blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 16 juin 2012

Vieillissement: boire pour ne pas oublier

La consommation d'alcool à petites doses a fait la preuve de ses vertus préventives dans les maladies cardiovasculaires. C’est un peu plus compliqué en ce qui concerne la démence et les affections neurodégénératives.

La reine Elizabeth fête son jubilé avec modération - Jason Reed / Reuters
- La reine Elizabeth fête son jubilé avec modération - Jason Reed / Reuters -
P
arfois, l’alcool est une bien belle substance. C’est aussi, assez fréquemment, une molécule détestable. Heureusement désinhibitrice dans de nombreux cas, facilitant les échanges entre humains, elle est à l’origine d’un fléau multiforme, la cause de dégâts majeurs, individuels et collectifs. On retrouve cette ambivalence dans le champ de la biologie et de la médecine.

Lire la suite ici

Front commun contre la dépénalisation du cannabis

lequotidiendumedecin.fr 13/06/2012

Dans une déclaration conjointe, l’Académie nationale de médecine et l’Académie nationale de pharmacie rappellent que le cannabis est une vraie drogue, qui a des effets délétères sur la santé et mettent en garde contre toute dépénalisation. « La légalisation du cannabis est une revendication qui réapparaît périodiquement depuis une quarantaine d’années, malgré les données neurobiologiques, cliniques et épidémiologiques validés qui justifient son interdiction, et cela en dépit des statistiques de plus en plus alarmantes d’accidents liés à sa consommation, notamment sur la route et au travail », soulignent les académiciens.
L’intervention des deux académies fait suite à la déclaration de la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, qui s’est prononcée en faveur de la dépénalisation. Jean-Michel Baylet, le président du Parti radical de gauche (PRG), est intervenu dans le débat, en faveur de la légalisation, pour proposer de vendre la substance en pharmacie. Le président de la république a rappelé à plusieurs reprises qu’il était contre une telle dépénalisation et qu’il n’était pas question qu’il change de position.
« C’est en France que l’on fume le plus de cannabis en Europe », insistent les académiciens. Selon eux, « on peut raisonnablement en déduire qu’une dépénalisation de sa consommation aura des conséquences délétères sur la santé publique dans notre pays, plus particulièrement sur les jeunes, en laissant entendre qu’il s’agit d’une habitude sans conséquences nocives ». En outre « la "pipe à eau" est un nouveau mode d’absorption, particulièrement redoutable, qui délivre presque instantanément au cerveau des quantités importantes de THC suscitant délire et hallucinations », précisent-ils.

Pas un médicament

Les deux académies précisent que le cannabis n’est pas une drogue douce, et qu’elle contient 5 à 10 fois plus de principe actif, le tétrahydrocannabinol ou THC, qu’il y a 40 ans. Sa consommation augmente les risques de cancers, provoque des artérites, infarctus ou des AVC, une altération de la mémoire, de l’anxiété ou de la dépression. Le cannabis déprime l’immunité et double le risque de symptôme psychotique à terme.
Les académiciens ajoutent que le cannabis n’est pas un médicament,« n’en déplaise à ceux qui vont jusqu’à proposer de confier sa commercialisation aux pharmaciens ». Ils lui reconnaissent des activités thérapeutiques, mais précisent qu’un médicament doit avoir une dose thérapeutique utile connue avec précision, et un rapport bénéfice/risque qui penche en faveur des bienfaits que pourra en retirer le patient.« S’agissant du cannabis/THC, alors que les effets pharmacologiques sont d’une intensité modeste, les effets secondaires sont nombreux et très souvent adverses », ajoute les deux académies.
La santé publique est aussi en jeu, puisque comme le rappellent les académiciens, le cannabis augmente le risque d’accident de la route et le risque d’accident du travail. « Le combat contre le tabac est loin d’être gagné ; faut-il y ajouter la toxicité du cannabis avec 8 fois plus de goudrons cancérigènes et passer d’une addiction à une autre, plus dangereuse, puisqu’elle abolit la volonté, annihilant tout effort personnel de désintoxication ? », s’interrogent-ils. L’Académie de médecine et l’Académie de pharmacie rappellent également que les quelques pays qui ont une législation tolérante sont en train de faire marche arrière.
› CÉCILE RABEUX

Fin de vie: l'Allemagne suivra la France

AFP Publié 

Si la France adoptait une loi en faveur du suicide assisté de personnes en fin de vie, l'Allemagne suivrait et favoriserait un mouvement en faveur de ce sujet très délicat, a affirmé aujourd'hui le président de la Fédération mondiale du droit de mourir, Ted Goodwin.

