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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 20 mai 2024

Psy Art Festival (PAF) Du 6 au 8 juin 2024

Groupe hospitalier Paul Guiraud (GHPG) 

Publié le 21/03/2024

Psy Art Festival (PAF) Du 6 au 8 juin 2024

Le groupe hospitalier Paul Guiraud est en pleine préparation de son Festival "Hors les murs" et "Entre les murs" de l'établissement, qui aura lieu à L’Hay-Les-Roses et à Villejuif du 6 au 8 juin prochain !

Grâce à ce projet, nous avons à cœur de déstigmatiser les personnes souffrant de troubles psychiques, de démystifier les lieux de soins et de sensibiliser le grand public à la santé mentale, le tout au travers de l'art et du sport. 

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TRIBUNE «Vas-y tiens l’écarteur comme t’écartes les cuisses !» : il est temps d’en finir avec les violences sexistes et sexuelles à l’hôpital

par un collectif de médecins, soignantes et soignants

publié le 7 mai 2024

L’esprit carabin ne peut servir d’excuse aux agissements sexistes, au harcèlement, à l’agression sexuelle, dénonce un collectif de soignantes. Elles décrivent un système hiérarchique patriarcal verrouillé et demandent la fin de l’impunité.

En 2020, suite à la cérémonie des césars, Virginie Despentes a publié une tribune dans ce même journal : «Désormais on se lève et on se barre». Aujourd’hui, en 2024, à l’Hôpital, nous voulons affirmer : «Désormais on se relève, on reste, et on en finit avec l’impunité». Plus jamais il ne devra être dit qu’on parle mais que vous n’entendez pas.

Nous tous⸱tes, médecins, infirmier⸱es, aides-soignant⸱es, personnels administratifs travaillons et avons été formé⸱es à l’Hôpital et nous y sommes attachés.

Pourquoi ? Pour prendre soin de l’autre. Travail visible ou invisible, qu’avons-nous en commun ? D’avoir découvert dès notre premier pas dans ce tout petit monde que pour pouvoir nous former, pour pouvoir exercer notre métier, nous allions devoir subir les violences sexistes et sexuelles quasi institutionnelles.

L’ampleur de la tâche est immense

Voilà les préceptes que nous suivons tous⸱tes. Et c’est ainsi que les violences banalisées perdurent, s’aggravent et conduisent non seulement à des agissements sexistes, à du harcèlement sexuel ou moral, mais aussi à l’agression sexuelle : l’association Donner des elles à la santé a publié son baromètre pour preuve : en 2023, sur 521 médecins interrogées, 20 % d’entre elles ont subi des pressions répétées pour obtenir des faveurs sexuelles et 17 % d’entre elles ont même subi des situations d’agressions sexuelles.

Violences éducatives : un collectif appelle l’Etat à faire respecter la loi anti-fessée





Christophe Gattuso  29 avril 2024


 A l’occasion de la sortie d’une nouvelle campagne de prévention des violences éducatives ordinaires, le collectif Stop VEO, soutenu par des médecins, exhorte les pouvoirs publics à appliquer la loi « anti-fessée » de 2019. Il fustige la récente décision de la cour d’appel de Metz qui a relaxé un père accusé de violences familiales, au nom d’un prétendu « droit de correction ».

On peut tous tourner le dos à un héritage. Ne laissons pas la violence en faire partie

On peut tous tourner le dos à un héritage. Ne laissons pas la violence en faire partie  L’héritage, film de la nouvelle campagne de Stop VEO La lutte contre les violences éducatives ordinaires (VEO) est l’histoire de l’engagement d’une association créée en 2016 et d’une parlementaire, ayant abouti à l’adoption d’une loi en 2019. Mais en lançant, mardi 23 avril, la 5e campagne de sensibilisation sur les violences faites aux enfants par leurs parents, à l’occasion de la sortie d’une vidéo réalisée par Publicis, l’association Stop VEO a rappelé que ce combat pour une éducation sans violence n’était définitivement pas gagné. La campagne se terminera fin mai.

