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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 9 janvier 2023

« On ne peut pas rêver trop grand quand la précarité prend toute la place »

Par  Publié le 8 janvier 2023

« Premières fois » : récits de moments charnières autour du passage à l’âge adulte. Cette semaine, Djamila (son prénom a été modifié), 21 ans, raconte la difficulté d’étudier quand on ne sait pas comment réussir à remplir son frigo.

La première fois que je suis allée à une distribution alimentaire, c’était il y a quelques semaines, un jeudi soir, dans le 20earrondissement de Paris. C’est la mission locale qui m’a conseillé d’y aller : j’ai été étonnée de voir que nous étions si nombreux, mais aussi agréablement surprise par l’énergie et la chaleur des bénévoles de l’association Linkee. En rentrant chez moi, j’ai pu me faire une ratatouille avec tous les légumes que j’avais récupérés, franchement c’était un miracle pour moi de me cuisiner un vrai truc ! Je garde aussi un souvenir ému d’un excellent muffin aux fruits rouges : iconique, j’ai adoré.

« La charge contre les études sur le genre et le racisme menace la liberté académique »

Propos recueillis par    Publié le 9 janvier 2023

Dans « Panique à l’université », son dernier livre, le politiste Francis Dupuis-Déri analyse les ressorts idéologiques de la critique du « wokisme » qui se répand massivement dans les médias, mais aussi chez une partie des intellectuels et des chefs d’Etat. Il explique son travail dans un entretien au « Monde ».

Né à Montréal en 1966, Francis Dupuis-Déri est professeur en science politique et en études féministes à l’université du Québec, à Montréal (UQAM). De double nationalité, canadienne et française, spécialiste de l’antiféminisme et de l’anarchisme, il a notamment publié en 2018 La Crise de la masculinité : autopsie d’un mythe tenace (Remue-Menage). Il est l’auteur de Panique à l’université. Rectitude politique, wokes et autres menaces imaginaires, paru en septembre 2022 aux éditions Lux.

Qu’est-ce qu’une « panique morale », à l’image de celle qui semble gagner une partie de l’opinion à propos du « wokisme », du décolonialisme ou de l’intersectionnalité ?

Selon le sociologue Stanley Cohen [1942-2013], les médias fabriquent une panique morale par une couverture sensationnaliste hors de proportion d’événements anecdotiques associés à une jeunesse contre-culturelle qu’on veut diaboliser. Aujourd’hui, ce sont les jeunes féministes et antiracistes qui ne respecteraient pas les bonnes mœurs universitaires, ou les spécialistes dans ces champs d’études. C’était déjà le cas aux Etats-Unis dans les années 1980, quand Ronald Reagan et les néoconservateurs étaient à la Maison Blanche et qu’on diabolisait les féministes et les antiracistes qui dominaient les campus, disait-on, et allaient détruire la civilisation occidentale.

Ecosse Glasgow : surmortalité, la tragédie écossaise

par Juliette Démas, Envoyée spéciale à Glasgow   publié le 4 janvier 2023

L’ouest de l’Ecosse enregistre l’espérance de vie la plus courte d’Europe occidentale, et sa population est particulièrement exposée aux suicides, overdoses et problèmes de santé. Un constat inquiétant, au moment où le Royaume-Uni s’engage dans une nouvelle période d’austérité.

Depuis plusieurs années, des chercheurs en sciences sociales s’interrogent sur un étrange décalage. Dans la région de Glasgow, première ville d’Ecosse, l’espérance de vie est plus courte que partout ailleurs au Royaume-Uni. C’est même la plus courte d’Europe de l’Ouest : 73,1 ans pour les hommes et 78,3 pour les femmes (contre 79,3 et 85,3 respectivement en France). Ce constat, surnommé un temps «l’effet Glasgow», ou «l’effet écossais», a généré d’innombrables théories plus ou moins farfelues. Les Ecossais vivraient moins longtemps à cause d’un manque d’animaux de compagnie, de la qualité de l’eau, de la météo peu clémente, des divisions sectaires ou même d’un soda local orange vif, l’Irn-Bru…

Pourquoi servait-on du vin aux enfants dans les cantines scolaires françaises jusqu’en 1956 ?

