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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 18 mai 2015

AP-HP : Martin Hirsch ne veut pas d’un « hôpital sans RTT »

18.05.2015

Le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) Martin Hirsch a affirmé qu’il ne voulait « pas un hôpital sans RTT » et ferait des propositions « équilibrées » en ce sens, à quelques jours d’une grève à l’appel des syndicats contre son projet de réforme des 35 heures.

« L’hôpital est passé aux 35 heures sans changer son organisation. On a gardé les mêmes horaires en se disant qu’on verrait bien... Cela a tenu dix ans, cela ne tient plus du tout. Du coup, on traite les problèmes avec quinze ans de retard et de rancœurs accumulées », affirme Martin Hirsch au « Journal du dimanche ».
« Il faut des RTT, et les propositions que nous mettrons sur la table maintiennent des RTT. Je ne veux pas un hôpital sans RTT », martèle-t-il.

Après 42 ans de coma, décès de l’infirmière à l’origine du débat sur l’euthanasie en Inde

18.05.2015

Aruna Shanbaug, une infirmière de 66 ans, est décédée ce Lundi après 42 ans passé dans le coma. Elle souffrait d’atteintes au cerveau et était dans un état végétatif dans un hôpital de Bombay, avant qu’une pneumonie contracté ces derniers jours ne mettent fin à son long sommeil. En 1973, alors agé de 24 ans, la jeune femme est victime d’un viol par un employé de salle, qui après l’avoir étranglé, la laisse pour morte. Elle fut retrouvé 11 heures plus tard dans le sous-sol de l’hôpital, aveugle et avec de graves et irrévocables lésions au cerveau.

Fatma Bouvet de La Maisonneuve, une psychiatre au cœur de la cité

Le Point Afrique - Publié le Par 

PORTRAIT. Cette Méditerranéenne d'origine tunisienne a fait de l'écoute profonde des femmes, de la cellule familiale et de notre société son chemin de vie.


Fatma Bouvet de La Maisonneuve, médecin psychiatre spécialisée en addictologie.
Fatma Bouvet de La Maisonneuve, médecin psychiatre spécialisée en addictologie. © DR
Elle a fait de son métier un véritable sacerdoce. Psychiatre spécialisée en addictologie, Fatma Bouvet de La Maisonneuve a ouvert la première et unique consultation d’alcoologie pour femmes à l’hôpital Sainte-Anne à Paris. Elle vient de publier son troisième livre Enfants et parents dans la souffrance (éditions Odile Jacob). Si la silhouette est frêle, la voix est décidée et chaleureuse. Fatma Bouvet de la Maisonneuve a visiblement la vocation de psychiatre chevillée au corps, ou plutôt au cœur. Elle parle avec conviction et talent de son métier et de son engagement, qu’on imagine volontiers entier, auprès de ses patients en souffrance. Son nom à lui seul traduit un parcours singulier, qui lie un prénom joliment maghrébin à un nom très vieille France. Née Fatma Dellagi, elle est d’origine tunisienne mais est née à Alger. "Mes parents voulaient aider à la construction de l’Algérie post indépendance. Ils étaient très attachés à la décolonisation du Maghreb. Ma mère a donc fini ses études à Alger tandis que mon père y enseignait. J’ai grandi dans une famille très attachée aux valeurs humanistes de gauche, à la justice sociale", dit-elle.

Une femme tournée vers l'autre

Un atavisme tourné vers l’autre qui la poussera alors à étudier la médecine à Tunis. Sortie majore du concours de spécialité en psychiatrie, Fatma Bouvet de La Maisonneuve a pu alors bénéficier d’une bourse pour étudier l’addictologie à l’hôpital Sainte-Anne. Le choix d’une spécialité pour un médecin n’est jamais anodin. Alors qu’on s’imaginerait bien naïvement que pour choisir la psychiatrie, il faut nécessairement aimer plonger dans les méandres éthérés de la psyché humaine, Fatma Bouvet de La Maisonneuve s’amuserait presque de ce cliché. "J’étais une très bonne élève, mais avec un esprit très pratique. J’avais beaucoup de mal avec l’abstraction et voulais aider de façon concrète et rapide. J’ai choisi la psychiatrie car, tout en étant une science, le matériau premier en est au final l’humain", explique-t-elle.