Lire la suite ici
Les établissements psychiatriques en restriction de budget

13 juin 2012

Hier, les syndicats des trois Établissements de santé mentale du Nord (Armentières, Bailleul et Saint-André) manifestaient devant l'ARS.Hier, les syndicats des trois Établissements de santé mentale du Nord (Armentières, Bailleul et Saint-André) manifestaient devant l'ARS.
Hier, les syndicats des EPSM (Établissements publics de santé mentale) de la région étaient réunis devant l'Agence régionale de santé.
Ils reprochent à cette dernière d'avoir « accentué » les restrictions budgétaires les concernant. Explications.
Lire la suite ici
Nantes Il y a plus de suicides dans la région qu'ailleurs
Créé le 13/06/2012
On meurt davantage par suicide en Pays de la Loire que dans le reste de la France. C'est ce qui ressort d'une étude que vient de publier l'observatoire régional de la santé (ORS). Le taux régional de mortalité par suicide (18,6 décès pour 100 000 habitants) sur la période 2007-2009 est ainsi supérieur de 19 % à la moyenne nationale chez les femmes, et supérieur de 25 % chez les hommes! Un écart conséquent et surprenant au regard de la qualité de vie louée dans la région.
Lire la suite ici

vendredi 15 juin 2012

Pour en finir avec la discrimination en santé mentale
Des urgences pour la psychiatrie
11.06.2012
Le Canton de Neuchâtel se dote d’un Centre d’urgences psychiatriques : le CUP. Ce dernier a ouvert ses portes lundi matin à l’Hôpital Pourtalès à Neuchâtel, après des années d’efforts pour le mettre sur pied.
Géré par le Centre neuchâtelois de psychiatrie (CNP), le CUP est né d’une étroite collaboration avec l’Hôpital neuchâtelois. Accessible 24h sur 24 et 7 jours sur 7, il permet à la population de consulter par elle-même un service d’urgences en cas de crise.

Les médecins du privé peuvent aussi envoyer leurs patients s’ils souhaitent une évaluation ou si la situation est urgente. En revanche, ils continuent d’hospitaliser directement au CNP un patient dont le passé psychiatrique est connu.
Lire la suite ici
Syndicat National des Professionnels Infirmiers

Le HCPP favorable à la prescription infirmière

5 juin 2012

Lors du Haut Conseil des Professions Paramédicales du 7 mars 2012, Thierry Amouroux, le Secrétaire Général du SNPI (syndicat infirmier de la CFE-CGC) a fait adopter à l’unanimité le texte suivant : "Le HCPP souhaite que les infirmières soient autorisées à prescrire du sérum physiologique et des antiseptiques en vente libre, comme elles peuvent le faire pour les dispositifs médicaux depuis 2007".

Lire la suite ici

Entrée en vigueur de la loi réservant la psychothérapie (Québec)

Le 8 juin 2012 – OPQ – Dernière Heure
VOLUME 7 NUMÉRO 4
Bulletin électronique de l’ordre des
psychologue du Québec
Message de la présidente
Chers collègues,
C’est avec une grande satisfaction que je vous informe que la réserve de la psychothérapie entrera en vigueur le 21 juin prochain.  J’accompagnerai le ministre de la Justice et le président de l’Office des professions lors de la conférence de presse qui se tiendra le 18 juin pour en informer le public.
Lire la suite ici

Montauban. Ils savent tout sur le "syndrome de Diogène"

Les professionnels de santé étaient invités par la Mutualité Françaises Midi-Pyrénées, l'Agence Régionale de la Santé et l'association Parole Accueil Réseau Insertion (PARI) à une journée de sensibilisation sur le « syndrome de Diogène », co-animée par l'équipe de psychiatrie adulte du Centre Hospitalier de Montauban.
Lire la suite ici

Entrez docteur !

Entrez docteur !
instantanés d'un urgentiste à domicile

Auteur : Pierre Razavi

Pierre Razavi

Éditeur : le Cherche Midi, Paris

Résumé
Le quotidien d'un médecin urgentiste à domicile au chevet des drames les plus intimes des quartiers chics ou des cités.

