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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 3 octobre 2022

Déstigmatiser la maladie mentale

Publié le 

Huit intervenants ont pris la parole, tout à tour, pour essayer de déstigmatiser la maladie mentale. 

Que faire si je ne me sens pas bien dans ma tête ? Voilà la question à laquelle ont tenté de répondre les huit intervenants de la conférence autour du thème de la santé mentale.
Ce projet a été porté par la communauté de communes Vallée de la Creuse, à travers l'axe « santé mentale et handicap » de son contrat local de santé (CLS), en partenariat avec la clinique du Haut-Cluzeau et l'Unafam (Union nationale des familles de patients). La conférence, ouverte à tous, a été organisée dans le but de dépasser les idées préconçues liées à la santé mentale.


Combattre les clichés sur la santé mentale

Sandrine Broutin, Melchior GormandRCF, le 27/09/2022

Aujourd’hui encore, 55 % des Français pensent que les personnes sont mises à l’écart du fait de leur maladie. Retrouvons Sandrine Broutin, directrice générale de la Fondation FALRET pour la chronique "Folie ordinaire - Agir pour notre santé mentale".

Pourquoi est-il important de parler régulièrement de santé mentale ? 


Simplement parce que la santé mentale nous accompagne tous les jours. Elle fait partie de notre état de santé général. Et elle évolue, tout au long de notre existence, avec des hauts, et des bas. Les déséquilibres sont parfois liés à des maladies : troubles dépressifs, anxieux, bipolaires, schizophréniques etc. Le problème est que ces troubles, et les personnes qui vivent avec, sont particulièrement stigmatisés. 

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Quand l’anxiété ronge les jeunes

ARIANE LACOURSIÈRE   Publié le 2 octobre 2022

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Tristan Sauvé (à droite), 13 ans, souffre d’anxiété et est suivi par le DOlivier Jamoulle, pédiatre spécialisé en médecine des adolescents.

Le nombre de jeunes souffrant d’anxiété ne cesse d’augmenter au Québec depuis 15 ans. Les ressources d’aide se font rares. À l’inverse, les prescriptions de médicaments sont en hausse. Comment venir en aide à ces enfants ? Des spécialistes appellent à une importante réflexion de société pour mieux outiller cette génération face au stress.

La prescription d’antidépresseurs chez les jeunes de moins de 17 ans a bondi de 260 % en 15 ans au Québec. Des intervenants montrent du doigt le manque de ressources — notamment de psychologues — et de prévention pour expliquer le phénomène.

« Il faut s’attaquer aux causes qui font que les gens ne sont pas capables de gérer leurs émotions et sont de plus en plus anxieux. Et ça passe entre autres par la formation », croit la Dre Karine Igartua, cheffe du département de psychiatrie du CUSM.

Déjà en 2019, l’Association des médecins psychiatres du Québec affirmait que la « génération alpha », soit les enfants nés depuis 2010 et ayant toujours vécu avec les écrans, était plus encline à la détresse psychologique.

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La communication non-violente au quotidien

Plutôt que de sortir de vos gonds, pourquoi ne pas expérimenter la communication non-violente (ou CNV) ? Voici comment cette méthode peut vous aider à mieux gérer les tracas du quotidien.

La communication non-violente au quotidien

[...] 

Quel est l'objectif de la CNV ? Définition de la méthode

Plutôt que de réagir à chaud face à une situation compliquée, la communication non-violente consiste à observer la situation, exprimer ses émotions, identifier ses besoins et formuler sa demande. Pour Anne van Stappen, « la CNV est une façon de penser et de parler qui nous aide à exprimer ce que l’on a dans le cœur et pas sur le cœur. Le but est de créer un climat de bienveillance et d’ouverture. » Cette méthode de communication invite donc à adopter une attitude constructive et positive, même dans un contexte conflictuel. Il ne s’agit pas de taire ce qui ne va pas, il s’agit d’apprendre à formuler ses pensées (et ses de- mandes) de façon que l’interlocuteur soit mis dans les meilleures dispositions pour écouter et réagir. Elle passe par une bonne connaissance de soi, des exercices de communication et une écoute active de l'autre.

