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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 12 octobre 2015

Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ?

Le Monde.fr |  | Par 
Certains programmes savent déjà les imiter à la perfection et même influer sur nos propres émotions.

Comme pour l'homme, la conscience reste un mystère dans le domaine de l'intelligence artificielle.

La science-fiction nous abreuve de robots autonomes, si perfectionnés qu’ils disposent d’une conscience, d’émotions et nous inspirent même de l’empathie, à l’instar des êtres humains. Mais loin de la littérature et d’Hollywood, qu’en est-il aujourd’hui dans les laboratoires du monde entier ? 

L’émotion, et la conscience, apparaissent comme des éléments essentiels pour fabriquer une machine à l’image de l’être humain. Mais elles font aussi partie des plus difficiles à conceptualiser.


« La vie intérieure, on ne sait pas ce que c’est »


Et c’est là que réside la plus grande difficulté : comment définir – et donc reproduire – l’émotion et la conscience ? « On ne sait pas ce que c’est que la conscience, on n’en connaît pas les fondements. On n’est donc pas capables de créer une machine consciente », tranche Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris-VI et auteur de L’Intelligence artificielle (Editions Le Cavalier Bleu, collection Idées reçues, 2007). « Pour cela, il faudrait que la machine perçoive comme nous : la douleur, le plaisir… Et quand bien même, elle ne les percevra pas de la même manière que nous. »

Une analyse partagée par Jean-Michel Besnier, professeur de philosophie à la Sorbonne et spécialiste de l’intelligence artificielle :
« La vie intérieure, on ne sait pas ce que c’est. L’intelligence artificielle a donc fini par dépouiller la notion de conscience de la notion d’intériorité, et l’a définie simplement en termes de comportement : on peut l’imiter chez les machines. »
A défaut d’être capables de ressentir, les machines peuvent néanmoins simuler, en apparence, des émotions et une conscience : c’est sur ce sujet que se concentrent aujourd’hui les chercheurs en intelligence artificielle ; un domaine de recherche intitulé « informatique affective ». Car finalement, « quelle est la différence entre ressentir et donner les signes extérieurs du ressenti ? », interroge Jean-Michel Besnier :
« Ce sont les signaux qui comptent. En toute rigueur, votre intériorité, je ne sais pas si elle existe… Elle se manifeste à moi par des signes extérieurs. Je ne sais pas ce que c’est que de ressentir une émotion chez un autre être humain. Je peux ressentir de l’empathie, mais je peux aussi en ressentir face à un acteur, qui simule. Je ne peux pas savoir si ces signes émanent d’une intériorité ou d’une simulation. C’est pourquoi pour ceux qui fabriquent des machines, si elles sont capables de simuler, ça suffira. »

CRISPR, la technologie qui bouleverse la biotech

Par  le 12/10/15

[...]  Le vertige de la manipulation génétique
Jusqu’à récemment, l’écriture du génome était un travail long, complexe et onéreux. La technique la plus efficace était l’”Ingénierie par nucléases à doigts de zinc“, mais les doigts de zinc en question (en fait, il s’agit d’éléments d’une protéine) coûtaient environ 5000 $ (4400 euros) ou plus. CRISPR est une méthode simple et efficace : le système utilise un fragment d’ARN capable de guider le gène à insérer vers le site de l’ADN cible, et un enzyme nommé Cas9 coupe ce dernier pour y placer le nouveau code. Il suffit de commander à un labo les brins d’ARN correspondants. Prix : 30 $.

Ile Maurice - Brown-Séquard : le manque de psychiatres décrié

 11 Octobre 2015

«La psychiatrie est le parent pauvre de la médecine», constate le Dr Ramkoosalsing Taroonsingh, psychiatre, lors du colloque Dignity in Mental Health organisé hier, à la mairie de Port-Louis par laNursing Association à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale. Il cite le chiffre de seulement huit psychiatres pour 600 patients à l’hôpital Brown-Séquard.


