SOPHIE GUIRAUD
Emilie Olié : “Prometteur.”
CHRISTOPHE FORTIN
Emilie Olié : “Prometteur.”
CHRISTOPHE FORTIN
L'imagerie cérébrale se modifie
après quelques séances d'une psychothérapie venue des Etats-Unis.
Peut-on prévenir le risque suicidaire avec
des séances de psychothérapie ? Alors que la semaine d'information sur la santé
mentale (jusqu'au 25 mars) et la semaine du cerveau (jusqu'au 18 mars)
rappellent l'impuissance des soignants et les insuffisances de la recherche
face à un fléau qui tue 10 000 personnes en France pour 200 000 tentatives de
suicide par an, une équipe du CHU de Montpellier ouvre une piste novatrice.
Pas très compliqué sur le papier : les
patients qui ont suivi sept séances de la “thérapie de l'acceptation et de
l'engagement”, Act, thérapie cognitive comportementale (TCC) venue des
États-Unis qui aide à accepter la douleur pour éviter de souffrir, voient leur
état de santé s'améliorer pendant les trois mois de l'étude. Les premières
conclusions vont être publiées dans les revues scientifiques. Nom du programme
initié par les docteurs Emilie Olié et Deborah Ducasse : Impact.