blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 22 avril 2019

Prévention de la récidive suicidaire : VigilanS s’impose


Interview du Pr Guillaume Vaiva, Chef de service de psychiatrie d'adultes, CHRU de Lille, Coordinateur du dispositif VigilanS, vice-président du GEPS (Groupement d’Etudes et de Prévention du suicide)

Résultat de recherche d'images pour "Prévention de la récidive suicidaire : VigilanS s’impose"

Chapitres

Le Cercle des petits philosophes

uniFrance films

Un Long métrage de Cécile Denjean

Sortie en France : 17/04/2019

Synopsis

Quel est le sens de la vie ? Pourquoi on vit ? Qu’est-ce que la mort ? Qu’est-ce-que l’amour ? Ces questions, le philosophe et auteur à succès Frédéric Lenoir, les a posées à des enfants de 7 à 10 ans, au cours d’ateliers philosophiques qu’il a menés dans deux écoles primaires durant une année scolaire.

Parlez-vous Lacan ? (1/4) Place au maître !

LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE par Adèle Van Reeth
22/04/2019
59 MIN

Que cherchait-on lorsqu'on se rendait au cabinet du psychiatre et psychanalyste Jacques Lacan (1901-1981) ? La vérité sur son désir ? L'accomplissement de son désir ? Comment se passaient les séances avec Jacques Lacan ?
Portrait de Jacques Lacan, psychiatre et psychanalyste en octobre 1967, en France . (
Portrait de Jacques Lacan, psychiatre et psychanalyste en octobre 1967, en France . ( Crédits : Giancarlo BOTTI Getty

Lire la suite et écouter le podcast ...

Amours interdites

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
22/04/2019
28 MIN

Pour deux raisons différentes, Cerise et Sonia n'ont pas pu vivre leur histoire d'amour sans souffrir du regard des autres : des amours interdites, mal vues.
La difficulté d'aimer au-delà du regard des autres
La difficulté d'aimer au-delà du regard des autres Crédits : Dmitriy Bilous - Getty
L’une était étudiante, l’autre surveillante de prison. Cerise et Sonia ont en commun d’avoir vécu des histoires d’amour improbables, interdites, où le regard des autres n’était pas toujours évident. Elles racontent.
Cerise est noire. Elle est toujours sortie avec des garçons noirs. Jusqu'au jour, elle rencontre Martin. 
La possibilité qu’il puisse se passer quelque chose entre lui et moi était impossible parce qu’il était blanc. Lui-même m’a dit ensuite qu’il n’avait jamais osé draguer une fille noire. Cerise
[...] Sonia est surveillante de prison depuis huit ans lorsqu’elle rencontre Nathanaël, un détenu. La première fois qu’il passe devant elle, c’est le coup de foudre. Puis ils se revoient, se parlent.
Je n’avais jamais autant discuté. On n’était pas en prison, on était ailleurs.. J’avais hâte d’aller travailler, j’avais hâte d’aller lui parler. Sonia
Quand l’administration se rend compte de leur relation, elle prend des mesures pour séparer Sonia et Nathanaël.

En République du Congo, les déficients mentaux cherchent assistance

">

17/04/2018


Résultat de recherche d'images pour "En République du Congo, les déficients mentaux cherchent assistance"

Dans la plupart des sociétés africaines, la déficience mentale est associée à la sorcellerie, le recours aux soins médicaux n’est pas toujours la première option.

[...] Mixiana Laba, une humoriste de 22 ans et réalisatrice en herbe a décidé de leur consacrer un spectacle de rue intitulé “réalité aveugle” et dans lequel elle se glisse dans la peau d’une “folle” dans l’espoir d’attirer l’attention sur le sort des malades mentaux de sa capitale.


Lithium : va-t-on élucider son mécanisme d’action dans les troubles bipolaires ?

Univadis

Fanny Le Brun  16 avril 2019

Le lithium est un régulateur de l'humeur (normothymique) indiqué dans le traitement préventif et curatif des épisodes de manie et d’hypomanie des troubles bipolaires. Bien qu’il soit utilisé depuis près d’un siècle dans cette affection et que son efficacité ne soit plus à prouver, son mécanisme d’action n’est pas encore totalement élucidé. Une publication récente nous apporte de nouvelles informations à ce sujet…


Dans cette étude, la microstructure cérébrale de 41 patients souffrant de troubles bipolaires et de 40 volontaires sains a été analysée grâce à la modélisation (NODDI) de la diffusion de l’eau mesurée par IRM. Les participants étaient suivis au sein du service de psychiatrie de l'hôpital Henri-Mondor AP-HP et du Centre hospitalier universitaire de Grenoble.


