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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 16 février 2018

Le CH de Thuir est le premier établissement de santé labellisé "égalité" professionnelle par l'Afnor

Le CH de Thuir, établissement spécialisé en psychiatrie dans les Pyrénées-Orientales, est le premier établissement de santé à obtenir le label "égalité" délivré par l'Agence française de normalisation (Afnor), ont indiqué l'Afnor et le CH à Hospimedia. Cette obtention a été officialisée le 13 février, "au terme d’une procédure de près de huit mois, après un audit réalisé en juillet 2017 par l’Afnor et une audition devant la commission du label égalité professionnelle entre les femmes et les hommes", explique le directeur du CH, Philippe Banyols, cité dans un communiqué de l'établissement. 

"Il est la traduction d’un engagement collectif de l’établissement et de l’ensemble des professionnels qui y travaillent", souligne le directeur. Il rappelle de "nombreuses actions" menées depuis cinq ans, dont la récente campagne réalisée dans le cadre de la lutte contre le sexisme dans les établissements de santé (lire notre article).

Des chercheurs ont identifié une enzyme capable de restaurer la myéline des nerfs

Dr Véronique Nguyen
| 15.02.2018

L'équipe du Dr Richard Lu (Cincinnati Children’s Hospital, Ohio, États-Unis) a identifié un modulateur épigénétique inhibant la myélinisation : l’histone désacétylase 3 (HDAC3). Chez la souris, un inhibiteur de l’HDAC3 peut améliorer la remyélinisation et la récupération fonctionnelle. Les résultats sont publiés dans la revue « Nature Medicine ».

Des sénateurs visent à améliorer la prise en charge médico-psychologique des atteintes sexuelles



Dans un rapport présenté ce 7 février, un groupe de travail sur les infractions sexuelles commises à l'encontre des mineurs, constitué au sein de la commission des lois du Sénat, formule une série de recommandations pour protéger les victimes, dont certaines visent l'amélioration de leur prise en charge médico-psychologique. Ce rapport intervient dans un contexte où plusieurs décisions de justice envers des majeurs poursuivis pour des atteintes sexuelles sur mineurs ont défrayé la chronique ces derniers mois, en raison de faibles condamnations et/ou non qualification des faits en viols.


Le groupe de travail composé d'élus de tous bords, dont la sénatrice Marie Mercier (Les Républicains, Saône-et-Loire) a ainsi formulé 34 propositions dans le cadre d'une "stratégie globale" sur quatre axes : prévenir plus efficacement la commission des violences sexuelles à l'encontre des mineurs ; faciliter la libération et prise en compte effective de la parole des victimes ; améliorer la réponse pénale ; permettre une prise en charge disjointe du procès pénal.

« L’aménagement des villes construit l’inégalité »

Les disparités de genre pourraient être encore aggravées par l’émergence de la ville dite « durable  et intelligente », redoute  le géographe Yves Raibaud. Il est temps de rétablir la mixité – et donc l’égalité devant l’impôt, plaide-t-il.

LE MONDE IDEES  | Propos recueillis par 

Un skatepark à Londres, type d’équipement pensé comme mixte qui dans l’immense majorité des cas est un espace masculin.
Un skatepark à Londres, type d’équipement pensé comme mixte qui dans l’immense majorité des cas est un espace masculin. PETER NICHOLLS / REUTERS

Spécialiste de la géographie du genre, Yves Raibaud est enseignant-chercheur à l’université Bordeaux-Montaigne. Il est l’auteur de La Ville faite par et pour les hommes (Belin, 2015).

Vous dénoncez depuis longtemps la banalisation du harcèlement des femmes dans l’espace urbain et ses conséquences sur leurs droits. Avez-vous été surpris par la libération de la parole sur ce sujet ?

Cette prise de parole corrobore nos études de géographie sur la place des femmes dans la ville et le harcèlement de rue. Le sentiment d’insécurité y est totalement asymétrique : la nuit, on constate une baisse de fréquentation des rues piétonnières de 25 % à 50 % pour les femmes, qui adoptent des stratégies d’évitement.

