Utilisant des informations sur la mortalité par suicide disponibles dans la base de données de l’OMS pour préciser l’évolution annuelle du taux de suicide pour 100 000 habitants en France, entre 1979 et 2010, une étude explore un « paradoxe français », la contradiction entre la «meilleure place dans le monde » accordée à la France par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en matière de système de soins, et les résultats pourtant médiocres dans le dénombrement des suicides constatés pendant ces trois décennies.
Le Youtubeur Don War lit les messages d'insultes laissés sous ses vidéos Copie écran vidéo YouTube
Ce jeudi 3 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, l’Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (Adapt) lance une nouvelle campagne choc et décalée. Son objectif est d’éveiller les consciences face aux préjugés liés aux handicapés. Dans le cadre de cette opération baptisée « Kill la bêtise », DonWar, un Youtubeur handicapé, a publié une vidéo dans laquelle il dévoile les commentaires d’insultes laissés par les internautes sur sa page.
« Alerte au débile mentale », « Faut te gazer », « On comprend rien à ce qu’il dit, j’espère qu’il fait exprès » ou encore « Stop, suicide-toi stp »… Voilà le genre de messages méprisants et agressifs qu’a pu recevoir le blogueur DonWar, âgé de 25 ans et infirme moteur cérébral. Malgré son succès sur le web (sa page YouTube qui traite de l’actualité du jeu vidéo et des nouvelles technologies compte près de 5000 fans), le jeune étudiant en développement web doit faire face à la discrimination. « J’essaie de transformer mon handicap en force, car je ne me considère pas si différent des autres », explique-t-il. Et il le prouve une nouvelle fois avec cette vidéo, dans laquelle il livre un très beau message.
Liberté, égalité, sexualité, La naissance de la sexologie clinique en France, 1965-1975
Un documentaire de Delphine Saltel et Renaud Dalmar
C’est l’histoire d’une poignée de jeunes médecins, généralistes, psychiatres ou gynécologues. Au milieu des années 60 les patients qu’ils reçoivent dans leur consultation sont de plus en plus nombreux à oser aborder leurs problèmes sexuels. C’est un des signes de la libération sexuelle en cours : l’idée d’un droit au plaisir, que la sexualité est une dimension essentielle de l’épanouissement personnel, la clé d’une vie équilibrée.
C’est l’histoire de médecins qui décident de prendre au sérieux cette demande. Ils défendent une approche clinique, recherchent des réponses concrètes, efficaces à des difficultés extrêmement courantes : l’absence de plaisir, les troubles du désir, de l’érection, les mésententes sexuelles au sein des couples.
Le petit groupe de médecins qui fondent la première Société de Sexologie Clinique à Paris en 1974 affronte les ricanements de leur profession, le peu d’égard pour ces questions que beaucoup considèrent comme relevant du simple bien être, du confort. Et pas de la santé.
Mais ils seront aussi attaqués par les militants gauchistes qui les traitent de « sexoflics » !
Josef Schovanec nous entraîne dans un nouveau voyage, peut-être le plus surprenant et déroutant qui soit pour une personne autiste : l'amour ! Sonia était l'une de ces petites filles promises à la bulle. Sa bulle, ou plutôt son bureau au sein de la plus prestigieuse des universités américaines, est devenu un univers, meublé de chiffres, de graphes et savants calculs. De l'autre côté de la mer, Gabriel attend son repas, debout dans la file d'attente de la soupe populaire, sac de couchage sur le dos en prévision de la nuit glaciale qu'il passera sur un trottoir. Il réfléchit lui aussi aux formules entamées alors qu'il enseignait à Polytechnique.
Lorsque le journal Alternative libertaire lui commande une chronique mensuelle sur la question du travail, la psychologue du travail et psychanalyste Lise Gaignard ne sait pas vraiment comment s’y prendre. « Je ne savais pas, au fond, comment écrire dans un journal militant autrement qu’en donnant l’accès à des entretiens avec des personnes qu’on avait adressées à mon cabinet pour “souffrance au travail” ». C’est donc ce qu’elle fait : entre 2007 et 2014, elle rédige des chroniques à partir des notes prises lors de ces entretiens.
Les prénoms sont modifiés, pas les discours : « aucune parole ou quasi n’est ajoutée : les termes sont ceux des patients ». Aujourd’hui, ces textes sont réunis dans un ouvrage,Chroniques du travail aliéné. Sans artifice, ces récits mettent des visages et des mots sur la souffrance au travail. Il y a Rémy, gestionnaire de stock dans une entreprise en situation de crise. Atteint de migraines, il ne dort plus, souffre de nausées.
