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vendredi 6 avril 2018

Schizophrénie : la pénurie de traitement ronge l’hôpital Errazi (Reportage)

MAROC     05/04/2018 




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Le service de psychiatrie semble être dans l’impasse. Cela fait trois mois, que les patients de schizophrénie ne reçoivent pas leur traitement… Et pour cause les médicaments prescrits par les médecins sont en rupture de stock.


"On a trop tiré sur la corde des hôpitaux, les personnels n'en peuvent plus"

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Mardi 3 avril 2018 

Photo d'illustration ©FRED DUFOUR - AFP

Victor Alava, infirmier hospitalier et secrétaire adjoint de Sud Santé Toulouse, était l'invité du Grand Journal de 18h sur Sud Radio

Des documents alarmants, publiés par nos confrères de Médiacités, révèlent les difficiles conditions de travail au CHU de Toulouse, signalées à la direction sans pour autant être résolues.

Invité du Grand Journal de 18h sur Sud Radio, Victor Alava, infirmier hospitalier au CHU de Toulouse et secrétaire adjoint de Sud Santé Toulouse, assure que "les personnels hospitaliers souffrent et n'en peuvent plus".


« Pour l’art, Dieu et le sexe sont des terrains de jeu parmi d’autres. Et qui recule ? L’art »

Dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », déplore qu’une majorité de jeunes placent Dieu au-dessus de tout, et donc au-dessus de l’art

LE MONDE  | Par 

ROBYN BECK/AFP

Chronique. Le livre fait du bruit, il fait grincer aussi, et c’est très bien. Mercredi 4 avril, nous avons consacré deux pages à La Tentation radicale (PUF, 464 pages), une enquête menée par une équipe de sociologues, qui analyse les déclarations de 7 000 lycéens, âgés de 14 à 16 ans, issus pour beaucoup de quartiers populaires, où l’islam est un marqueur.

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Un quart d’entre eux affirment que les victimes de l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo « l’ont un peu cherché ». Allons plus loin sur la question culturelle. « La liberté d’expression et de création est mise à mal par notre enquête, et je ne m’y attendais pas à ce point », nous dit Olivier Galland, chercheur et coauteur de ce livre avec Anne Muxel.

80 % des lycéens interrogés disent qu’on ne peut pas se moquer des religions. Les jeunes musulmans placent Dieu au-dessus de tout, donc au-dessus de l’art. Ce qui surprend plus, c’est que les jeunes chrétiens, et même les jeunes tout court, disent la même chose – même s’ils sont moins nombreux. « On ne peut pas rire de tout est un jugement quasi unanime », écrivent les sociologues Vincenzo Cicchelli et Sylvie Octobre dans leur étude « Fictionnalisation des attentats et théorie du complot chez les adolescents » (revue Quaderni, n° 95, 2018), réalisée à partir du même corpus de 7 000 lycéens.

Isabelle Mouric, psychiatre à Jury : « Le suicide, 2e cause de mortalité chez les 15-24 ans »

05/04/2018

On compte un cas toutes les 40 secondes dans le monde. Pour Isabelle Mouric, psychiatre à l’hôpital de Jury, le suicide, qui peut se prévenir, est l’affaire de tous.


Isabelle Mouric, psychiatre à Jury : « En 2015, on a compté 75 000 tentatives de suicide en France. »    Photo Gilles WIRTZ
Isabelle Mouric, psychiatre à Jury : « En 2015, on a compté 75 000 tentatives de suicide en France. » Photo Gilles WIRTZ

Pour quelle raison le suicide est-il une priorité de santé publique ?
Isabelle MOURIC, psychiatre à l’hôpital de Jury : « C’est une priorité de santé publique depuis plus de dix ans. Le suicide touche toutes les populations. C’est la deuxième cause de mortalité chez les adolescents de 15 à 24 ans. »
Concerne-t-il plutôt les hommes ou les femmes ?
« Nous n’avons pas de réponse formelle. Mais les moyens utilisés par les hommes sont plus violents. En général, ils portent encore l’image culturelle d’être solide et de toujours faire face à toutes les situations. Du coup, il y a des choses plus difficiles à supporter. Ne dit-on pas encore Sois fort mon fils. »


Le cri d'alarme des salariés de la psychiatrie

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PAR JULIE CHAPUT    5 Avril 2018


Photo : Julie Chaput

Le personnel des hôpitaux psychiatriques de toute la France lance un gros cri d’alarme. Ils alertent sur une situation qui se dégrade de jour en jour, de mois en mois et d’année en année. Le personnel dénonce un manque de moyens financiers, mais aussi un manque d’effectifs.
Hier, les représentants CGT des CHS de toute la Lorraine se sont réunis à Sarreguemines pour discuter des problématiques spécifiques à la psychiatrie qu’ils connaissent. Parmi les responsables syndicaux, il y avait Mireille Stivala, secrétaire générale de la fédération santé et action sociale de la CGT.


