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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 5 juillet 2022

Exclusif : près de la moitié des professionnels de santé travailleraient plus de 50 heures

Paris, le lundi 4 juillet 2022 – 49 % des professionnels de santé interrogés disent travailler plus de 50 heures par semaine.

Les dernières propositions du gouvernement pour juguler la crise des urgences visent notamment à inciter les médecins à effectuer plus d’heures supplémentaires et d’astreinte, qui seront mieux rémunérées. Dans le même temps, le Conseil d’Etat a rappelé le 22 juin dernier aux hôpitaux qu’ils avaient l’obligation de comptabiliser le temps de travail des médecins pour ne pas les faire travailler plus de 48 heures par semaine. Alors que la pénurie de soignants se fait de plus en plus sentir et qu’il est souvent considéré que les jeunes médecins seraient moins prêts que leurs ainés à « sacrifier » leur vie personnelle pour leur vie professionnelle, le temps de travail des professionnels de santé est désormais au cœur des préoccupations.

Le JIM a donc interrogé ses lecteurs sur leur temps de travail, afin de déterminer s’ils étaient des stakhanovistes ou s’ils avaient plutôt tendance à ne pas trop tirer sur la corde. Si l’on en croit les réponses de notre sondage réalisé du 14 au 29 juin et en partant du principe que nos lecteurs ne cherchent pas à enjoliver les choses, les professionnels de santé sont des travailleurs acharnés. 49 % des répondants disent ainsi travailler plus de 50 heures par semaine, alors même que la législation européenne fixe le maximum à 48 heures de travail hebdomadaire pour un salarié. 43 % de nos lecteurs déclarent quant à eux travailler entre 35 et 50 heures en 7 jours, soit plus que le temps de travail légal.  Ils ne sont que 8 % à reconnaitre ne travailler que moins de 35 heures par semaine.

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Pénurie de personnel en santé : des voix s’élèvent et demandent aux gouvernements d'agir

CANADA

La Presse canadienne

De plus en plus de voix s'élèvent dans les provinces maritimes pour demander que les gouvernements s'attaquent aux pénuries de main-d'oeuvre dans le secteur des soins de santé, alors que plusieurs hôpitaux sont obligés de fermer leurs salles d'urgence maintenant que le personnel épuisé prend des vacances d'été pour se remettre du stress lié à la pandémie.

Île-du-Prince-Édouard

À l'Île-du-Prince-Édouard, les pénuries de personnel sont si graves à l'hôpital Western d'Alberton que son service d'urgence peut être contraint de fermer si une personne est en congé de maladie, a déclaré la porte-parole du Parti vert en matière de santé, Michele Beaton. Les difficultés de recrutement et de rétention du personnel de santé augmentent dans la province depuis des années, a-t-elle insisté.

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«La perpétuité incompressible, désespérante et inhumaine», par Henri Leclerc

par Henri Leclerc, Avocat honoraire. Président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme

Cette peine vient d’être prononcée pour Salah Abdeslam dans le procès du 13 novembre. L’avocat voit dans cette sanction la volonté d’infliger une décision spectaculaire qui apaise l’émotion publique par sa cruauté et devient ainsi un substitut non sanglant à la peine de mort.

publié le 4 juillet 2022 à 13h31

En 1977, après le procès de Patrick Henry qui contre toute attente n’avait pas été condamné à mort et avant les échéances électorales de 1978 puis de 1981, un débat fut organisé par l’institut de criminologie de Paris. Constatant l’état de l’opinion publique qui depuis deux siècles s’opposait à l’abolition, le grand avocat marseillais Paul Lombard proposait qu’une peine de remplacement soit créée. C’était une solution alternative de substitution, qui est à peu de choses près la peine de perpétuité incompressible qui vient d’être infligée à Salah Abdeslam dans le procès des attentats criminels du 13 novembre 2015. Le débat avait été rude au colloque, certains estimant que l’abolition de la peine de mort devait être totale et sans conditions.

Santé Nicolas Revel succède à Martin Hirsch: passage de relais à l’AP-HP


 


par Nathalie Raulin  publié le 4 juillet 2022

L’ancien directeur de cabinet de Jean Castex, qui avait été propulsé en 2014 à la tête de l’Assurance maladie, prend les rênes d’un groupement hospitalier en pleine crise existentielle, éreinté après deux ans de Covid et dans un «état moral, organisationnel et budgétaire au plus bas». 

Au Tchad, des ateliers d’art-thérapie pour aider des enfants à vivre mieux leur handicap

Par :Aurélie Bazzara   Publié le : 

(Image d'illustration)

(Image d'illustration)  AFP - DAMIEN MEYER

Le collectif d’artistes Sakhafa a organisé des séances d’art-thérapie dans une école spécialisée de la capitale tchadienne, le Ceser. Encore peu répandue sur le continent, cet accompagnement permet aux enfants vivant avec des handicaps physique ou mental de stimuler leurs sens et d’exprimer leurs émotions, à travers leurs productions artistiques. 


