La Fondation Orange a offert six tablettes aux enfants soignés au sein de l’hôpital de jour Les Cocons.
Les établissements Sainte-Marie Haute-Loiont reçu ce jeudi Nicole Joulia, déléguée de la Fondation Orange, Marie-Louise Monot, chargée des Relations avec les associations et référente numérique Orange Solidarité et Jean-Claude Garret, directeur Orange des relations avec les collectivités locales de la Haute-Loire.
Destinée à faire le point sur le partenariat en cours, cette rencontre rappelait aussi l’implication de la Fondation Orange auprès de ceux qui s’investissent au quotidien pour accompagner l’autisme.
INTERNATIONAL - Moins de militaires armés, pour moins de suicides. C'est en substance la teneur de l'étude menée par Thomas Reisch, un chercheur et psychiatre suisse. Dans ses travaux, il met en évidence le lien entre la baisse du taux de suicide en Suisse... et la réduction des troupes armées.
En mars 2003, la Suisse a proposé un projet de réforme de l'armée, baptisé "Armée XXI". Principale mesure, la diminution drastique du nombre de troupes. La réforme, largement adoptée par référendum au mois de mai de la même année, a permis de diminuer les effectifs de 400.000 à 200.000 militaires dès 2004. Et c'est à partir de cette date que Thomas Reisch a constaté la baisse notable du nombre de suicide par armes à feu.
Dans son étude publiée en 2013 dans The American Journal of Psychiatry, Thomas Reisch a choisi de se concentrer sur les hommes de 18 à 43 ans, c'est-à-dire la tranche d'âge la plus concernée par la réforme de 2003. Il a ainsi pu établir que sur 100.000 personnes, il y avait 2,16 suicide de moins que les années précédentes, soit 30 vies sauvées.
À l'occasion de la Journée mondiale « Mind Matters » 2016, une étude des lois et politiques en place dans 193 États membres de l'Organisation des Nations Unies (ONU) menée à l'échelon mondial et financée par l'Association mondiale de psychiatrie (World Psychiatric Association - WPA) met en évidence le degré de discrimination dont sont victimes les personnes souffrant de maladie mentale en matière d'emploi, de droits de vote, de mariage et de passation de contrats.
Les conclusions de l'étude, reprises dans le rapport « Social Justice for People with Mental Illness » publié par l'InternationalReviewof Psychiatry, montrent que :
37% des pays refusent aux personnes ayant des problèmes de santé mentale le droit de se marier
Dans 11% des pays, les problèmes mentaux sont des motifs suffisants pour annuler un mariage ou le frapper de nullité
Dans 36% des pays, les personnes atteintes de troubles mentaux ne sont pas autorisées à voter
Dans près d'un quart des pays, il n'existe pas de lois pour lutter contre la discrimination à l'embauche de personnes souffrant de troubles mentaux
Plus de la moitié des pays ne disposent pas de lois offrant une protection explicite contre les licenciements/suspensions et résiliations de contrats de travail pour raisons de santé et notamment pour problèmes de santé mentale
38%des pays refusent aux personnes ayant des problèmes de santé mentale le droit de conclure des contrats
42% des pays ne reconnaissent pas aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale le droit de rédiger leur propre testament
La Coordination nationale infirmière (CNI), l'un des principaux syndicats de la profession, a appelé jeudi tous les soignants à faire grève le 14 septembre. Un préavis de grève national a été déposé pour les infirmiers, mais tous les personnels paramédicaux (kinés, aides-soignants ou encore auxiliaires de puériculture) sont invités à se joindre au mouvement pour "des actions locales", insiste la CNI dans un communiqué.
Les écrans amusent, distraient, captivent, hypnotisent et souvent ils nous simplifient l'existence au point qu’on ne s’imagine plus vivre sans. Pourtant malgré leur aspect ludique, plusieurs travaux démontrent qu’un mauvais usage de ces technologies peut nuire au développement des enfants. L’Association française de Pédiatrie ambulatoire (AFPA) a réalisé une enquête descriptive sur le sujet. Inquiet des résultats, le Dr François-Marie Caron, pédiatre à Amiens et membre de l’association, donne des conseils aux parents afin qu’ils puissent introduire les écrans au bon moment. Le spécialiste s’appuie sur la règle des « 3-6-9-15 » mis au point par Serge Tisseron et relayée par l’AFPA en 2011.