La France, élève moyen des pays de l'Union européenne en matière de santé
LE MONDE | 
Pas vraiment de quoi se féliciter. Voilà ce qui ressort du premier rapport sur l'état de santé et le système de soins comparant la France aux autres pays de l'Union européenne et publié mercredi 23 mai par le Haut Conseil à la santé publique (HCSP). Une étude basée sur les indicateurs de santé dits EHCI définis par la Commission pour établir une cohérence entre les données des différents pays.
"Ce rapport favorise la prise de conscience que nous ne sommes ni seuls au monde, ni les plus privilégiés. En matière de santé, la France est aujourd'hui un pays "moyen"", a indiqué Roger Salamon, président du HSCP, dans le communiqué qui a accompagné la sortie du document. Un rapport qui pourra constituer une véritable ordonnance en matière de santé publique pour le nouveau gouvernement. On y trouve des motifs de grande satisfaction, avec un très bon positionnement pour l'espérance de vie (la France est première des 27 pays membres), le taux de natalité (troisième), ou encore les maladies cardiovasculaires - la France enregistre le taux de mortalité le plus bas d'Europe. Mais le document pointe bon nombre d'indicateurs moins réjouissants.
Parmi les points faibles, l'alcool. Certes la France n'est plus première en termes de consommation, une position qu'elle a longtemps occupée, mais elle se classe toutefois quatrième, derrière l'Estonie, la République tchèque et l'Irlande. Et le niveau de mortalité liée à l'alcool y est légèrement supérieur à la moyenne européenne.
Côté tabagisme, le pourcentage de fumeurs quotidiens s'est stabilisé chez les hommes depuis 2005 à un niveau relatif assez élevé, tandis que le pourcentage de fumeuses quotidiennes est actuellement en hausse, contrairement aux autres pays européens disposant de données sur le sujet. "Et nous enregistrons la plus grosse progression de tous les pays européens pour le cancer du poumon chez les femmes", relève Eric Jougla (Inserm), auteur du rapport.
De façon générale, la France se classe très défavorablement en termes d'incidence de cancers. "Si un tel résultat peut laisser supposer des faiblesses en matière de prévention, il peut toutefois traduire en réalité une excellente qualité de dépistage", souligne cependant le rapport.
FORTE MORTALITÉ PÉRINATALE
Concernant la mortalité infantile, le classement s'est dégradé (17e rang sur 27). Le taux français stagne à 3,9 décès pour 1 000 naissances, alors que de nombreux pays ont réussi à descendre autour de 3. Pour la mortalité par suicide, la France est là encore dans la moyenne haute. Au sein des Vingt-Sept, elle présente le septième taux de décès le plus fort pour les hommes et le cinquième pour les femmes, derrière notamment, pour ces dernières, la Lituanie, la Hongrie ou la Lettonie.
En outre, la France est le pays de l'Union européenne qui enregistre le taux de mortalité périnatale le plus élevé, avec 13,9 morts foetales et néonatales précoces pour 1 000 naissances. Une situation qui perdure. Sa politique active de dépistage des anomalies congénitales et la pratique d'interruptions médicales de grossesse relativement tardives expliquent la majeure partie de l'excès, à quoi s'ajoutent des incertitudes liées à des limites de comparaison. Il est urgent, note par conséquent le HCSP, de résoudre ces questions de méthode afin de définir la position réelle de la France et engager les actions nécessaires pour réduire enfin la mortalité périnatale.
Les résultats globaux ne doivent pas faire oublier les fortes disparités territoriales et sociales au sein des pays mêmes, estime le HCSP, qui souhaite que les futures comparaisons européennes les intègrent. En France, le plan Cancer II a mis en avant cette problématique. Mais alors que le Haut Conseil lui-même avait remis il y a plus de deux ans un rapport sur la question, l'heure semble en être encore qu'à la prise de conscience.

25 mai 2012

PARITÉ – Bientôt une pilule contraceptive pour les hommes ?