Comment les livres changent le monde

La culture change le monde

Épisode du lundi 4 juillet 2022 par Alban Cerisier, Didier Leschi, Régis Debray

Sigmund Freud à son bureau chez lui ©Getty

Épisode 16/30 : 1900 : Freud, "L’Interprétation des rêves"

Résumé

Ce livre, fondateur du freudisme, ouvre le 20ème siècle dont on peut dire qu’il aura été le siècle de la psychanalyse. La pensée de Freud va influencer tous les champs de la société suscitant autant d'hostilité que d'enthousiasme en révolutionnant notre vision de nous-même. 


avec :

Elisabeth Roudinesco (Historienne de la psychanalyse.), Jacques Le Rider (Historien spécialiste de l'Autriche, directeur d'étude à l'Ecole des Hautes Etudes, ancien directeur de l’institut français de Vienne).


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lundi 4 juillet 2022

Santé mentale : 500 enfants et 650 adultes déjà accompagnés à Lamballe


 



Publié le 

Lamballe, inauguration du centre de santé mentale, en présence de François Négrier, Karine Bidan, Pascal Duperray, Josiane Jegu,Philippe Hercouët, Philippe Girard, Nathalie Travers-Le Rouxl

LAMBALLE. Inauguration en présence de François Négrier, Karine Bidan (directrice du centre hospitalier Saint-Brieuc-Dina), Pascal Duperray (directeur de la fondation Saint-Jean de Dieu), Josiane Jegu (adjointe au maire), Philippe Hercouët (maire), Philippe Girard (président de la fondation Saint-Jean), Nathalie Travers-Le Roux (département). ©Catherine AUFFRAY (CLP) 

C’est fait. La fondation Saint-Jean-de-Dieu vient d’ouvrir un centre à Lamballe. Qui a été inauguré vendredi 24 juin place du Champ-de-foire. Il est installé dans le pôle de santé des Terrasses du haras.

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Vienne : la justice manque d'experts psychiatres, un diplôme lancé par l'Université

Publié le 

L’université de Poitiers va ouvrir à la prochaine rentrée un diplôme universitaire d’expertise psychiatriqueIl a pour but de préparer les psychiatres à mener des expertises pour la justice qui est confrontée à un manque criant en la matière.

Fréquemment, la justice poitevine se retrouve désormais contrainte d’aller les chercher de plus en plus loin, notamment à Limoges, faute de ressources locales suffisantes. Les délais s’allongent alors que dans certaines procédures, notamment les affaires sexuelles, il est impossible de juger un mis en cause sans expertise préalable.

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À l'hôpital public, les psychiatres débordés




Le Reportage de la Rédaction

Épisode du lundi 4 juillet 2022

Des psychiatres de l'hôpital public étaient rassemblés devant le ministère de la Santé pour protester contre leurs conditions de travail. ©Radio France - Héloïse Weisz

Résumé

En difficultés depuis des années, la psychiatrie hospitalière est désormais au bord de l'effondrement. Face à l'explosion de la demande de soins et au manque d'effectif, les psychiatres de l'hôpital public n'ont plus les moyens de faire leur travail correctement.


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La psychiatrie hospitalière va mal. À tel point que la semaine dernière, une petite cinquantaine de psychiatres des hôpitaux publics se sont rassemblés devant le ministère de la Santé pour protester contre leurs conditions de travail. Une grève pour demander également des moyens supplémentaires.

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"Il faut sensibiliser les Gersois aux maladies psychiques"

Publié le 

Lundi, la déléguée de l’Unafam 32 a reçu l’Ordre national du Mérite pour son action en faveur des personnes atteintes de troubles psychiques.

Moment d’émotion pour Elisabeth Dornelle, lundi à la préfecture. Parrainnée par le préfet, la déléguée de l’Unafam dans le Gers a reçu l’insigne de chevalier de l’Ordre national du Mérite.


Peut-on rendre les soins accessibles à tous ?

Émission du 03/07/2022 







À l'heure ou la pandémie de covid a profondément ébranlé le personnel soignant et a parfois révélé la fragilité de nos systèmes de soins, comment garantir le droit à la santé pour tous ? Pour nous aider à y voir clair, trois citoyens aux points de vue différents débattent dans "27", notre nouveau magazine animé par Nora Hamadi.