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Pourquoi la souffrance psychologique est-elle ignorée ?





GEORGIA VRAKASPSYCHOLOGUE, PROFESSEURE AGRÉGÉE AU DÉPARTEMENT DE PSYCHOÉDUCATION ET TRAVAIL SOCIAL DE L’UQTR

Publié le 1er octobre 2022 

L’auteure réagit à la chronique de Patrick Lagacé sur le suicide de la jeune Amélie Champagne publiée plus tôt cette semaine1.

J’ai lu le texte de Patrick Lagacé sur le suicide de la jeune Amélie et j’ai pleuré de rage. Il n’y a pas de mots assez forts pour exprimer à quel point je suis outrée et attristée par cette nouvelle. 

Malheureusement, ce n’est ni la première ni la dernière histoire de ce genre que j’ai entendue. Le ministre Lionel Carmant nous dit qu’il y aura enquête. Permettez-moi de vous dire que je reste très cynique face aux retombées concrètes d’une telle enquête puisqu’il y en a déjà eu auparavant... mais hélas, nous revoilà.

L’histoire d’Amélie est venue me chercher au plus profond de moi-même, car voyez-vous, j’ai été dans une situation similaire au printemps 2021. Je vivais alors un épisode dépressif tellement intense que j’ai voulu me suicider. J’avais tellement mal que c’en était physique. Je suis passée près de l’acte, mais j’ai changé d’idée à la dernière minute, car j’ai réalisé que ce que je voulais était d’arrêter de souffrir, pas mourir. Je me suis rendue à l’hôpital le lendemain matin afin d’être vue à l’urgence psychiatrique. J’avais peur de moi-même et pour moi-même. J’avais préparé ma liste de symptômes et mon histoire, que j’ai racontée à l’infirmier psychiatrique. Malheureusement, je ne me suis pas sentie écoutée. J’ai ressenti une condescendance de la part de l’infirmier qui m’a expliqué que ma tristesse était due à ma récente séparation et m’a demandé ce que je voulais qu’on fasse pour m’aider. J’ai répondu, déboussolée, que peut-être un changement dans ma médication serait aidant. À ma grande surprise, l’urgentologue m’a donné mon congé avec la prescription que j’avais moi-même suggérée à l’infirmier !

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« La révolte antitchador des Iraniennes renvoie la gauche à une question qui ne cesse de la fracturer »

Philippe Bernard  Editorialiste au « Monde »

Publié le 

Même si les contextes diffèrent, la réalité iranienne d’un voile instrument d’oppression politique heurte les schémas qui tendent à le présenter comme un strict choix individuel, observe, dans sa chronique, Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde ».

Un soulèvement populaire contre l’oppression, des femmes héroïques à l’avant-garde pour l’égalité, une dictature ébranlée : la révolte de la société iranienne depuis la mort, le 16 septembre, à Téhéran, de Mahsa Amini, 22 ans, après son arrestation par la police des mœurs, magnifie bien des valeurs que la gauche a portées tout au long de son histoire. Logiquement, les défilés au cri de « femme, vie, liberté », le spectacle incroyable des Iraniennes arrachant leurs foulards et les brûlant dans des feux de joie, auraient dû susciter des cortèges de soutien massifs et des actions de solidarité enthousiastes.

Chronique «Points de vie» En amour, nous sommes tous des «amateurs», par Emanuele Coccia

par Emanuele Coccia, Philosophe, maître de conférences à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess)  publié le 1er octobre 2022

Le patriarcat s’est construit grâce aux relations amoureuses et non contre elles, si bien que la libération des genres ne peut se faire qu’en repensant l’amour. Si Eros a divisé les genres et les a mis en guerre les uns contre les autres, c’est aussi lui qui devra les recomposer sous une forme plus équilibrée.