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Violences faites aux enfants : une campagne pour donner de la visibilité à 3 numéros d’aide

Stéphanie Lavaud   13 octobre 2022

 Il existe des numéros d’aide pour les enfants victimes de violence – qu’elle soit intrafamiliale, en ligne ou scolaire. Le gouvernement a cependant jugé, à juste titre, qu’ils ne sont pas assez connus des victimes et des témoins. Le Secrétariat d'État en charge de l'enfance, en partenariat avec le Ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, lance une campagne de communication pour leur donner beaucoup plus de visibilité et que les personnes concernées n’hésitent plus à appeler [1].

Trois numéros accessibles

Toute personne – enfant comme adulte – victime ou témoin d’agressions, de harcèlement, ou de violences, qu’elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles, peut le signaler et trouver de l’aide en appelant l’un des 3 numéros qui sont à disposition, à savoir :

119 : numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l'être. Il est gratuit, confidentiel, joignable 24h/24, 7jours/7. Également disponible sur forme de chat à l’adresse www.allo119.gouv.fr

3018 : numéro dédié aux enfants victimes de cyber-harcèlement. L’appel est gratuit, anonyme et confidentiel. Géré par l’association e-enfance.org , le numéro est joignable du lundi au vendredi de 9h à 20h, et le samedi de 9h à 18h.

3020 : numéro dédié aux enfants victimes de harcèlement scolaire. Géré par l’Education nationale, en lien avec l’association EPE ( www.education.gouv.fr/non-au-harcelement ), le numéro est joignable du lundi au vendredi de 9h à 20h, et le samedi de 9h à 18h.

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Psychologues sur le qui-vive


 




COLOMBEL-PLOUZENNEC AnneGEORGES-LAMBRICHS NathalieALBERT Solenne

Dans nos cabinets discrets, on peut parler, se confier, et s’apercevoir qu’on dit autre chose que ce que l’on croyait penser, ce qui réveille et porte à conséquences…

Notre société est bifide : nous n’avons jamais eu tant besoin d’être entendus dans notre unicité, et nous voudrions être des humains en parfait état de marche. Nous sommes tiraillés entre besoin de parler et folie normative.
Les psychologues n’échappent pas à cette tension, tandis que les autorités veulent prendre en main leurs pratiques pour les conformer au discours dominant : celui du « tout est neuro ». Voilà pourquoi les psychologues sont sur le qui-vive !
L’inconscient freudien est leur boussole, pour défendre une pratique qui fasse sa place à ce qu’il y a de plus étrange, boiteux, bizarre en l’être humain, à ce qui est au cœur de sa souffrance, et qui ne se laisse pas résorber à coup de protocoles ou de dispositifs prêt-à-porter.

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Feuille de route santé mentale et psychiatrie : où en est-on six ans après ?

Publié le 

Le rapport 2024 sur l’état d’avancement de la feuille de route santé mentale et psychiatrie est publié (il s’agit du sixième bilan). Franck Bellivier, Délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, relève à cette étape, et malgré l’engagement de l’ensemble des acteurs « nombre d’éléments positifs mais aussi des sujets de préoccupation majeure, une inadéquation entre les besoins et l’offre qui restent très élevée, en particulier en pédopsychiatrie. »

Lancée en juin 2018, la Feuille de route santé mentale et psychiatrie a contribué de façon décisive à installer la santé mentale dans le débat public et à lever certains tabous. Comportant initialement 37 mesures, celle-ci a été enrichie de nouvelles mesures à l’issue des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en 2021. Il s’agit donc d’un document évolutif (voir le bilan 2023). Des moyens substantiels ont été mobilisés et continuent de l’être pour accompagner son déploiement. Au-delà, comme l’a rappelé en avril dernier, Frédéric Valletoux, Ministre en charge de la Santé et de la Préventionà l’occasion d’un bref point d’étape, « la mobilisation durable et collective de tous les acteurs porteurs de cette stratégie est déterminante pour atteindre les objectifs fixés en matière de prévention des troubles psychiques, d’accompagnement des personnes qui en souffrent et de leurs proches, et de changement de regard sur ces troubles ».