Nos trois invités : Frédéric Gunmalm, qui dirige les centres de santé Capio en Suède, une filiale du groupe privé Ramsay Santé ; Abdelaali El Badaoui, infirmier et fondateur de l'association Banlieues Santé ; et Francesca Colombo, qui pilote la division santé de l'OCDE. Des échanges ponctués par les témoignages de neuf Européens qui ont défriché le sujet en amont de l’émission, et un reportage dans la région reculée de Murcie, au Sud-Est de l'Espagne, où un médecin a transformé un camion en cabinet dentaire et médical. Puis, Nora Hamadi reçoit le professeur Giovanni Maio, médecin et directeur du Centre d'éthique de la médecine de l'Université de Fribourg, et l'interroge sur le futur de notre santé.

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Eloge du quiproquo

L'été comme jamais

Épisode du lundi 4 juillet 2022 par Dorothée Barba


Résumé

Il y a parfois un gouffre immense entre ce que l’on veut dire, ce que l'on dit et ce que l’autre comprend... Mais ça n’est pas forcément un drame ! 


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Prendre une chose ou une personne pour une autre. Se parler sans se comprendre. Démarrons cette nouvelle saison de "l'Eté comme jamais" avec un joli mot, apparemment inoffensif mais qui peut donner lieu à des situations ubuesques : le quiproquo. Souvent drôle, parfois tragique, le quiproquo est au cœur des relations humaines. Il est aussi le sel de nombreuses pièces de théâtre et scénarios de films.

Les invité.e.s :

Pierre Salvadori, réalisateur. Son prochain film, "La petite bande", l'histoire d'un groupe d'enfants qui décident de faire sauter une usine, sort le 20 juillet au cinéma.

Virginie Yvernault, maître de conférences à Sorbonne Université et spécialiste de littérature française du XVIIIe siècle, notamment de théâtre. Elle a publié Figaromaniaaux éditions Hermann, en 2020.

Mathias Szpirglas, maître de conférences en sciences de gestion à l’université Gustave Eiffel. Il a consacré sa thèse au quiproquo.

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Brève histoire du péché de sodomie

par Florian Besson, historien médiéviste, membre du collectif Actuel Moyen Age et Catherine Rideau-Kikuchi, historienne médiéviste, membre du collectif Actuel Moyen Age  publié le 3 juillet 2022 

Après l’IVG, la droite conservatrice et chrétienne américaine veut à nouveau pénaliser les relations sexuelles entre hommes. Qu’en dit vraiment l’Eglise depuis le Moyen Age ?

Dans une interview, le procureur général du Texas vient de déclarer qu’il serait favorable à une loi rétablissant l’interdiction de la sodomie. Une décision «moyenâgeuse», comme on le dit à chaque recul de droits ? Ce n’est pas si simple.

Une histoire, une femme - Woman

Réalisé par Yann Arthus-Bertrand, Anastasia Mikova

Les cinéastes ont collecté les témoignages de 2 000 femmes, célèbres ou non. Elles ont tous les âges, tous les visages. Elles parlent d'elles et de leurs drames : le viol pendant la guerre, les agressions sexuelles, le mariage forcé. Elles évoquent aussi leur vie de couple parfois chaotique, leur rapport à la maternité, à la sexualité, à leur corps, au bonheur, à la réussite professionnelle. Ce projet mondial, tourné dans cinquante pays, offre un portrait intimiste de celles qui représentent la moitié de l'humanité...

  


Entretien avec Anastasia Mikova, coréalisatrice du documentaire Woman

 A young woman sits in a black-draped ready to be interviewed on camera.

Anastasia Mikova, debout à l'arrière-plan, se prépare à tourner une interview pour le film Woman à la gare du Nord de Paris. Pour garantir la cohérence de toutes les séquences, la configuration reste la même, quel que soit le pays où sont tournées les interviews, avec une caméra Canon EOS C300 Mark II dotée d'un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS II USM placée à 2,6 mètres du siège de la personne interviewée. © Marco Strullu

Anastasia Mikova a débuté en tant que journaliste pour la télévision française, puis a commencé à travailler avec Yann Arthus-Bertrand il y a dix ans comme rédactrice en chef du programme télévisé Vu du ciel. Ce fut le début d'une collaboration qui continua lorsqu'elle travailla en tant qu'assistante réalisatrice de l'incroyable film documentaire Human de Yann, et qui se poursuit encore aujourd'hui dans le cadre de son dernier projet, Woman, pour lequel elle endosse la casquette de coréalisatrice.

[...] 

Pendant le tournage de Human, comment vous est venue l'idée de réaliser un autre film sur le thème des femmes ?

