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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 16 février 2018

Un Texan lutte pour son fils, meurtrier de sa famille

Par AFP — 

Kent Whitaker (G) et son fils Bart condamné à mort lors d'une visite au parloir en ocotbre 2016
Kent Whitaker (G) et son fils Bart condamné à mort lors d'une visite au parloir en ocotbre 2016 Photo FAMILY HANDOUT. AFP


Sur son lit d’hôpital, le thorax perforé par une balle de 9 mm, Kent Whitaker s’était juré de se venger de l’homme qui avait voulu le tuer et avait décimé sa famille. Aujourd’hui, Kent se bat contre l’exécution de cet homme, pour une raison supplémentaire : c’est son propre fils.
«J’étais radicalement opposé à toute idée de pardon, (...) J’avais juste envie de faire souffrir le plus possible ce tireur masqué --quel qu’il soit-- car il venait de saccager mon existence», confie à l’AFP le Texan de 69 ans. La tragédie qu’il évoque s’est déroulée à Sugar Land, une banlieue huppée de Houston, un soir de décembre 2003. Les quatre Whitaker étaient sortis dîner : Kent, le père; Tricia, sa femme; leurs deux fils, Bart et Kevin. Il s’agissait de fêter en avance le diplôme universitaire de Bart, l’aîné des garçons. A leur retour au domicile familial, ils sont brutalement pris pour cibles par un tireur embusqué dans la maison.

Les effigies fantasmées de Sylvain Fusco

Notes d'art brut

Written by Lucienne Peiry in Article Portrait
15 février 2018

Les effigies fantasmées de Sylvain Fusco

Fusco cesse de parler au moment où il fait son service militaire dans les bataillons disciplinaires d’Algérie. Il s’enferme dans le mutisme. De retour chez sa mère, à Lyon, son comportement s’aggrave et il est interné en 1930, à l’âge de 27 ans. Cinq ans plus tard, il trace des graffiti sur le mur de son dortoir. 


Cette nuit, à Paris, 2 000 volontaires ont recensé les « invisibles »

Cette nuit, 1 700 bénévoles et 300 professionnels ont sillonné les rues de la capitale jusqu’à 2 heures du matin.

LE MONDE  | Par 
Des bénévoles en maraude recensent les sans-abri dans les rues du XIXe arrondissement de Paris à l’occasion de la première « Nuit de la Solidarité », le 15 janvier.
Des bénévoles en maraude recensent les sans-abri dans les rues du XIXe arrondissement de Paris à l’occasion de la première « Nuit de la Solidarité », le 15 janvier. LUCAS BARIOULET POUR LE MONDE
Des étudiants, des fonctionnaires, des femmes et des hommes… Dans la nuit de jeudi 15 à vendredi 16 février, entre 22 heures et une 1 heure du matin, 2 000 Parisiens ont quadrillé les rues de la capitale par groupes de trois ou quatre. Chacun devait arpenter l’un des 350 secteurs taillés pour cette tâche afin de recenser le plus précisément possible les sans-abri là où ils passent la nuit. C’était aussi l’occasion de leur poser quelques questions sur leur profil, leurs besoins, leur expérience des services sociaux et du numéro d’appel pour l’hébergement d’urgence, le fameux 115.
Les volontaires venus en nombre avaient répondu à l’appel de la Nuit de la solidarité voulue par la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, et inspirée des exemples de New York, Washington ou Londres. Une telle opération est un défi logistique, nécessitant de répartir 1 700 bénévoles encadrés par 300 fonctionnaires, et les membres de 42 associations. La Ville de Paris a estimé à 1 500 kilomètres la distance totale parcourue.

