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lundi 27 janvier 2020

Sexualités : au programme des années 2020

Et maintenant, on fait quoi ? Si les « tendances sexe » n’existent pas, les évolutions culturelles, si, plaide la chroniqueuse de la Matinale Maïa Mazaurette, qui dresse sa liste des changements à venir.
Par   Publié le 26 janvier 2020

LE SEXE SELON MAÏA
MAÏA MAZAURETTE
Quelles seront les prochaines « tendances sexe » ? Désolée, ma boule de cristal n’annonce aucune résurgence du missionnaire, aucun sursaut du côté de la lingerie masculine, aucune montée en grâce du testicule gauche, aucune ferveur « véganosexuelle ». Les tendances sexe n’existent pas. Mais les évolutions culturelles, les lames de fond, existent bel et bien.
On a d’ailleurs pu le constater lors de la décennie qui vient de s’écouler, et de manière spectaculaire. Tout a été remis en question : le sexe qu’on a, le sexe qu’on fait, le sexe qu’on (se) représente. Avec qui, comment, pourquoi, dans quelle position, selon quelles dynamiques de pouvoir. Des évidences millénaires ont été chamboulées : qu’est-ce qu’un homme ou une femme, qu’est-ce qu’un rapport sexuel ?
Ces questions ont médiatisé les théories du genre, les transidentités, l’asexualité, le « bizarre », le polyamour, le concept de zone grise, le slut-shaming (qui culpabilise les femmes sexuellement audacieuses), les violences sexuelles, mais aussi le rejet des normes de performance et d’acceptabilité corporelles (il n’y a plus de consensus concernant les poils, les tétons ou la vulve parfaite). Autant de nouveaux outils, et qui en appellent encore d’autres.
Il reste de nombreux champs à explorer. Tant mieux. D’autant que, grâce à ma boule de cristal, vous pouvez d’ores et déjà vous y préparer. Alors, que nous réservent les années 20 ?
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Trois jours à l’urgence avant de voir un psychiatre

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Jérôme Labbé Publié le 29 janvier 2020

QUEBEC

À l’hôpital Douglas de Montréal, les patients doivent souvent attendre plus de 48 heures sur une civière avant de voir un médecin spécialiste.

Une femme marche derrière un panneau annonçant l'urgence.
L'urgence de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas est située 
au pavillon Reed, l'un des nombreux bâtiments qui composent le centre 
hospitalier de Verdun.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

« Le personnel court comme des poules pas de tête », lâche Marie* au bout du fil. « Ils ne savent plus où donner de la tête. »
C’est son médecin de famille qui lui a recommandé de se présenter à l’urgence de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, dans l’arrondissement de Verdun. Elle le regrette amèrement.
Marie, 58 ans, souffre de bipolarité et de troubles alimentaires. Et comme ses idées noires ont refait surface récemment – au point de songer au suicide –, son médecin a préféré l’orienter vers l’urgence de l’hôpital Douglas, vendredi dernier, afin de revoir de manière urgente sa médication. Lundi, elle s’y trouvait toujours, à son grand désespoir.
Je ne peux pas rester ici, laisse tomber Marie, qui nous a contactés lundi pour nous faire part de sa situation. Je ne peux pas prendre de douche, il n’y a pas de savon dans les salles de bain, et la nourriture offerte ne respecte pas mes allergies.



Face à l’autisme, un amour hors normes

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26 janvier 2020

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DOCUMENT – Un document bouleversant et exceptionnel sur le quotidien hors norme d'éducateurs et de parents confrontés à l'autisme de leurs enfants, tourné au centre spécialisé de La Bourguette, dans le Vaucluse.