Les hommes devront-ils bientôt se plier à leur tour au rituel contraignant de la pilule contraceptive ? Des chercheurs d'Edimbourg ont en tout cas fait un pas dans cette direction, en identifiant le gène responsable de la production d'un sperme sain,rapporte la BBC. Des expériences menées sur des souris ont permis de montrer qu'un médicament qui agirait sur ce gène, baptisé Katnal1, pourrait en effet bloquer la fertilité.
Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques écossais ont mené de vastes recherches sur la stérilité masculine. En modifiant le code génétique de souris, ils sont parvenus à les rendre infertiles. "Les scientifiques espèrent qu'ils pourront mener une opération comparable chez l'humain pour arrêter le développement normal du sperme sans causer de dommages", explique la BBC.
"Si nous parvenons à trouver un moyen de cibler ce gène, nous pourront peut-être développer une forme de contraception non hormonale", analyse l'un des chercheurs de l'expérimentation, le Dr Lee Smith. "Katnal1 n'intervient sur le sperme que dans les dernières étapes du développement, donc agir médicalement à ce niveau ne perturberait pas la production de sperme, et surtout la capacité à fabriquer du sperme", explique-t-il. La découverte pourrait également permettre de découvrir des traitements pour lutter contre l'infertilité masculine.


Formation complémentaire des infirmiers à titre étranger accueillis en France
Les établissements publics de santé peuvent engager des actions de coopération internationale, avec des personnes de droit public et de droit privé intervenant dans le même domaine que le leur. Chaque action de coopération fait l'objet d'une convention de coopération qui précise notamment les modalités d'échange et de formation des personnels médicaux et non médicaux.

Lire la suite ici

mercredi 13 juin 2012

Réinsertion
12 juin 2012

Clubhouse : lieu de vie, lieu d’envies

Par Arnaud de Montjoye
Clubhouse : lieu de vie, lieu d’envies
 Copyright : Clubhouse
REPORTAGE - Ouvert le 2 novembre dernier, le Clubhouse Paris est un lieu de vie permettant aux personnes fragilisées par des troubles psychiques de recréer du lien. Un « chaînon manquant » entre le secteur médical et la vraie vie. Histoire(s) d’une expérience pilote et d’un lieu d’envies.
« Quand tu sors de l’hôpital psychiatrique, t’es un peu comme du linge qui sort de la machine à laver : tout propre mais chiffonné. Alors ici, c’est le séchoir, ou le re­passage. » Timothée sait de quoi il parle. Souffrant de trouble bipolaire, ce jeune homme, après plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, est un habitué du lieu. « Un lieu où je me sens utile, valorisé » rappelle-t-il. 

Lire la suite ici

À Lille, des professionnels de psychiatrie ont clamé leur souffrance devant l'ARS

PUBLIÉ LE 13/06/2012




 «C'est toujours sur la psychiatrie qu'on tape», ont lancé les manifestants. PHOTO PHILIPPE PAUCHET

« On ne comprend toujours pas. » Le visage fermé, une infirmière de l'Établissement public de santé mentale Lille Métropole (EPSM) s'interroge devant le siège lillois de l'Agence régionale de santé (ARS) : « Si on nous enlève encore du personnel, comment on va faire ?
Lire la suite ici


Les établissements psychiatriques en restriction de budget

Hier, les syndicats des trois Établissements de santé mentale du Nord (Armentières, Bailleul et Saint-André) manifestaient devant l'ARS.Hier, les syndicats des trois Établissements de santé mentale du Nord (Armentières, Bailleul et Saint-André) manifestaient devant l'ARS.
Hier, les syndicats des EPSM (Établissements publics de santé mentale) de la région étaient réunis devant l'Agence régionale de santé.
Ils reprochent à cette dernière d'avoir « accentué » les restrictions budgétaires les concernant. Explications.
Lire la suite ici






"Découvrez l'émission choc de Mathieu Vidard, qui cloue au pilori les opposants de la psychanalyse !"
  

Sadness © flickr / CC - 2012 / fraencko

Depuis les années 1970, le nombre de personnes souffrant de dépression a explosé : une véritable épidémie. Comment expliquer un tel phénomène ? Un élément surprenant qui peut permettre de se faire une idée sur cette question : l'arrivée sur le marché de nouvelles familles d'antidépresseurs s'accompagne toujours d'une flambée des diagnostics. Les psychiatres, se détournant de la psychanalyse, ont opté pour la psychiatrie biologique et les psychotropes : l'origine de la dépression serait à chercher dans les neurones !

Cette hypothèse a mobilisé d'énormes moyens financiers, alors qu'aucun test biologique ne permet de diagnostiquer la dépression. Les industriels testent au hasard les substances et élargissent les définitions des différentes formes de dépression (toujours plus nombreuses) chaque fois qu'ils trouvent un médicament « efficace ».