Ahmadzai semble en « plutôt bonne santé ». 1 m 70 à la toise, un convenable 70 kg, la tension est dans les normes, pas de diabète… Malgré les conditions précaires et souvent dangereuses dans lesquelles ce jeune Afghan de 18 ans a traversé plusieurs pays pour gagner la France, un peu comme on rallie une terre promise, il impressionne même l’infirmier. Par son bon état général, et plus encore par « sa force de caractère, comme beaucoup d’autres réfugiés que j’ai pu examiner », explique Thibault, cet infirmier au Samusocial de Paris. Le groupement d’intérêt public est chargé par l’Agence régionale de Santé (ARS) de réaliser les « bilans infirmiers » des réfugiés, dans la foulée de chaque évacuation de leurs campements de fortune. Une mission entamée fin 2015, dont les équipes ne peuvent entrevoir la fin : cet été encore, après l’évacuation du camp du boulevard de la Villette (XIXe) et la « mise à l’abri » de plus de 2 500 migrants, plusieurs démantèlements, moins massifs mais toujours spectaculaires se sont succédé. « On intervient dans les hôtels et les gymnases par exemple, où sont d’abord provisoirement accueillis les évacués, puis dans les centres d’hébergement d’urgence (CHU) où ils attendent l’issue de leurs démarches », explique Laure Guénau, infirmière et coordinatrice de cette évaluation sanitaire, indépendante de la prise en charge administrative et sociale des migrants délogés de leurs insalubres villages de tentes.
« Membres d'une association très décentralisée, en permanence sur le terrain, en ville ou à la campagne, les bénévoles du Secours populaire français voient augmenter au quotidien les problèmes pour se soigner, même si souvent une grande pudeur empêche les personnes accueillies de se confier », témoigne Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, en introduction du sondage Ipsos-SPF 2016*.
Un patient sur cinq qui passe aux urgences doit en moyenne être hospitalisé. Mais une étude de la DREES montre que ce n'est pas toujours chose aisée de trouver alors le service adéquat. Dans un cas sur cinq, il faut en effet appeler plusieurs services pour obtenir une place. C'est même le cas pour près d'un patient sur quatre dans les établissements de forte affluence.
Un centre médical entièrement assuré par téléconsultation ouvrira ses portes en septembre à Oberbruck, village de 400 âmes du canton de Masevaux. Cette innovation permettra de pallier l’absence de médecin dans la commune.
Claire Freitag, première adjointe au maire d’Oberbruck, s’essaye à l’exercice de la téléconsultation sous le regard du maire Jacques Behra. Photo DNA - Bruno Mathieu
Selon les responsables de l’Association de soins et d’aides de Mulhouse et environs (ASAME), cette configuration innovante va au-delà de ce qui est pratiqué depuis longtemps par la télémédecine, et représenterait même une première nationale.
Ce projet de cabinet médical par téléconsultation est né, d’une part, de l’impossibilité de trouver un médecin disposé à s’installer sur place, et d’autre part de la rencontre en 2013 entre Jacques Behra, le maire du village, et Paul Grumbach, de l’ASAME.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | | Par Luc Perino (Médecin généraliste)
Par Luc Perino, médecin généraliste
Dans le débat classique entre art et science, les biologistes considèrent la médecine comme une pratique et non comme une science. La médecine utilise la biologie ou les statistiques, comme le bâtiment utilise la chimie ou la géométrie. L’utilisation de technologies sophistiquées ne suffit pas, non plus, à lui conférer le statut de science.
L’un des prérequis fondamentaux, pour accéder à un tel statut, est la précision des termes et des critères. Sur ces points, la médecine peine à rattraper son retard historique, ce qui est préjudiciable à sa communication interne et externe.
Un exemple caricatural de ce déficit terminologique est le mot « diabète » qui désigne à la fois une gravissime maladie auto-immune rapidement mortelle sans traitement et un facteur de risque assez facile à corriger. Cette confusion entre « facteur de risque » et « maladie » est aggravée par l’omission fréquente du type (1 ou 2) permettant de différencier ces deux entités si dissemblables.
Après la Grande Guerre, des pédagogues vont tenter de réformer l’école pour que naisse une génération pacifique.
Pour en finir avec la guerre, au lendemain de la boucherie de 1914-1918, ne faut-il pas d’abord réformer l’école ? Inventer une autre façon d’éduquer les enfants pour que l’on ne puisse pas en faire si aisément de simples recrues vouées au sacrifice au nom de l’idéal patriotique ?
C’est le chantier qu’ouvrent nombre de pédagogues dans une Europe saignée à blanc. Sans concertation initiale, des femmes et des hommes, préoccupés par les enjeux éducatifs bien avant le conflit mondial pour certains, généralement alertés par le sort fait aux enfants délaissés tenus pour « débiles » (le Polonais Janusz Korczak, l’Italienne Maria Montessori, le Belge Ovide Decroly, l’Allemand Paul Geheeb, pour ne rien dire du pédagogue libertaire catalan Francisco Ferrer, fusillé en 1909 en champion de l’« Ecole moderne ») vont dès la fin des combats pointer les faiblesses du modèle en place pour proposer d’autres voies où l’intérêt de l’enfant, sa pleine participation aux projets éducatifs, la prise en compte de son corps et de sa vitalité, de sa personnalité et de sa psychologie propres sont les seules priorités.