Le grand imbroglio de l’autisme


Présentation de l'ouvrage : L’argument que l’on oppose à la prise en charge de l’autisme, institutionnelle ou inspirée des méthodes psychanalytiques, est son obsolescence, somme toute assez récente. L’applicationde ces méthodes, depuis l’immédiate après-guerre à la moitié du vingtième siècle, les fait qualifier de méthodes dépassées occasionnant un retard de quarante, voire maintenant de cinquante ans en France dans le traitement de l’autisme. Ces vieilles méthodes n’auraient donc eu qu’une dizaine d’années d’actualité et de pertinence. On s’est rendu compte de cela qu’il n’y a que peu de temps. Un lobby politisé instaure l’exigence de réduire ce retard conséquent en mettant sur le devant de la scène l’application des « méthodes qui marchent » pour les enfants concernés, probantes dans d’autres pays qui ne connaissent pas ce retard dans le traitement de l’autisme (Amérique du nord et certains pays du nord de l’Europe).


Loudéac communauté. Deux semaines pour démocratiser la santé mentale

12/02/2018


La semaine de la santé mentale se déroulera du 12 au 25 mars. Autour de la parentalité et de l'enfance, une dizaine d'animations sont proposées sur le territoire. Objectif : faire tomber les préjugés.
Pourquoi ? Comment ?

C’est quoi la santé mentale ?
« Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est un bien-être global qui implique tout », observe Robert Sperlea, médecin psychiatre au centre psychothérapeutique Lavergne. Selon l’organisme, « la santé mentale est une composante essentielle de la santé. C’est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. »
Qui est concerné ?
« Tout le monde est concerné personnellement ou dans son entourage », souligne Nolwen Stéphano, animatrice au Groupement d’entraide mutuelle (GEM) l’Arbre de vie. « Oui, car on traverse tous des périodes difficiles, poursuit le médecin. Cela n’implique par forcément d’être malade, mais d’être perturbé. Dans ce cas, la santé mentale est altérée. Et cela peut s’aggraver », ajoute le docteur Sperlea.

Michel Cymes évoque le "machine learning", l'algorithme pour prévenir le suicide

12/02/2018 

Le médecin Michel Cymes nous parle des patients qui ont des idées noires et de l'espoir que peut représenter pour eux l'avènement de l'intelligence artificielle. On peut désormais détecter les personnes qui songent à mettre fin à leurs jours;

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Suicide : l’éthique sur une ligne de crête

12/02/2018




Le troisième rapport de l’Observatoire national du suicide vient de paraître. Comme Émile Durkheim, il tente de “s’élever au-dessus des suicides particuliers et apercevoir ce qui fait leur unité”. Il dresse ensuite une série de recommandations éthiques tâchant de concilier le souci de bienveillance et le respect de la liberté de l’individu.


RAISON PERDUE...? L'Illusion psychiatrique

Les Livres de Psychanalyse


dimanche 3 décembre 2017


Bernard Sigg : Raison perdue. . .? L'Illusion psychiatrique

L'harmatan - Novembre 2017


Le système psychiatrique se détériore au point, qu'après les psychologues et les philosophes, ce sont les praticiens qui s'inquiètent. Établir un bilan et amorcer une reconsideration de l'ensemble du problème s'impose aux auteurs afin d'annoncer un débat nécéssaire, qui n'a guère progressé ces dernières années.

Saint-Valentin : treize preuves que le couple a changé depuis la génération de vos parents

Les âges du premier baiser, de la première relation sexuelle, du mariage et du premier enfant ont sensiblement évolué en quelques décennies.

LE MONDE  | Par 

Des relations plus précoces, des engagements plus tardifs et des couples aux physionomies plus diverses : ces constats sur l’évolution du couple, dont chacun peut faire l’expérience, se vérifient à l’échelle de la population française. A l’occasion de la Saint-Valentin, tour d’horizon des principaux chiffres qui soulignent ces changements sociétaux.


Aujourd'hui, on a légèrement moins de chances d'être en couple qu'autrefois...