Les infirmières de l'hôpital du Bois de l'Abbaye à Seraing réclament plus de sécurité

19 mai 2015 


Le personnel infirmier de l’hôpital du Bois de l'Abbaye à Seraing, craint pour sa sécurité. Les agressions se multiplient au service des urgences. Les infirmières réclament un agent de sécurité permanent. Elles ont déposé un préavis de grève qui vient à échéance le 1er juin. Du côté de la direction, on comprend très bien la situation mais on réclame plus de temps. Des négociations sont en cours avec la Ville de Seraing. L'idée d'un poste de police au sein de l’hôpital est sur la table.

C'est durant les vacances de Pâques que de nouveaux incidents sont survenus aux urgences de l'hôpital du Bois de l'Abbaye. Depuis lors, la direction de l'hôpital a appelé en renfort des gardiens de la paix de la Ville de Seraing. Des agents communaux, présents l'après-midi, viennent en fait compléter le service de sécurité mis en place il y a près de cinq ans dans l'hôpital sérésien, à savoir la présence d'un agent de gardiennage privé en soirée et la nuit, ainsi que durant les WE et jours fériés. Aucun dispositif n'est en place le matin, et pour cause: cette période de la journée est toujours très calme, les agressions et les comportements problématiques survenant souvent durant la nuit.

dimanche 17 mai 2015

Monthey (VS)L’Hôpital psychiatrique vient d’inaugurer son Quartier Culturel, espace de rencontres et de création ouvert sur l’extérieur.


           SUISSE 
Philippe Fagherazzi, l'un des nombreux artistes exposants, peaufine une oeuvre sous le regard de Gabriel Bender, chef du service socioculturel de l’hôpital.
Philippe Fagherazzi, l'un des nombreux artistes exposants, peaufine une oeuvre sous le regard de Gabriel Bender, chef du service socioculturel de l’hôpital.

Image: Chantal Dervey

A force de se faire de l’œil, ils ont fini par se rencontrer. Des années que l’Hôpital psychiatrique de Malévoz profitait de son léger surplomb pour observer la ville de Monthey à ses pieds. A défaut de bras, ce sont finalement ses portes que l’institution ouvre grandes à travers son Quartier culturel, «espace ouvert sur la ville et au-delà». Fruit de quatre années de travaux et inauguré ce week-end, ce dernier se veut lieu de rencontre entre l’hôpital et la cité, mais aussi entre la psychiatrie et la culture, où patients, artistes, visiteurs et employés pourront se croiser, échanger et collaborer.
A l’origine du projet, il y a un groupe de réflexion et ce constat simple: certains bâtiments délaissés lorsque la psychiatrie s’est tournée vers la prise en charge ambulatoire rendent l’endroit mortifère. Un espace contre-productif dans un milieu où les patients ont besoin de soutien et de chaleur. «Si vous allez en vacances dans un village abandonné, vous aurez vous-même l’impression d’être abandonné», résume Gabriel Bender, chef du service socioculturel mis en place en 2011. Assisté notamment de la Veveysanne Magdalena Ndiaye, il va donc monter un projet ambitieux pour ouvrir la structure vers l’extérieur.


Iris Murdoch

Le Monde 16 mai 2015


Quand Harriet, épouse modèle de Blaise, découvre que son psychanalyste de mari mène, grâce à la couverture prodiguée par un ami, une double vie depuis dix ans, elle choisit de le laisser continuer à voir l’autre femme et leur fils. L’amour sacré du titre serait-il celui d’Harriet pour son mari ? La grande Iris Murdoch (1919-1999) était bien trop subtile pour cela, comme le prouve ce livre de 1974 qui, pour ne pas être le plus extraordinaire de sa bibliographie, n’en est pas moins une admirable machinerie romanesque. R. L.

Amour profane, amour sacré (The Sacred and Profane Love Machine), d’Iris Murdoch, traduit de l’anglais par Yvonne Davet, Gallimard, « L’Imaginaire », 462 p.


Une stratégie prometteuse contre l’extrême pauvreté

LE MONDE | Par 


Une Bangladaise travaille sur sa machine à coudre, à Bogra.