Un homme va fédérer ces énergies. Le pédagogue genevois Adolphe Ferrière (1879-1960), qui, à l’écoute des expérimentations anglaises de la fin de l’ère victorienne, préconise des méthodes actives d’enseignement. Mais, sourd, il doit renoncer, dès 1918, aux « 30 points qui font une école nouvelle », qui valent charte universelle. Et, préconisant la promotion de l’idéal de solidarité et de fraternité humaines, il organise un Congrès de l’éducation nouvelle à Calais en août 1921.
LE MONDE ECONOMIE | | Par Jade Grandin de l'Eprevier
Que seriez-vous prêt à dévoiler de votre vie privée pour payer moins cher votre assurance ? Cette question vous semble incongrue et pourtant, à l’heure des objets connectés et du big data, les assureurs sont désormais capables de mesurer précisément les risques individuels pris par chaque consommateur. A partir de la masse de données collectées, ils lancent des offres dépendant du comportement des particuliers. Les clients jugés vertueux selon les canons de l’assurance obtiennent des ristournes sur leur prime lorsque les autres sont pénalisés.
La pédopsychiatrie est une discipline médicale relativement récente, mais déjà en voie de disparition. C'est en tout cas ce qu'estime Pierre Delion dans son dernier ouvrage*. Cette spécialité est née officiellement en 1800 avec Jean Itard lorsqu'il a récupéré l'enfant sauvage de l'Aveyron dont il va s'occuper pendant plusieurs années. L'auteur, psychiatre et psychanalyste rappelle qu'au XIXe siècle les jeunes malades étaient pris en charge par les aliénistes, enfermés et maintenus attachés dans des conditions ignominieuses. Cette situation a duré jusqu'après la Seconde Guerre mondiale. C'est seulement à cette époque que des psychiatres se spécialisent dans l'enfance, que des pédagogues se préoccupent des jeunes en difficulté et que des psychanalystes suivent des patients qui parlent de leurs premières années. Cette convergence de trois faisceaux a amené à l'émergence de la pédopsychiatrie, devenue une spécialité universitaire en 1973.
Le renoncement aux soins s'aggrave parmi les plus pauvres, selon le Secours Populaire. Selon, le 10e baromètre Ipsos/Secours populaire, parmi les Français les plus pauvres (ceux qui appartiennent à un ménage dont le revenu mensuel net est inférieur à 1.200 euros), la moitié a déjà renoncé ou repoussé une consultation chez le dentiste, soit un bond de 22 points par rapport à 2008, et près de 4 sur 10 un rendez-vous chez un ophtalmologiste (39%, +9 points).
Les salariés français du secteur privé ont été absents pour maladie en moyenne 16,6 jours en 2015, un niveau stable par rapport à 2014. Le taux d'absence en France s'est établi en moyenne à 4,55% en 2015, selon le huitième baromètre du groupe de conseil Ayming. Le taux est le plus élevé dans le Sud-Est (6,01% en Corse, 5,01% en Provence-Alpes-Côte d'Azur) et le moins élevé en Centre-Val-de-Loire (3,86%). Par secteur, celui des services est le plus touché (5,65%) et celui du BTP le moins (3,90%).
Le Kinball, sport du plaisir et du partage, pratiqué par les patients suivis en hôpital de jour de psychiatrie - CHU de Tours
La science reconnait les bienfaits du sport sur la santé et chacun en est convaincu mais pas forcément motivé ni prêt à changer de comportement. Pourtant, au-delà du maintien de sa forme et de la protection contre certaines maladies cardiovasculaires, cancers, diabète, le sport favorise l’insertion sociale et améliore la lutte contre le stress et l’anxiété. Pour inciter les personnes souffrant de troubles mentaux à pratiquer une activité physique, le service des sports et le CHRU de Toursinvitent depuis deux ans les patients suivis dans les structures de jour de psychiatrie et stabilisés à rejoindre l’un des 4 programmes sportifs : Kinball, gymnastique aquatique, course d’orientation et récemment la marche nordique. Pour promouvoir les vertus du sport sur la santé mentale, la journée du 13 septembre 2016 sera dédiée l’emblématique Kinball. Au programme : animations et tournoi au Palais des Sports de Tours qui réunira les patient des services de psychiatrie de Tours et d’Indre-et-Loire.