Part des personnes de plus de 15 ans se déclarant en couple

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Part des personnes se déclarant en couple en 2006
 Femmes: 55,9 %
 Hommes: 61,1 %
 Tous: 58,4 %
SOURCE : INSEE (FRANCE MÉTROPOLITAINE)


Douleur chronique post-opératoire : le plus givré des traitements

Le Monde Blogs  , par Marc Gozlan


Nage en eau froide, par Luis Marina © Flickr
Et si une nage forcée en eau froide était un traitement efficace et définitif contre une douleur rebelle après chirurgie ? C’est la question que l’on est en droit de se poser à la lecture d’un cas clinique spectaculaire publié par des médecins britanniques le 12 février 2018dans la revue en ligne BMJ Case Reports.
Un homme de 28 ans souffre de violentes douleurs persistantes après avoir été opéré. Il a subi quelques jours plus tôt une sympathectomie thoracique endoscopique car il souffrait de rougissements sévères, incontrôlables et très invalidants du visage. Cette intervention a consisté à pratiquer de petites incisions dans l’espace situé entre les côtes et à sectionner le nerf sympathique au niveau des premières vertèbres thoraciques, après échec des traitements médicaux. Dans cette pathologie*, le système sympathique s’emballe et dilate les vaisseaux du visage, ce qui entraîne la rougeur.
La sympathectomie thoracique endoscopique peut endommager les nerfs intercostaux et entraîner après l’opération une douleur dite neuropathique siégeant au niveau de la poitrine. Ce type de douleur, provoquée par des lésions du système nerveux, n’est généralement pas facile à traiter et ne répond pas toujours aux médicaments analgésiques. Le patient opéré souffrait depuis son intervention de douleurs intenses et bilatérales au niveau de la 5e vertèbre thoracique. Il n’était pas soulagé par la kinésithérapie et les médicaments anti-douleur prescrits : paracétamol, anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) et analgésiques opiacés. Les sévères douleurs de la névralgie intercostale sont même accentuées par les mouvements lors de séances de physiothérapie. Dix semaines après l’intervention chirurgicale, le patient est dans une grande détresse. Son état douloureux l’empêche de pratiquer une activité sportive et altère sa qualité de vie. 

Nuit de maraude et d’errance en Ile-de-France

Par Pierre Carrey Paul Leboulanger et Nicolas Massol — 

Dans la station de métro Olympiades.
Dans la station de métro Olympiades. Photo Cyril Zannettacci pour Libération


Dehors ou en centre d’accueil, à Paris et dans le Val-de-Marne, «Libération» a rencontré des hommes et des femmes confrontés à la rue. Ils racontent les appels au 115, l’instabilité, préservant leur dignité entre retenue pudique et humour acide.

Le gouvernement a beaucoup cafouillé sur sa politique relative aux sans-abri, accumulant maladresses et déclarations approximatives sur le nombre de personnes dormant dans la rue. Par «choix», ont soutenu Christophe Castaner, délégué général de LREM, et le député marcheur de Paris Sylvain Maillard, suscitant une avalanche de réactions indignées. Le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, a contribué à la confusion, en énonçant des chiffres contestés sur le nombre de SDF dormant dehors en Ile-de-France. Tout ça, alors que le candidat Macron avait promis qu’il n’y aurait plus personne à la rue avant la fin de 2017.

Le retour de l’asile à Québec ?

Hubert Wallot      16 février 2018


 
« Des infirmières laissées à elles-mêmes. » Et les patients ? Des indices laissent croire qu’on est en train de laisser renaître l’asile qu’on croyait être du passé.
 
En 1961, à cause des effets politiques d’un livre d’un ex-patient, le gouvernement crée la Commission d’étude des hôpitaux psychiatriques (commission Bédard). Son rapport, remis en 1962, analyse la situation de chaque hôpital psychiatrique de l’époque et se termine en évoquant, avant de faire les siennes, les principales recommandations des IIIe et Ve rapports de l’OMS, dont celles-ci : traiter les malades mentaux près de leur lieu de résidence, et des hôpitaux psychiatriques plutôt petits et rattachés à des hôpitaux généraux régionaux.
 