C’est à cause de lui que nous faisons tout ce que nous faisons et pensons. Et c’est grâce à lui, également, que nous ne faisons pas ce que nous ne pouvons pas faire. L’amour, sous toutes ses formes, de l’amour pour le corps d’une autre personne exprimé dans le sexe à l’attachement à une personne que nous n’avons jamais rencontrée, est la raison et la fin de toutes nos actions, sa source et son but. Bien plus que le bonheur. Pourtant, nous ne savons rien de l’amour : nous ne savons pas comment aimer et nous ne savons pas vraiment jusqu’où il est possible d’aller avec le pouvoir que l’amour transmet à nos corps et à nos esprits.

Alejandra Pizarnik : «Oh, j’ai embrassé tant de bites»

par Agnès Giard   publié le 24 septembre 2022

Disparue il y a 50 ans, la poétesse argentine était-elle vraiment une lesbienne suicidaire et «fêlée» comme le veut la légende ?

Née à Buenos Aires en 1936, fille d’immigrants juifs d’Europe centrale, Alejandra Pizarnik est souvent présentée comme une figure tragique de la poésie. Certaines biographies en ligne affirment qu’elle se serait suicidée, d’autres qu’elle serait morte dans un asile d’aliénés. Ses Œuvres complètes, publiées depuis 2013 aux éditions Ypsilon, accréditent l’image d’une femme en souffrance, obsédée par la nuit. Lorsqu’elle parle du présent, il est«sans mains pour dire jamais /sans mains pour offrir des papillons /aux enfants morts» (la Dernière innocence, 1956). Lorsqu’elle évoque l’enfance «et son odeur d’oiseau caressé» (les Aventures perdues, 1958), c’est pour pleurer son «état d’orpheline» «Ceux qui arrivent ne me trouvent pas /Ceux que j’attends n’existent pas» (les Travaux et les nuits, 1965). Ponctués par les mots «ombre», «silence» et «cris», ses textes suggèrent l’idée d’un mal-être chronique : «On te martèle d’oiseaux noirs» dit-elle dans Extraction de la pierre de folie (1968), un recueil dont le titre reprend celui d’un tableau de Jérôme Bosch, dépeignant une trépanation.

Renoncement aux soins : « Pour moi, un désert médical, c’était un village au fin fond d’une vallée, je ne me sentais pas concernée »

Par    Publié le 3 octobre 2022

Alors qu’est lancée, lundi, la « grande concertation » sur la santé censée identifier, à l’échelon local, des leviers pour relancer un système en crise, « Le Monde » donne la parole à des femmes et à des hommes qui expliquent comment ils s’en sortent sans accès à un médecin généraliste ou spécialiste.

Tous parlent d’« inquiétude », quelques-uns, de « colère », beaucoup, aussi, de « lassitude ». Qu’ils vivent dans l’Aveyron, dans l’Yonne, en région francilienne, dans la banlieue de Grenoble ou même à Paris, ils ont en commun d’avoir, selon l’expression convenue, « renoncé aux soins ». Un choix qui n’en est jamais un : c’est ce que mettent en avant la quasi-totalité des répondants – plus de cent trente, en quarante-huit heures – à l’appel à témoignages que nous avons lancé, sur Lemonde.fr, au sujet des déserts médicaux et des difficultés d’accès aux médecins.

Edgar Morin : « Pendant toute ma vie, j’ai rêvé de ma mère »

Par   Publié le 2 octobre 2022

A 101 ans, le théoricien de la complexité revient sur un siècle de vie, traversé par la guerre et la résistance, le communisme, la fraternité et l’amour, la recherche et l’écriture, mais aussi la mort, vécue enfant, d’une mère infiniment aimée.

