Après l’annonce du départ de deux pédopsychiatres de l’hôpital Georges-Mazurelle de la Roche-sur-Yon (Vendée), une réunion de crise va avoir lieu le 5 février. Elle réunira personnels et syndicats. Pour le directeur, des solutions existent.
Les représentants du personnel de l’hôpital Georges-Mazurelle de La Roche-sur-Yon (Vendée) se sont montrés inquiets le 31 janvier après que deux pédopsychiatres ont annoncé leur départ. « Ça fait des années qu’on alerte sur le manque de moyens de la psychiatrie, a fortiori chez les enfants, a expliqué le syndicaliste Philippe Burgaud Grimart à Ouest France. Là on arrive à un risque de rupture pour les patients, les familles et les soignants ».
Pas de lits rouverts
Une cellule de crise va se tenir le 5 février, a annoncé la direction de l’établissement public de santé mentale de la Vendée. Le personnel et les syndicats y seront conviés.
parMarie-Eve Lacasse et collage Camille Lévêque publié le 2 février 2024
Elles ont entre 30 et 40 ans et témoignent d’un sentiment d’errance en belle-parentalité, sans statut ni ressources pour se sentir pleinement légitimes.
«Dans l’image de la belle-mère, tu as deux extrêmes : celle des contes, qui est le mauvais rôle, une image très négative et terrorisante, et l’autre : la famille recomposée géniale, idéale. C’est une autre injonction, celle au bonheur et à la perfection. Comme si l’entre-deux, humain, naturel, n’existait pas.» Ainsi parle Aurélie Soubiran, 35 ans, professionnelle du milieu du vin, devenue belle-mère en 2018. Elle avait 28 ans, lui 47, avec deux enfants en garde alternée, de 9 et 12 ans. «On a mis un an et demi avant que je me présente aux enfants. Puis au bout de deux ans, quand on a emménagé ensemble, naturellement, je suis allée chez eux, ce qui est une erreur car ce n’était pas un “chez-nous” mais l’appart où ils avaient grandi avec la mère. Il y avait l’empreinte du foyer précédent, donc je me suis glissée dans leur quotidien. On a pris trop de pincettes… Première erreur.» Mais comment savoir ce qu’il faut faire ? Et comment s’y prendre ?
Marcel Proust écrivit dans "À L’ombre des jeunes filles en fleurs" : "Il y a moins de force dans une innovation artificielle que dans une répétition destinée à suggérer une vérité neuve". Que voulait-il dire par là ? De quoi l’innovation a-t-elle fini par devenir le nom ?
Avec
Vincent Bontems Philosophe des sciences et des techniques, chercheur au CEA (commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives)
Elon Musk a annoncé que sa société Neuralink avait réussi à intégrer un implant neuronal chez un patient quadriplégique qui pourrait lui permettre d’exécuter des actions par la pensée. De là à rêver d'un "homme augmenté", il n'y a qu'un pas, qu'Elon Musk a déjà franchi.
À l’heure où nous parlons, un homme quadriplégique a remis son destin et son cerveau entre les mains du milliardaire Elon Musk pour accueillir une puce électronique de la taille d’une petite pièce de monnaie. Elle se prénomme "Telepathy" et l’objectif de cette interface cerveau-machine est d’enregistrer l’activité cérébrale du patient via des électrodes et de la transmettre à un ordinateur capable de la décoder. Un dispositif qui pourrait permettre d’exécuter des actions à distance comme, par exemple, allumer un poste de télévision par la pensée.
L’anthropologue Emmanuel Grimaud montre dans un essai la puissance des visions et péripéties déclenchées sous hypnose, dans nos écrans noirs intérieurs loin des métavers futuristes.
