par Yves Kottelat 13 septembre
Contrairement aux déclarations de la ministre de la santé, en janvier et en juin 2018, considérant que la
problématique de la santé mentale est insuffisamment prise en compte dans notre pays, on ne compte plus les mesures imposées par les ARS aux établissements pour fermer des lits, des services, réduire les effectifs, remettre en cause les acquis sociaux obtenus par l’action syndicale.
Toutes ces mesures sont consécutives à l’austérité budgétaire dictée par l’enveloppe limitative de l’Ondam et, dans ce cadre, la diminution de la Dotation Annuelle de Financement (DAF) de psychiatrie depuis plusieurs années [1].
Face à cette situation explosive dans tous les hôpitaux et particulièrement en psychiatrie, les personnels, avec leurs syndicats, résistent en se mobilisant par la grève et la manifestation pour défendre leurs revendications.