Psychiatrie. Un débat sur son avenir le 26 avril

Résultat de recherche d'images pour "le telegramme log"

La réunion publique, ouverte à tous, verra la présence de Jean-Pierre Martin, psychiatre à la retraite et auteur de plusieurs ouvrages sur la psychiatrie.

La réunion publique, ouverte à tous, verra la présence de Jean-Pierre Martin, psychiatre 
à la retraite et auteur de plusieurs ouvrages sur la psychiatrie. (Photo thématique 
Le Télégramme/François Destoc)

Après le Printemps de la psychiatrie décliné localement par Sud santé sociaux de l’EPSM Gourmelen, le nouveau collectif composé de médecins, de salariés et d’usagers organise une réunion publique, le 26 avril, à 18 h 30, dans la salle 1 des Halles Saint-François.

Lire la suite ...

dimanche 21 avril 2019

Le cadre thérapeutique, un écrin pour les soins

5es Rencontres soignantes en psychiatrie

Affiche 5es Rencontres soignantes en psychiatrie

Qu’appelons-nous « cadre thérapeutique » ? Pour les uns, il s’agit d’un ensemble de règles de conduites que les patients doivent respecter, pour les autres, en plus de ces règles, il désigne un temps, des rythmes, un lieu, un seuil, des valeurs partagées, des personnes, un objectif de soin et une ambiance. Lorsqu’un soignant parle de « recadrer » un patient, à quels concepts et approches cliniques se réfère t-il ?
11h00/12h30
Que se passe t-il quand le cadre thérapeutique
ne fonctionne plus ?
Le cadre de soins s’impose à tous, soignés et soignants. S’il faut « recadrer » un patient, c’est peut-être que ce cadre ne fonctionne plus. Les règles peuvent être excessives et frustrer (voire priver) inutilement les usagers, mais elles peuvent aussi être inexistantes et générer de l’angoisse. Dans un cas comme dans l’autre, cette « maladie » du cadre produit des effets délétères. Quels sont-ils ? Comment les repérer ? Quelles conséquences sur les usagers et l’équipe soignante ?
14h00/15h30
Comment "jouer" avec le cadre de soins
pour éviter qu'il ne devienne un carcan ?
Appliqué à la lettre, le cadre devient un carcan qui emprisonne et compromet le soin. Dépositaire d’un esprit et de valeurs, il habite la psyché des soignants qui ont à le faire vivre. Dans le respect des différences, comment jouer avec le cadre ? Comment le rendre suffisamment malléable pour qu’il s’adapte aux situations imprévues et résiste aux attaques inévitables ? En travaillant l’ambiance ? En se décentrant ?



vendredi 19 avril 2019

L’organisation des médecins européens recommande des pratiques visant à réduire la « médecine défensive »

Univadis

Mary Corcoran  11 avr. 2019

Le Comité permanent des médecins européens (CPME) a publié de nouvelles recommandations visant à réduire la pratique dite de la « médecine défensive », dans laquelle des tests, des procédures ou des consultations de valeur faible ou nulle sont fournis dans le but de réduire les résultats indésirables et de dissuader les patients d’intenter des poursuites judiciaires, ou dans laquelle on se refuse à traiter certains patients pour protéger le médecin d’actions en justice. 


Vivre avec un mort

Le Monde Blogs    par Marc Gozlan   

© YouTube
L’histoire commence en Italie, en août 2016, lorsque la police pénètre dans une villa après que des voisins se sont plaints d’odeurs pestilentielles. Les policiers sont reçus par une vieille femme confuse, dans un état de négligence extrême. Celle-ci déclare que son mari se repose dans la maison. Alertés par l’odeur nauséabonde qui émane de l’habitation, les policiers décident de l’inspecter. La maison est dans un état d’abandon total. Les conditions d’hygiène y sont déplorables. Des piles de détritus s’amoncèlent un peu partout, de même que de nombreux insectes morts et mouches volantes. Des traces d’urine, de matières fécales, sont présentes dans toutes les pièces, sur les meubles, le sol et les murs. Il est évident que rien n’a été nettoyé depuis très longtemps. Au premier étage de la maison, la police découvre le corps momifié, et partiellement réduit à l’état de squelette, d’un vieil homme assis sur une chaise. Ses vêtements, déchirés, portent des traces de fluides corporels. Des larves d’insectes nécrophages colonisent le cadavre.