Par Eva LERAY  

L’opération Dry January, le mois de janvier sans alcool, est devenue populaire en France. Aujourd’hui, le gouvernement et les autorités de santé ont un discours de prévention face à la consommation d’alcool, mais cela n’a pas toujours été le cas. Jusqu’en 1956, on servait même du vin dans les cantines scolaires françaises. Retour sur une époque révolue.

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Baisse de la consommation de vin : "Une bonne nouvelle", se félicite un addictologue

Publié 

Amine Benyamina, chef du service de psychiatrie et d'addictologie de l'Hôpital Paul Brousse à Villejuif, rappelle sur franceinfo mecredi que la France reste l'un des pays "qui consomme le plus d'alcool au niveau de l'espace de l'OCDE".

Amine Benyamina, le 7 octobre 2018, à Villejuif. (PHILIPPE LAVIEILLE / MAXPPP)

Le Pr Amine Benyamina, chef du service de psychiatrie et d'addictologie de l'Hôpital Paul Brousse à Villejuif, salue mercredi 4 janvier matin sur franceinfo "une bonne nouvelle" alors que la France consomme de moins en moins d'alcool : deux fois moins que dans les années 1960. Mais "la France reste quand même un des pays qui consomme le plus d'alcool au niveau de l'espace de l'OCDE", relativiste-t-il.


« Regardez nos revenus ! », un médecin critique la grève des généralistes

Écrit par Sophie Hienard  Publié le 

Une affiche lors de la manifestation des généralistes, le 5 janvier 2023.

Une affiche lors de la manifestation des généralistes, le 5 janvier 2023. • © LUC NOBOUT / MAXPPP

Ce jeudi 5 janvier, les médecins généralistes du collectif « Médecins pour demain » se sont donné rendez-vous à Paris pour manifester et faire entendre leurs revendications, dont l'augmentation du tarif de la consultation à 50 euros. Une « grève de riches » pour Serge Alliod, médecin de Besançon, qui souhaite exprimer son désaccord.


dimanche 8 janvier 2023

Le surveillant pénitentiaire, prisonnier de son image

 

« Le Visiteur dans & hors les murs », magazine de l’Association nationale des personnes sous main de justice (ANVP), consacre dans son numéro de décembre 2022 un passionnant dossier au  métier de surveillant pénitentiaire.

Le surveillant, nous dit ce dossier, est « prisonnier de son image » : celle du « maton », simple porteur de clés avec pour mission d’empêcher les évasions. S’y ajoute un environnement professionnel détestable : des locaux délabrés, la violence qui rôde, le trop grand nombre des détenus et le sous-effectif du personnel.

L’image est pourtant trompeuse. Le « gardien » de prison avait pour mission presque unique le maintien de la population pénale dans le périmètre défini. Cyril Robineau, responsable de la formation des surveillants au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne, souligne l’évolution de la fonction : surveiller, certes, mais aussi accompagner et parfois recadrer.

Arnaud Théval, élèves surveillants à l’ENAP, école nationale d’administration pénitentiaire
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L’Ordre national des infirmiers salue la vision et les annonces historiques du Président de la République pour le système de santé

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06/01/2023

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Paris, le 06 janvier 2023

Les annonces du Président de la République à l’occasion de ses vœux aux soignants témoignent d’un pragmatisme, d’un esprit de responsabilité et d’une volonté réformatrice qui sont à la hauteur des enjeux et des attentes des patients et des professionnels de santé.

L’Ordre se félicite de la prise en compte des propositions ambitieuses formulées en septembre dernier par l’ensemble des ordres de santé, dans le cadre du Comité de liaison des institutions ordinales (CLIO), pour faciliter la prise en charge des patients par une plus grande coopération et un meilleur partage des compétences. 

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Soin et psychothérapie du grand âge

Pierre Charazac   04/01/2023


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La plupart des pays occidentaux ne font plus du grand âge une simple sous-catégorie démographique mais une phase de la vieillesse qui soulève des problèmes psychologiques et médico-sociaux spécifiques. En une trentaine d'années, nous avons vu la moyenne d'âge des services gériatriques et des établissements d'hébergement passer de 75 à 85 ans, avec ce qu'une telle avancée implique de grande dépendance et de questions sur l'amour de la vie et l'attente de la mort rendant toujours plus complexe la tâche des soignants. 

