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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 4 janvier 2021

Un artiste aux activités multiples



Publié le 

Olivier Michelet, artiste cellois.

Olivier Michelet, artiste cellois. 
© Photo NR

Cette année, le Covid l’a empêché d’exposer ses toiles à l’abbaye où il avait un créneau en mai… celui-ci devait être reporté à décembre, hélas ce ne fut qu’annulé ! Aussi, et depuis trois années déjà, les vidéos humoristiques d’Olivier Michelet sont projetées dans plusieurs festivals en santé mentale (il a souffert de schizophrénie à un moment) : festival de Lorquin, art-convergences ainsi que RVSM (rencontres vidéos en santé mentale) qui est organisé chaque année à La Villette à Paris… RVSM lui a proposé l’année dernière de payer son voyage afin qu’il se rende à la projection à Paris pour faire une intervention sur scène… il n’a pas pu pour cause de fatigue et d’angoisse liée au voyage…


 

Edition El Ibriz. Chambre 36 de Fateh Boumahdi : Une plongée dans le monde de la psychiatrie

 
03 JANVIER 2021


Après une première publication Avec toi, je perds mes repères, le jeune auteur Fateh Boumahdi vient tout juste de dévoiler son second récit au titre intrigant, Chambre 36.

Fidèle à la maison d’édition privée El Ibriz, Fateh Boumahdi revient sur la scène littéraire algérienne avec un deuxième récit bien construit.

Chambre 36 est un récit qui se lit d’une traite tant l’histoire de ses personnages est attachante. Le style riche en images exprime avec élégance le mal intérieur qui ronge des personnages au tempérament fragile et où prédomine, parfois, le sentiment amoureux.

Le journaliste et auteur Fateh Boumahdi revient sur une réflexion pluriele pleine d’humanité. Le décor est planté dès que les premières pages du livre sont égrenées. La trame narrative de Chambre 36 se déroule dans un hôpital psychiatrique à Alger, plus précisément à Drid Hocine. Le personnage principal et narrateur Assil s’apprête à quitter cet établissement après huit mois et une semaine d’hospitalisation.

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Dans l'intimité de la maladie mentale du conjoint : le beau livre photo de l'Yzeurien Frédéric Martin

 LA MONTAGNE

Publié le 02/01/2021 

Dans l'intimité de la maladie mentale du conjoint : le beau livre photo de l'Yzeurien Frédéric Martin

Frederic Martin photographe © Séverine TREMODEUX

Avec L’Absente, beau livre photos court et intense, l’Yzeurien Frédéric Martin permet au lecteur de se glisser dans la peau d’un aidant familial. Il fut lui-même témoin de la maladie mentale d’un proche.

Faire face aux crises. Se sentir douloureusement impuissant. Se sentir seul. Et taire ces émotions car l’aidant n’est pas le ou la malade.

Le premier livre photos de Frédéric Martin, professeur yzeurien et artiste photographe à ses heures, reflète la complexité du rôle d’aidant familial. Et ces reflets se jouent tous dans une palette de noirs profonds et de blancs très lumineux.

La gamme des gris dans les seize photos retenues pour former ce livre nommé L’Absente, est restreinte.

La maladie serait-elle manichéenne ? Soit elle laisse tranquille et permet de savourer un instant de paix fugace – une photo révèle un baiser troublé – soit la maladie fait vivre un enfer et réveille les démons. Une photo montre la malade au pied du mur dans son pyjama rayé.


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samedi 2 janvier 2021

Peut-on philosopher avec les enfants ?



 

31/12/2020

Depuis dix ans, les ateliers de philosophie se développent à l’école. Les enfants emploient l’art visuel pour philosopher autour de thématiques comme l’amour, la joie, la mort... La philosophie est-elle un moyen pour l’enfant de se construire en tant qu’individu pensant ?

© Philomoos
© Philomoos

Le philosophe et pédagogue américain Matthew Lipman est le précurseur de la philosophie pour les enfants et les adultes. Il met en place des ateliers de discussion à visée philosophique dans lesquels les participants sont invités à développer leur pensée critique. Son premier ouvrage La découverte d' Harry Stottlemeier (1974) met en scène des enfants qui découvrent la logique formelle.

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Lorsque Sigmund Freud perd sa fille Sophie...

28 décembre, 2019

Après avoir perdu sa fille Sophie, Sigmund Freud écrit une lettre à son ami et collègue Ludwig Binswanger. Dans cette lettre, il explique que, d'une certaine façon, la douleur est une façon de rester accroché à l'amour et qu'il est alors préférable de ne pas s'en débarrasser complètement.

Lorsque Sigmund Freud perd sa fille Sophie...