Comment apprenons-nous ? Le paradoxe de la créativité

Le Monde Blogs 

Comment apprenons-nous ? Les neurosciences, les sciences cognitives, mais aussi le quantified self et bon vieil empirisme nous ont-ils fait progresser dans notre compréhension des mécanismes de l'apprentissage ? Et s'agit-il de pures découvertes théoriques ou sont-elles applicables à la salle de classe ou à chacun d'entre nous ?
Même le plus fameux des MOOCs, Coursera, s'est intéressé à la question et propose maintenant un cursus "Apprendre à apprendre".
A sa tête, on trouve un neuroscientifique connu, Terrence Sejnowski et surtoutBarbara Oakley, auteur d'un excellent livre sur l’apprentissage des sciences, A Mind for Numbers.
Son éducation scientifique, Barbara Oakley l'a effectuée sur le tas. Comme pour beaucoup d'autres, sa scolarité s’accompagna d'une profonde répugnance pour les mathématiques. Son truc c’était les langues, et elle devint à l'âge adulte une spécialiste du Russe au sein de l'armée américaine. Elle réalisa bientôt qu'en dehors de l'armée, il n'existait pas beaucoup d’opportunités pour les spécialistes de cette langue. Elle suivit alors un cours d'ingénierie, et dut absorber les disciplines qu'elle avait négligées plus tôt. Cela lui permit d’expérimenter un certain nombre de stratégies et d'élaborer la méthode qui inspire notamment le cours de Coursera.

Mode "concentré" et mode "diffus"

Un esprit pour les nombres
La créativité occupe une place importante dans le livre d'Oakley. Certains pourraient s'en étonner d'autant qu'elle traite de domaines comme les maths et les sciences, et plus que les humanités. Mais apprendre c'est créer, insiste-t-elle. La solution à la question mathématique implique bien souvent d'appréhender celle-ci sous un nouvel angle.

Un des premiers principes sur lesquels elle s'étend dans son livre c'est ce qu'on pourrait appeler le paradoxe de la créativité. Autrement dit, lorsqu'on cherche à résoudre un problème, la partie du cerveau qui y travaille n'est pas celle qui trouve la solution. Pour Oakley, en effet notre cerveau fonctionne selon deux modes : le "diffus" et le "concentré". Le mode concentré est celui que nous utilisons le plus volontiers lorsque nous effectuons un travail intellectuel. Celui-ci permet à nos pensées de suivre un cheminement logique, en enchaînant les associations d'idées les plus claires et les plus évidentes. Barbara Oakley compare cette approche à un jeu de flipper (on trouvera ici un extrait de son livre développant cette métaphore). La boule représente le train de notre pensée. Dans le mode concentré, elle se déplace sur un terrain où les obstacles sur lesquels elle rebondit se situent très près les uns des autres.
Le mode diffus, au contraire, est celui de l'inconscient. Sur ce plateau de flipper les obstacles sont beaucoup plus rares, ce qui permet à la bille de parcourir de plus grandes distances. Ce qui signifie que notre train de pensées est capable d'associer des idées plus éloignées les unes des autres. C'est précisément ce que nous faisons lorsque nous nous trouvons face à un problème inédit ou difficile. Nous avons besoin d'effectuer de nouvelles connexions entre nos neurones.

C'est arrivé le 11 octobre 1700 Ramazzini, précurseur de la médecine du travail

11.10.2015

Né à Carpi, près de Modène, en 1633, Bernardo Ramazzini introduisit pour la première fois la notion de pathologie professionnelle dans son " Traité des maladies des artisans et de celles qui résultent des diverses professions" paru le 11 octobre 1700, ouvrage qui restera une référence absolue pendant près de deux siècles.