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Suicide : un livre peut-il inciter à passer à l'acte ?

 


par Antoine Oury  Le 02/01/2023

Les Souffrances du jeune Werther (1774), premier roman de Goethe et succès inaugural de l'auteur allemand, fournit un précédent célèbre : sa popularité aurait suscité une vague de suicides en Europe. L'éternelle question de l'influence d'une œuvre de fiction sur son public resurgit au Québec : le ministère de la Santé a déconseillé la lecture d'un ouvrage aux adolescents, craignant une incitation au suicide.

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1966 : Tu fais quoi pour le Nouvel An ? | Archive INA


 









L'avenir est à vous | ORTF | 17/01/1966

Des jeunes sont interrogés sur leur manière de fêter le Nouvel an. Que font-ils ? Avec qui le passent-ils ? Trouvent-ils ringard de devoir souhaiter leurs vœux ? 

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Les extraits de « Finir prof », de Mara Goyet : « Enseigner, ce n’est pas faire un petit tour dans une salle de classe. C’est durer »

Par    Publié le 02 janvier 2023

Dans un livre à paraître le 5 janvier, l’enseignante publie un essai très personnel dans lequel elle ausculte sa pratique quotidienne au cœur de la classe. Un livre qui donne à voir une professeure heureuse de son métier. En voici quelques extraits.

Enseignante d’histoire-géographie en collège depuis vingt-cinq ans, Mara Goyet poursuit l’écriture de sa grande saga sur le collège. Après Collèges de France (Fayard, 2003), Tombeau pour le collège (Flammarion, 2008) et Collège brutal(Flammarion, 2012), l’enseignante publie un livre beaucoup plus personnel où elle raconte page après page son bonheur d’enseigner. A l’heure où le métier d’enseignant ne fait plus rêver et ne fait même plus le plein, elle ausculte sa pratique quotidienne au cœur de la classe. Dans Finir prof. Peut-on se réconcilier avec le collège ?, qui paraît chez Robert Laffont (234 pages, 19,90 euros) le 5 janvier, elle montre la face cachée du métier, analysant tour à tour comment l’épisode du Covid-19 puis l’assassinat de Samuel Paty ont profondément changé l’école. Au passage, elle aide à comprendre combien les réformes récentes ont éloigné les enseignants du réacteur de l’école, détournant leur regard du lieu où chaque jour se produit le petit miracle de la transmission : la classe. C’est de ce Finir prof… que nous vous proposons les bonnes feuilles.

Reportage «Escalade de violence» dans un collège de Gironde : «Le manque de moyens humains fait que la situation est hors de contrôle»

par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux   publié le 6 janvier 2023

Dans le collège Dupaty de Blanquefort, le personnel enseignant a refusé d’assurer les cours le jour de la rentrée pour dénoncer une ambiance brutale et délétère. Le rectorat a dépêché une équipe sur place.

Il est 14h50, la sonnerie retentit bruyamment dans les salles de classe du collège public Dupaty. Des grappes d’élèves déferlent par d’étroits couloirs pour aller se masser dans la cour exiguë qui jouxte le bâtiment. Scène banale à l’heure de la récréation, sauf que l’ambiance est tout sauf paisible dans cet établissement de Blanquefort (Gironde), une cité tranquille de 15 000 habitants, située à trente minutes de Bordeaux. Le collège Dupaty a en effet fait parler de lui dans les médias ces derniers jours, où il a été décrit comme embarqué dans une «escalade de la violence».

Bien-être Le congé paternité fait reculer la dépression des pères

par Olivier Monod   publié le 4 janvier 2023 

Les pères qui prennent un congé paternité seraient moins à risque de dépression post-partum. C’est le résultat d’une étude de l’Inserm de suivi de plus de 10 000 couples de jeunes parents.

Le congé paternité, antidote à la dépression des pères ? C’est ce que suggère une étude française de l’Inserm parue dans la revue The Lancet, ce 4 janvier 2023. Ce lien n’avait encore jamais été établi. Les chercheuses ont suivi plus de 10 000 couples de jeunes parents. Deux mois après l’accouchement, plus de 64 % des pères suivis avaient déjà pris un congé paternité, 17 % ont déclaré avoir l’intention d’en prendre un et près de 19 % n’en avaient pas pris et ne projetaient pas d’en prendre. Dans cette dernière catégorie, le taux de dépression post-partum était de 5,7 %, contre respectivement 4,5 % et 4,8 % dans les deux premières.