Séance du samedi 17 septembre 2016 -13H30AmphithéâtreOpéra Bastille
Comment créer en trois dimensions et dans un monde virtuel ? La réalité virtuelle change les règles, en démultipliant les points de vue et en offrant de nouvelles possibilités d’interactivité aux cinéastes, graphistes, sculpteurs... Un monde dont l’exploration n’en est qu’à ses balbutiements, et où tout — ou presque — reste à inventer.
Les armoires sécurisées sont une solution adaptée à tout type d’établissement, y compris les structures de soins psychiatriques. Pour Omnicell, l’appel à projet des ARS qui a fait suite à la circulaire de la DGOS sur le fonds pour la modernisation des établissements est un signe fort des institutions.
Suite à la circulaire de la DGOS de décembre dernier portant sur le fonds pour la modernisation des établissements, dans le cadre du programme Hôpital numérique, des crédits sont alloués aux établissements psychiatriques pour un soutien financier à l’usage. Dans ce cadre, les ARS ont adressé aux établissements psychiatriques publics et privés un appel à projets pour les équiper en armoires sécurisées.
Le moi conscient que Freud, voici presque cent ans, définit comme la partie émergée de l’iceberg a aujourd’hui partie liée avec le numérique.
Que la santé soit bonne, stabilisée ou critique, le numérique accompagne notre existence au quotidien, à tous les âges de la vie. Peut-on parler d’addiction et de sevrage ?
Consultation de psychodermatologie, Service de Dermatologie, HU Erasme, ULB, Bruxelles
Cet article résume une nouvelle classification des dermatoses autoprovoquées proposée par l’European Society for Dermatology and Psychiatry (ESDaP). Celle-ci est basée sur la question du secret pour séparer 2 grands groupes: celui où le comportement est caché et celui où il ne l’est pas. Ensuite les différentes manifestations sont envisagées ainsi que l’approche proposée pour le dermatologue et les traitements à sa portée. Se centrer sur la souffrance du patient permet au soignant de ne pas se sentir manipulé ou en colère. La création d’une relation de confiance avec le patient est la base de la prise en charge pour pouvoir l’adresser efficacement en psychodermatologie ou à un professionnel de la santé mentale familier de ces comportements et des troubles de personnalité sous-jacents. L’appellation trouble factice doit être préférée en général à celle de pathomimie qui est plus spécifique. L’utilisation d’une meilleure classification permettra d’unifier la littérature afin d’améliorer la prise en charge de ces patients.
La plupart des recherches sociologiques sont consacrées aux aspects négatifs des maladies mentales, notamment au problème de la stigmatisation, y compris l’auto-stigmatisation (self-stigma, qualifiée aussi de «stigmatisation interne »), c’est-à-dire les perceptions négatives du sujet sur sa propre affection psychiatrique. Mais des chercheurs des États-Unis évoquent une question rarement traitée, symétrique de la précédente : la possibilité d’ « opinions positives » concernant les maladies mentales, autrement dit la tendance à voir plutôt « le bon côté des choses. » Même si cette référence constitue bien sûr une vision caricaturale d’une telle tendance à un « incorrigible optimisme », on peut songer ici à la célèbre chanson Always look on the bright side of life (Prenez toujours la vie du bon côté)[1] clôturant le film de Monty Python, La Vie de Brian [2].
Comment renouveler l’enseignement ? Comment révéler le potentiel de tous les élèves ? Partout en France, de la maternelle au lycée, des professeurs lancent des expériences pédagogiques innovantes et cherchent de nouvelles façons d’enseigner. Avec le soutien de leur hiérarchie, ou parfois à contre-courant, ils bousculent leurs habitudes avec des objectifs multiples : donner envie d’apprendre, développer la curiosité, apprendre à coopérer, partager ses connaissances… Et avec des résultats souvent probants.
A Clichy-sous-Bois, une professeure de français incite ses élèves à se réapproprier leur vie par l’écriture
Professeure de français au lycée Nobel à Clichy-sous-bois (Seine-Saint-Denis), Sylvie Cadinot-Romerio a appris à ses élèves à se définir par le « je » de la littérature. Rencontres avec des écrivains et des metteurs en scène, ateliers, publication d’un livre avec la complicité de l’écrivain Tanguy Viel... Pour rapprocher de l’école des élèves souvent éloignés du cadre scolaire, l’écriture devient « une urgence d’agir » et une façon de se réapproprier leur histoire.
A l’école des Bosquets, les élèves participent aux décisions
Philippe Viard dirige l’école des Bosquets, à Epiais-Rhus, une commune de 650 habitants dans le Val-d’Oise. Depuis dix ans maintenant, il prône une pédagogie fondée sur la participation des élèves. Chaque matin, la classe commence par un temps de paroles où tout est fait pour encourager les initiatives, et ce sont les enfants qui choisissent une partie des activités de la journée.