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Marseille, le 20 septembre 2020, Aurelien Pradié, député LR de la 1er circonscription du Lot, secrétaire général des Républicains, entame son "tour de France de l'environnement" pour rencontrer, un an durant, élus, acteurs agricoles et associatifs. Photo Patrick Gherdoussi
Chargé d’évaluer l’application de la loi de décembre 2019 sur les violences conjugales, le député LR Aurélien Pradié livre à «Libération» un premier bilan des changements législatifs qu’il a initiés.
C’était leur moment. Face à une mobilisation grandissante contre les féminicides conjugaux, au nombre de 146 en France l’année dernière, il fallait se montrer présent, agir. Pourtant, en plein Grenelle gouvernemental des violences conjugales, à l’automne 2019, ce n’est pas la majorité qui a déposé le premier texte visant à mettre en place des mesures concrètes issues de ce grand raout. Elle s’est fait couper l’herbe sous le pied par le député Les Républicains du Lot Aurélien Pradié. Elle fut contrainte de soutenir cette proposition de loi émanant d’un jeune ambitieux volontiers dépeint en «poil à gratter». Lui s’assume en «emmerdeur» pour faire avancer la cause.