Trupti Jayin donne ses séances d’hypnose dans une vieille résidence coloniale en plein cœur de Kolkata (Calcutta, dans l’est de l’Inde). Le propriétaire, Amritendu, lui loue volontiers une pièce, à la fois pour améliorer l’ordinaire et par intérêt pour les méthodes d’hypnose régressive. Cette technique d’introspection est en plein boom dans le pays. «Dans cette forme d’hypnose guidée qui se pratique assis et les yeux fermés, le patient est amené, afin de retrouver son élan vital, à rebrousser le cycle de ses renaissances précédentes.» Il ne s’agit pas de croire ou de ne pas croire à la réincarnation (le samsara). Pour l’anthropologue et directeur de recherches au CNRS Emmanuel Grimaud, étudier cette méthode d’introspection vise à «saisir ce qui s’y joue véritablement sur le plan des conceptions culturelles de la vie et de la mort», écrit-il en préambule de Metavertigo. Cet essai explore plus en profondeur ce qu’il a d’abord filmé avec Arnaud Deshayes, dans Black Hole : Pourquoi je n’ai jamais été une rose (2019) : des séances de l’hypnothérapeute Trupti Jahin – une star dans une pratique réputée vaincre traumatismes et phobies avec une méthode maison à base de trous noirs – avec une vingtaine de patients.
Les différentes étapes pour se faire rembourser par un psychothérapeute
Obtenir un remboursement pour les séances de psychothérapie peut sembler compliqué, mais en suivant quelques étapes importantes, vous pouvez vous assurer d’obtenir un remboursement adéquat. Voici les différentes étapes à suivre :
Vérifier la couverture de votre mutuelle
Avant de commencer une psychothérapie, il est essentiel de vérifier si votre mutuelle couvre ce type de soins. Consultez votre contrat d’assurance et identifiez les modalités de remboursement pour les séances de psychothérapie. Certaines mutuelles proposent une prise en charge partielle ou totale, tandis que d’autres n’incluent pas ce type de soins dans leur couverture. En cas de doute, n’hésitez pas à contacter votre mutuelle pour obtenir des informations supplémentaires.
Choisir un psychothérapeute agréé
Pour bénéficier d’un remboursement, il est essentiel de consulter un psychothérapeute agréé par votre mutuelle. Consultez la liste des professionnels agréés fournie par votre mutuelle ou demandez des recommandations à votre médecin traitant. En choisissant un psychothérapeute agréé, vous augmentez vos chances d’obtenir un remboursement adéquat.
Demander un devis détaillé
Avant de commencer les séances de psychothérapie, demandez à votre psychothérapeute un devis détaillé. Ce devis doit inclure le nombre de séances prévues, la durée de chaque séance, ainsi que le tarif pratiqué. Conservez ce devis précieusement, car il sera nécessaire pour la suite des démarches.
Les expert·es en santé mentale craignent que le coût élevé des soins de santé incite encore davantage de personnes à se confier au chatbot d’OpenAI, un outil qui reproduit souvent des préjugés néfastes.
Dan, ambulancier de 37 ans vivant au New Jersey, a commencé à utiliser ChatGPT en février pour écrire des récits. S’il était enthousiasmé par le potentiel créatif de l’outil OpenAI pour rédiger de la fiction, ses propres expériences et luttes dans la vie réelle ont finalement commencé à faire leur bout de chemin dans les conversations qu’il entretenait avec le chatbot.
Son thérapeute, qui l’aidait à résoudre divers problèmes liés à des traumatismes complexes et au stress professionnel, lui avait suggéré de changer son point de vue sur les événements qui le bouleversaient, une technique connue sous le nom de recadrage cognitif. « J’étais pas doué pour ça. Je veux dire, comment imaginer que les choses se sont passées différemment alors que je suis toujours en colère ? Comment prétendre que j’ai pas été lésé et abusé ? » a déclaré Dan à VICE.
La plateforme recense l'ensemble des professionnels du secteur et vous indique vers qui vous tourner en fonction de votre situation.
C'est un outil qui pourrait simplifier l'accès au domaine souvent complexe de la santé mentale. Développé par Ferrepsy (la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale), avec le soutien financier de l'ARS Occitanie, le portail ViaPsy est pleinement opérationnel dans les Hautes-Pyrénées comme dans les autres départements de la région. "Tout est parti d'un constat régional simple, la complexité pour un particulier de s'y retrouver dans le foisonnement de l'offre en santé mentale, détaille Sarah Causero, coordinatrice du Projet territorial de santé mentale des Hautes-Pyrénées. L'idée première était de construire un répertoire en ligne des professionnels qui ont été tous vérifiés par la Ferrepsy."
