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mardi 1 octobre 2019

Les hôpitaux en grande souffrance

Aujourd'hui le Maroc

Publié par    septembre 30, 2019

MAROC

Les hôpitaux en grande souffrance
Seulement 3.853 médecins généralistes et 7.553 spécialistes dans le public
Les professionnels de santé médicaux sont concentrés essentiellement à Casablanca où leur nombre se chiffre à 2.986, suivie des régions de Fès-Meknès (1.749), Rabat-Salé-Kénitra (1.688) Marrakech-Safi (1.658), l’Oriental (1.048) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (870).
Le ministère de la santé vient de publier une nouvelle carte sanitaire qui donne un aperçu de l’offre de soins en 2019. Par comparaison à celle de 2018, on relève un léger mieux au niveau des ressources humaines. Mais la pénurie des professionnels de santé dans le secteur public se fait toujours sentir. Il ressort de ce document que le corps médical dans le public se chiffre à 12.025 dont 3.853 médecins généralistes, 7.553 médecins spécialistes, 459 dentistes et 160 pharmaciens. A noter qu’en 2018, le nombre des professionnels de santé médicaux était établi à 11.848, à savoir 7.414 médecins spécialistes, 3.818 médecins généralistes, 456 dentistes et 160 pharmaciens. 
Sans grande surprise, la répartition par région montre que les professionnels de santé médicaux sont concentrés essentiellement à Casablanca où leur nombre se chiffre à 2.986, suivie des régions de Fès-Meknès (1.749), Rabat-Salé-Kénitra (1.688) Marrakech-Safi (1.658), l’Oriental ( 1.048) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (870).  En revanche, les professionnels médicaux sont beaucoup moins présents dans les  régions du Souss-Massa ( 584), Beni Mellal-Khénifra (575), Drâa-Tafilalet (391), Guelmim-Oued Noun (215), Laayoune-Sakia El Hamra (181), et Dakhla-Oued Eddahab (80). 
Psychiatrie, neurologie, oncologie : Les parents pauvres de la médecine
Le Maroc fait face depuis plusieurs années à une pénurie importante des médecins spécialistes dans le secteur public. Alors que le pays dispose de 3.853 médecins généralistes, il ne compte que 491 pédiatres, 456 gynécologues, 437 anesthésistes-réanimateurs, 402 radiologues, 348 traumatologues, 344 chirurgiens, 331 ophtalmologues, 309 cardiologues, 257 néphrologues, 223 psychiatres, 211 dermatologues et 184 urologues.

IVG en Australie, sexisme et santé mentale, non-mixité à l'école : septembre dans la vie des femmes

Par Marlène Thomas — 

Manifestation devant le Parlement de Nouvelles-Galles-du-Sud le 6 août ; campagne du collectif de femmes entrepreneuses Sista ; du matériel pour effectuer un frottis vaginal ; des enfants d'une école de Kibera au Kenya en 2018 (photo d'illustration).
Manifestation devant le Parlement de Nouvelles-Galles-du-Sud le 6 août ; campagne du collectif de femmes entrepreneuses Sista ; du matériel pour effectuer un frottis vaginal ; des enfants d'une école de Kibera au Kenya en 2018 (photo d'illustration). AFP, capture d'écran Sista
Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Quarante-neuvième épisode : septembre 2019. Si vous avez manqué l’épisode précédent, il est ici (et tous les autres sont là).

Première étude française sur l’incidence des évènements indésirables associés à la prise en charge en Ehpad

Univadis

Par Caroline Guignot    27 sept. 2019

À retenir
Selon les résultats de l’étude EHPAGE, 13,9 évènements indésirables associés aux soins (EIAS) surviendraient pour 100 résident-semaines, toutes gravités confondues, dans les établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) participantes, ainsi que 0,4 EIAS grave pour 100 résident-semaines.
Transposées annuellement, ces données permettent notamment aux auteurs d’estimer qu’un Ehpad accueillant 80 résidents pourrait recenser annuellement 15,5 EIAS graves (niveau 4) et 11,6 évènements appartenant au domaine de risque du suicide. Les évènements liés aux médicaments/dispositifs médicaux ou à l’alimentation seraient, eux, au nombre de 120,3 et 50,4.