Vivant dans le district de Naogaon, dans l’est du Bangladesh, Chobi jure que ses difficultés et ses problèmes sont derrière elle : « Avant ma vie n’était que luttes, mais aujourd’hui ce n’est plus jamais le cas », assure-t-elle. Il y a dix ans à peine, cette mère de famille vivait avec moins de 50 cents par jour, réduite à extraire le jus de tubercules qu’elle chauffait, en ajoutant du sel, faute de sucre, pour enrichir un tant soit peu l’alimentation de ses enfants à qui elle ne pouvait guère donner que du riz ou des pâtes. « Nous n’avions pas notre propre maison. Quand il pleuvait, nous n’avions pas d’endroit sec pour dormir. J’utilisais de vieux chiffons déchirés pour couvrir mes enfants », raconte-t-elle, meurtrie d’avoir perdu son premier enfant faute d’avoir pu lui acheter du lait, ni le nourrir elle-même, trop faible.

En 2006, l’ONG bangladaise Bangladesh Rural Advancement Committee (BRAC) a proposé à Chobi de l’aider en lui donnant trois chèvres et deux vaches, et en la formant à l’élevage. « Avec des boîtes de conserve, j’ai fabriqué une étable. En élevant mes deux vaches, j’ai fini par en avoir huit. J’en ai après vendu cinq et avec les 135 000 takas [1 501 euros] que j’ai gagnés, j’ai construit deux maisons en brique. Maintenant, j’ai 3 vaches, 6 chèvres, 15 poules et 10 canards, raconte-t-elle fièrement. Je vends des canards, des œufs et des poussins, ce qui m’a permis de gagner assez d’argent pour louer un terrain d’un demi-hectare que je cultive. »

Comment remédier à l’anxiété de la mesure ?

Par  le 12/05/15

Pour le New York Times, Natasha Singer est allée rencontrer l’anthropologue Natasha Dow SchüllDepuis son travail sur la dépendance que nous évoquions il y a peu, l’anthropologue qui étudie les relations entre les gens et la technologie, s’intéresse au contrôle de soi via la technologie. Elle s’est intéressée au Quantified Self et surtout aux technologies qui non seulement produisent de nouvelles informations sur soi-même, mais surtout promettent à leurs utilisateurs deles aider à modifier leur comportement.
Ces technologies comportementales se multiplient, allant du rappel d’hydratation (comme Waterlogged, une application qui exhorte les gens à boire de l’eau) à Hapifork, la fourchette qui vibre quand les gens mangent trop rapidement, en passant par Thinc, un casque qui délivre des pulsations électriques pour aider ses adeptes à pratiquer une nouvelle forme de méditation (même si ce type de casque n’a fait aucune démonstration de leur efficacité).
Pour Natasha Schüll, les gens ne veulent pas plus de données, ils veulent des objets qui les aident, qui les transforment. L’enjeu n’est plus tant la connaissance de soi, comme aux premiers temps du Quantified Self, mais celle d’une technologie qui prend soin de vous. En élargissant son marché, la mesure de soi est-elle en passe de devenir l’infantilisation de soi ?
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Vers notre propre infantilisation

En fait, les dispositifs qui collectent des données sur nos comportements ne suffisent pas à inciter leurs utilisateurs à changer leurs habitudes. Nous avons besoin d’objets gourous et pas seulement d’objets qui mesurent tout de nous.

vendredi 15 mai 2015

Les pépins de santé de Tintin, globe-trotter intrépide

13/05/2015


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BENHAMOU LAURENT/SIPA

Vous êtes-vous jamais demandé combien de fois le héros dessiné par Hergé a été blessé ou malade tout au long de sa vie hasardeuse et trépidante qui l’a conduit dans 23 pays réels ou imaginaires, mais aussi sur la Lune ou au contact d'un fragment de météorite ("L'étoile mystérieuse") ? Ne cherchez plus ! Toutes les réponses, parfaitement documentées, se trouvent dans un article publié en ligne le 11 mai 2015 dans la revue La Presse Médicale. Il est signé de cinq auteurs (quatre français, un américain et un britannique), infectiologues et généticien moléculaire, tous fans inconditionnels de Tintin.

