûr, nous retrouvons ici l’influence de la focalisation médiatique. Ce sont les mêmes images rediffusées en boucle de potentielles punaises dans les transports parisiens (mais en était-ce vraiment ?) qui ont inévitablement créé un sentiment d’infestation généralisée, la réalité n’ayant que peu d’importance. Ce tourbillon journalistique (qui a très largement dépassé nos frontières) convoque un vocabulaire où l’on perçoit que les éventuels problèmes dermatologique associés aux punaises de lit sont loin d’être la première préoccupation. « Psychose », « paranoïa », « stress », « dépression », « syndrome post-traumatique », « rend fou » : titres et textes sont truffés de références aux pathologies psychiatriques. Ce champ lexical n’est sans doute qu’une nouvelle illustration de la tendance majeure à la « psychiatrisation » du moindre phénomène sociétal.

Diagnostic de la crise en santé mentale au Québec et ses remèdes

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Eve-Lyne Couturier  10 octobre 2023

Faits saillants

  • La flambée des prix dans le marché privé de la psychothérapie exacerbe deux problèmes préexistants : les difficultés d’accès à un·e psychologue sur le marché privé et les difficultés de rétention des psychologues dans le réseau public.
  • L’État québécois devrait étendre la couverture des soins de santé aux séances de psychothérapie dans le secteur privé et imposer des mesures de contrôle du marché privé de la psychothérapie.
  • Le gouvernement du Québec pourrait agir sur les déterminants de la santé mentale en favorisant le temps personnel hors du travail par une réforme des normes du travail et en réinvestissant dans le logement et les mesures de protection sociale.
  • La pandémie de COVID-19 a provoqué plusieurs crises : une crise sanitaire d’abord, qui a rapidement mené à une crise économique, puis une crise du réseau de la santé et des services sociaux et une crise de la santé mentale. Bien que ces crises soient interreliées, c’est plus précisément à cette dernière que cette note socioéconomique s’attardera.
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