Le sociologue et philosophe, Edgar Morin, directeur de recherche émérite au CNRS et docteur honoris causa dans de nombreuses universités de par le monde, vient de publier Réveillons-nous (Denoël, 80 pages, 12 euros). A 101 ans, le théoricien de la complexité revient sur un siècle de vie, traversé par la guerre et la résistance, le communisme, la fraternité et l’amour, la recherche et l’écriture, mais aussi la mort, vécue enfant, d’une mère infiniment aimée.

Je ne serais pas arrivé là si…

… ma mère, que j’adorais, n’était pas morte quand j’avais 10 ans. Son cœur s’est arrêté dans un train qui arrivait gare Saint-Lazare et on ne m’a rien dit. Mon oncle Joseph est venu me chercher à l’école en expliquant que mes parents étaient partis en cure. Le jour de l’enterrement, mon père est venu me voir, entièrement vêtu de noir. Quand je l’ai vu, j’ai compris. Il m’a répété que ma mère était partie en voyage. Je savais que c’était des mensonges et m’enfermais dans les cabinets pour pleurer. Puis, ma tante Corine, la sœur de ma mère, m’a dit : « A partir de maintenant, c’est moi ta maman. » Ce qui m’a semblé une usurpation. J’ai vécu non seulement la mort de ma mère, mais aussi la rupture avec des êtres que j’aimais, mon père et ma tante. C’était la solitude absolue.

Reportage Devoirs à la maison : «Plus l’école externalise, moins elle joue son rôle démocratique»

par Lucie Beaugé   publié le 2 octobre 2022

Tous les élèves ne sont pas égaux pour réaliser leurs devoirs, entre manque de lieu calme et difficultés des parents à venir en aide. L’association Zup de Co permet aux collégiens en difficulté de travailler au sein de l’établissement et de manière encadrée.

«Allez allez, on se met au boulot là !» Au collège Magellan à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), dans une salle où les tables en bois et pieds verts en métal rappellent les pupitres d’antan, quatorze élèves de 5e sortent leurs tablettes numériques. Ce lundi après-midi, après les cours, ils rechignent à faire leurs devoirs listés dans Pronote, le logiciel d’emploi du temps et de suivi des notes. Six garçons, un brin chahuteurs, fringues de sport estampillées de la célèbre marque à virgule, planchent sur les grands principes du conte. «On a une évaluation demain», grimace l’un d’eux. Face à eux, Amandine, 21 ans, encadre la séance aux côtés de Christophe Pottier, prof de maths, et jongle entre encouragements et conseils. «Le but n’est pas d’apprendre par cœur, mais de savoir en quoi un conte est un conte», rappelle la jeune femme. Amandine n’est ni prof, ni surveillante. En service civique pour l’association Zup de Co, qui lutte contre le décrochage scolaire à travers la France, elle endosse le rôle de tutrice auprès d’élèves en difficulté de cet établissement, dans le cadre du dispositif Devoirs faits.

Interview Cinquante ans après le rapport Meadows sur la croissance: «Nous pensions que l’humanité écouterait…»

par Coralie Schaub  publié le 2 octobre 2022

En 1972, le rapport intitulé «les Limites à la croissance» ébranle le monde en expliquant que l’augmentation continue de la production n’est pas soutenable pour la planète. L’un des co-auteurs de ce document fondamental, Jorgen Randers, décrit les scénarios désormais possibles.

En 1972, quatre jeunes scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) rédigent à la demande du club de Rome (un groupe de réflexion mêlant scientifiques, industriels de 52 pays) un rapport intitulé The Limits to Growth («Les limites à la croissance»). Celui-ci ébranle le monde et alimente les discussions de la première Conférence des Nations Unies sur l’environnement qui se tient la même année à Stockholm, en Suède. Pour la première fois, l’analyse des chercheurs établit les conséquences dramatiques sur le plan écologique d’une croissance physique exponentielle dans un monde fini. Leur analyse repose sur le modèle informatique «World3», qui permet d’identifier différents scénarios possibles en simulant les interactions entre cinq indicateurs (population, production de nourriture par habitant, production industrielle par habitant, niveau de pollution persistante et extraction de ressources non renouvelables).