À l’initiative de la Ville, les Assises de la santé, le 6 février, porteront sur la santé mentale et sur l’actualité sanitaire.
La psychiatrie est le parent pauvre de la médecine en France. Un plan du gouvernement est en cours à ce sujet. Il faut réinvestir, il faut former. Il n’y a plus assez de psychiatres dans le public», campe Magali Roux, conseillère municipale à Aubagne, déléguée à la santé et organisatrice, avec son équipe et un comité scientifique, de ces Assises.
Ce manque se fait aussi sentir sur le territoire, indique-t-elle, notamment en matière de pédopsychiatres. C’est pourquoi les 9e Assises organisées mardi 6 février* par la Ville débuteront, après une ouverture assurée à 19h par le maire d’Aubagne Gérard Gazay (LR), par une table ronde, à 19h15, sur la santé mentale. Aux côtés de Corinne Grenier, grand témoin, professeur senior en stratégie et innovation ; six professionnels, notamment des psychiatres présenteront le dispositif de soins existants, et « l’actualité de la pédopsychiatrie publique du territoire ».
Une délégation du Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) du Conseil de l'Europe s’est entretenue, le 29 janvier 2024 à Tirana, avec le ministre de la Justice et la ministre de la Santé.
Les entretiens ont porté sur les préoccupations de longue date du Comité concernant le traitement des patients en psychiatrie légale, actuellement détenus à la prison de Shënkoll à Lezha et à l'hôpital pénitentiaire de Tirana. La délégation était particulièrement attentive aux mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations du CPT à cet égard, telles qu’elles figurent dans son rapport relatif à la visite effectuée en 2023. Au cours des entretiens, d’autres sujets de préoccupation, tels que les conditions de détention dans certaines prisons et les conditions de vie dans les foyers sociaux, ont également été soulevés par la délégation.
Le documentaire « Changer ( l’eau du bain ) » proposé par Fred Roumagne, veut montrer « le soin psychiatrique par d’autres moyens que la médication. Au travers de témoignages de patients et soignants de l’Association Phoenix Soins en Santé Mentale , il présente une approche singulière du soin psychique par le biais d’ateliers thérapeutiques collaboratifs dans le but de sensibiliser les professionnels de santé et le grand public à la santé mentale.«
Dans un courrier adressé à la ministre de la Santé, Hervé Guihard, maire de Saint-Brieuc s’inquiète de la situation de la psychiatrie dans les Côtes d’Armor. À l’automne, par manque de personnel médical, 33 lits d’hospitalisation ont été fermés. L’élu interpelle Catherine Vautrin.
"Comment ça va depuis dimanche ?" interroge doucement Alan Maitrallain en s'asseyant à la table de la salle à manger de sa petiente. Depuis quelques semaines, l’infirmier psychiatrique se rend au domicile de ses malades.
Faute de médecins, l’unité Pen Duick du Centre Benoît Menni de Saint-Brieuc, dans laquelle il travaille a fermé à l’automne. Pour prendre soin des malades, il a fallu imaginer de nouvelles solutions.
"Ça va un peu mieux", répond tout aussi doucement sa patiente en manipulant son pilulier posé sur la table. Elle souffre d’une dépression sévère. "Ça me rassure de savoir que vous allez venir ", reconnaît-elle.
"Nos visites servent aussi de repères aux malades, constate l’infirmier, d’une certaine façon, nos passages les obligent à prendre soin d’eux et à entretenir leur logement. Et pour nous, c’est intéressant d’aller les voir chez eux, cela nous permet d’avoir un autre regard, confie AlanMaitrallain, faisant un peu contre mauvaise fortune bon cœur. Car la fermeture du service inquiète le personnel de l’établissement et le personnel politique de la ville.