Quand des lieux publics ou des lignes de bus ne sont plus fréquentés que par des hommes, il existe une discrimination devant l’impôt. Ce qui est choquant, c’est que cette situation ait été acceptée si longtemps par les pouvoirs publics.

Un Texan lutte pour son fils, meurtrier de sa famille

Par AFP — 

Kent Whitaker (G) et son fils Bart condamné à mort lors d'une visite au parloir en ocotbre 2016
Kent Whitaker (G) et son fils Bart condamné à mort lors d'une visite au parloir en ocotbre 2016 Photo FAMILY HANDOUT. AFP


Sur son lit d’hôpital, le thorax perforé par une balle de 9 mm, Kent Whitaker s’était juré de se venger de l’homme qui avait voulu le tuer et avait décimé sa famille. Aujourd’hui, Kent se bat contre l’exécution de cet homme, pour une raison supplémentaire : c’est son propre fils.
«J’étais radicalement opposé à toute idée de pardon, (...) J’avais juste envie de faire souffrir le plus possible ce tireur masqué --quel qu’il soit-- car il venait de saccager mon existence», confie à l’AFP le Texan de 69 ans. La tragédie qu’il évoque s’est déroulée à Sugar Land, une banlieue huppée de Houston, un soir de décembre 2003. Les quatre Whitaker étaient sortis dîner : Kent, le père; Tricia, sa femme; leurs deux fils, Bart et Kevin. Il s’agissait de fêter en avance le diplôme universitaire de Bart, l’aîné des garçons. A leur retour au domicile familial, ils sont brutalement pris pour cibles par un tireur embusqué dans la maison.

Les effigies fantasmées de Sylvain Fusco

Notes d'art brut

Written by Lucienne Peiry in Article Portrait
15 février 2018

Les effigies fantasmées de Sylvain Fusco

Fusco cesse de parler au moment où il fait son service militaire dans les bataillons disciplinaires d’Algérie. Il s’enferme dans le mutisme. De retour chez sa mère, à Lyon, son comportement s’aggrave et il est interné en 1930, à l’âge de 27 ans. Cinq ans plus tard, il trace des graffiti sur le mur de son dortoir. 


Cette nuit, à Paris, 2 000 volontaires ont recensé les « invisibles »

Cette nuit, 1 700 bénévoles et 300 professionnels ont sillonné les rues de la capitale jusqu’à 2 heures du matin.

LE MONDE  | Par 
Des bénévoles en maraude recensent les sans-abri dans les rues du XIXe arrondissement de Paris à l’occasion de la première « Nuit de la Solidarité », le 15 janvier.
Des bénévoles en maraude recensent les sans-abri dans les rues du XIXe arrondissement de Paris à l’occasion de la première « Nuit de la Solidarité », le 15 janvier. LUCAS BARIOULET POUR LE MONDE
Des étudiants, des fonctionnaires, des femmes et des hommes… Dans la nuit de jeudi 15 à vendredi 16 février, entre 22 heures et une 1 heure du matin, 2 000 Parisiens ont quadrillé les rues de la capitale par groupes de trois ou quatre. Chacun devait arpenter l’un des 350 secteurs taillés pour cette tâche afin de recenser le plus précisément possible les sans-abri là où ils passent la nuit. C’était aussi l’occasion de leur poser quelques questions sur leur profil, leurs besoins, leur expérience des services sociaux et du numéro d’appel pour l’hébergement d’urgence, le fameux 115.
Les volontaires venus en nombre avaient répondu à l’appel de la Nuit de la solidarité voulue par la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, et inspirée des exemples de New York, Washington ou Londres. Une telle opération est un défi logistique, nécessitant de répartir 1 700 bénévoles encadrés par 300 fonctionnaires, et les membres de 42 associations. La Ville de Paris a estimé à 1 500 kilomètres la distance totale parcourue.