Selon Franck Bellivier, Délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, « ce sixième bilan de l’état d’avancement des actions décrites dans la feuille de route Santé mentale et psychiatrie permet une nouvelle fois de mesurer l’engagement des Directions d’Administration Centrales du Ministère, des ARS, des professionnels de santé, mais aussi des personnes concernées et de leurs familles dans ces réformes, et, plus globalement, de mesurer le chemin parcouru. Cette mobilisation croissante doit servir de socle à l’élargissement des actions impactant les déterminants de la santé mentale : violences subies et en particulier violences sexuelles dans l’enfance, migration, appartenance à une minorité, précarité financière, qualité de vie au travail, sommeil, solitude et isolement. »

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Négociations salariales des médecins : le "secteur général de la psychiatrie est en grande crise"


 




Vendredi 17 mai 2024

Les psychiatres réclament une meilleure rémunération. ©AFP - Patrick Batard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Les négociations tarifaires entre les syndicats de médecins libéraux et l'Assurance maladie ont repris mercredi dans l'espoir de décrocher un accord pour les cinq ans à venir. La psychiatrie est particulièrement mobilisée.

La nouvelle convention doit notamment revaloriser le tarif des consultations des généralistes à 30 euros, contre 26,50 actuellement. Pour le moment, on est loin du compte selon les syndicats qui ne semblent pas prêts de signer cet accord. Loin du compte aussi pour les médecins spécialistes qui participent à ces négociations. Eux aussi espèrent une revalorisation du tarif de la consultation. Les psychiatres, particulièrement mobilisés avec de plus en plus d’ados avec des idées suicidaires. Pour eux non plus, le compte n’y est pas.

57 euros la consultation en psychiatrie

Le métier n’attire plus. Chaque année, ça fait partie des derniers choix des étudiants en médecine après le concours de l’internat. Leurs revenus ne sont pas dans les plus élevés des médecins spécialistes. L’Assurance-maladie propose une augmentation de la consultation de 5 euros pour un nouveau tarif à 57 euros. Insuffisant pour le docteur Elie Winter, président du Syndicat national des psychiatres privé. "Plus on fait des choses avec des patients difficiles, dans des états graves, avec des responsabilités médicales, plus on fait des choses où l'on doit s'engager, plus on rend service aux plus fragiles de la population et moins on est valorisés. Donc un psychologue va être payé 50 euros, et c'est très bien, mais un psychiatre sera payé à peu près au même niveau, ce qui est quand même un non sens", assure-t-il.

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dimanche 19 mai 2024

DSM : la Bible contestée de la psychiatrie

Samedi 4 mai 2024

En 1955, des psychiatres américains discutent du cas d'un patient. ©Getty - Three Lions

L’histoire du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) est marquée par les controverses. Que nous dit cette histoire de l’évolution de la psychiatrie et du rapport scientifique à la maladie mentale ?

Avec

Steeves Demazeux Maître de conférences et responsable du Master “Soin Éthique Santé” au département de philosophie de l’université Bordeaux-Montaigne

L’Histoire de la psychiatrie ne serait sans doute pas la même sans un manuel diagnostic né aux États-Unis dans les années 1950 : le DSM pour Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.

Aujourd’hui, dans sa cinquième version, ce manuel fait l’objet de nombreux reproches portant sur la rigidité de sa classification, ou bien sur le risque de surdiagnostic lié à la multiplication des catégories de troubles mentaux.

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Psychiatrie : « Le manque d’attractivité des postes infirmiers en hospitalisation est criant »

Publié le 04 mai 2024

Face au manque de personnels travaillant dans les hôpitaux psychiatriques, et notamment d’infirmiers spécialisés, un collectif de psychiatres appelle, dans une tribune au « Monde », à la revalorisation des salaires de ces professionnels et à l’amélioration de leurs conditions de travail.