« Il y a quelques années, j’allais volontiers au travail; aujourd’hui, je ne suis plus du tout convaincu. J’essaie de réagir, mais parfois je suis à bout. J’ai cinquante-deux ans, je suis dans une entreprise théoriquement sur le point d’être vendue... Ça fait des mois que ça dure ».François, ingénieur concepteur, qui n’accepte plus de mentir. Alors quand son supérieur lui demande de partir dans l’usine d’un client en Chine, pour remplacer des pièces fissurées en douce sans que le client s’en aperçoive, il craque et refuse. Depuis, il est placardisé. « Je vois un psychothérapeute toutes les semaines, contre une dépression qui dure depuis un an. Je prends des médicaments assez forts, mais je voudrais arrêter, comprendre ce qui m’arrive. »
Quand Janet Yellen, première femme de l’histoire à être gouverneure de la banque centrale américaine, donne une leçon de féminisme à un ancien candidat à la presidentielle.
Ralph Nader, l'ex-candidat à l’investiture pour la présidentielle américaine, a recommandé récemment à Janet Yellen, première femme gouverneure de la Banque centrale américaine depuis sa création, de «s’assoir avec son mari prix Nobel d’économie» pour mieux opérer la politique monétaire américaine. Elle a fait quelque chose d’inhabituel dans le monde feutré des banques centrales : elle lui a répondu publiquement en démolissant poliment, mais très efficacement, ses arguments économiques. Mais elle n’a fait aucune mention de la rhétorique sexiste consistant à dire que «les maris savent mieux» : les réseaux sociaux s’en étaient largement chargés.
« La violence à l’égard des femmes est si répandue que chacun d’entre nous peut faire quelque chose pour la combattre. Nous devons unir nos forces pour faire disparaitre ce fléau, promouvoir une égalité pleine et entière entre les sexes et édifier un monde dans lequel les femmes et les filles seront en sécurité, comme chacune d’entre elles le mérite et pour le bien de l’humanité toute entière. »
La violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.
La violence contre les femmes résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.
La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité.
La violence contre les femmes et les filles n’est pas inéluctable et sa prévention est non seulement possible mais essentielle.
Le professeur Panteleimon Giannakopoulos est nommé au nouveau poste de responsable médical du centre d’exécution des mesures pour délinquants perturbés et dangereux.
Un responsable médical est nommé à la tête de Curabilis afin de sortir ce complexe carcéralo-thérapeutique de la cacophonie et tenter d’apaiser les tensions avec le pénitentiaire. C’est le professeur Panteleimon Giannakopoulos, forte personnalité faisant autorité en psychiatrie, qui a été désigné pour chapeauter les soins destinés aux délinquants perturbés et potentiellement dangereux. Il devra aussi penser l’avenir de cette structure soumise à d’importantes pressions et proposer un modèle qui rassure les politiques.
Depuis qu’il a été forgé par Dubuffet en 1945, le terme d’art brut a connu un succès remarquable. Mais que recouvre-t-il exactement et comment se distingue-t-il de concepts postérieurs tels que l’art singulier (né en 1978 avec l’exposition les Singuliers de l’art) ? Quelle place y occupe «l’art des fous», étudié par des aliénistes pionniers comme Hans Prinzhorn ?
Cette mesure devrait bénéficier en priorité aux services de médecine, chirurgie, obstétrique et psychiatrie.
[...] 100 millions d'euros supplémentaires seront reversés aux établissements exerçant des activités de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) et 50 millions d'euros supplémentaires bénéficieront aux établissements exerçant des activités de psychiatrie et de soins de suite et de réadaptation", a-t-elle détaillé.
Le texte de Brotherton commence par une présentation de l’expérience effectuée parRebecca Lawsonet présentée dans son papier “The science of cycology (.pdf)“. La psychologue a montré à ses sujets un schéma incomplet d’un vélo, auquel il manquait les pédales, les chaînes et bon nombre d’éléments. Il s’agissait de terminer le dessin en y ajoutant les parties manquantes. La plupart pensaient que l’opération serait facile. En fait, plus de la moitié des sujets se sont trompés et ont placé les éléments de façon gravement incorrecte, au point qu’un vélo construit selon leurs schémas serait largement non fonctionnel. Pourtant précise Brotherton, toutes ces personnes ou la plupart avaient déjà fait du vélo, et bon nombre d’entre eux en possédaient un.
L’un des participants au test devait ensuite déclarer : “je pense que je m’y connais moins que je ne le croyais“. Une constatation au coeur de l’argumentaire de Brotherton. Pour lui en effet, ce test du vélo est la démonstration que notre cerveau surestime largement ses connaissances. Ce n’est qu’en soumettant notre savoir à des tests rigoureux qu’il devient possible de l’évaluer correctement.