Après la perte de sa fille Sophie, Sigmund Freud se voit obligé de changer ses nombreuses théories sur le deuil. Il prend pleinement conscience du fait que cette douleur, ce vide, ne disparaîtra jamais.

La douleur peut s’atténuer au fil du temps, mais elle ne s’oublie pas. Il comprend qu’il n’existe pas de refuge dans lequel il peut soulager sa souffrance, car la mort d’un enfant est, selon lui, quelque chose d’inconcevable.

Sophie Freud est la cinquième fille de Sigmund Freud et de Sophie Halberstad. Elle est née le 12 avril 1893 et devient presque immédiatement la fille préférée de son père. Cette petite fille, sans réellement que l’on sache pourquoi, adoucit le caractère tyrannique et patriarcal du père de la psychanalyse. Elle est belle, résolue et décidée, et suit toujours ses envies sans prendre en compte les opinions de son entourage.

À l’âge de 20 ans, elle épouse Max Halberstadt, un photographe et portraitiste de Hambourg. Ce jeune homme de trente ans n’est pas riche, ni distingué, ni très ambitieux, raison pour laquelle Sigmund Freud est conscient du fait que sa fille va manquer de certaines choses. Néanmoins, il ne s’opposera pas à cette union et fait promettre à sa fille de le tenir au courant de ses problèmes et préoccupations.

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Freud et la pyschanalyse

Freud 620 

1950. La psychanalyse vue par les Actualités Françaises.

Chez l'enfant "un dessin naïf peut exprimer tant de drames". La marionnette de Guignol " lui permet d'exprimer sa révolte contre l'autorité"

1967. André Malraux donne son point de vue sur Freud et ses théories.

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Salvador Dali : Freud, l'hyperréalisme métaphysique.

video 08 janv. 1978










Salvador DALI parle de son admiration pour Freud qui est un hyperréaliste. Dali précise à nouveau : "Le surréalisme, c'est moi mais en train d'évoluer vers l'hyperréalisme métaphysique."

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Jean Yanne en 1971 : "Tout est tabou"

Archives Qu'est-ce qui est drôle ? Et quand est-ce que la blague ne "passe" plus ? En 1971, l'humoriste, acteur, réalisateur, chanteur Jean Yanne, interdit de télévision et de radio pour certains de ses sketches de jeunesse, revient sur la grande affaire de sa vie : ce qui fait rire, ou pas. 

Il a joué chez Godard, Pialat ou Chabrol. Mais c'est pour son humour acide et son personnage bourru à la gouaille parisienne qu'il reste dans l'imaginaire collectif. En 1971, entre deux prises sur un tournage, Jean Yanne prend le temps de s'arrêter sur ce qui le fait rire : les gaffes, les anachronismes et les décalages... et sur ce qui fait (ou pas) rire les autres. 

Quand ça ne fait pas rire

Il a été évincé de ses émissions de radio, ses shows télé ont déplu au ministère de l'Information, et furent interdits. Des années plus tard, Jean Yanne analyse les raisons pour lesquelles une plaisanterie passe ou non. 

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La chansonite chronique. Une maladie incurable mais bénigne

LE 31/12/2020

À retrouver dans l'émission

LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE

par Perrine Kervran

Si vous avez des symptômes, il faut les chanter !

Mario Lanza, acteur et chanteur américain, Singing in the shower, 1950
Mario Lanza, acteur et chanteur américain, Singing in the shower, 1950 Crédits :  Graphic House - Getty

Certaines personnes connaissent un grand nombre de chansons, les chantent à tout propos, pour ponctuer ou illustrer la conversation en cours, pour faire passer un message immédiat, ou sans raison, pour le plaisir de chanter, parce que c'est vital pour elle.

Dénombrer le répertoire de ces gens est peine perdue. En première approche, ils diraient 200 chansons, mais en creusant un peu attentivement, on dépasse rapidement le millier.

Notre cher Georges Brassens était un cas sévère de chansonite chronique. Un véritable juke-box des deux siècles qui l'avaient précédé. Il en remontrait à Trenet sur ses propres chansons, par exemple. François Béranger et Charles Aznavour étaient un peu comme ça aussi.

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Covid-19 : la déprime des personnes âgées isolées


 



Selon le réseau des Petits frères des pauvres, la deuxième vague de l’épidémie a été plus difficile à supporter que la première pour les seniors. Par     Publié le 1er  janvier 2021



Chantal Removille, psychomotricienne, lit un conte à la Maison Daelia, centre non-médicalisé pour personnes âgées, à Paris, le 17 décembre 2020.

C’est l’heure du conte, rue George-Sand. Dans l’ouest de Paris chic et froid en ce 17 décembre 2020, Chantal, les cheveux bleus, face à six octogénaires tout ouïe, raconte l’histoire de deux Esquimaudes que leur tribu abandonne dans la forêt faute de vivres pour les nourrir.