IQSS 2019 - psychiatrie et santé mentale : expérimentation de nouveaux indicateurs de qualité et de sécurité des soins (IQSS)

logo HAS

Mis en ligne le 25 sept. 2019

Contexte

La Haute Autorité de santé (HAS) est engagée depuis 2008, en lien avec la DGOS, dans un recueil national d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins en établissement de santé, afin de répondre à trois objectifs :
  • Fournir aux ES des outils et méthodes de pilotage et de gestion de la qualité et de la sécurité des soins ;
  • Répondre aux exigences de transparence des usagers ;
  • Et aider au reporting et au pilotage des politiques d’intervention à l’échelon régional et national.
Ce principe de mesure d'indicateurs nationaux s'articule avec la procédure de certification de la HAS qui vise les mêmes objectifs.
Concernant le secteur de la psychiatrie et de la santé mentale, la campagne nationale d’évaluation de la prise en charge hospitalière des indicateurs du thème Dossier Patient en PSY a été suspendue en 2018.  
La HAS a débuté en 2018 des travaux de développement de nouveaux indicateurs de qualité et de sécurité des soins pour le secteur de la psychiatrie et de la santé mentale sur les trois thèmes suivants :
  • « Prise en charge somatique en établissement de santé »,
  • « Coordination entre l’hôpital et la ville »,
  • « Pratiques d’isolement et de contention mécanique ».
En fonction du thème, un ou plusieurs périmètres hospitaliers peuvent être concernés : hospitalisation à temps plein, hospitalisation à temps partiel et centre médico-psychologique.

lundi 30 septembre 2019

Le rêve. Son interprétation et son usage dans la cure lacanienne


Le Rêve

̎J’ai quand même le droit, tout comme Freud, de vous faire part de mes rêves. Contrairement à ceux de Freud, ils ne sont pas inspirés par le désir de dormir. C’est plutôt le désir de réveil qui m’agite. Mais enfin, c’est particulier ̎ [1]
C’est de l’année 1900 que date le début de la psychanalyse : Freud publie ̎ L'interprétation des rêves ̎. En 2020, 120 ans plus tard, dans notre orientation - l'orientation lacanienne –nous axons le XIIe Congrès de l'AMP sur ̎ Le rêve. Son interprétation et son usage dans la cure lacanienne ̎. Le rêve au singulier est le rêve qui est lié au rêveur, à un corps qui rêve et qui parle de ce rêve à l’analyste. Le rêve est entendu au singulier, tel que J.-A. Miller le fait valoir au sujet de la traduction de la Traumdeutung de Freud, là où les traducteurs avaient plutôt opté pour une version au pluriel du titre, l'Interprétation des rêves.
Ainsi, le rêve est lié au corps parlant et à ce qui de l’inconscient se vérifie lorsque nous analysons le parlêtre.
C'est dans l'échange entre J.-A. Miller et d'autres collègues que ce thème a surgi[2] ; il caractérise la psychanalyse depuis ses origines, mais soulève aujourd’hui de nouvelles questions. Déjà au Congrès de Rio de Janeiro, J.-A. Miller nous signalait que nous nous étions beaucoup arrêtés sur la question du corps, et pas sur celle de l'inconscient. Eh bien, choisir le rêve nous oriente dans cette direction. Ce thème s’articule également avec l’élaboration que nous produisons d’un congrès à l’autre : Un réel pour le XXIe siècle, Le corps parlant. Sur l’inconscient au XXIe siècle et les Psychoses ordinaires et les autres sous transfert. En même temps, comme l’indique le titre ̎ la cure lacanienne, ̎ il sera question de mettre à ciel ouvert le travail des analystes dans leur pratique. Nous rappelons que La pratique lacanienne avait déjà été le titre du Congrès de Comandatuba et en cette nouvelle occasion, nous avons préféré ne pas reprendre la même formulation.
Nous considérons qu’aborder la pratique par le biais du rêve est une façon de prendre notre époque à rebours. Nous vivons une époque que certains qualifient d’époque de la transparence[3], il y règne une perte de sens, tout est exposé et montré explicitement, effaçant la distinction entre privé et public. Époque dite de la « praxis de la post-privacy »[4]. Cependant, les rêves maintiennent un lien avec le plus intime et se présentent toujours comme énigmatiques pour soi-même et pour les autres. Les rêves ne sont pas transparents ! Les rêves appellent encore l’interprétation. Pour rêver nous fermons toujours les yeux !

La Curiosité. Une raison de vivre

Éditeur Autrement
Pages: 256 p.

La Curiosité. Une raison de vivre

Surprenez-vous ! / Un vilain défaut, la curiosité ? Pour Jean-Pierre Martin, elle est avant tout une attention à autrui qui permet de combattre la sécheresse de l’époque.