Nous, psychiatres exerçant la psychiatrie en service public à Paris et en petite couronne, souhaitons rendre publique notre inquiétude. Nous assistons à l’étouffement d’une profession indispensable pour notre spécialité, celle des infirmiers en psychiatrie, et constatons que l’hôpital psychiatrique en est la première victime.

Journée d'étude "La maladie et le malade, Ouvrons le dialogue entre chirurgiens et psychanalystes"

Réseau pour la psychanalyse à l’hôpital

 

La survenue et la découverte d’une maladie bouleversent l’existence de l’être. L’organisme, le corps et l’appareil psychique sont mis à l’épreuve. La médecine vise l’organisme malade au moyen de traitements médicaux et d’opérations chirurgicales. Ces interventions ne sont pas anodines, elles touchent aux registres lacaniens du Réel, du Symbolique et de l’Imaginaire dans lesquels l’être est pris. La rencontre avec un psychanalyste est alors précieuse tant du point de vue clinique que théorique : les recherches actuelles étudient les mécanismes et établissent les résultats de la fantasmatisation de l’organisme chez le patient puis sa corporéification chez le psychanalysant[1].

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ENTRETIEN. Violence des mineurs. "L'adolescence est une période à risques", alerte la psychiatre Rachel Bocher

Écrit par Juliette Poirier   Publié le  

La violence s'exerce sur et par des mineurs de plus en plus jeunes, et elle est de plus en plus grave.

Après les agressions- dont un viol- d'adolescents par d'autres mineurs ces dernières semaines en France, Rachel Bocher, chef du service psychiatrie du CHU de Nantes analyse cette hausse de la violence entre jeunes. Un phénomène plurifactoriel selon la médecin, à prendre très au sérieux.

Rachel Bocher est chef du service psychiatrie du CHU de Nantes. Médecin, syndicaliste-présidente de l'INPH, l'Intersyndical national des praticiens hospitaliers, la psychiatre nantaise a toujours été très engagée à défendre l'hôpital public.

Un constat alarmant

Shemseddine, Shanon, Samara, Matisse... Ces dernières semaines, les noms de ces quatre adolescents ont marqué l'actualité en France. Ces ados ont été victimes de violences ou de viol de la part d'autres jeunes jusqu'à en mourir.

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Qui va garder les embryons ?

Frédéric Haroche | 03 Mai 2024

Richmond - Un juge de Virginie devra statuer le 9 mai prochain sur le statut de deux embryons congelés depuis près de dix ans par un couple, pour déterminer s'ils peuvent être « partagés » lors d'un divorce. 

En 2018, Honeyhline et Jason Heidemann se séparent. Lors du partage de leurs biens, un point de discorde est apparu : que faire de leurs embryons congelés ? Six ans plus tard, au terme d'un procès fleuve, la question sera tranchée. 

Après une fécondation in vitro, les Heidemann ont eu une fille, aujourd'hui âgée de 7 ans. Il leur reste deux embryons de ce parcours de FIV. En 2015, lorsqu'ils ont rempli le formulaire ad hoc, ils ont choisi de donner ou de détruire ces embryons s'ils ne les utilisaient pas. Cependant, incapables de s'accorder lors du divorce, ils ont signé un accord stipulant qu'ils ne devraient pas être décongelés sans le consentement des deux parties ou une décision judiciaire. 

En 2019, Honeyhline, employée chez Microsoft, a demandé à son ex-époux l'autorisation d'utiliser les embryons pour tenter une nouvelle grossesse, arguant qu'elle ne pourrait pas avoir d'autre enfant biologique sans ces embryons, après avoir eu un cancer du sein en 2017 et, bien qu'elle ait eu deux autres enfants grâce à un don d'ovocytes. 