Vouées à mourir, les deux « plus vieilles que vieilles » s’en sortent vivantes en pêchant et en chassant. « Ouf ! », soupire l’auditoire. Enhardie par la démonstration de « la force de caractère » des ancêtres, Michelle, 84 ans, s’écrie : « C’est ce que vivent les personnes âgées aujourd’hui. Il ne faut pas se laisser isoler ! Heureusement qu’il y a des lieux comme ici pour ne pas se sentir esseulée. »

2021 : Edgar Morin espère que les forces "créatives" et "lucides" vont s'imposer face à la crise du Covid-19 même si elles sont "encore très faibles"

  

Publié 

Pour le philosophe et sociologue, la pandémie n'est qu'une des nombreuses crises de l'histoire auxquelles il se dit "habitué". Il estime qu'il faut apprendre à vivre avec l'inconnu, à "surmonter les crises", plutôt que de s'indigner.

Le philosophe et sociologue Edgar Morin, en mars 2019. (PASCAL GUYOT / AFP)

"Il faut qu'on apprenne à vivre dans l'incertitude", plaide le sociologue et philosophe Edgar Morin, invité de franceinfo vendredi 1er janvier, alors que l'année 2021 démarre sous le signe de l'épidémie de Covid-19. Il appelle à "avoir le courage d'être prêts à résister aux forcesnégatives". Selon Edgar Morin, "la crise favorise les forces les plus contraires" et parfois, les colères "rendent l'esprit aveugle et unilatéral". L'intellectuel espère que les "forces créatives" et les "forces lucides" puissent "s'imposer bien qu'elles soient encore très dispersées et très faibles".

franceinfo : Avez-vous été surpris par l'épidémie de coronavirus ?

Edgar Morin : J'ai été surpris par la pandémie. J'ai été habitué à voir arriver l'inattendu dans ma vie. L'arrivée d'Hitler était inattendue pour tout le monde. Le pacte germano-soviétique était inattendu et incroyable. La résistance de Moscou a été incroyable. Le déclenchement de la guerre d'Algérie a été inattendu. Je n'ai vécu que par l'inattendu et par l'habitude des crises. Dans ce sens-là, je vis une crise nouvelle, énorme, mais qui a tous les caractères de la crise. D'un côté, elle suscite de l'imagination créative et de l'autre côté, elle suscite des peurs et des régressions mentales. Et on cherche le salut providentiel, on ne sait pas comment.

Est-ce que la crise du coronavirus nous apprend à vivre avec l'inattendu ?

C'est ce que l'on doit apprendre parce qu'il faut savoir que dans l'histoire l'inattendu arrive et arrivera encore. On a cru vivre dans de fausses certitudes, avec les statistiques, avec les prédictions, avec l'idée que tout était stable alors que déjà tout commençait à être en crise. On ne se rend pas compte. Il faut qu'on apprenne à vivre dans l'incertitude, c'est-à-dire avoir le courage d'affronter, d'être prêt à résister aux forces négatives qui peuvent arriver. C'est cela, la question de changement de mentalité. Aujourd'hui, par exemple, on a oublié que la crise de la biosphère dont on a pris conscience dans les années 70 subsiste et s'aggrave partout. Là aussi, il faut s'attendre à des évènements auxquels on ne s'attendait pas auparavant.

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Nathanaël Wallenhorst : «Nous voulons un autre monde, et nous le voulons maintenant»

Par Anastasia Vécrin, dessin Xavier Lissillour — 1 janvier 2021

Nathanaël Wallenhorst : «Nous voulons un autre monde, et nous le voulons maintenant»

Nathanaël Wallenhorst : «Nous voulons un autre monde, et nous le voulons maintenant»

S’inspirant des analyses du sociologue et philosophe allemand Hartmut Rosa, le docteur en sciences de l’éducation invite à combattre le néolibéralisme grâce à la «résonance», concept opposé à l’accélération du monde et s’appuyant sur l’écoute des autres. Une réflexion qui ne relève pas uniquement du développement personnel, mais qui s’ancre dans une pensée politique révolutionnaire.

Alors que l’horizon politique semble complètement fermé en ces temps de pandémie, il est des idées qui se déploient, qui infusent et qui, pourquoi pas, pourraient changer le monde. Parmi elles, les analyses du sociologue et philosophe allemand Hartmut Rosa, qui a si bien décrit l’accélération à l’œuvre dans nos sociétés (1), auquel il oppose non pas la décélération, mais une voie magistrale : la «résonance» (2). Plus qu’une métaphore musicale, le concept propose un nouveau rapport au monde, aux autres et aux choses, basé sur l’écoute. Des «convivialistes», ce mouvement international (3) qui veut lutter contre le néolibéralisme et qui inspire les partis de gauche, s’en emparent dans un essai vivifiant : Résistance, résonance : apprendre à changer le monde avec Hartmut Rosa (éd. Le Pommier). Rencontre avec Nathanaël Wallenhorst, docteur en sciences de l’éducation, enseignant à l’Université catholique de l’Ouest (UCO), qui a coordonné l’ouvrage.