Hôpitaux en détresse, patients en danger Arrêtez le massacre !

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Philippe Halimi, Christian Marescaux


Hôpitaux en détresse, patients en danger

    • Avec la collaboration de : Éric Maitrot, Bernard Nicolas
Plus de deux ans après le suicide du professeur Jean-Louis Mégnien à l’hôpital Georges-Pompidou, c’est un vibrant SOS que lancent les professeurs Philippe Halimi et Christian Marescaux, ardents défenseurs du service public hospitalier : « Nous ne sommes pas des incendiaires mais nous voulonsalerter et dénoncer un mal insidieux qui divise les équipes et laisse à terre des gens qui perdent le goût de travailler, parfois même le goût de vivre… »


LA HONTE A L’ADOLESCENCE

Journée du CMPP du Centre Etienne Marcel
 
Vendredi 29 juin 2018

Lieu :  salle Notre Dame des Champs
92 bis Bd du Montparnasse - 75014 Paris
 
Renseignements : Mylène le Fichoux - 01 42 33 21 52 - cmpp-secretariat@asso-cem.org
Inscriptions : Pascale Labat - 0143 38 91 07 – hj-secretariat@asso-cem.org

jeudi 5 avril 2018

Angers. Des défenseurs de la psychiatrie institutionnelle témoignent

05/04/2018


De gauche à droite : Madeleine Alapetite, présidente de la Fiac (fédération interassociations culturelles), ex-cadre de santé, et Lucie Lacroix, présidente de l’association culturelle en santé mental
De gauche à droite : Madeleine Alapetite, présidente de la Fiac (fédération interassociations culturelles), ex-cadre de santé, et Lucie Lacroix, présidente de l’association culturelle en santé mental | Ouest-France


Samedi, à l'occasion de la 32e journée nationale de la psychothérapie institutionnelle qui se tiendra à l'université catholique de l'Ouest d'Angers, les professionnels, éducateurs, infirmiers, psychologues, se pencheront sur la question des pratiques de secteur en psychiatrie.

Un regard libre sur la contrainte en psychiatrie

Interview d'Adeline Hazan, magistrate, Contrôleur général des lieux de privation de liberté



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Chapitres

Dépassons les stéréotypes négatifs associés au mot « schizophrénie »

Les représentations liées à cette maladie  entretiennent « une discrimination quasi systématique, parfois inconsciente », déplore le psychiatre Nicolas Rainteau.

LE MONDE 

Accepteriez-vous de travailler avec une personne atteinte de schizophrénie ? D’être son ­colocataire, son voisin, son copain, sa copine ? La recommanderiez-vous pour un travail ou bien pour louer un appartement ?

Quelle serait votre réponse à ces questions ? Si vous ne savez pas, avez un doute, alors prenez le temps de lire ces lignes. Voici l’échange que j’ai eu il y a quelques jours avec Margaux, une usagère de l’hôpital de jour qui venait de passer un entretien d’embauche.

« Cela s’est très bien passé, j’ai pu ­parler de tout de manière très franche et très ouverte. C’était un peu compliqué au début et j’étais assez stressée, mais je suis plutôt confiante, je suis ­hypercontente.

– Génial, du coup, vous avez pu ­évoquer votre diagnostic de schizophrénie avec eux ?

– Oh là là ! Non, faut pas déconner ! Ça, je le garde pour moi, cette maladie fait encore trop peur, je risquerais de ne pas être embauchée. »

Malheureusement, Margaux a raison. Aujourd’hui, ce ne sont pas les symptômes de la schizophrénie qui pourraient l’empêcher de retravailler. En effet, depuis plusieurs mois, elle va bien. Les voix qui s’en prenaient à elle ont disparu et les idées de persécution se sont petit à petit atténuées.

Violences conjugales : «Je reconnais que je l’ai tapée»

Par Laurène Daycard — 

Le photographe uruguayen Guillermo Giansanti a réalisé, en 2016, une série sur les violences conjugales. Il a cherché dans son travail à montrer la violence avant et après l’agression physique.
Le photographe uruguayen Guillermo Giansanti a réalisé, en 2016, une série sur les violences conjugales. Il a cherché dans son travail à montrer la violence avant et après l’agression physique. Photo Guillermo Giansanti



«Libération» s’est rendu à un «stage de responsabilisation», à Créteil, réservé aux hommes condamnés pour avoir battu leur conjointe. Malgré trois jours de discussion, la prise de conscience est lente et certains continuent de minimiser leurs actes.

Pierre-Jean (1) évoque un «accident». Antoine parle de «petite poussette». Patrick de «chamailleries avec madame». Mais pour la justice, ce sont tous des auteurs de violences conjugales. Ce mardi 13 mars, ils sont dix hommes réunis autour d’une rangée de tables, à l’étage du service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) de Créteil.