Le grand imbroglio de l’autisme


Présentation de l'ouvrage : L’argument que l’on oppose à la prise en charge de l’autisme, institutionnelle ou inspirée des méthodes psychanalytiques, est son obsolescence, somme toute assez récente. L’applicationde ces méthodes, depuis l’immédiate après-guerre à la moitié du vingtième siècle, les fait qualifier de méthodes dépassées occasionnant un retard de quarante, voire maintenant de cinquante ans en France dans le traitement de l’autisme. Ces vieilles méthodes n’auraient donc eu qu’une dizaine d’années d’actualité et de pertinence. On s’est rendu compte de cela qu’il n’y a que peu de temps. Un lobby politisé instaure l’exigence de réduire ce retard conséquent en mettant sur le devant de la scène l’application des « méthodes qui marchent » pour les enfants concernés, probantes dans d’autres pays qui ne connaissent pas ce retard dans le traitement de l’autisme (Amérique du nord et certains pays du nord de l’Europe).


Loudéac communauté. Deux semaines pour démocratiser la santé mentale

12/02/2018


La semaine de la santé mentale se déroulera du 12 au 25 mars. Autour de la parentalité et de l'enfance, une dizaine d'animations sont proposées sur le territoire. Objectif : faire tomber les préjugés.
Pourquoi ? Comment ?

C’est quoi la santé mentale ?
« Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est un bien-être global qui implique tout », observe Robert Sperlea, médecin psychiatre au centre psychothérapeutique Lavergne. Selon l’organisme, « la santé mentale est une composante essentielle de la santé. C’est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. »
Qui est concerné ?
« Tout le monde est concerné personnellement ou dans son entourage », souligne Nolwen Stéphano, animatrice au Groupement d’entraide mutuelle (GEM) l’Arbre de vie. « Oui, car on traverse tous des périodes difficiles, poursuit le médecin. Cela n’implique par forcément d’être malade, mais d’être perturbé. Dans ce cas, la santé mentale est altérée. Et cela peut s’aggraver », ajoute le docteur Sperlea.

Michel Cymes évoque le "machine learning", l'algorithme pour prévenir le suicide

12/02/2018 

Le médecin Michel Cymes nous parle des patients qui ont des idées noires et de l'espoir que peut représenter pour eux l'avènement de l'intelligence artificielle. On peut désormais détecter les personnes qui songent à mettre fin à leurs jours;

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Suicide : l’éthique sur une ligne de crête

12/02/2018




Le troisième rapport de l’Observatoire national du suicide vient de paraître. Comme Émile Durkheim, il tente de “s’élever au-dessus des suicides particuliers et apercevoir ce qui fait leur unité”. Il dresse ensuite une série de recommandations éthiques tâchant de concilier le souci de bienveillance et le respect de la liberté de l’individu.


RAISON PERDUE...? L'Illusion psychiatrique

Les Livres de Psychanalyse


dimanche 3 décembre 2017


Bernard Sigg : Raison perdue. . .? L'Illusion psychiatrique

L'harmatan - Novembre 2017


Le système psychiatrique se détériore au point, qu'après les psychologues et les philosophes, ce sont les praticiens qui s'inquiètent. Établir un bilan et amorcer une reconsideration de l'ensemble du problème s'impose aux auteurs afin d'annoncer un débat nécéssaire, qui n'a guère progressé ces dernières années.

Saint-Valentin : treize preuves que le couple a changé depuis la génération de vos parents

Les âges du premier baiser, de la première relation sexuelle, du mariage et du premier enfant ont sensiblement évolué en quelques décennies.

LE MONDE  | Par 

Des relations plus précoces, des engagements plus tardifs et des couples aux physionomies plus diverses : ces constats sur l’évolution du couple, dont chacun peut faire l’expérience, se vérifient à l’échelle de la population française. A l’occasion de la Saint-Valentin, tour d’horizon des principaux chiffres qui soulignent ces changements sociétaux.


Aujourd'hui, on a légèrement moins de chances d'être en couple qu'autrefois...