D’autres expériences tendent à montrer la même tendance. Celles de Leonid Rozenblit et Frank Keil (.pdf) vont aussi dans ce sens. Ils ont demandé à leurs sujets quelle était leur connaissance du fonctionnement d’objets familiers, comme les fermetures éclairs, les hélicoptères et les ouvre-boîtes. La plupart pensaient pouvoir en décrire assez correctement le mécanisme, mais là encore, la plupart furent incapables de s’en tirer correctement.
Guy de Maupassant a décrit dans le« Horla »le cas d’un personnage qui ne voyait plus son image dans la glace. Peut-être est-ce son propre cas qu’il décrivait ainsi et a-t-il constaté chez lui-même ce phénomène, prodrome des troubles cérébraux qui marquèrent la fin du célèbre écrivain.
| 30.11.2015
En tout cas, le phénomène n’est pas un pur produit de son imagination. M. Sollier vient de communiquer à la Société médico-psychologique le cas d’un jeune garçon hystérique qui a brusquement cessé de voir sa propre image reflétée dans une glace. Tous les autres objets qui l’environnent étaient visibles pour lui tandis que la glace lui semblait un verre transparent.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO| | Par Corine Lesnes (San Francisco, correspondante)
Les généticiennes Emmanuelle Charpentier (à gauche) et Jennifer Doudna, lors de la remise du prix Princesse des Asturies, en octobre 2015, à Oviedo, en Espagne. JOSE VICENTE/AP
En février 1975, un groupe de 150 scientifiques se réunissait à huis clos au centre de conférences d’Asilomar, près de Monterey (Californie), pour réfléchir aux techniques d’assemblage d’ADN d’espèces différentes qui venaient d’être découvertes aux Etats-Unis. De cette rencontre, il était sorti non pas un moratoire sur le génie génétique, mais un cadre rigoureux pour la sécurité des expériences et l’interdiction d’utiliser des organismes dangereux pour l’espèce humaine. C’était la première tentative d’autorégulation de la communauté scientifique. « La convention constitutionnelle de la biotechnologie », décrit le New Yorker dans son édition du 16 novembre. Redoutant que des bactéries génétiquement modifiées ne se dispersent dans l’environnement, les chercheurs s’autocensuraient.
Perspectives vertigineuses
Quarante ans plus tard, alors que ces craintes ont fait place au spectre du « bébé sur mesure », un sommet international se tient à Washington du 1er au 3 décembre sur la modification du génome humain, à l’initiative des Académies nationales de sciences et de médecine des Etats-Unis. La communauté scientifique prend acte de l’emballement de la technologie sur l’« édition » du génome et des perspectives vertigineuses qu’ouvre la diffusion des expériences hors des labos traditionnels. Contrairement au huis clos d’Asilomar, elle entend cette fois associer le public à ses interrogations. Un nombre limité de journalistes seront admis à la conférence, mais les interventions seront retransmises en ligne.
Ben Laden a été immergé en haute mer, aucun pays ne voulait accueillir la dépouille de Coulibaly… Souvent, l’enterrement des auteurs d’attentat est escamoté : ils disparaissent comme s’ils étaient renvoyés à leur trajectoire transnationale. Les Etats sont embarrassés par cette question : que faire des corps de jihadistes ?
Directrice de recherche au CNRS et rattachée au Ceri - Sciences-Po, Riva Kastoryanos, spécialiste des minorités, des diasporas en Europe, consacre son dernier livre au jihadisme à travers le prisme de la question de l’enterrement des corps de kamikazes. Une question qui interroge aussi bien le corps comme arme de guerre que le lien entre territoire et identité nationale ou transnationale.(Photo DR)
LE MONDEPar Youssef Ait Akdim (contributeur Le Monde Afrique)
La sociologue et écrivaine marocaine Fatima Mernissi. Crédits : DR
Elle s’est éteinte en silence, elle qui emplissait le monde de son rire, de son charisme et de la hardiesse de ses propos. La sociologue et écrivaine marocaine Fatima Mernissi est décédée, tôt, lundi 30 novembre, à Rabat. Une disparition regrettée par les nombreux amis et élèves de cette figure complexe, à la fois universitaire et militante féministe, et qui a inspiré des profils variés, de la journaliste américano-égyptienne Mona Eltahawy à la figure de proue du féminisme musulman, Amina Wadud.
Pour s’être saisie avec courage des grandes questions de société – féminisme, islam et modernité –, Fatima Mernissi était devenue, d’abord au Maghreb puis au-delà, une icône pour toute une génération d’intellectuels. « Je suis née en 1940 dans un harem à Fès, ville marocaine du IXe siècle, située à 5 000 km à l’ouest de La Mecque, et à 1 000 km au sud de Madrid, l’une des capitales des féroces chrétiens », écrit-elle en incipit de son best-sellerRêves de femmes, une enfance au harem (Albin Michel/Le Fennec, 1994, le Livre de Poche, 1998).