Près de Lyon, une prise en charge inédite de la santé mentale

Publié le 


(AFP) - Éviter aux parents d'enfants différents errance médicale et diagnostics tardifs, c'est le pari de la Maison Halppy Care, près de Lyon, qui réunit sous un même toit des experts de différentes spécialités et offre un parcours de soin sur mesure.
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"Les jeunes de moins de 15 ans représentent environ 75% de nos patients mais il y a aussi des adultes souffrant d'anxiété, de stress ou de burn-out", explique Julie Beyssac, directrice de cette structure inédite en France, installée à Tassin-La-Demi-Lune.

"Vivez le chômage et vous comprendrez": Claire raconte sa dépression après la perte de son emploi

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26 janvier 2020

BELGIQUE

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En Europe, les Belges sont les champions de la dépression. Nos chiffres sont malheureusement les plus élevés du continent. Parmi les causes de cette maladie mentale, il y a le chômage. Le sujet est encore assez tabou, mais doit être débattu : 70% des suicides sont liés à la dépression.

Les Belges sont les habitants les plus déprimés d'Europe. D'après les chiffres de l'enquête nationale sur la santé des Belges (2013), 15% de la population présente des symptômes d'un trouble dépressif, soit plus d'1 million 500.000 Belges. Aucun pays du monde ne possède plus de lits dans les services de psychiatrie que la Belgique. 
En outre, la Wallonie possède le taux de suicide le plus important d'Europe, juste derrière la Lituanie. Ce dimanche, dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche", Christophe Deborsu et ses invités souhaitent briser le tabou de la dépression. 
Parmi eux, Valérie Simon : elle se sent très déprimée en ce moment, entre les informations anxiogènes et le temps grisâtre en Belgique. "Je n'ai pas de travail, et je cherche depuis deux ans", témoigne Valérie. "J'ai beau postuler 10 fois par jour, ça ne mène à rien. Soit j'ai trop de diplôme, soit je n'en ai pas assez, soit je n'ai pas assez d'expérience."

Soins à domicile: la maladie mentale est la principale raison

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La maladie mentale, la notion de fin de vie et l’aide médicale à mourir

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samedi 25 janvier 2020

Avec Docnco, deux jeunes médecins veulent faciliter l'adressage des patients

Amandine Le Blanc
| 25.01.2020


Quel généraliste ne s’est pas déjà arraché les cheveux à essayer d’adresser un de ses patients vers un spécialiste, à l’hôpital etc ? C’est à ce problème récurrent dans la vie des professionnels de santé, que le généraliste Romain Troalen et son collègue interniste à l’hôpital Saint-Camille de Bry-sur-MarneClément Morin, ont essayé de répondre en créant la plateforme Docnco.
À l’origine du projet, l’histoire d’amitié entre les deux médecins et leur envie de tisser du lien entre professionnels les a poussés à mettre sur pied en 2015 les STAFFs de l’hôpital Saint-Camille. Ces réunions de formation qui ont lieu chaque premier jeudi du mois, permettent aux généralistes de venir parler de thèmes qui peuvent leur poser problème dans leur pratique quotidienne. « Lors de ces STAFFS, comme je travaille à l’hôpital, je ressortais toujours les poches pleines de lettre d’adressage, explique le Dr Morin. Nous nous sommes dit qu’il y avait moyen de faire mieux, de numériser cela ». C’est le point de départ d’un travail de deux ans qui va aboutir au lancement de Docnco en septembre dernier.
Pas une bouteille à la mer
À travers cette plateforme, tous professionnels détenteurs d’une carte CPS peuvent s’inscrire pour adresser un patient, soit directement à un confrère inscrit lui aussi sur la plateforme ou par exemple à l’ensemble du service d’une spécialité d’une structure. Le professionnel va rentrer l’ensemble des coordonnées du patient, le motif de la demande, expliquer le contexte, il peut aussi télécharger des documents. Il indique le degré d’urgence de la demande : par exemple l’admission en hôpital de jour dans un délai inférieur à un mois. Le délai n’est pas contraignant pour le receveur mais permet de donner une idée de l’urgence ressentie.