Part des personnes de plus de 15 ans se déclarant en couple

0 %25 %50 %75 %100 %6059575665646261FemmesHommesTous1982199019992006
Part des personnes se déclarant en couple en 2006
 Femmes: 55,9 %
 Hommes: 61,1 %
 Tous: 58,4 %
SOURCE : INSEE (FRANCE MÉTROPOLITAINE)


Douleur chronique post-opératoire : le plus givré des traitements

Le Monde Blogs  , par Marc Gozlan


Nage en eau froide, par Luis Marina © Flickr
Et si une nage forcée en eau froide était un traitement efficace et définitif contre une douleur rebelle après chirurgie ? C’est la question que l’on est en droit de se poser à la lecture d’un cas clinique spectaculaire publié par des médecins britanniques le 12 février 2018dans la revue en ligne BMJ Case Reports.
Un homme de 28 ans souffre de violentes douleurs persistantes après avoir été opéré. Il a subi quelques jours plus tôt une sympathectomie thoracique endoscopique car il souffrait de rougissements sévères, incontrôlables et très invalidants du visage. Cette intervention a consisté à pratiquer de petites incisions dans l’espace situé entre les côtes et à sectionner le nerf sympathique au niveau des premières vertèbres thoraciques, après échec des traitements médicaux. Dans cette pathologie*, le système sympathique s’emballe et dilate les vaisseaux du visage, ce qui entraîne la rougeur.
La sympathectomie thoracique endoscopique peut endommager les nerfs intercostaux et entraîner après l’opération une douleur dite neuropathique siégeant au niveau de la poitrine. Ce type de douleur, provoquée par des lésions du système nerveux, n’est généralement pas facile à traiter et ne répond pas toujours aux médicaments analgésiques. Le patient opéré souffrait depuis son intervention de douleurs intenses et bilatérales au niveau de la 5e vertèbre thoracique. Il n’était pas soulagé par la kinésithérapie et les médicaments anti-douleur prescrits : paracétamol, anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) et analgésiques opiacés. Les sévères douleurs de la névralgie intercostale sont même accentuées par les mouvements lors de séances de physiothérapie. Dix semaines après l’intervention chirurgicale, le patient est dans une grande détresse. Son état douloureux l’empêche de pratiquer une activité sportive et altère sa qualité de vie. 

Nuit de maraude et d’errance en Ile-de-France

Par Pierre Carrey Paul Leboulanger et Nicolas Massol — 

Dans la station de métro Olympiades.
Dans la station de métro Olympiades. Photo Cyril Zannettacci pour Libération


Dehors ou en centre d’accueil, à Paris et dans le Val-de-Marne, «Libération» a rencontré des hommes et des femmes confrontés à la rue. Ils racontent les appels au 115, l’instabilité, préservant leur dignité entre retenue pudique et humour acide.

Le gouvernement a beaucoup cafouillé sur sa politique relative aux sans-abri, accumulant maladresses et déclarations approximatives sur le nombre de personnes dormant dans la rue. Par «choix», ont soutenu Christophe Castaner, délégué général de LREM, et le député marcheur de Paris Sylvain Maillard, suscitant une avalanche de réactions indignées. Le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a contribué à la confusion, en énonçant des chiffres contestés sur le nombre de SDF dormant dehors en Ile-de-France. Tout ça, alors que le candidat Macron avait promis qu’il n’y aurait plus personne à la rue avant la fin de 2017.

Le retour de l’asile à Québec ?

Hubert Wallot      16 février 2018


 
« Des infirmières laissées à elles-mêmes. » Et les patients ? Des indices laissent croire qu’on est en train de laisser renaître l’asile qu’on croyait être du passé.
 
En 1961, à cause des effets politiques d’un livre d’un ex-patient, le gouvernement crée la Commission d’étude des hôpitaux psychiatriques (commission Bédard). Son rapport, remis en 1962, analyse la situation de chaque hôpital psychiatrique de l’époque et se termine en évoquant, avant de faire les siennes, les principales recommandations des IIIe et Ve rapports de l’OMS, dont celles-ci : traiter les malades mentaux près de leur lieu de résidence, et des hôpitaux psychiatriques plutôt petits et rattachés à des hôpitaux généraux régionaux.
 