Ramazzini avait obtenu son diplôme de docteur en médecine "cum signi laudis" en 1659 et après avoir complété sa formation à Rome, il exerça près de Viterbe, à Canino et Marta avant de revenir s'installer à Carpi, puis à Modène en 1671. Il restera trente ans dans la ville, occupant durant dix-huit la chaire de médecine à l'université locale, de 1682 à 1700.

Quels délais de rendez-vous chez les spés ?

11.10.2015

327 jours de délais pour un rendez-vous chez un ophtalmo dans la Loire, moins d'une semaine chez un rardiologue à Paris. Selon une étude publiée samedi sur le site Mutuelle.com, les ophtalmologistes restent les spécialistes les moins disponibles, avec un délai d'attente moyen de 109 jours sur toute la France, et les plus accessibles sont les radiologues (6 jours). L'enquête, menée auprès de 7.700 médecins par ce site de comparaison de complémentaires santé, confirme que l'obtention d'un rendez-vous varie sensiblement en fonction des six disciplines étudiées (ophtalmologistes, cardiologues, radiologues, chirurgiens-dentistes, gastro-entérologues et ORL). Les disparités sont par ailleurs très marquées d'un département à l'autre, et c'est souvent à Paris qu'on attend le moins. Les délais pour un ophtalmo atteignant des sommets dans le Puy-de-Dôme (277 jours), la Haute-Loire (266), la Saône-et-Loire (263)... et tombant à moins d'un mois dans certains arrondissements parisiens (11 jours dans le VIIIe, 13 jours dans le IIe), en Corse du Sud (12 jours) ou dans les Alpes-Maritimes (17 jours).

dimanche 11 octobre 2015

Une pétition pour soutenir la psychiatrie régionale et les emplois

SUISSE 10.10.2015

Nouvelle action pour les services psychiatriques du Jura bernois – Bienne – Seeland (SPJBB). Ils lancent samedi officiellement une pétition. Nommée « Pour le maintien d’une psychiatrie de qualité et de proximité », elle revendique la décision du canton de Berne d’autonomiser les sites de psychiatrie dans la région. Des mesures d’assainissement sont en effet exigées à hauteur de 9,4 millions de francs. Soixante postes de travail pourraient être supprimés d’ici à 2017. Ceci représente une réduction de 20% du personnel.




Autisme France signe une convention-cadre avec Ségolène Neuville et Najat Vallaud-Belkacem



Le 1er octobre, Ségolène Neuville, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et Danièle Langloys, présidente d'Autisme France ont signé uneconvention-cadre de coopération. Cet accord était attendu par l'association de longue date. Il avait même été évoqué sans aboutir par Marie-Arlette Carlotti alors déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion au sein du Gouvernement de Jean-Marc Ayrault de 2012 à 2014, signale à Hospimedia, Danièle Langloys. L'accord signé permet de formaliser des collaborations existantes. "C'est une étape importante qui marque la reconnaissance officielle de l'action des réseaux associatifs", ajoute-t-elle. Petite précision de l'article 1, "aucun dispositif financier n'est associé à cette convention".

Psychiatrie : déficit en paramédicaux

ALGERIE 10 Octobre 2015

Un déficit en agents paramédicaux est constaté au niveau des hôpitaux psychiatriques influant négativement sur la prise en charge des malades, ont déploré les médecins participant à une rencontre tenue samedi à l’Institut national du rein relevant du centre hospitalo-universitaire (CHU) Franz Fanon de Blida. Les intervenants issus des wilayas de Constantine, Tizi-Ouzou, Oran, Annaba, Alger et Blida, ont estimé lors de cette rencontre, organisée sous le signe "le traitement psychiatrique, des portes ouvertes et d’autres fermées", que le manque de paramédicaux "entrave la prise en charge idoine des malades, en dépit de l’ouverture, ces derniers années, de nombreux nouveaux établissements de santé".


samedi 10 octobre 2015

La consolation : Y a-t-il un remède à la maladie ? Les Nouveaux chemins de la connaissance






Les Nouveaux chemins de la connaissance

Syndiquer le contenupar Adèle Van ReethLe site de l'émission
Emission Les Nouveaux chemins de la connaissance
du lundi au vendredi de 10h à 10h54 Durée moyenne : 53 minutes
Ecoutez l'émission53 minutes

La consolation (1/4): Y a-t-il un remède à la maladie ? 0

05.10.2015 - 10:00

La littérature et la philosophie peuvent-ils nous consoler face à la maladie ?