En quoi le concept de résonance de Hartmut Rosa peut-il être une boussole pour changer notre rapport utilitariste au monde ?

Le concept de résonance est formalisé par Rosa en 2016, dans le prolongement de la tradition intellectuelle de la «théorie critique» qui analyse les processus d’aliénation de la modernité capitaliste tout en proposant des voies pour déjouer cette aliénation. La «résonance» vient s’opposer à l’«accélération», qui constitue la principale aliénation de notre époque avec cet impératif de croissance qui nous contraint à une accélération perpétuelle et insoutenable. Le problème vient du fait que nos sociétés contemporaines ne peuvent se stabiliser que dans ce mouvement de la croissance et de l’accélération de l’innovation, comme le montre la fragilisation engendrée par l’arrêt de cette course folle avec la pandémie de Covid-19. Une belle illustration de la nécessité urgente et absolue de changer de paradigme !

«Côté culture, l’épisode Covid aura du bon»

Par Julien Gester Ève Beauvallet Marie Klock et Sandra Onana — 1 janvier 2021

Le Centre Pompidou lors de la fermeture des lieux culturelles, le 13 mars.

Le Centre Pompidou lors de la fermeture des lieux culturelles, le 13 mars. Photo Cyril Zannettacci. Vu pour Libération

Au terme d’une année dévastatrice pour le monde de la création artistique, Libération a donné carte blanche à quatre artistes - cinéaste, femme de théâtre, bédéaste ou auteur - pour imaginer ce qui pourrait émerger du champ de ruines.

Benoît Forgeard : «En art, rien de tel que la contrainte»

Auteur au cinéma de comédies d’anticipation presque trop bien vues pour n’être que drôles (Gaz de France, Yves), le cinéaste retient avant tout de cette année qu’il ne faut plus rien chercher à anticiper.

«Je pèche par optimisme, mais côté culture, l’épisode Covid aura du bon. On peut être certain que les spectacles proposés à la réouverture des salles auront été parfaitement répétés, et beaucoup ont redécouvert le théâtre à l’occasion du confinement, via Internet. La Comédie-Française a fait un tabac, une nouvelle fenêtre s’est ouverte. Cette obligation à se virtualiser a permis d’attirer l’attention de nouveaux publics. En art, rien de tel que la contrainte. Expérimentation à poursuivre quand plus rien ne nous y forcera.

«Le cinéma a pris cher, encore que, dans ce contexte moins concurrentiel, les films français ont fait plus d’entrées que les américains. Mais la période semble avoir entériné un changement de rapport de force. Le temps d’un petit somme, les plateformes ont triplé de volume. C’est avec elles qu’il va falloir dealer. Attention toutefois : une panne mondiale d’Internet sur plusieurs mois aurait pour effet de relancer les salles. Aussi, je préconise de ne pas nous en débarrasser. Comme souvent, la société civile a plus de clés qu’elle ne l’imagine. Pour rééquilibrer les forces et contraindre les Gafa, il suffirait de se mobiliser. La résiliation de millions d’abonnements pourrait-elle faire pression ? Faudrait tenter. Qui commence ?»

« C’est désormais dans l’intime que les femmes cherchent leur dignité »

Par Nicolas Truong   Publié le 1er janvier 2020



Directrice d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Eva Illouz est une sociologue des émotions, qui a notamment publié Les Sentiments du capitalisme (Seuil, 2006) et La Fin de l’amour : enquête sur un désarroi contemporain (Seuil, 416 pages, 22,90 euros). Intellectuelle engagée dans les combats sociaux et politiques de son temps, elle analyse comment l’intime est devenu une question politique.

Qu’est-ce que l’intime ?

Pour bien comprendre ce qu’est l’intime, il faut le replacer dans le contexte de l’évolution du mariage. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, un mariage paysan ou bourgeois est une union dans laquelle on n’exprime ni son moi individuel ni ses émotions comme expression de sa singularité.

Le mariage n’est pas non plus le lieu de l’épanouissement des individus, c’est plutôt une institution sociale qui a pour vocation de mettre en œuvre les normes, les codes, les valeurs et les attentes de la société. Il peut y avoir de l’affection, mais dans ce type de mariage, les hommes et les femmes exécutent des rôles, sont différenciés, chacun cantonné dans sa sphère d’action – même si, dans les ménages paysans, les hommes et les femmes peuvent travailler ensemble.