Une espèce animale revient à la vie après 24 000 ans dans le permafrost

L'animal microscopique, nommé rotifère bdelloïde a survécu dans le permafrost sibérien durant 24 000 ans avant de reprendre une vie normale.

Le scénario de cette cryogénisation est digne d'un film de science-fiction. Une équipe de scientifique membres du Soil Cryology Laboratory en Russie ont étudié une espèce animale microscopique, le bdelloïde, ayant survécu dans le permafrost en Sibérie durant 24 000 ans, révèle une étude parue le 7 juin 2021 dans la revue scientifique américaine de biologie cellulaire Current Biology.

Une espèce capable de mettre son métabolisme en pause durant plusieurs milliers d'années

Prélevés à 3,6 mètres en dessous de la surface à proximité du fleuve Alazeïa dans le nord-est de la Sibérie, les bdelloïdes ont été remontés à la surface afin d'être observés.

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Covid-19 : et voilà la huitième vague !

Paris, le mardi 20 septembre 2022 

Le nombre de contaminations par SARS-CoV2 repart légèrement à la hausse ces derniers jours, laissant présager une huitième vague de Covid.

Tout le monde ou presque l’avait annoncée parmi les responsables sanitaires et la voilà qui semble arriver. Après huit semaines de décrue de l’épidémie de Covid-19, une huitième vague semble sur le point de s’amorcer. Le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes est passé de 16 100 le 6 septembre à 28 400 ce lundi. La hausse peut paraitre faible, surtout comparé aux chiffres observés durant la septième vague de juillet (130 000 cas par jour), mais il ne faut pas oublier que le dépistage est bien moins intense qu’auparavant (140 000 tests par jour actuellement contre 420 000 début juillet). La hausse du taux de positivité semble donc être un indicateur plus pertinent et elle n’est pas négligeable : 18,3 % des tests Covid-19 sont positifs, contre 15,3 % il y a deux semaines.


« L’Ordre des médecins se comporte comme un Clergé, nous voulons sa dissolution »


 


Publié le 23/09/2022

Des médecins des Pays de la Loire refusent de s'acquitter de leurs cotisations. Un acte de contestation par rapport aux orientations politiques et financières du Conseil de l'Ordre. Le procès devait avoir lieu vendredi 16 septembre et a été reporté au 15 novembre, afin que les six médecins soient entendus. Marie Kayser et Guillaume Getz, Deux des médecins rebelles nous expliquent leur combat.

« L’ordre ne remplit pas les missions de service public qu’il devrait remplir. » Leur avis est clair et implacable, fondé sur le rapport plutôt accablant de la Cour des Comptes de 2019. « Le fonctionnement de l’Ordre est opaque, il prend des positions politiques sur le système de santé, avec lesquelles nous sommes en désaccord, alors que ce n’est pas son rôle. Il ne défend pas les patients et ses jugements sont en contradiction avec la juridiction ordinaire. » explique Marie Kayser, médecin généraliste retraitée.

Guillaume Getz, médecin généraliste à Saint-Herblain, renchérit « ils sont complices d’actes criminels, beaucoup de scandales ont émaillé l’Ordre. Il n’enregistre pas les plaintes des patients abusés sexuellement ou les classe sans suite et n’interdit pas aux médecins d’exercer, comme cela a été le cas dans l’affaire de Joël le Scouarnec. »

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samedi 1 octobre 2022

Première édition du Festival “Pop et Psy” de la santé mentale

La Fondation FALRET

Publié par Harisoa RIJA le 12 septembre 2022











La Fondation FALRET est partenaire du Festival “Pop & Psy” , premier Festival pop consacré à la santé mentale, qui se tiendra du 7 au 9 octobre 2022 au Ground Control.