Et après tout, sommes-nous obligés de nous consoler ? Ne peut-on pas refuser cette "société de consolation" ?

Aujourd'hui, Claire Marin soulève ces questions.



Claire Marin MC © RADIO FRANCE


















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Ecoutez l'émission53 minutes

La consolation (2/4): La raison peut-elle encore consoler ? 0

06.10.2015 - 10:00

Sénèque disait : "J'ai décidé de livrer bataille à ton chagrin et je contiendrai les larmes de tes yeux épuisés de fatigue"

Pourquoi aujourd'hui, la raison est-elle devenue incapable de nous consoler, reléguant la consolation à la religion ou à la psychologie ?

L'excellent Michaël Fœssel répond à ces questions aujourd'hui.



Michael Foëssel, philosophe SL © RADIO FRANCE


















Plusieurs foyers de grève au sein de l'hôpital de Blois

10/10/2015
Dans les Ehpad et au sein du service psychiatrique de l’hôpital de Blois, du personnel est en grève illimitée, pour dénoncer leurs conditions de travail.

Dans les Ehpad du centre hospitalier de Blois et dans le service de psychiatrie, des infirmiers et des aides-soignants sont en grève. - Dans les Ehpad du centre hospitalier de Blois et dans le service de psychiatrie, des infirmiers et des aides-soignants sont en grève.Dans les Ehpad du centre hospitalier de Blois et dans le service de psychiatrie, des infirmiers et des aides-soignants sont en grève.
Dans les Ehpad du centre hospitalier de Blois et dans le service de psychiatrie, des infirmiers et des aides-soignants sont en grève.










Il y a une certaine amertume dans les propos des infirmiers et aides-soignants exerçant de nuit dans le service psychiatrique de l'hôpital de Blois. « Pour travailler dans de bonnes conditions, nous avons besoin d'être six la nuit pour gérer 75 lits, soit deux par unité. Or, depuis le début de l'année, nous sommes plus souvent cinq ; ça veut dire qu'un infirmier ou un aide-soignant se retrouve seul dans une unité. Ça pose un vrai problème en terme de sécurité pour le personnel et les patients », déplorent les grévistes, assignés au bon fonctionnement de la structure. Plusieurs fois, ils ont appelé les forces de l'ordre ou les agents de la sécurité pour les aider à gérer certaines situations délicates. « Ça fait un an qu'on interpelle notre hiérarchie. Faut-il attendre que le pire survienne ? » Ils estiment ne plus pouvoir assurer la continuité des soins. « Le fait de devoir aller vite est source d'erreur. Moi-même, un jour, je me suis trompée dans l'attribution d'un médicament, heureusement c'était sans conséquence, mais cela aurait pu être grave, confie une infirmière. Nous ne sommes pas des veilleurs. Nous sommes des soignants à part entière. »

La loi « santé » menace-t-elle Esquirol ?

10/10/15


L’hôpital Esquirol va-t-il être absorbé par le CHU de Limoges ? Ce scénario, vieille crainte de l’établissement psychiatrique, pourrait devenir réalité avec la loi « santé » votée au sénat, le 6 octobre, et qui doit repasser devant l’Assemblée nationale en novembre. C’est en tout cas ce que craignent non seulement les syndicats, mais aussi les médecins.


vendredi 9 octobre 2015

Calais : le centre post-cure psychiatrique Les Oyats ouvrira dans un an

DOMINIQUE SALOMEZ 08/10/2015

La clinique psychiatrique du Virval, l’hôpital de Calais et le réseau Clinipsy ont déplié le tapis rouge ce jeudi midi. Les trois acteurs majeurs du pôle de santé du Virval ont posé, très officiellement, la première pierre du centre de post-cure psychiatrique du Littoral, Les Oyats. L’ouverture est attendue dans un an.