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Violences à l’hôpital : « Il y a une prise de conscience claire pour admettre que certaines choses qui pouvaient être tolérées auparavant ne sont plus acceptables »

03 Mai 2024

Il y a quelques semaines, la prise de parole du Pr Karine Lacombe concernant certaines violences sexuelles dont elle a été la victime et témoin à l’hôpital a une nouvelle fois levé le voile sur ce que doivent affronter encore trop fréquemment certaines professionnelles dans les établissements de santé. Cependant, ces dernières années, les hôpitaux publics ont été invités à un travail en profondeur pour mieux lutter contre et prévenir toutes les formes de violences dans les relations professionnelles. Nous évoquons ce sujet avec Marie Audubert-Quenot, directrice du Département Santé Qualité de vie et des conditions de travail de l’Assistance publique – hôpitaux de Paris (AH-HP). En 2021, un système de signalement a en effet été mis en place au sein de l’AP-HP. Si le nombre de saisines demeure encore restreint, le dispositif est de mieux en mieux connu. Les enseignements de l’analyse de ces signalements ne sont pas sans intérêt : il apparaît en effet que bien qu’elles soient fortement médiatisées, les violences sexuelles et sexistes (VSS) sont loin de représenter la majorité des faits remontés. D’une manière générale, Marie Audubert-Quenot note que les relations interpersonnelles dégradées constituent la première raison du recours à cette cellule. Elle témoigne également du travail réalisé et de l’ampleur de la mission à effectuer. 

JIM.fr - Les signalements de violences (entre agents de l’AP-HP) quelles qu’elles soient ont-ils augmenté ces dernières années ? 

Marie Audubert-Quenot : Notre dispositif de signalement baptisé « Violences au travail » a été mis en place en septembre 2021. Il s’inscrit dans le cadre de la loi d’août 2019 de transformation de la fonction publique, qui imposait aux employeurs publics la mise en place de ce type d’outils. Depuis son lancement, nous avons effectivement constaté une évolution, notamment sous l’effet d’une campagne lancée cette année, au mois de novembre, à la suite de laquelle une augmentation des signalements de 130 %a pu être observée. Ainsi, depuis 2021, nous avons recensé 279 signalements auprès de cette cellule, dont 132 en 2023. Concernant ce que l’on appelle les violences à caractère sexuel ou sexiste (VSS), elles ne représentent aujourd’hui que 5 % des signalements reçus, ce qui n’est clairement pas la majorité. La majorité relève de relations professionnelles dégradées, entre professionnels et pas nécessairement, contrairement à ce que l’on pense souvent aussi, entre un professionnel et son supérieur. Cependant, un fait marquant est que nous sommes davantage sollicités par des internes. C’est assez nouveau, car jusqu’à présent nous recevions en grande majorité les déclarations de professionnels non médicaux. Mais de plus en plus, des médecins, internes, praticiens hospitaliers ou PU-PH nous contactent. 

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Bientôt des robots pour faire les prises de sang

Anicet Mbida  Publié 

Le plus grand test mondial d’une machine à faire les prises de sang se déroule dans un hôpital des Pays-Bas. Objectif : dégager du temps aux infirmières, fréquemment en sous-effectifs.

Le robot qui fait les prises de sang de la startup Vitestro. (CAPTURE D'ECRAN)

Le robot qui fait les prises de sang de la startup Vitestro. (CAPTURE D'ECRAN)

On pourrait bientôt avoir une surprise en arrivant à l’hôpital. Ce ne seront plus des infirmières qui feront les prises de sang, mais des robots. Les tests ont déjà commencé à l’hôpital Albert Schweitzer de Dordrecht aux Pays-Bas. Si vous devez y faire une analyse sanguine, on vous proposera d’entrer dans une cabine très design, d’attraper une poignée puis de poser votre bras sur un joli accoudoir bleu.