Il faut, comme Jean-Pierre Martin, avoir été « à un cheveu » de perdre sa curiosité pour savoir lui rendre un hommage aussi juste. Il sait qu’elle est, comme un « organe vital », aussi fragile que puissante. Chez lui, cet organe vital avait sans doute été blessé pour qu’il se retrouve à 20 ans à rétrécir ses goûts singuliers au profit de la cause unique du marxisme-léninisme. Nous sommes en 1968, Jean-Pierre Martin est étudiant en philosophie. Épris d’absolu, dit-il, « je mourais à moi-même ». Il ira jusqu’à s’établir ouvrier en usine. Alors, lentement, l’éventail s’est redéployé comme on reprend souffle. Aujourd’hui esprit libre, agrégé de lettres et professeur émérite à l’Université, l’écrivain assume la multiplicité de ses expériences et de ses admirations – d’Orwell à Michaux, et même Proust, trop aristo auparavant pour le jeune lettré gauchiste.


Abus sexuels dans l’Eglise : la commission d’enquête relance son appel à témoigner

Malgré de nombreux appels et courriers reçus, la commission présidée par Jean-Marc Sauvé estime que des victimes n’ont pas encore été en mesure de témoigner.
Par   Publié le 29 septembre 2019
SÉVERIN MILLET
Eric Boone a été l’un des premiers à témoigner devant la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase). Deux membres de cette commission, créée à la demande de l’épiscopat et de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref) pour faire la lumière sur les violences sexuelles commises par des clercs contre des mineurs et des personnes vulnérables depuis 1950, l’ont reçu au mois de juin.
Pendant deux heures, à 46 ans, ce théologien de formation leur a raconté les attouchements et agressions sexuelles subies d’un frère dominicain, Dominique Cerbelaud, lorsqu’il avait 13-14 ans, dans la région toulousaine. Ses parents l’avaient adressé à ce religieux, admiré, dans l’espoir qu’il aide leur fils après un camp scout où le jeune garçon avait été le témoin d’une agression sexuelle par un encadrant sur un jeune.
En juin, la Ciase a lancé un premier appel à témoignages. Deux mille deux cents appels, courriers et courriels lui sont déjà parvenus. Sept cents personnes ont accepté de répondre à un questionnaire détaillé. Certaines sont auditionnées directement par la commission« Nous entendrons le plus possible de victimes parmi celles qui en feront la demande », assure Jean-Marc Sauvé, son président.

«Mon fils»: jouer sobrement la schizophrénie

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MARIE-JOSÉE R. ROY   25 septembre 2019

Ni un «freak show», ni un conte de Walt Disney. Voilà comment Anne Boyer et Michel d’Astous décrivent leur nouvelle série Mon fils, qui amènera son lot de scènes-chocs, mais pas caricaturales, promet-on, sur Club illico à compter du 12 mars 2020.
En ce sens, Antoine L’Écuyer, qui personnifie le jeune Jacob de l’âge de 18 à 22 ans dans le récit, a été bien outillé pour rendre adéquatement à l’écran les multiples tempêtes que traversera le garçon en raison de son état.
«Mon fils»: jouer sobrement la schizophrénie
PHOTO AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD
Au même titre que les auteurs ont consulté psychiatres et psychologues pour guider l’écriture de Mon fils, L’Écuyer a échangé à plusieurs reprises avec le psychiatre émérite Pierre Lalonde, spécialisé dans la schizophrénie chez les moins de 30 ans, a-t-il confié à l’Agence QMI lors d’une visite de plateau qui s'est tenue au début du mois, à Longueuil.

Burn-out : rechuter, ça, jamais!

Par Elsa Mari Le 30 septembre 2019 

Comment reprendre son travail après un long arrêt maladie, lié à de l’épuisement professionnel ? Des médecins donnent leurs conseils.

Comment reprendre le travail qui vous a épuisé jusqu'à vous consumer? Après un burn-out, le retour à une activité professionnelle est souvent un moment de fragilité, une étape difficile. Pour éviter le piège de la rechute, comme dans 30 à 50 % des cas, il est nécessaire de changer les règles qui vont ainsi délimiter un avant et un après burn-out. Des médecins vous expliquent comment insuffler un nouveau départ, loin de la spirale destructrice.

Comprendre ce qu'il s'est passé

Avant de reprendre son activité professionnelle, il faut d'abord éclaircir les raisons de son épuisement. Car, selon le professeur Michel Lejoyeux, professeur de psychiatrie et d'addictologie à l'Université de Paris, le « burn-out est un mot-valise » qui peut cacher un épisode dépressif, une addiction, avec le recours à des stimulants contre le surmenage.