Des études internationales démontrent l’efficacité des psychothérapies dans le traitement de certains troubles psychiatriques, sans privilégier aucune école.
La psychanalyse est-elle moins efficace que d’autres formes de psychothérapies plus nouvelles ? La question continue à susciter en France des polémiques et des débats passionnels. Alors que dans de nombreux pays, les querelles d’écoles se sont apaisées.
C’est le cas notamment de la Suisse. Le professeur Jean-Nicolas Despland, professeur de psychiatrie et psychanalyste, dirige ainsi un institut universitaire de psychothérapie au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) de Lausanne, où sont proposés aux étudiants des cursus dans les trois écoles : thérapies comportementales et cognitives (TCC), thérapies systémiques (familiales) et thérapies dynamiques (psychanalyse). Son institut comprend aussi un centre de recherche sur les psychothérapies, qui tient à jour la littérature scientifique mondiale sur l’évaluation de leur efficacité dans le traitement des troubles psychiatriques, dont le professeur Despland résume les principales conclusions.
Rescapées ou proches de victimes, de nombreuses personnes sont en souffrance psychologique après les attaques du 13 novembre. Rencontre avec le psychiatre Didier Cremniter, référent national des cellules d'urgence médico-psychologique.
Le professeur Didier Cremniter, référent de la cellule d'urgence médico-psychologique, le 27 novembre 2015 à l'hôpital Necker, à Paris. (F. MAGNENOU / FRANCETV INFO)
Alors que la France a rendu un hommage national aux victimes, vendredi, comment vont les rescapés, plus de deux semaines après les attaques de Paris et Saint-Denis ? Rencontre avec le professeur Didier Cremniter, psychiatre, référent national des cellules d'urgence médico-psychologique (CUMP), un dispositif de prise en charge d'urgence, créé en 1995, qui permet d'accompagner les rescapés, les familles et les Parisiens éprouvés.
Francetv info : Quels sont les symptômes dont souffrent les rescapés des attaques de Paris ?
Didier Cremniter : Ils présentent des symptômes de déstabilisation psychique parfois importants. Certaines personnes étaient inertes, comme tétanisées ou, au contraire, anormalement agitées. J'ai observé des modifications de repères fondamentaux : parfois, les patients avaient l'impression de se trouver dans un autre monde. Dans de rares cas, des rescapés ont été hospitalisés. Les deux ou trois premiers jours, ces symptômes se sont atténués, comme un début de phase de latence.
Soignant les toxicomanes depuis plusieurs décennies, le docteur Furlan comparaît à partir de ce lundi, à Sarreguemines, après la dénonciation d’un pharmacien qui l’accuse de trafic.
La troisième saison de Perception est diffusée tous les samedis à 20h55 sur M6! L'extravagant Dr Pierce, un professeur d'université atteint de schizophrénie paranoïde, soutient le FBI dans ses enquêtes grâce à ses hallucinations.
Photo: TNT
Un héros schizophrène qui a une meilleure amie imaginaire. Des intrigues divertissantes. Une histoire d’amour et des collaborations avec le FBI, la série Perception a de sérieux atouts pour convaincre les téléspectateurs!
Le microbiome, cette communauté de bactéries vivant en symbiose avec nos organes, notamment digestifs, est le nouvel Eldorado des biologistes : on découvre son rôle important dans les différents aspects de la vie des êtres humains, que ce soit en matière de santé, mais aussi par son influence sur notre psychologie.
Lors des ateliers bodyware qui se sont tenus au CRI en 2014, les participants aux workshops se sont d’ailleurs montrés très intéressés par cet aspect du corps humain, ce qui leur inspira une multitude de technologies “futuristes” basées sur cette population microbienne.
Mais, nous explique le magazine Nautilus, le microbiome n’est pas stable. Comme tous les écosystèmes, il évolue. Et pas toujours en bien. L’article expose les travaux d’un couple de scientifiques, Justin et Erica Sonnenburg, qui ont développé une intéressante hypothèse à partir de l’étude d’une équipe de microbiologistes italiens, qui avaient en 2010 étudié et comparé le microbiome de deux populations. L’une, Africaine, basée au Burkina-Faso, se nourrissait de manière très traditionnelle (essentiellement à base de millet et de sorgho), comme nos lointains ancêtres du néolithique le faisaient déjà. L’autre, Italienne, près de Florence, est bien plus habituée à nos burgers, frites et autres nourritures “raffinées” (au sens chimique du terme, pas gastronomique !)