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Nouvelle réglementation de la psychothérapie pratiquée par des psychologues : premier rapport de monitoragea


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SUISSE

Berne, 03.05.2024 - En 2023, le modèle de la prescription a remplacé celui de la délégation pour la psychothérapie pratiquée par des psychologues. Ce changement a entraîné une augmentation des coûts pour l’assurance obligatoire des soins (AOS) : tel est le résultat d’un rapport de monitorage commandé par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) concernant cette nouvelle réglementation. Après extrapolation, cette hausse se situe entre 175 et 200 millions de francs, dont plus de la moitié est due au nouveau tarif, plus élevé.

Depuis le 1er juillet 2022, les psychologues-psychothérapeutes pratiquant sous leur propre responsabilité professionnelle peuvent facturer à la charge de l’AOS les prestations prescrites par un médecin. Auparavant, leurs prestations étaient remboursées lorsqu’ils exerçaient sous la surveillance d’un médecin (modèle de la délégation). Lorsqu’ils travaillaient de manière indépendante, il était également possible que les assurances complémentaires prennent en charge leurs prestations, ou que les patients les paient de leur propre poche. Durant une phase transitoire s’étendant jusqu’à fin 2022, la psychothérapie psychologique pouvait encore être remboursée selon l’ancien modèle de la délégation, parallèlement au nouveau modèle de la prescription.

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Guerre en Ukraine : quelles conséquences sur la santé mentale des enfants ?

Dr Dominique-Jean Bouilliez


Une étude menée par des chercheurs de l'Institut de psychiatrie légale du ministère ukrainien de la Santé a mis en exergue l'impact dévastateur du conflit ukrainien sur les enfants, démontrant une augmentation de 50 % du trouble dépressif et une multiplication par un facteur supérieur à 2 du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) chez les jeunes interrogés.

Le récent rapport ‘The State of the World’s Children 2021’ de l'UNICEF, avait considéré la pandémie de Covid comme la partie émergée de l'iceberg de la santé mentale des jeunes du monde entier. Mais la guerre en Ukraine a également exercé un fort impact psychologique sur les enfants à travers l'Europe. Au-delà de ceux qui se trouvent directement dans la zone de conflit, la couverture médiatique constante répand en effet la peur et l'anxiété, ce qui pèse lourdement sur les enfants déjà accablés par les effets persistants de la pandémie de Covid-19. 

On sait également que les expériences de guerre et d'agression militaire peuvent avoir un impact durable sur la santé physique et mentale des enfants, avec des conséquences profondes et à long terme sur leur développement. Ces expériences de conflit sont marquées par des soins de santé inadéquats, une malnutrition, des maladies infectieuses et une détresse familiale, qui peuvent tous avoir un impact significatif sur la santé mentale des enfants.

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Appareils auditifs et fonctions cognitives, on va en entendre parler

Dr Isabelle Meresse


Déclins auditif et cognitif sont très certainement associés. Une étude longitudinale prospective compare les résultats cognitifs après 3 ans d'utilisation d'appareils auditifs chez les personnes âgées. Les premiers résultats rapportés sont prometteurs.

Avec le vieillissement de la population, la prévalence de la perte auditive et celle de la démence augmentent rapidement. La perte auditive est actuellement considérée comme le facteur de risque potentiellement modifiable le plus important de déclin cognitif. Plusieurs mécanismes ont été proposés pour expliquer l'association entre la perte d’audition et la démence, qui ne s’excluent pas mutuellement. L’hypoacousie pourrait être à l’origine d’une diminution de la stimulation auditive et ainsi du traitement cognitif, engendrant des modifications cérébrales structurelles et fonctionnelles.


Grèce : la santé à bout de souffle

Disponible jusqu'au 15/05/2025







En Grèce, le secteur de la santé est à bout. Pouvoir se soigner est désormais la plus grande préoccupation des Grecs. Après la crise de 2008 et son cortège de politiques d’austérité, le gouvernement n’a plus les moyens de soigner sa population. Les patients attendent trop longtemps et les soignants sont en sous-effectif.


« Femmes de santé 2023 » : qui sont les huit lauréates ?