Le centre de post-cure psychiatrique ouvrira entre l’hôpital et la clinique. Il sera directement relié à la clinique. photo repro «
 la voix 
»

Un centre post-cure psychiatrique, de quoi s’agit-il ?

Ce nouveau centre de post-cure appelé Les Oyats accueillera des patients adultes après leur hospitalisation en psychiatrie à l’hôpital ou en clinique, pour les accompagner dans leur réhabilitation psychosociale et socioprofessionnelle. Il permettra à ces patients d’être accueillis dans un établissement intermédiaire pour se préparer au mieux au retour à domicile.
« Un centre post-cure est destiné à assurer, après la phase aiguë de la maladie psychiatrique – comme une crise suicidaire –, le prolongement des soins actifs ainsi que les traitements nécessaires à la réadaptation en vue du retour à une existence autonome et d’une restauration des liens sociaux », explique le docteur Frédéric Lefebvre, président de la clinique du Virval.

L’art psychédélique sous contrôle médical

 
« Lâchez tout ! » pour ne pas rater la stupéfiante exposition qui se tient au Musée Singer-Polignac. Quand la psychiatrie expérimentait les hallucinogènes sur ses patients et les artistes.

Le musée Singer-Polignac est innstallé dans l’enceinte de l’hôpital Sainte-Anne depuis 1967. Il a pour vocation de proposer des expositions thématiques réunissant des œuvres de la Collection Sainte-Anne, mais aussi des pièces d’artistes contemporains et des œuvres de collections particulières. Ainsi l’exposition actuelle présente, entre autres, des encres magnifiques de Jean-Jacques Lebel, des peintures d’Henri Michaux et sur le seuil de son entrée : un surprenant dessin du célèbre neurologue Jean-Martin Charcot… réalisé sous l’influence du haschich !

Jean-Martin Charcot, Dessin sous l’influence du haschich, 1853

C’est l’artiste Jean-Jacques Lebel, habitué des télescopages culturels détonants qui a suggéré d’intégrer à l’exposition l’encre de Charcot. Cette composition du plus grand «aliéniste» du 19ème siècle mélange allègrement ornementations graphiques exaltées, fantaisies érotiques accouplant satyres et autres figurines mythologiques dévoyées. On pourrait très bien se croire en présence d’une œuvre d’art psychopathologique sortie de la tête d’un patient psychotique !
Pourtant, le choix de placer ce dessin à l’entrée même des deux salles de l’exposition n’a rien de fortuit. Il est parfaitement justifié (au-delà du trait d’humour qu’il peut susciter), par le propos de l’exposition. Il s’agit de rendre compte de recherches qui eurent lieu à Sainte-Anne au début des années 60 autour d’un psychotrope, la psilocybine, connu pour ses effets hallucinatoires. Il s’agissait d’explorer les modifications des états psychiques induites par le stupéfiant, similaires à celles rencontrées dans les psychoses.

La colère gronde à l'Institut psychiatrique Camille Miret

 09/10/2015


Ils étaient près de 350 rassemblés dans la cour d'honneur de l'institut, hier. /Photo DDM, Lae.B.
Ils étaient près de 350 rassemblés dans la cour d'honneur de l'institut, hier. /Photo DDM, Lae.B.
Face au plan d'économies annoncé sur l'hôpital de l'Institut Camille Miret, les salariés ont manifesté leur colère, hier après-midi, à Leyme. Ils étaient 350 environ à occuper la cour d'honneur, avant de gagner les bureaux de la direction.
C'est un plan social déguisé, lâchaient les syndicats, hier après-midi, devant les quelque 350 personnels de l'Institut Camille Miret, à Leyme. Réunis dans la cour d'honneur, ils entendaient dénoncer le plan d'actions 2015-2018 du centre hospitalier psychiatrique, qui prévoit plusieurs mesures d'économie. Ils étaient une trentaine aussi à Cahors devant le Centre de santé mentale.