La commission elle-même recommandait l’interdiction de tout agrandissement des hôpitaux psychiatriques existants, et l’obligation de tout hôpital général d’au moins 200 lits de posséder son service de psychiatrie avec cliniques interne et externe.
 
La fin des années 1970 amena une nouvelle vision de l’organisation des services de santé. En effet, la Commission d’enquête sur la santé et le bien-être social (commission Castonguay) promeut le concept d’intégration : « Quant aux établissements pour malades mentaux, ils ont à ce point subi les assauts de l’intégration que l’on ne peut douter de la nécessité de les intégrer au régime général des services de santé. En effet, on reconnaît de plus en plus que le traitement des malades mentaux s’effectue efficacement à l’intérieur d’un centre de santé mentale normal. » Dans cette foulée, la Loi sur la protection du malade mental en 1972 annonce qu’il n’y a plus de lieux spécifiques pour soigner la maladie mentale, mais seulement, pour une minorité d’usagers qui en ont besoin, un statut possible d’internement à être alors prononcé par la cour. La révision de la Loi sur la santé et les services sociaux adoptée à l’époque crée les CLSC afin de rapprocher les services des usagers et de leurs besoins spécifiques sous-régionaux.
 
En 1989, la Politique de santé mentale du Gouvernement du Québec insiste sur la nécessité de trouver des solutions dans le milieu de vie de la personne en partenariat avec les organismes communautaires.
 
Dans cette nouvelle vision, les CLSC, en collaboration avec les organismes communautaires, sont responsables d’offrir des services de proximité en première ligne.

Autisme et ISRS, une lecture critique

13/02/2018






Réalisée en collaboration par des chercheurs du Danemark et d’Iran, et consacrée aux risques d’autisme infantile liés à une exposition in utero à des inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (ISRS) prescrits chez la femme enceinte, une méta-analyse indique une « association significative entre l’exposition prénatale aux ISRS et le risque d’autisme infantile » (Odds ratio OR = 1,82 ; intervalle de confiance à 95 % IC95 [1,59–2,10]. 


Réagissant à cette étude publiée dans European Psychiatry, des lecteurs de l’Université de Changsha (province du Hunan, en Chine) adressent à l’éditeur une lettre montrant à la fois l’intérêt des confrères chinois pour la littérature médicale internationale et l’acuité de leur perception épidémiologique. Sans contester la portée générale de cette étude (suggérant que le risque d’autisme est ainsi presque doublé), les lecteurs de Chine avancent trois arguments incitant à relativiser cette conclusion et à proposer d’autres recherches pour « mieux comprendre cette association. »

HUIT PROPOSITIONS POUR FAIRE ÉVOLUER LA PSYCHIATRIE

Cadre de Santé
15 février 2018

L’Inspection Générale des Affaires sociales (IGAS) a confié une mission Alain LOPEZ et Gaëlle TURAN-PELLETIER pour prendre la mesure de la situation actuelle de la psychiatrie en termes d’activité, de financement, d’organisation, afin d’envisager les réformes dans lesquelles il conviendrait de s’engager pour la faire évoluer.

Lire la suite et lire le rapport ...

La norme est-elle normale ?

Pour décider que quelque chose est « normal », nous prendrions en compte ce qui nous semble être le plus fréquent et idéal. Cette perception variant aussi en fonction du caractère extrême de ce à quoi nous avons été exposés auparavant...

Le Monde  Par 
Carte blanche. Un président se veut « normal », alors que l’autre pense être un « génie stable ». Est-ce normal ? Comment répondre à cette question ? On pourrait penser que ce qui nous paraît normal correspond à ce que l’on observe le plus fréquemment. Dans ce cas, quel que soit le domaine, il nous suffirait de faire un rapide calcul ­statistique pour savoir ce qui est normal. Mais Adam Bear et ses collaborateurs de l’université de Yale ont récemment démontré dans une série d’expériences que le jugement de normalité va au-delà d’un simple jugement de familiarité. Pour décider que quelque chose est normal, nous prendrions en compte non seulement ce qui nous semble être le plus fréquent, mais également ce qui nous semble être idéal.