Ouvert à tous, cet événement gratuit et à but non lucratif, créé par le Dr Jean-Victor Blanc, médecin-psychiatre, Florence Trédez, journaliste, le festival «Pop & Psy» en partenariat avec la Fondation FALRET a plusieurs ambitions: dépoussiérer les idées reçues sur la psychiatrie, favoriser les échanges entre experts, personnes concernées et artistes, mettre en lumière les solutions innovantes qui existent. Le tout dans une atmosphère ludique, festive et inclusive.

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Poser un nouveau regard sur le milieu psychiatrique grâce aux musées hospitaliers

Mercredi 21 septembre 2022

Provenant du podcast

Affaire en cours

Variation de paysage, attribué à Gilbert Legube (1901-1987). Aquarelle sur papier - © Dominique Baliko

Résumé

Qu'est-ce qu'un musée hospitalier ? Anne-Marie Dubois, psychiatre et responsable scientifique de la collection Sainte-Anne nous explique les enjeux particuliers de ces musées au cœur des hôpitaux.


En savoir plus

Une collection muséale entre les murs d'un hôpital

Si le musée hospitalier de Sainte-Anne existe depuis longtemps, il a été traversé par nombre d'épisodes de construction et de déconstruction, jusqu'à recevoir en 2016 la protection de l'Etat et devenir Musée de France. La collection est dorénavant inaliénable et non plus sujette à la dispersion de ses œuvres. Une décision qui est chère à Anne-Marie Dubois, chargée de cette collection depuis plus de vingt ans.

"L'inaliénabilité est une chose fondamentale pour moi.Anne-Marie Dubois

Croquis de Folles (Salpêtrière) de Paul Ferdinand Gachet 1828 - 1909) Crayon et gouache sur papier

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« FAIRE LE MÉNAGE ENSEMBLE, C’EST LA BASE »

jef klak - Critique sociale & expériences littéraires

20 mai 2018

Le travail au ras des pâquerettes – 1er épisode

Par 

Sous le pseudonyme de Marie-Louise Michel, de 2007 à 2014, Lise Gaignard a écrit pour Alternative libertaire des « Chroniques du travail aliéné », réunies et publiées par les Éditions d’une. Psychanalyste en ville et en campagne contre la servitude passionnelle, elle nous fait partager ses tribulations institutionnelles, passant de l’analyse des processus psychiques mobilisés par le réel du travail à la psychothérapie institutionnelle, pratique thérapeutique marchant sur deux jambes (Karl Marx et Sigmund Freud) pour tenir ensemble aliénation psychopathologique et aliénation sociale. 

Le 1er épisode de ces nouvelles chroniques publiées par Jef Klak nous emmène au Boissier, local du club thérapeutique de la clinique psychiatrique de La Chesnaie (Loir-et-Cher). Ici, les habitant⋅es s’attellent au jour le jour à la fragile et précieuse tâche de vivre au milieu des autres, très loin des fantasmes orthopédiques des « conseillers en insertion ».

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« L’or olympique », 4e édition des Jeux de l’UMD du CH le Rouvray

Publié le 

Le Centre Hospitalier du Rouvray organise le jeudi 22 septembre les jeux de l’UMD en présence de grands sportifs régionaux. Objectifs de la manifestation : allier sport adapté et sport santé, réhabilitation des patients et destigmatisation de la maladie mentale. 18 patients participeront à 5 ateliers sportifs.

Depuis 2018 se tiennent les jeux de l’Unité pour malades difficiles (UMD) au Centre Hospitalier du Rouvray. Ils ont pris la forme d’ateliers sportifs dans lesquels les patients cherchent à dépasser leurs limites. Ces ateliers sont encadrés par le personnel de l’UMD ainsi que des partenaires des différentes spécialités accueillies.
Cette 4e édition s’intitule « L’Or olympique » en référence aux jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

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