Les auteurs se sont amusés à recenser tous les problèmes médicaux que le célèbre globe-trotter a éprouvé de 1930 à 1976, depuis « Tintin au pays des Soviets » jusqu’à « Tintin et les Picaros ». Ils ont évalué les causes et conséquences de tous ses soucis de santé, qu’ils aient été traumatiques ou non, provoqués par un tiers ou du seul fait de l’imprudence du héros.

Au total244 accidents médicaux liés à 236 situations plus ou moins périlleuses ont été comptabilisés. Le valeureux personnage de fiction a eu 33 accidents de voiture ou d’avion, dont six résultant de tentatives d’homicides sur sa personne. Il sera en outre enlevé seize fois. Des  kidnappings dont il subira des conséquences pour dix d’entre eux, en l’occurrence six traumatismes et quatre intoxications au gaz ou chloroforme.

Malgré tout, Tintin ne fut hospitalisé que six fois et ne subit que deux actes chirurgicaux, dans « L'Île noire » et « Objectif Lune ».Mais Tintin n’est resté à l’hôpital qu’un seul jour dans trois aventures, et quelques jours ou semaines dans trois autres. Dans Le Sceptre d'Ottokar (1938-39), il se retrouve certes aux urgences après un accident de voiture mais en sort avant même d’avoir été examiné par un médecin.


« Ancien malade des hôpitaux de Paris » Un monologue hilarant !

Mis en scène par Benjamin Guillard, Olivier Saladin interprète de manière irrésistible ce « monologue gesticulatoire » de Daniel Pennac, qui amusera sans doute particulièrement le public concerné.
Olivier Saladin à l'hôpital

Olivier Saladin à l'hôpital CH. WEYERS

Théâtre
Sur la scène du Théâtre de l’Atelier, Olivier Saladin se présente sobrement : pantalon sombre et chemise blanche. On distingue quelques éléments scéniques qui peuvent évoquer l’ameublement d’un hôpital. Il s’adresse à un monsieur du premier rang, à qui il offre un petit café, et va raconter une histoire qui remonte à vingt ans auparavant. « J’étais de garde aux urgences du CHU Postel-Couperin. » C’était un dimanche soir… « Ancien malade des hôpitaux de Paris » parle médecine, hôpital, soins attentifs, panique. Un vrai film d’aventures en une heure quinze chrono !

Les aléas de la dépendance en psychiatrie ou lorsque l’institution devient aliénante

parClaude Cloës
Psychologue clinicienne, docteur en psychologie (67).
Cliniques 2014/2












Ce travail s’intéresse aux effets de la dépendance à l’œuvre au sein de l’institution psychiatrique, dépendance suscitée par le dispositif institutionnel lui-même.

Une vie d’exaltation et de dépression

LE MONDE |  | Par 


La réalisatrice d'"Etoile bipolaire", Caterina Profili.


Une évocation à la fois crue et poétique des troubles bipolaires (vendredi 15 mail à 23 h 20 sur Arte).

Il y a ce mouvement de balançoire, qu’elle filme à plusieurs reprises dans son documentaire. La caméra subjective fait qu’on y ressent ce haut-le-cœur grisant et un peu étourdissant, qui saisit chaque fois qu’on se balance très haut. Et puis il y a cette séquence, amorce magnifique du film issue des archives personnelles de sa réalisatrice, Caterina Profili.

On la voit enfant sur une plage de Toscane, jouant dans les vagues, filmée en Super-8. « J’ai 7 ans, je ne suis ni particulièrement jolie ni spécialement intelligente… Mais, en moi, s’agite la mer », commente la réalisatrice, avec sa voix d’adulte au bel accent italien. Quelle image vertigineuse et bien choisie pour évoquer les excès et les accès qui caractérisent les troubles bipolaires, les vagues d’exaltation auxquelles succèdent les tréfonds de la dépression.

« La Cité muette, une mémoire occultée » : vivre à Drancy, malgré tout

LE MONDE |  Par 

La Muette à Drancy dans le documentaire français de Sabrina Van Tassel, "La Cité muette".

Lorsque, au début des années 1930, fut édifiée la cité de la Muette, à Drancy (Seine-Saint-Denis), personne n’imaginait que ces logements sociaux seraient réquisitionnés quelques années plus tard par l’armée allemande, les transformant en camp d’internement et de transit. Une « antichambre de la mort » où près de 80 000 juifs furent internés avant d’être envoyés, pour la majorité, vers les camps d’extermination nazis.