Les élus au secours de la psychiatrie

octobre 2015

La quasi-totalité des parlementaires de Haute-Savoie ont signé une lettre écrite par Bernard Accoyer, destinée à la directrice de l’Agence régionale de santé (ARS), Véronique Wallon. « Quel est donc le sujet capable de rassembler leurs paraphes dans une missive commune », se demanderont les mauvaises langues, plus habituées à leurs divergences de vues qu’à un élan collectif ? Un sujet sanitaire grave : les soins qui concernent la santé mentale.

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Un dépressif sur quatre reste 3 ans sans travailler

LE SOIR.BE BELGIQUE Frédéric Soumois

Une étude des mutualités libres montre qu’un dépressif sur quatre coûte 67.000 euros sur 5 ans. Elles plaident pour un remboursement de toutes les psychothérapies par la Sécu.

Selon une étude publiée aujourd’hui par les Mutualités libres, 27 % des adultes souffrant de dépression sont en incapacité de travail pendant 3 ans ; 17 % décrochent même pendant 5 années consécutives ! 25 % de ces patients séjournent au moins une fois à l’hôpital pour soins psychiatriques et ont des dépenses moyennes en soins de santé de 14.500 euros par an.


Un audit interne de la HAS écarte tout dysfonctionnement lors de l’évaluation de Seroplex et Cymbalta

Henri de saint Roman
| 08.10.2015
« L’audit des évaluations de Seroplex (Lundbeck) et Cymbalta (Lilly) par la commission de la transparence à compter du 1er janvier 2005, date de création de la HAS et du rattachement de la commission à cette institution, ne révèle pas de dysfonctionnement procédural par rapport aux règles en vigueur au moment où ces évaluations ont été conduites »Le rapport que vient de rendre le Pr Philippe Thibault, conseiller déontologique de la Haute Autorité de santé (HAS), se veut formel.

Noisy-le-Sec et Montreuil : des unités psychiatriques pour ados et bébés

Elia Dahan | 08 Oct. 2015

Noisy-le-Sec, jeudi. Delphine Aellion, psychomotricienne, travaille dans les locaux neufs de l’unité de pédopsychiatrie périnatale à Noisy-le-Sec.
Noisy-le-Sec, jeudi. Delphine Aellion, psychomotricienne, travaille dans les locaux neufs de l’unité de pédopsychiatrie périnatale à Noisy-le-Sec. (LP/E.D.)

« Chaque coup de colère est un coup de vieux, chaque sourire est un coup de jeune. » A l’entrée de l’unité « Ados 93 » de Montreuil, des proverbes, des dessins et des jeux de mots décorent tous les murs.
Cet établissement, qui prend en charge, depuis 14 ans, des adolescents de 12 à 18 ans souffrant de troubles psychologiques, a vu sa capacité d’accueil passer de 6 à 9 lits cette année.

Jeudi, l’établissement de Ville-Evrard a inauguré cette nouvelle unité d’hospitalisation à temps plein pour les adolescents, ainsi qu’une unité de pédopsychiatrie périnatale. Avec 3 lits de plus, l’unité, dédiée aux jeunes, pourra accueillir 70 adolescents, c’est 19 de plus qu’en 2014.

L'hypnose / textes inédits, 1886-1893 De Sigmund Freud



Un siècle plus tard, les textes passionnants qu'il a consacrés à cette pratique sont ici réunis et, pour certains, traduits et publiés pour la première fois. Comptes-rendus, articles, correspondances... ces écrits précoces apportent un éclairage inédit à la genèse de la psychanalyse.