Un argument en plus en faveur du congé paternité - passé de quatorze à vingt-huit jours en 2021 en France -, pour Katharine Barry, doctorante Inserm à Sorbonne Université et première autrice de ces travaux. «Outre les avantages que le congé paternité peut conférer en matière de dynamique familiale et de développement des enfants, il pourrait donc également avoir des effets positifs en matière de santé mentale des pères», explique-t-elle.

samedi 7 janvier 2023

« La délivrance d’un titre de séjour durable favoriserait l’inclusion sociale, l’évolution professionnelle et la formation linguistique des salariés sans papiers »

Publié le 03 janvier 2023 

TRIBUNE

Le chef d’entreprise Pierre Coppey et l’ex-syndicaliste Marilyne Poulain demandent à l’Etat, dans une tribune au « Monde », de régulariser la situation des travailleurs clandestins, qui « contribuent à l’activité économique, à la vie sociale de notre pays ».

Aujourd’hui, les contradictions de notre politique migratoire sautent aux yeux. Plusieurs centaines de milliers de personnes vivent en France sans statut, sans papiers et sans perspective de régularisation. Notre système médico-social et notre système éducatif, heureusement, leur délivrent quelques protections : aide médicale d’Etat, hébergement d’urgence et scolarisation des enfants sont assurés, au moins en principe.

Ma voix t'accompagnera

Disponible :

Du 26/12/2022 au 31/01/2023







Deux anesthésistes hypnotisent leurs patients avant les opérations. Une chronique documentaire bluffante et empreinte d’onirisme.  

Quelques secondes avant que l’aiguille ne pénètre sa chair, la jeune femme a oublié l’imminence de la péridurale. Elle est pourtant assise sur la table d’accouchement, entourée de personnel soignant, dans une salle de l’hôpital Saint-Luc de Bruxelles. Mais son esprit s’est évadé, et flotte maintenant vers la tiédeur d’une plage cubaine. Une voix le guide, suggérant à son oreille avec une infinie douceur une succession d’images mentales, chemins vers un rêve éveillé. L’anesthésiste penchée sur elle exerce l’hypnose thérapeutique, une pratique encore confidentielle mais en plein essor, qui se développe grâce à l’engagement de quelques praticiens précurseurs.

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Crise de l’hôpital et du système de santé : en Europe, la France est loin d’être seule à souffrir

Par Lucie Oriol  05/01/2023

Le système de santé français et ses soignants sont à bout. Un cri qui résonne sur l’ensemble du continent européen.

Photo d’illustration prise à l’hôpital du Coudray, près de Chartres, le 1er décembre 2022.

JULIEN DE ROSA / AFP
Crise de l’hôpital et du système de santé : en Europe, la France est loin d’être seule à souffrir (Photo d’illustration prise à l’hôpital du Coudray, près de Chartres, le 1er décembre 2022)

Après l’Europe des 27, l’Europe des 39,5 °C. Trois ans après le début de la crise du Covid, les caducées font grise mine et pas seulement dans les frontières hexagonales. Pénurie de médecins, filières de moins en moins attractives, urgences saturées, régions sous dotées, mais aussi triple épidémie. Si en France, où une nouvelle manifestation de médecins généralistes a lieu ce jeudi 5 janvier, le diagnostic est brandi avec d’autant plus de vigueur cet hiver, les symptômes se propagent sur la dorsale européenne. Et même au-delà à en croire une ex-ministre.

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Journées annuelles de l’AdESM

Les prochaines journées annuelles de l’AdESM se tiendront les 2 et 3 février 2023.

Après plusieurs reports de cet évènement, notamment dus au contexte sanitaire, nous sommes heureux de pouvoir vous présenter une nouvelle date. Notre tout récent voyage d’étude au Danemark a confirmé combien ces questions ne sont pas périphériques, mais au contraire très structurantes de la définition à donner à nos établissements et notamment à leur mission d’hospitalisation.  