La commission elle-même recommandait l’interdiction de tout agrandissement des hôpitaux psychiatriques existants, et l’obligation de tout hôpital général d’au moins 200 lits de posséder son service de psychiatrie avec cliniques interne et externe.
 
La fin des années 1970 amena une nouvelle vision de l’organisation des services de santé. En effet, la Commission d’enquête sur la santé et le bien-être social (commission Castonguay) promeut le concept d’intégration : « Quant aux établissements pour malades mentaux, ils ont à ce point subi les assauts de l’intégration que l’on ne peut douter de la nécessité de les intégrer au régime général des services de santé. En effet, on reconnaît de plus en plus que le traitement des malades mentaux s’effectue efficacement à l’intérieur d’un centre de santé mentale normal. » Dans cette foulée, la Loi sur la protection du malade mental en 1972 annonce qu’il n’y a plus de lieux spécifiques pour soigner la maladie mentale, mais seulement, pour une minorité d’usagers qui en ont besoin, un statut possible d’internement à être alors prononcé par la cour. La révision de la Loi sur la santé et les services sociaux adoptée à l’époque crée les CLSC afin de rapprocher les services des usagers et de leurs besoins spécifiques sous-régionaux.
 
En 1989, la Politique de santé mentale du Gouvernement du Québec insiste sur la nécessité de trouver des solutions dans le milieu de vie de la personne en partenariat avec les organismes communautaires.
 
Dans cette nouvelle vision, les CLSC, en collaboration avec les organismes communautaires, sont responsables d’offrir des services de proximité en première ligne.

Autisme et ISRS, une lecture critique

13/02/2018






Réalisée en collaboration par des chercheurs du Danemark et d’Iran, et consacrée aux risques d’autisme infantile liés à une exposition in utero à des inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (ISRS) prescrits chez la femme enceinte, une méta-analyse indique une « association significative entre l’exposition prénatale aux ISRS et le risque d’autisme infantile » (Odds ratio OR = 1,82 ; intervalle de confiance à 95 % IC95 [1,59–2,10]. 


Réagissant à cette étude publiée dans European Psychiatry, des lecteurs de l’Université de Changsha (province du Hunan, en Chine) adressent à l’éditeur une lettre montrant à la fois l’intérêt des confrères chinois pour la littérature médicale internationale et l’acuité de leur perception épidémiologique. Sans contester la portée générale de cette étude (suggérant que le risque d’autisme est ainsi presque doublé), les lecteurs de Chine avancent trois arguments incitant à relativiser cette conclusion et à proposer d’autres recherches pour « mieux comprendre cette association. »

HUIT PROPOSITIONS POUR FAIRE ÉVOLUER LA PSYCHIATRIE

Cadre de Santé
15 février 2018

L’Inspection Générale des Affaires sociales (IGAS) a confié une mission Alain LOPEZ et Gaëlle TURAN-PELLETIER pour prendre la mesure de la situation actuelle de la psychiatrie en termes d’activité, de financement, d’organisation, afin d’envisager les réformes dans lesquelles il conviendrait de s’engager pour la faire évoluer.

Lire la suite et lire le rapport ...

La norme est-elle normale ?

Pour décider que quelque chose est « normal », nous prendrions en compte ce qui nous semble être le plus fréquent et idéal. Cette perception variant aussi en fonction du caractère extrême de ce à quoi nous avons été exposés auparavant...

Le Monde  Par 
Carte blanche. Un président se veut « normal », alors que l’autre pense être un « génie stable ». Est-ce normal ? Comment répondre à cette question ? On pourrait penser que ce qui nous paraît normal correspond à ce que l’on observe le plus fréquemment. Dans ce cas, quel que soit le domaine, il nous suffirait de faire un rapide calcul ­statistique pour savoir ce qui est normal. Mais Adam Bear et ses collaborateurs de l’université de Yale ont récemment démontré dans une série d’expériences que le jugement de normalité va au-delà d’un simple jugement de familiarité. Pour décider que quelque chose est normal, nous prendrions en compte non seulement ce qui nous semble être le plus fréquent, mais également ce qui nous semble être idéal.