Monsieur le Président, écoutez un pizzaiolo sans abri

Par Moncef , Travailleur sans abri, 49 ans — 


Moncef, rencontré au centre d’hébergement de la rue Saint-Paul, à Paris.
Moncef, rencontré au centre d’hébergement de la rue Saint-Paul, à Paris. Photo Livia Saavedra pour Libération


Ceux qui dorment dehors le font par «choix», avaient commenté des responsables LREM. Ils ne seraient qu’«une cinquantaine», avait estimé un secrétaire d’Etat. Un SDF, rencontré par «Libération», interpelle Emmanuel Macron.

«Monsieur le Président, écoutez un pizzaïolo sans abri. Je m’appelle Moncef, je suis né en Tunisie. Je suis arrivé l’été dernier de Pise, où j’ai passé plusieurs années. J’ai laissé mon fils de 20 ans en Italie pour travailler à Paris, chez Pizza Burger. Il y a deux semaines, vous êtes allé dans mon pays, en Tunisie, pour y faire vos beaux discours. Vous avez déclaré que nos deux peuples étaient frères. Monsieur Macron, regardez : je suis en France, je travaille et je n’ai pas de toit. Je ne demande pas la bella vita, juste une petite chambre et la dignité. Regardez, là, mon portefeuille : j’ai une carte bleue, un permis de conduire, tous les papiers qu’on puisse imaginer. Pourtant, tous les soirs, j’appelle le 115. Tenez, monsieur Macron, essayez une fois. Composez le 115. Vous allez patienter deux, trois heures, avant de décliner votre vie de A à Z. Chaque jour, c’est le même cirque. Avec un peu de chance, ils vous trouveront une place dans un centre d’accueil.

Folie à deux parasitaire


24/10/2017





Ce cas clinique vient d’Inde mais les auteurs utilisent le terme français de Folie à deux pour décrire le délire d’illusion parasitaire d’un couple de parents convaincus que la peau de leur fille de 18 mois était infestée de parasites. Pour mieux les voir, ils enduisaient la peau de la petite fille d’une pâte à base de cachou de leur composition, et ce qu’ils pensaient être des parasites était simplement des fragments de cette pâte.

Infirmier Expert Clinique en Psychiatrie pour une meilleure transmission des savoirs

16.02.18


Une aide à la transmission des savoirs en psychiatrie, telle est la volonté de la Direction des Soins du Centre hospitalier Sainte-Marie, à Nice, établissement de santé privé à but non lucratif assurant la prise en charge des affections mentales. Frédéric Henry, directeur des soins, nous explique en quoi l'arrivée d'un Infirmier Expert Clinique en Psychiatrie, poste nouvellement créé, est indispensable afin « d'armer » au mieux la nouvelle génération d'infirmiers en psychiatrie pour qui l'exercice est souvent complexe dans un premier temps.

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Par la mise en place d’un « compagnonnage », sous la forme d’un nouveau profil professionnel infirmier : l’Infirmier Expert Clinique en Psychiatrie (IDECP), l’objectif est clair : développer les compétences cliniques en psychiatrie.


Rappel du contexte historique

Rappelons que depuis la suppression du diplôme d’infirmier de secteur psychiatrique (DISP) par arrêté du 23 mars 1992, le temps consacré à cette spécialité sur les trois années de formation s’est trouvé fortement réduit. Le  Diplôme d’Etat Polyvalent ou diplôme « unique » créé a sonné la fin de la formation spécifique des infirmiers de secteur psychiatrique et du salariat des élèves infirmiers.