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Ma santé mentale en Côte-d’Or : un site pour s’informer et s’orienter

4 janvier 2023

Les acteurs de la santé mentale en Côte-d’Or ont construit un site d’information et d’orientation pour mieux faire connaître les organisations et les services proposés dans le département aux personnes confrontées à une souffrance psychique. Une première dans la région.

Des inquiétudes sur le comportement de votre enfant, son développement ? Démuni face à la souffrance psychique d’un proche ? Des questions sur le vieillissement et le bien-être mental ?

Le site Ma santé mentale en Côte-d’Or  apportera de nombreuses réponses à tous ceux qui sont confrontés de près ou de loin à des problématiques de santé mentale.

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Décryptage Grève des médecins généralistes : plutôt que le prix des consultations, il faut comparer les rémunérations

par Théodore Laurent et Savinien de Rivet  publié le 4 janvier 2023

Lors de la mobilisation prévue ce jeudi 5 janvier, les médecins libéraux défendront la consultation à 50 euros en s’appuyant sur des comparaisons avec les tarifs des autres pays européens. L’argument ne convainc pas les experts.
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Une augmentation de 100%. La hausse du tarif de la consultation de médecine générale de 25 à 50 euros figure parmi les propositions phares du collectif Médecins pour demain, qui organise ce jeudi une manifestation entre le Panthéon et le ministère de la Santé. La revendication, qui divise au sein même de la profession, est celle qui a le plus retenu l’attention médiatique. Et avec elle, la comparaison avec le tarif appliqué dans les autres pays d’Europe, qui s’est même invitée sur les plateaux télé sous forme d’infographie. Ce que n’a pas manqué de relayer le groupe de médecins grévistes sur Twitter, qui demande à «s’aligner sur le coût moyen des consultations en Europe».

Crise à l’hôpital : les soignants "n’ont malheureusement plus envie de se casser la tête pour 1 600 balles par mois", confie un infirmier

Théo Metton-Régimbeau - franceinfo  Publié 

La santé et l'hôpital sont au cœur de la rentrée du gouvernement. Le ministre de la Santé a réaffirmé cette semaine qu'il annoncerait dès janvier les "grands axes" de restructuration de l'offre de soins, à l'hôpital comme en ville, sur la base des travaux du Conseil national de la refondation (CNR).

La Première ministre Élisabeth Borne et le ministre de la Santé, François Braun, en visite dans des urgences pédiatriques surchargées, le 31 décembre 2022 à Argenteuil (Val-d'Oise). (ANNA KURTH / POOL / VIA AFP)

La Première ministre Élisabeth Borne et le ministre de la Santé, François Braun, en visite dans des urgences pédiatriques surchargées, le 31 décembre 2022 à Argenteuil (Val-d'Oise). (ANNA KURTH / POOL / VIA AFP)

Sous la pluie, Audrey et Pauline prennent une pause. L'une est aide-soignante, l'autre infirmière au service rhumatologie d'un grand hôpital parisien. Au gouvernement, elles demandent déjà de travailler dans de bonnes conditions matérielles. "Il faut refaire les locaux, pointe Audrey. Nous, là, on colmate les fenêtres avec des draps", explique l’aide-soignante. "L’hiver, l’air passe et il faut qu’on mette des draps et des couvertures avec des scotchs et l’été, pendant la canicule, il faut qu’on mette un grand drap et les patients se plaignent", explicite Pauline, l'infirmière.

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Possible bris de service en psychiatrie à Thetford

 

 

Le département de psychiatrie de l’Hôpital de Thetford pourrait subir à nouveau un bris de service.

Selon des informations obtenues par monthetford.com, une des trois psychiatres a démissionné de ses fonctions en raison de l’ambiance difficile dans le milieu. Il reste donc deux psychiatres en place et il est question de bris de services sur quelques jours en raison du nombre limité de psychiatres.

Il serait aussi question de rediriger les personnes vers d’autres centres hospitaliers ou de procéder par téléconsultation pour certains patients.

Monthetford.com a aussi appris que la situation est précaire et qu’il y a un questionnement sur le sérieux accordé à la situation par le CISSS de Chaudière-Appalaches, plus précisément par la direction des services professionnels.

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