La santé sexuelle reste un champ difficile à aborder avec les patients suivis en psychiatrie. Pourtant, ils sont concernés au premier chef. Explications de laPre Coraline Hingray, responsable médical Centre Universitaire support de Remédiation cognitive et rétablissement (CURe) Grand Est Lorraine, lors de la session dédiée à la sexualité des patients suivis en psychiatrie à l’occasion du congrès de l’Encéphale 2024[1].
Dysfonctionnements sexuels : des retentissements importants
« Abordez-vous systématiquement la sexualité avec des patients qui souffrent de troubles dépressifs ? Et avec ceux qui souffrent de troubles schizophréniques ? », s’est enquis la psychiatre. A la première question, un petit quart de la salle lève la main, un peu moins à la deuxième…
Pourtant la prévalence des dysfonctionnements sexuels est mesurée par les médecins chez 43 à 93 % des patients atteints de troubles de dépressifs, de 33 à 75 % des patients consultant pour troubles anxieux et environ 25 % des patients avec une schizophrénie d’après une revue récente de la littérature [2]. Et les dysfonctionnements sexuels ont des retentissements importants dans la vie des patients. Ils participent à la diminution de l’estime et de la confiance en soi. Ils nourrissent les problèmes relationnels et la tendance à l’isolement. Ils constituent une des premières causes de non-adhésion au traitement, donc de l’exacerbation des symptômes, et produisent une perte de la qualité de vie.
Une étude de 2020 portant sur 100 psychiatres australiens montre que moins d’un tiers de ces médecins interroge régulièrement la santé sexuelle de la majorité (plus de 80 %) de leurs patients [3]. « La différence entre ce que le médecin pense faire, estime nécessaire de faire et la réalité de ce qu’il fait révèle des difficultés et un déni très important de la part des psychiatres », remarque Coraline Hingray.
A l’occasion des 30 ans du Programme hospitalier de recherche clinique (PHRC), le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités a présenté, le 18 janvier 2024, un bilan des résultats scientifiques et d’impact et abordé les enjeux à venir.
– dynamiser la recherche clinique hospitalière en vue de promouvoir le progrès médical ;
– participer à l’amélioration de la qualité des soins par l’évaluation de nouvelles méthodes diagnostiques et thérapeutiques ;
– valider scientifiquement les nouvelles connaissances médicales en vue d’un repérage des innovations thérapeutiques et de la mise en œuvre de stratégies de diffusion dans le système de santé.
Chaque année, par circulaire, la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) lance un appel à projets de recherche permettant aux équipes hospitalières de déposer des dossiers pour l’obtention d’un financement dans le cadre de l’enveloppe disponible.
Parmi les 1.093 médecins interrogés dans une enquête française, plus de 84 % déclarent consommer de l'alcool, 36,4 % ayant une consommation jugée à risque.
Les principaux facteurs associés avec cette consommation à risque étaient principalement l’usage de cannabis ou d'autres drogues illicites, mais également la prise de médicaments psychotropes ou la consommation excessive de café dans une moindre mesure.
Les médecins ayant consulté pour leur addiction étaient rares, même si la plupart exprimaient un intérêt pour une telle démarche. Les obstacles à l’intégration d’un programme de prise en charge dédiée cité par les praticiens sont le déni de la maladie, la peur d'être jugé ou la stigmatisation.
Selon les auteurs, il existe un risque de retard dans la démarche de soins, ce qui peut « exacerber les complications, les médecins négligeant leur propre santé en s'auto-diagnostiquant et en s'auto-prescrivant des médicaments », sachant qu’il existe probablement des médecins qui « peuvent également sous-estimer ou ignorer leurs propres difficultés, les empêchant de recevoir les soins dont ils ont besoin ».
La Normandie est une région particulièrement touchée par le suicide. Difficile d'expliquer pourquoi, même si certaines données sont avancées : une population assez rurale, isolée, la désertification médicale, la consommation d'alcool ou le taux de chômage. Mais une chose est sûre : des initiatives de prévention ont été mises en place, comme le 31 14.
Le 31 14, c'est un numéro national, gratuit, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ce service propose une écoute professionnelle et confidentielle, par des infirmiers et psychologues spécifiquement formés.
Ces cellules d'écoute sont réparties un peu partout en France. L'une d'elles est au CHU de Rouen.