Soixante-dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, la cité de la Muette existe toujours. Conservée à l’identique, « réhabilitée » en logements sociaux, cette cité HLM héberge près de 500 locataires. Pourquoi ne pas avoir transformé ce lieu de sinistre mémoire en un lieu de recueillement ? En musée ?

Réalisatrice de documentaires, Sabrina Van Tassel a voulu comprendre le sort réservé à cette cité dont même le nom évoque l’idée de taire son histoire. Comme si ces murs n’avaient pas de mémoire. Conseillée par Serge Klarsfeld, dont le père fut interné à Drancy, en octobre 1943, avant d’être déporté à Auschwitz-Birkenau, la réalisatrice livre un film bouleversant et passionnant.

Carol Rama, la mamie indigne, enfin au musée

LE MONDE |  | Par 


"Sortilegi", 1984, de Carol Rama.


Carol Rama n’a pas été oubliée : on dirait plutôt qu’elle n’a presque jamais existé. Censurée dès ses premières expositions, reléguée à la marge par les mâles qui, au XXsiècle, dominaient toute scène artistique, cette peintre si singulière attendit ses 85 ans pour être reconnue. Notamment grâce au Lion d’or que lui offrit la Biennale de Venise en 2003.

En vieille dame indigne qui n’a quasiment jamais quitté son appartement turinois, la voilà, à 97 ans, objet de toutes les attentions. Cindy Sherman et Maurizio Cattelan la vénèrent. Et, après le Macba de Barcelone, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris lui offre une rétrospective.

Etait-on vraiment passé à côté de quelque chose ? C’est indéniable, dès les premiers pas dans l’exposition. A cet art sans dieu ni maître, cette œuvre de griffes et de sang, tout un siècle s’est montré aveugle. Surréalisme, abstraction géométrique, pop art et, Turin oblige, arte povera : l’inconnue des berges du Pô a frôlé tous ces mouvements, sans jamais leur céder. Malgré ses amitiés avec Man Ray ou Warhol, elle a toujours préféré l’écart : anomalie sauvage, excentrique, animale. A l’instar de Louise Bourgeois, elle aussi ignorée longtemps, elle crée « avant tout pour [se] guérir ».

La Tête haute

On aime beaucoup Film  d'  

Avec  ,  ,  ...  
Date de sortie : 13 mai 2015  

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SYNOPSIS
Complètement dépassée, la trop jeune Séverine laisse son fils Malony chez la juge pour enfants Florence Blaque. Les années passent et le jeune garçon est de plus en plus ingérable. la juge finit par le confier à Yann, un éducteur expérimenté. Il l'envoie dans un foyer, où le jeune homme tente de se sociabiliser. Au foyer, ses résultats scolaires sont médiocres. Les professeurs l'encouragent mais, perpétuellement en colère, il peut se révéler violent. Il fait une crise quand on lui refuse l'accès à une scolarité normale. Sa mère, régulièrement convoquée, n'en peut plus de se rendre au commissariat. S'il continue ainsi, le jeune délinquant ira probablement en prison...

Le chantier explosif du temps de travail à l’hôpital

LE MONDE |  Par 

Le service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou en février 2015


L’hôpital public se prépare à connaître coup sur coup plusieurs réformes majeures et délicates de l’organisation d’une partie de ses personnels. Qu’il s’agisse de l’encadrement plus strict du temps de travail des internes depuis le 1er mai, du plafonnement de celui des médecins urgentistes à partir du 1er juillet ou de la réorganisation des 35 heures chez les 75 000 salariés paramédicaux et administratifs de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) au 1er janvier 2016, l’hôpital se métamorphose et réinvente à marche forcée ses modes de fonctionnement, entre révolution culturelle et casse-tête budgétaire.

Les responsables des hôpitaux sont aujourd’hui tiraillés entre des demandes contradictoires, les revendications de certains médecins à plus de temps libre et les demandes d’économies des pouvoirs publics. Et ils cherchent comment dégager des marges de manœuvre sans dégrader la qualité de l’offre de soins.