Pont-Scorff. L’art-thérapie pour lutter contre la maladie

Publié le 



MALADIE MENTALE : la perte de poids est possible, antipsychotiques ou pas

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Publiée le 26 septembre 2019


Les patients ayant des problèmes de santé mentale encourent un risque accru d’obésité. Cette étude canadienne est la première à examiner les résultats d’un programme de perte de poids, basé sur le mode de vie, chez les personnes atteintes de troubles de la santé mentale, prenant des antidépresseurs ou des antipsychotiques seuls, en association ou pas du tout. Les conclusions présentées dans la revue Obesity suggèrent tout à fait possible la perte de poids indépendamment de l'utilisation de médicaments « psychiatriques ».


Bientôt la psychiatrie hospitalière ambulatoire à 80 % ?

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 par Michel Pourcelot


© Nicolas TAVERNIER/REA

Redéployer 80% des moyens de l’hôpital psychiatrique sur l’ambulatoire, telle est l’une des propositions du rapport d’une mission parlementaire relative à l’organisation territoriale de la santé mentale, présenté le 18 septembre 2019. C’est du moins l’option défendue par l’une de ses deux auteures, qui appartient à la majorité gouvernementale. Les deux députées se rejoignent pour considérer la situation actuelle comme tout à la fois inefficiente et inefficace et au bord de l’implosion, mais concernant le nombre de lits l’autre se positionne différemment :  l’augmentation des lits et celle du nombre de soignants à l’hôpital psychiatrique sont, à court terme au moins, une nécessité absolue. Or, comme le note le rapport  le nombre de lits d’hospitalisation en psychiatrie par habitant a diminué de moitié depuis les années 90, faisant que le nombre de lits d’hospitalisation pour 100 000 habitants a baissé de moitié, entre 1990 et 2016.


Budget de la Sécu : «Un pillage en règle annoncé»

Par Lilian Alemagna — 

Boris Vallaud, le 27 août 2017 à Frangy-en-Bresse.
Boris Vallaud, le 27 août 2017 à Frangy-en-Bresse. 
Photo Romain Lafabregue. AFP

Porte-parole du Parti socialiste et député des Landes, Boris Vallaud dénonce le fait que l'Etat fasse peser sur la Sécurité sociale le coût des mesures post-gilets jaunes et aggrave le déficit.

5,4 milliards d’euros attendus en 2019 et 5,1 milliards prévus pour 2020. Le «trou de la Sécu» fait son retour dans le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté ce lundi par les ministres Agnès Buzyn (Santé et Solidarités) et Gérald Darmanin (Action et Comptes publics). Il y a un an, ce dernier déclarait triomphant à la presse : «Depuis longtemps on parle du trou de la Sécurité sociale. Celui-ci est en passe d’être définitivement résorbé et c’est un point extrêmement satisfaisant.» Mais c’était sans compter des recettes plus faibles qu’attendues et surtout les conséquences de «mesures d’urgences» post-gilets jaunes – exonération de cotisations sociales sur les heures supplémentaires, annulation des augmentations de CSG pour certains retraités, primes exceptionnelles versées par les employeurs sans cotisations. Jusqu’à présent, lorsque l’Etat prenait des décisions qui touchaient au financement de la Sécu, il compensait sous forme de transferts. Mais ça, c’est terminé : «La sécurité sociale prendra à sa charge le financement des mesures d’urgence en faveur du pouvoir d’achat», écrit le gouvernement, noir sur blanc, dans le projet de loi de finances pour 2020 adopté vendredi en Conseil des ministres. Boris Vallaud, porte-parole du Parti socialiste et membre de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale s’inquiète d’un gouvernement qui prendrait appui sur ce déficit pour justifier de nouvelles économies dans la sphère sociale.

Le diagnostic des troubles bipolaires reste compliqué

Par  le 29.09.2019

Plusieurs études sont lancées pour comprendre les mécanismes de cette pathologie qui se situe à la frontière de la dépression. Cet article est issu du magazine Sciences et Avenir n°871 daté septembre 2019.

Pourra-t-on un jour, en moins d'une heure, diagnostiquer un trouble bipolaire (TBP) ? Sera-t-il possible de repérer les patients les plus à risque ? Voilà deux objectifs que les chercheurs se sont fixés pour tenter de mettre fin aux très éprouvantes "montagnes russes" des émotions et de l'humeur dressées par cette pathologie classée 6e cause de handicap par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une détection des troubles dans l'oreille interne ?

Plusieurs équipes internationales s'intéressent en effet à la piste de la prédiction pour détecter ces épisodes "maniaco-dépressifs" - tels qu'ils ont longtemps été nommés - qui font alterner des phases d'excitation et de dépression, entraînant pour les patients des parcours de vie chaotiques se terminant souvent par un suicide. L'université du Manitoba (Canada) a ainsi publié cette année dans World Journal of Biological Psychiatry une étude remarquée.