« Lorsque nous filmions Human, nous avons vraiment été frappés par la différence entre les interviews réalisées avec des hommes et [celles réalisées avec] des femmes. Par exemple, lorsque nous arrivions dans une ville ou un village pour présenter le projet, les hommes posaient beaucoup de questions, tandis que les femmes restaient souvent assises en écoutant d'un air un peu méfiant. Mais une fois devant la caméra, on aurait dit qu'elles avaient attendu cet instant toute leur vie. Elles sautaient vraiment sur l'occasion pour dire : "Nous sommes là et nous existons."

Un jour, Yann a lancé : "Je pense que l'on devrait se concentrer sur les femmes." Après cela, c'est devenu comme une évidence. Lorsque l'on voit ce qu'il se passe en ce moment avec les femmes autour du monde, tous ces mouvements incroyables dirigés par des femmes qui partagent leur histoire, nous ne sommes pas surpris, car cinq ans auparavant, nous savions que cela allait arriver. »

On a beach, Anastasia Mikova and a camera operator film a group of women.
Anastasia supervise le tournage de séquences contextuelles sur place, en République du Congo. © Marco Strullu

Outre le fait que vous vous concentriez cette fois sur les femmes, en quoi ce dernier film sera-t-il différent de Human ?

« Nous avons décidé de conserver le même format pour les interviews, en optant pour des gros plans sur les visages. Nous avons essayé d'autres techniques, et il s'avère que les gros plans constituent la meilleure approche pour écouter quelqu'un. Human était tellement vaste que nous avions dû le diviser en plusieurs volets : guerre, famille, bonheur. Entre ces interviews, nous avions intégré des images aériennes, ce que fait Yann depuis maintenant de nombreuses années. Mais pour ce projet, nous voulons passer au niveau supérieur et réfléchir à ce que signifie 'être une femme'.


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Quand Peter Brook découvrait la neurologie



Jean-Pierre Thibaudat avec LNQ Le NOuveau Quotidien(11 avril 1993)

«L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau» a été acclamé à sa création à Paris en 1993. «Le Nouveau Quotidien» s’était rendu aux Bouffes du Nord pour assister à la première exploration des blessures neurologiques par le metteur en scène américain

«L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau», dans «Le Nouveau Quotidien» en 1993

Quand Peter Brook découvrait la neurologie

«A peine assis au théâtre parisien des Bouffes du Nord, quelque chose intrigue: le sol. Le délicat Peter Brook nous avait habitués à osciller entre un entrelacs de tapis et un tamis de terre. Là c’est autre chose. Un peu au-dessus du sol s’élève un impeccable rectangle, lisse. On songe vite, de fait, à l’hôpital, ce que ne démentent pas les chaises et les tables blanches sans âme disposées sur ce froid plancher au bout duquel deux postes vidéo se dressent comme des gardes. Un antithéâtre en quelque sorte.

Mais que le spectacle commence. Nous reconnaissons les quatre acteurs (Maurice Bénichou, Yoshi Oïda, Sotigui Kouyaté, David Bennent) et le musicien (Mahmoud Tabrizi-Zadeh). Ils font partie du «groupe» de Brook depuis des années, on leur doit bien des merveilles. Yoshi fait passer un test à Sotigui. Aux pressions des électrodes d’opérette répondent de «vrais» réflexes qui montrent comment l’excitation du cerveau passe dans les mouvements du corps, de l’œil, de la voix. On comprend bientôt que cette scène est comme l’ouverture, le sas où le théâtre nous prend par la main et nous emmène ailleurs.

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Katalin Kariko, pionnière du vaccin à ARN messager : « J’étais l’archétype de la scientifique qui lutte. Et qui chute »

Par   Publié le 3 juillet 2022

ENTRETIEN « Je ne serais pas arrivée là si… » « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. La biochimiste hongroise de 67 ans, vice-présidente de BioNTech, revient sur son exil aux Etats-Unis et sur sa ténacité dans la poursuite de ses recherches.

S’il fallait retenir un visage de l’extraordinaire épopée du vaccin à ARN messager, ça serait le sien. Depuis un an, Katalin Kariko collectionne les honneurs. Cette chercheuse qui, à 67 ans, n’était jamais allée à Paris y est passée deux fois en juin : pour recevoir la grande médaille de l’Académie des sciences et le prix international L’Oréal-Unesco Pour les femmes et la science. L’occasion pour la biochimiste hongroise, désormais vice-présidente de l’entreprise allemande BioNTech, de revenir sur les multiples embûches qui ont jalonné son parcours.

Je ne serais pas arrivée là si…

… Si je n’avais pas été si souvent limogée des postes que j’occupais. Mon histoire n’est pas celle de la femme à succès qui, pas après pas, avance dans sa carrière, en enchaînant les promotions pour atteindre la gloire et les prix internationaux. Pendant longtemps, la réussite m’a même fuie. Vu de l’extérieur, j’étais l’archétype de la scientifique qui lutte. Et qui chute.