La police interroge le voisinage afin de savoir si la vieille femme souffre de maladie mentale. Mais rien de très significatif n’émerge. Les policiers apprennent que le couple est extrêmement discret et ne fréquente personne. Le mari a été vu pour la dernière fois deux mois plus tôt.
Corps momifié et squelettisé
Les médecins légistes de l’université de Brescia (Lombardie) procèdent à l’autopsie du corps momifié qui ne pèse plus que 9 kilogrammes. L’examen externe montre la dessiccation et la fragilité de ce que qui reste de la peau de certaines parties du corps, dont le visage et les membres. A certains endroits, il ne reste que le squelette. On ne discerne plus les organes internes et les viscères.
La radiographie du corps entier ne montre aucun signe de fracture. La cause du décès reste indéterminée mais est sans doute naturelle. L’ensemble des données autopsiques indique qu’il s’agit d’un hommeblanc, d’origine européenne, âgé de 60-65 ans et mesurant environ 1,70 mètre. Le décès est survenu au moins deux mois auparavant. Tout semble indiquer que cet homme vivait dans la maison.
© YouTube

Autisme, des parents jugés coupables

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
19/04/2019
28 MIN

Parents d'enfants autistes Asperger, ils racontent comment ils ont été pris dans la machine infernale des services sociaux qui les considèrent comme des parents maltraitants ou incapables.
Une violence institutionnelle face à l'autisme ?
Une violence institutionnelle face à l'autisme ? Crédits : IvanJekic - Getty
Isabelle est la mère de Rémi. En grandissant, Rémi semble différent des autres enfants.
Il avait l’air très intelligent, mais on a mis longtemps à lui apprendre à faire ses lacets, ce genre de choses. On l’a emmené voir un médecin qui n’a rien trouvé d’anormal puisque ses parents divorcent. Une autre m’a dit : "Maintenant avec Internet, tous les enfants sont bizarres, faites-lui faire de la cuisine". Isabelle
Plus tard, alors que Rémi est en colonie de vacances, Isabelle reçoit un appel alarmant du directeur : son fils est un enfant insupportable, mal élevé, qui se bagarre et, surtout, a tenté de sauter par la fenêtre. Rémi est alors immédiatement hospitalisé. 
On me dit : "Mais enfin madame, il est autiste, c’est tout de même évident". C’était tellement évident que personne ne l’a vu pendant presque dix ans. Isabelle
A partir de là, le cauchemar commence. Isabelle est aspirée dans la machine infernale des services sociaux au point d’être menacée de perdre la garde de son fils.

NIORT : APRÈS HUIT MOIS DE GRÈVE, LE PERSONNEL DE L’HÔPITAL RETOURNE TRAVAILLER



19 AVRIL 2019  PAR BENOÎT HANROT

Trois syndicats de personnel de l’hôpital de Niort ont repris le chemin du travail après avoir obtenu des garanties : en l’occurrence des CDI supplémentaires et un accord sur le financement des travaux de rénovation en psychiatrie avec l’ARS.


Paris 13 récompensé pour la formation des futurs généralistes par des patients-enseignants

mandine Le Blanc
| 19.04.2019

  • Campus Paris XIII Bobigny
www.univ-paris13.fr

Jeudi soir, la ministre de la Santé a remis les prix de la 10e édition du concours Droit des usagers, qui récompensent les initiatives pour le renforcement de la participation des usagers à l’amélioration des pratiques.
Parmi les cinq lauréats, le pôle de ressources en éducation thérapeutique du patient et le département universitaire de médecine générale de Paris 13 ont été distingués pour leur programme enseignant-patient (PEP13). « Intégrer les patients dans nos enseignements fait partie de nos valeurs », explique le Pr Yannick Ruelle, directeur adjoint du DUMG de Paris 13.

DES OLYMPIADES À L'UMD

Publié le 25 Février 2019

À l’UMD du Rouvray, les équipes soignantes ont organisé une journée sportive peu ordinaire, pour ouvrir les portes de l'unité…
L’Unité pour malades difficiles (UMD) du Rouvray accueille des patients admis en Soins psychiatriques sur décision du représentant de l’État et atteints de pathologies multirésistantes. La particularité de ce type d’unité est la nécessité impérieuse de garantir la sécurité de tous. Maintenir l’alliance thérapeutique reste une difficulté majeure. C’est pourtant dans ce contexte difficile qu’a été organisée en 2018 une journée d’olympiades. L’objectif était de proposer un moment festif original et de promouvoir la pratique sportive régulière comme un outil de soin à part entière. Mais plus encore, les soignants souhaitaient donner une image déstigmatisante et positive de ce type d’unité spécialisée, qui renvoie souvent une image de violence.