Chacun se voit offrir la possibilité de traduire son mal-être en termes de « dépression » : la cause déclenchante - deuil, problèmes familiaux, harcèlement moral... - serait secondaire. Aussi est-il devenu inutile de s'intéresser à l'histoire personnelle du patient. Les antidépresseurs sont là pour redonner l'énergie qui manque...
  
Cliquez sur le logo pour écouter le podcast:
      
france inter  
-L'émission débute à la 14ème minute-

Colloque "Femmes dans le siècle" des 28 et 29 juin 2012 Rennes
Posteado por Blog amp a lunes, junio 11, 2012

Colloque
"Femmes dans le siècle"
Les 28 et 29 juin 2012 à Rennes
Bulletin d’inscription, argument et programme en fichiers joints




http://dl.dropbox.com/u/36606690/18mai2012Colloque.doc.pdf




IVème COLLOQUE « MEDECINE & PSYCHANALYSE »
20, 21 et 22 septembre 2012 – Facultés de Droit  boulevard F. MITTERRAND
 et de Médecine  28, Place Henri DUNANT
63000 CLERMONT-FERRAND

Comité d’organisation
Catherine Foulhy
Jean-Robert Rabanel
Marie-Élisabeth Sanselme-Cardenas
Françoise Vendittelli
Sous la présidence
de Israël Nisand et Jean-Daniel Matet

Programme et bulletin d’inscription en fichiers joints

ARGUMENT

Sommes-nous seulement des animaux ?
Des animaux à dresser ? Des animaux à éduquer par le seul pouvoir de l'image, livrés à la pornographie, soignés uniquement par des protocoles standardisés ? Ce serait tellement simple ! Chez l'animal, pas d'oubli, pas de déni, pas de troubles de la mémoire....
L'éducation et la médecine, comme l'art de gouverner  font partie des trois métiers considérés par S. Freud comme "impossibles".1
Et pourtant c'est dans l'éducation des enfants que S. Freud constate que la psychanalyse a suscité le plus d'intérêt, éveillé le plus d'espoirs, aussi bien dans son application que dans sa pratique.2
Cela ne l'empêche pas de rester bien pessimiste par rapport à ces trois  "professions impossibles" où, dit-il, "on peut être sûr d'échouer".  A la fin de sa vie, il rajoutera à la liste : la psychanalyse.3
Les éducateurs, les gouvernements, les médecins et les psychanalystes  doivent-ils pour autant baisser les bras ?
Deux des professions impossibles, la médecine et la psychanalyse,  nous réunissent dans ce colloque. En leur sein, des praticiens de différentes spécialités ont déjà fait un bout de chemin ensemble.  Et ils ont découvert qu'ils avaient certainement à gagner à se donner la main.

Programme:
Inscription:

[1]              S. Freud in Préface à “Jeunesse à l’abandon” d’Aichhorn (1925) et Analyse terminée et analyse      
                       interminable (1937).
[2]              S. Freud. Préface à Aichhorn
[3]              S. Freud. Die endliche und die unendliche Analyse . 1937.(traduction  en français d'Anne Berman en 1939)

mardi 12 juin 2012

58 % des Américains ont reporté des soins à cause de leur coût

Selon un sondage effectué auprès de 1 218 personnes par la Kaiser Family Foundation, un groupe de réflexion consacré aux politiques de santé, 64 % des Américains s’inquiètent de l’augmentation des coûts de la santé et des assurances santé.

Un quart des sondés disent avoir, eux ou un membre de leur famille, rencontré des difficultés pour payer des frais médicaux au cours de l’année précédente. Et 58 % affirment avoir évité ou reporté des soins médicaux en raison de leur coût.

Quelque 45 millions d’Américains n’ont pas d’assurance santé aux États-Unis. La publication de ce sondage intervient alors que la Cour suprême se penche sur la réforme phare de l’administration Obama, visant à apporter une couverture maladie aux millions d’Américains qui en sont dépourvus. La plus haute juridiction des États-Unis s’apprête à décider du sort de cette réforme santé.
Au procès Breivik, les psychiatres se divisent sur la responsabilité pénale du tueur
Anders Behring Breivik est suffisamment sain d'esprit pour être tenu pour pénalement responsable des attaques qui ont ensanglanté la capitale norvégienne, l'an dernier, selon des experts médicaux appelés à témoigner par la défense.
Lire la suite ici