Aude Lecrubier   1er juin 2023

 Cette année, sur l’agora de la Fédération hospitalière de France lors de l'édition 2023 du salon SantExpo, 8 lauréates ont reçu le prix « Femmes de santé 2023 » en présence d’Agnès Firmin le Bodo, Ministre déléguée auprès du Ministre de la Santé et de la Prévention.

L’initiative qui récompense chaque année des femmes pour les projets de santé qu’elles portent a été lancée par le collectif Femmes de Santé * (2700 membres) en 2019. Le principe : les femmes sont nominées par les membres du collectif Femmes de Santé puis sélectionnées par un comité de sélection.

8 nominées, 8 projets


vendredi 17 mai 2024

"13h15 le dimanche". Une infirmière en campagne

Publié 







La France compte près de 110 000 infirmier.ère.s libéral.e.s qui exercent à leur compte, en cabinet et/ou à domicile. Ce sont en grande majorité des femmes. Charline, infirmière libérale à la campagne, près d’Angers, soigne, comme une évidence, avec le besoin d'être utile…


Le monde et ses métamorphoses : le virtuel et la psychanalyse

Effets de la Modernité dans la clinique (7)

Cycle de formation 2024 sous la direction de
Marie-Laure Dimon, Christine Gioja Brunerie et Anne-Marie Leriche

ARGUMENT

Le monde et ses métamorphoses :
le virtuel et la psychanalyse

Marie-Laure Dimon

Dans les sociétés modernes et notamment occidentales, la venue du numérique et des réseaux sociaux contribuent à la création de nouvelles formes de structuration tant sur les plans individuel que collectif. Ces formes se constituent sur l’image pour en dévoiler une autre fondée sur le moi-même. Nous tenterons alors de comprendre les effets de ces transformations du monde sur les individualités et le collectif à partir de la transdisciplinarité mettant en évidence les interdépendances de différentes disciplines : la psychanalyse, l’anthropologie, la philosophie, l’art mais aussi la communication et la technologie.

La psychanalyse éclaire les conflits psychiques qui sont sous-tendus par l’imaginaire individuel et l’imaginaire social auxquels s’ajoute aujourd’hui l’imaginaire issu du numérique. Celui-ci instaure un monde de la fluidité dans lequel les frontières sont devenues poreuses et parfois se dissolvent.

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Un psychiatre immortel

Quentin Haroche | 03 Mai 2024

A seulement 47 ans, le Pr Raphaël Gaillard a été élu à l’Académie française, malgré une contribution encore assez succincte aux lettres françaises.

Il faut être un peu fou pour rechercher l’immortalité. C’est peur être pour cela que l’Académie Française a choisi un psychiatre pour venir renforcer ses rangs. Le 25 avril dernier, par 15 voix sur 30, les académiciens ont élu comme nouvel immortel le Pr Raphaël Gaillard, PU-PH et chef du pôle hospitalo-universitaire de psychiatrie de l’hôpital Saint Anne à Paris, âgé de 47 ans seulement. 

[...] En tant que chef de pôle à Sainte-Anne et directeur du congrès et de la revue de l’Encéphale, le Pr Gaillard exerce une certaine emprise sur la psychiatrie parisienne et française. Une main mise que certains qualifieront de tyrannique. Il est ainsi de notoriété publique que le normalien dirige d’une main de fer le célèbre hôpital psychiatrique parisien et qu’il ne s’y est pas fait que des amis, comme le rapportait le journal Libération en 2020.

« C’est une ambiance de terreur », « il impose tout, il fait régner la peur », « l’ambiance est aujourd’hui insupportable à Sainte-Anne, tous ces médecins ont peur » témoignaient plusieurs psychiatres, qui pour la plupart avaient préféré rester anonymes. Le journal relatait notamment la guerre ouverte que le Pr Gaillard menait contre le Dr Jean-Luc Marcel, un des chefs de service de l’hôpital, conflit qui s’était cristallisé autour d’une patiente du Dr Marcel qui aurait menacé la femme du Pr Gaillard.

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