Rodez. Valoriser le lien social et ouvrir le monde psychiatrique

Aveyron Digital News

Le 19 avril 2019

photos/4915.jpg

Dominique Snider (au centre), entouré des représentants du musée Soulages et d'Aveyron Culture. - ©ADN12


Promouvoir la création, l'expression et la découverte artistiques pour valoriser le lien social et ouvrir le monde psychiatrique. C'est l'objectif du projet « Art Efact In Folio », de l'association Artefact du centre hospitalier Sainte-Marie de Rodez, sur une proposition des amis du musée Soulages, dans le cadre de la deuxième biennale du livre d'artiste.
À l'origine du projet, il y a les amis du musée Soulages, qui ont sollicité l'association « Art Efact » du centre hospitalier Sainte-Marie, pour mobiliser et faire participer les patients au projet de la deuxième édition de la biennale du livre d'artiste, prévue les 9 et 10 novembre prochains à la salle des fêtes de Rodez. Le président Pierre Kivits, médecin psychiatre, et Jean-François Labit, musicothérapeute et secrétaire de l'association Art Efact, expliquent :
Nous avons trouvé cette invitation pertinente que nous l'avons accueillie favorablement en nous disant que ce projet peut être porteur et intéressant pour les patients et les ateliers. Il en découle toute une dynamique envers les patients.

L'association Art Efact

Artefact a été créée en 2008 par une poignée de psychiatres, arthérapeutes et musicothérapeutes de l’hôpital Sainte-Marie de Rodez. Le but de l’association est de maintenir le lien entre des artistes internés avec d’autres personnes à l’extérieur. « Il faut que les créateurs viennent inciter les patients à s'extérioriser, d'ailleurs, certains exposent », estime Pierre Kivits.
L'association ambitionne de promouvoir la création, l'expression et la découverte artistiques comme moyens d'ouverture de la psychiatrie.
Artefact, est une association totalement indépendante du centre hospitalier, un espace de réflexion. Elle soutient les praticiens artistes car l’arthérapie existe dans les structures médico-sociales. L’arthérapie est un dispositif qui place la personne dans un travail pour vivre autre chose en mobilisant son énergie.

Deuxième rencontre du lycée Camille Claudel en vue d'un partenariat avec les centres hospitaliers

Journal L'Hôtellerie Restauration

19 avril 2019

Laurent Bonsergent, Philippe Bergala, Gaël Petauton, Dominique Dos Santos, Sarah Yasine, Dominique Bafcop, Laurent Nadiras, Sandrine Williaume, Nicolas Bougaut, Louisette Gaillard, Emilie Clairville, Habdeltef El Mouaddabe, Hélène Tabareau, Thierry Saint-Jean
Laurent Bonsergent, Philippe Bergala, Gaël Petauton, Dominique Dos Santos, Sarah Yasine, Dominique Bafcop, Laurent Nadiras, Sandrine Williaume, Nicolas Bougaut, Louisette Gaillard, Emilie Clairville, Habdeltef El Mouaddabe, Hélène Tabareau, Thierry Saint-Jean

Mantes-la-Ville (78) 
Jeudi 21 mars 2019, une délégation de l’établissement (Proviseur, enseignants et DDF) s’est rendue à l’hôpital de Poissy pour rencontrer une nouvelle fois la direction et des cadres avec plusieurs objectifs :
- Visiter les cuisines et découvrir toute la logistique inhérente au service de milliers de repas annuels,
- Découvrir le service des repas en chambres, en salle à manger en psychiatrie et au self personnel



Recertification des compétences infirmières : la profession divisée

19 avril 2019

La loi santé actuellement discutée par les parlementaires prévoit  l’introduction d’une procédure de recertification périodique des compétences des professionnels de santé. Une mesure qui concerne aussi les infirmiers, et qui suscite des réactions pour le moins variées de la part des représentants de la profession.

C’est l’une des surprises dont la vie parlementaire a le secret : alors que le projet de loi santé présenté mi-février aux députés prévoyait une procédure de recertification des compétences des professionnels de santé s’appliquant uniquement aux médecins, il est ressorti fin mars du Palais-Bourbon avec des objectifs bien plus ambitieux en la matière.
En effet, sur la table des sénateurs se trouve désormais un texte instaurant, pour les membres de sept professions de santé (médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme, pharmacien, infirmier, masseur-kinésithérapeute, pédicure-podologue), une obligation de se soumettre à un contrôle régulier de ses compétences.
Ce soudain revirement est dû aux pressions exercées par les Ordres des professions en question. Ce sont eux qui ont poussé pour être également concernés par la procédure de recertification. « La recertifiction repose sur une véritable mise à jour continue des compétences par l’analyse des pratiques et s’inscrit pleinement dans une logique de droit à l’information du patient », avait par exemple expliqué l’Ordre national des infirmiers (ONI) dans un communiqué expliquant sa démarche en faveur d’un amendement au projet de loi. « Au moment où l’on parle d’équipe de soins, de collectif de soins autour du patient, de communauté professionnelle, réserver cette recertification aux seuls médecins, alors qu’elle est un gage de qualité et de sécurité des soins dus aux patients, n’aurait pas de sens. »