Le problème est lié à la conception même des molécules, faites pour traiter l’apathie de la dépression comme forcément pathologique.
C'est un drame aussi commun qu'il ne sera jamais banal – la mort d'un enfant en général et, en particulier, la mort par suicide d'un enfant adolescent. Comme on l'apprenait le 19 janvier, Vincent Schmitt et Yoko Motohama, parents de Romain – 16 ans au moment de mettre fin à ses jours en septembre 2021 –, accusent son traitement antidépresseurd'avoir précipité son passage à l'acte.
Le couple a ainsi déposé une plainte pour homicide involontaire contre X et une juge d'instruction du tribunal de Vienne, dans l'Isère, enquête désormais sur le lien éventuel entre la mort volontaire du jeune homme et sa prise de médicaments.
Appel à des médecins étrangers, retour des étudiants partis hors de France, passerelles pour les infirmières… Pour améliorer l’accès aux soins, le Premier ministre a multiplié les annonces originales, et peu dispendieuses. Sans rien dire sur l’hôpital.
Question santé, Gabriel Attal opte pour le pragmatisme à peu de frais. Oubliant la promesse du chef de l’Etat de «refonte en profondeur du système de santé»,son discours de politique générale fait l’impasse totale sur l’hôpital, trop gourmand en denier public pour celui qui se dit soucieux de «responsabilité budgétaire». Le Premier ministre préfère se concentrer sur le premier motif d’inquiétude des Français : les difficultés grandissantes d’accès aux soins, pour cause de démographie médicale déclinante. Non sans promouvoir quelques solutions iconoclastes. Actant que la suppression du numerus claususdans les facultés de médecine ne produira pas d’effet avant plusieurs années, Gabriel Attal fait feu de tout bois pour doper ce «temps médical qui manque». Et d’abord en agissant sur l’effectif. Comme Emmanuel Macron l’avait annoncé le 16 janvier, il confirme son intention de régulariser les médecins étrangers en poste sur le territoire, ce que réclamaient nombre d’établissements de santé, incapables de fonctionner normalement sans cette main-d’œuvre médicale. Mais le Premier ministre pousse le bouchon plus loin : un «émissaire» devrait être chargé d’aller en chercher hors des frontières. De quoi susciter des débats au sein de la droite parlementaire, très à cheval ces derniers temps sur le statut migratoire.
La Haute Autorité de Santé a récemment publié des messages clés pour améliorer le diagnostic, la prise en charge et le suivi de l’épilepsie chez l’adulte et chez l’enfant. Ces messages courts élaborés avec des professionnels de santé et des usagers sont fondés sur les recommandations existantes.
Réaliser un diagnostic précis
Le diagnostic d’épilepsie est posé par un neurologue, par un médecin formé à l’épileptologie (ou aussi par un neuropédiatre chez l’enfant)car le diagnostic d’épilepsie est difficile et expose au risque de faux positifs, mais également à des retards diagnostiques considérables, notamment dans les épilepsies avec crises focales. Or, « les erreurs diagnostiques sont source de traitements inappropriés conduisant à des effets secondaires, des coûts directs et indirects inutiles, et enfin des préjudices parfois importants sur le plan socio-professionnel » (perte du permis de conduire, de l’emploi…).
Le diagnostic positif de crise d’épilepsie ne nécessite aucun examen biologique.Dans le cas d’une première crise évocatrice d’épilepsie chez l’adulte, prescrire systématiquement à titre étiologique une glycémie (capillaire), un ionogramme sanguin et une calcémie.« Le diagnostic clinique repose sur le recueil des antécédents, des circonstances, de la description de l’épisode ou de la vidéo réalisée par un témoin) ».
Chez l’enfant, à noter qu’après l’âge de 1 an, « devant une première crise d’épilepsie sans critère de gravité (durée inférieure à 20 minutes, récupération rapide de la conscience, examen neurologique normal au décours), aucun examen complémentaire n’est indispensable en urgence. Une réévaluation par un spécialiste est nécessaire en cas de crises épileptiques répétées (passages multiples aux urgences) ».